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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 18 décembre 2019

On s’en doutait bien…

Mais il aura fallu quelques délais pour le confirmer.
 
Il se trouve que cette fin d’année est marquée par le déplacement des plaques tectoniques de la géopolitique : Pensez-y, entre les élections en UK, celles en Israël et en Algérie, la pataquès de la réforme des retraites en « Gauloisie-agitée », tout le monde oublie que dans un an, nous serons probablement à quelques jours de la prestation de serment du premier Président juif (et fier de l’être) à la tête des USA, à moins d’un retour en grâce « du gamin » qu’est resté « McDo-Trompe ».
S’il arrive à se défaire des casseroles qu’il traine depuis toujours.
 
On n’a toujours pas sa déclaration fiscale, il n’admet toujours pas les « intrusions illégales » russes dans le système électoral US (tout comme eux qui vous disent que ce sont les Ukrainiens qui en sont responsables), il n’aboutit encore à rien en Corée et avec Pékin, il manipule des cours de bourse à coup de « twists », il déchire les traités (armement nucléaire, accords de Paris-sur-la-plage), il insulte ses partenaires et alliés tout en les menaçants de représailles saignantes, se retire d’Afghanistan et de Syrie sans aucune concertation, il exige de corriger la politique « indépendante » de sa FED, intimide violemment les pays d’Amérique du sud, mais se laisse faire en Turquie, change le lieu de son ambassade en Israël, ne ferme toujours pas Guantanamo, mais organise tout de même la projection, jusqu’en Lituanie, de dizaines de milliers de soldats, histoire de montrer ses muscles alors qu’il demande au « futur-allié » ukrainien, en lui bloquant une subvention de 400 millions de dollar, d’enquêter sur un de ses adversaires putatifs…
Bilan pour le moins sévère, car j’en passe.
 
Et puis il y a eu deux rencontres « au sommet ». La première à Londres, où je vous avais dit que tout s’était bien passé, … comme prévu, et une autre à Paris du « Format de Normandie » où il ne s’est rien passé, sauf à reconnaître qu’il ne s’est rien passé : Il faut dire que ricain en était exclu…
Il n’empêche, on apprend par la bande plus d’une semaine après la première réunion citée que rien n’arrête le Pentagone.
On se souvient ainsi du projet de déploiement militaire alentour de la Chine évoqué par « Il-a-ri-Pine-tonne » en 2011, pourtant officiellement abandonné depuis, alors que l’Otan vient de le faire acter par le Sommet de Londres !
Le processus aura été lancé et devrait commencer par l’adhésion de l’Australie en 2026 !
 
Le secrétaire général de l’Otan s’était exprimé le 7 août 2019 devant le Lowy Institute de Sydney. Il y avait affirmé alors que ce n’est pas l’Otan qui veut se déployer dans le Pacifique, mais la Chine qui y menace les Alliés.
Une autre dimension, mondiale cette fois-ci, qui s’affirme…
Et la presse internationale n’aura retenu du Sommet du 70ème anniversaire de l’Otan à Londres que les éclats de voix qui l’ont précédé et les ricanements qui l’ont rythmé. L’important était évidemment ailleurs, une fois de plus.
 
Lors de sa création, la fonction de l’Alliance atlantique fut résumée par son secrétaire général d’alors, Lord Hastings Lionel Ismay comme « Garder l’Union soviétique à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands hors jeu ». Cet objectif ayant disparu avec la « patrie du communisme », on s’est efforcé de présenter la Fédération de Russie comme sa continuation. Puis on a accepté l’idée d’autoriser l’Allemagne à disposer de sa propre politique. Enfin, on a envisagé d’étendre l’Alliance au Pacifique pour « endiguer » la Chine ; ce qui vient d’être confirmé.
Pour contourner sa « mort cérébrale »…
 
