« J’y-pet-De-la-voix » aura lu mon post de
lundi
… mis en
ligne à quatre heures du matin (rédigé mercredi dernier) et aura mis
quelques heures à comprendre qu’il s’est fait piéger par des « politiques ».
Pourtant entre « frères » (trois-points), on apprend très jeunes à « décoder »
les fils rouges que vous proposent les loges et fraternelles.
Et ce n’est pas un nain en « ce domaine »,
loin de là.
Successivement membre du RPR (« Chie-Rat-quien »),
de l’UMP (« Bling-blinguesque »), le « monde d’avant » où
il aura fait ses classes, et de « LREM-même-pas-en-rêve » le « futur-ex-monde
d’après » « jupitérien », il est entre 1982 et 2014 maire de
Bapaume, parlementaire, président de l’Association des maires de « Gauloisie-municipale
», ministre de la Fonction « pue-blique » et médiateur de la
République, rien de moins…
Il en connait donc un sacré rayon !
De 2010 à 2015, il préside le Conseil économique,
social et environnemental (CESE), un nid de « francs-macs » même pas
élus…
Nommé haut-commissaire à la Réforme des retraites en
2017, puis au gouvernement en qualité de « haut-commissaire aux Retraites »
auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé.
Né en janvier 1947 dans le département du
Pas-de-Calais, il étudie au lycée jésuite La
Providence d’Amiens (tiens donc…), avant d’intégrer l’Institut
supérieur d’agriculture de Lille, duquel il est exclu pour insubordination.
Il est conseiller municipal d’Avesnes-lès-Bapaume et
maire de Bapaume de 1982, également conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
et président de la communauté de communes de la région de Bapaume, élargie à la
communauté de communes du Sud-Artois à partir de 2013 du temps où on pouvait
cumuler en toute impunité.
Il ne se représente pas à la mairie de Bapaume en 2014
et apporte son soutien au candidat PS, ce qui entraîne son départ de l’