Il faut dire que les insultes actuelles livrent une mauvaise image de l’Alliance, mais elles correspondent en réalité à un retour inattendu de la rivalité séculaire « gallo-teutonne ». La « Gauloisie-impétueuse » entend rester une grande puissance à défaut d’une très grande. À la fois grâce à sa bombe atomique et grâce à l’État supranational européen, tandis que la « Teutonnie » ne peut pas envisager de redevenir une puissance militaire sans la protection nucléaire de l’Otan.
Cette donne s’exprime à propos de la Syrie et du Sahel.
En Syrie, la « Gauloisie-diplomatique » peste à propos de l’attaque turque contre les kurdes du PKK/YPG, tandis que la « Teutonnie » propose de déployer ses troupes sous contrôle de l’Otan.
Et aucun des deux ne parvient à avancer, les États-Unis restant les seuls maîtres du jeu.
Pour le Sahel, la « Gauloisie-Jupitérienne » commence à trouver trop lourd pour elle le poids du maintien du statu quo, tandis que la « Teutonnie » serait prête à augmenter sa part, mais exclusivement sous commandement US.
Là encore, aucun des deux États ne parvient à avancer.
Et tous ont compris ce qui se joue derrière la rhétorique anti-terroriste : Le maintien des gouvernements actuels qui permettent l’exploitation des ressources de la région. Or, là encore, les États-Unis sont les seuls maîtres du jeu et entendent profiter les premiers de cette exploitation.
 
La nouveauté, c’est la possible ouverture du front chinois. Il supposerait de transformer l’Alliance atlantique en « Alliance Atlantico-Pacifique ». Selon les études du Pentagone, il conviendrait dès lors de faire adhérer l’Australie, l’Inde et le Japon de manière à encercler la Chine comme il a été fait avec la Russie et tenté de prolonger avec l’adhésion, un temps, de l’Ukraine en commençant par un élargissement de l’UE, faute d’y faire entrer la Turquie.
Ce processus, qui devrait demander une décennie, vient de commencer avec le Sommet de Londres.
 
D’ores et déjà, l’US PaCom, c’est-à-dire le Commandement des États-Unis pour le Pacifique, a été renommé par le secrétaire à la Défense Jim Mattis US IndoPaCom.
Puis le nouveau secrétaire à la Défense Mark Esper, le secrétaire d’État « Mike Pompe-à-eau » et le secrétaire général de l’Alliance se sont discrètement rendus à Sydney, début août dernier, tester les dirigeants australiens qui s’en sont trouvés très honorés quoi qu’effrayés par la perspective de devoir abriter des missiles nucléaires américains. Des contacts ont identiquement été pris avec l’Inde et le Japon, mais ils furent beaucoup moins fructueux. En outre, les États-Unis ont revu leur politique vis-à-vis de la Corée du Sud, de l’Indonésie, du Myanmar, des Philippines, de la Thaïlande et du Vietnam afin de rapprocher leurs armées respectives.
Il faut dire que ces États ont l’habitude de travailler avec le personnel du Pentagone, mais pas du tout les uns avec les autres.
 
Beijing avait compris dès 2014 que la volonté US de quitter le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire traduisait moins une perspective antirusse qu’une menace pour elle. Il est désormais évident qu’il y aura un déploiement de missiles nucléaires US tout autour de la Chine et que l’Otan suivra.
Pour les Chinois, c’est un retour en arrière, lorsqu’à la fin du XIXème siècle les États-Unis élaborèrent leur « doctrine de la Porte ouverte » et de « la canonnière ».
Il s’agissait d’instaurer un pacte entre les empires coloniaux afin qu’ils établissent une forme de libre-concurrence commerciale entre eux et exploitent des régions sous-développées au lieu de se faire la guerre entre eux pour s’approprier un territoire.
Et compte tenu de sa supériorité industrielle, Washington était sûr de l’emporter.
Pour poursuivre cette agression, il développa un discours apaisant. Il soutint « l’intégrité territoriale et la souveraineté » des pays où il souhaitait faire des affaires. Il favorisa le renforcement des gouvernements locaux dans la mesure où seuls ceux-ci pouvaient garantir l’application de traités inégaux. De la sorte, les peuples se contrôlaient eux-mêmes à son profit. Le caractère mensonger des déclarations de principe US fut vérifié lors des agressions japonaises contre la Chine : Washington soutint toutes les demandes japonaises et laissa dépecer la Chine orientale. Mais c’était une autre guerre…
 
C’est précisément cette expérience de s’être battu contre tous les Empires coloniaux ligués contre lui – y compris la Russie tsariste – qui a poussé le président Xi Jinping à se rapprocher de son homologue russe, « Vlad-Poux-Tine », car son pays a connu le même type d’agression par la suite : Les deux États savent qu’ils devront les affronter un jour ou l’autre. Cependant le Pentagone a fait le pari qu’une fois le danger venu, Moscou ne soutiendra pas Beijing.
La Chine n’envisage pas cette guerre dans les mêmes termes que l’Otan : Elle entend déplacer le champ de bataille dans la sphère informatique et détruire les armes de l’Alliance Atlantique-Nord Élargie par de cyber-attaques avant qu’elle ne s’en serve.
 
C’est là qu’en octobre 2011, la secrétaire d’État « Il-a-ri-Pine-tonne » lançait dans Foreign Policy son appel au « pivot vers l’Asie » : Les USA devaient quitter l’Europe et le Moyen-Orient élargi pour se déployer en Extrême-Orient. Le conseiller de Sécurité nationale, Tom Donilon, explicitait ce plan en mars 2013 devant l’Asia Society et il comportait notamment un dispositif diplomatique et financier : Le projet d’Accord de partenariat transpacifique.
Mais très vite le Pentagone rectifiait le tir : Il ne s’agirait pas d’abandonner une partie du monde pour une autre, mais de s’étendre de l’une sur l’autre. C’était la notion de « rééquilibrage », seule compatible avec la poursuite de la « guerre sans fin » au Moyen-Orient élargi.
Toutefois, ne parvenant pas à convaincre, le Pentagone mettait abruptement fin au débat en soulignant qu’il était impossible d’un point de vue budgétaire d’entretenir trois fronts à la fois. Depuis lors, le Pentagone a acquis quantité d’armes qu’il a stockées dans le Pacifique.
 
« McDo-Trompe » a tenté de stopper ce mirage en retirant les États-Unis de l’Accord de partenariat transpacifique dès son accession à la Maison-Blanche. Mais rien n’y a fait. Le Pentagone poursuit inexorablement sa marche et vient d’imposer sa vision à l’issue de neuf années de palabres.
Alors que du point de vue de « Jupiter », l’Otan est en état de « mort cérébrale », le Pentagone a commencé sa mutation en une organisation globale. Tous les États-membres ont signé sans réfléchir la Déclaration de Londres qui stipule : « Nous sommes conscients que l’influence croissante et les politiques internationales de la Chine présentent à la fois des opportunités et des défis, auxquels nous devons répondre ensemble, en tant qu’Alliance ».
Le processus est dès lors lancé…
 
Ceci dit, à la dernière réunion à « Paris-sur-la-plage » du « Format de Normandie », à savoir les dirigeants de la Russie, de l’Ukraine, de la « Gauloisie-impétueuse » et de la « Teutonnie-frileuse » (hors les USA-police du monde, hors-jeu pour le coup) ont adopté un communiqué final à l’issue de ce sommet. C’est ce qu’ils ont déclaré pendant la conférence de presse conjointe à l’issue des pourparlers.
Vous aurez noté que ce document comporte trois points pour ne rien dire.
Premièrement, des mesures immédiates pour stabiliser la situation dans le Donbass. Il est notamment question d’une trêve d’ici la fin de l’année, ainsi que de la création de trois nouvelles zones de séparation des forces d’ici fin mars 2020.
Deuxièmement, les mesures pour l’application politique des Accords de Minsk : « La prolongation de la loi sur le statut particulier du Donbass afin que tous les accords soient remplis, pour qu’en fin de compte se déroulent les élections qui seraient reconnues par l’OSCE », aura indiqué la « Teutonne ».
Enfin, troisièmement, le schéma des actions à venir : Les dirigeants ont demandé aux ministres et aux conseillers de garantir la mise en œuvre de l’entente conclue. Ils ont convenu notamment d’une nouvelle réunion au « Format Normandie » qui se tiendrait dans quatre mois.
 
Les chefs d’État se sont donc mis d’accord sur le soutien de l’implémentation de la « formule Steinmeier » dans la législation ukrainienne, qui implique l’entrée en vigueur de la loi sur le statut particulier du Donbass après le déroulement des élections libres, le soutien des accords du groupe de contact sur trois nouvelles zones de séparation dans le Donbass, le maintien des Accords de Minsk en tant que base pour le travail à venir et l’appel du groupe de contact à contribuer à un échange de tous contre tous d’ici la fin de l’année…
Rien de neuf !
De plus, il est prévu de se mettre d’accord sur tous les aspects du statut particulier du Donbass afin qu’il fonctionne à titre permanent, d’accorder à la Croix-Rouge et à d’autres organisations internationales un accès total à tous les détenus dans le Donbass.
 
Autrement dit une prochaine partition de cette région « importante » pour assurer l’approvisionnement de la Crimée (et de son port en eau-profonde ouvert aux seuls russes), voire une annexion prochaine de la mer d’Azov en filigrane.
Qui deviendra un « lac ouvert » sur la mer exclusivement russe, bouclé par un pont…
Le président russe a noté sa satisfaction en commentant les résultats du sommet dans lequel le communiqué final soulignait l’absence d’alternative à la mise en œuvre rigoureuse des Accords de Minsk, lui se contentant d’affirmer que Moscou ferait tout pour la désescalade.
Alors que ce que chacun sait, c’est que la réalisation totale des accords ou le maintien du statu quo conviendrait parfaitement, l’un comme l’autre, à la Russie.
 
Autrement dit, alors que les USA pense « global » et étendent leur influence autour de la Chine, le nouveau danger, la nouvelle menace désignée par l’Otan, le continent européen recule sur l’annexion de la Crimée (populaire et démocratique pour avoir été validée par un référendum local), sans pour autant participer à lever les sanctions décidées par l’ONU et l’UE contre la Russie.
Mieux, Kiev perdrait le contrôle du Donbass sans sourciller.
De là à ce que la Syrie perde le contrôle des zones kurdes au profit du futur nouvel allié turc de la Russie, il n’y a pas loin…
Car ce contrôle, l’Ukraine l’a déjà perdu sur le terrain, me direz-vous et au moins depuis le shoot du MH17 par un missile russe…
Quelle que part c’est la politique du fait accompli et le retour de celle de « la canonnière », le pot de fer contre le pot de terre…
 
Je ne sais pas vous, mais si « Jupiter » veut un « empire continental » (les britanniques s’étant exclus tout seuls) pour couronner sa carrière de futur-veuf, il a encore du chemin à faire, puisque l’UE est incapable de faire appliquer ses décisions au-delà des rives occidentales de la mer Noire.
Certes le parapluie-nucléaire ricain est impressionnant, mais celui de la « Gauloisie-atomique » existe (et coûte assez cher comme ça).
Il me semble que personne en Europe ne lui fait confiance, à tort ou à raison, tant qu’il n’y aura pas de défense commune (pourtant réelle sur le terrain : Cf. Les manœuvre de l’Otan jusqu’à Vilnius qu’on suivra avec attention. Les USA sont-ils capables de déployer des troupes rapidement jusque-là ? Probablement, mais on va savoir in situ et in vivo).
C’est oublier ce qu’est la dissuasion nucléaire
 
La dissuasion nucléaire, par essence, c’est une arme défensive. Si elle sert un jour, c’est qu’elle n’aura pas été dissuasive !
Et pour être dissuasif, il suffit d’une seule ogive qui raye une grande ville.
Jusque-là, personne n’a osé prendre le risque : À quoi servirait d’envahir un pays réduit en cendres radioactives ? Aucun intérêt, absolument aucun, ni militaire, ni économique, ni financier, ni politique et encore moins diplomatique.
Songez donc que si « Benne-Laden » (pas celui des machines à laver) avait armé ses avions d’une munition nucléaire, la face du monde aurait été notablement et radicalement changée.
Notez au passage, qu’on n’aurait plus de problème de « réchauffement climatique » pour avoir plongé la planète dans un « hiver nucléaire » en quelques heures…
Pour le moment, on n’y est pas encore, mais ça se met en place tout doucement comme on peut l’entrapercevoir dès maintenant.
À suivre…

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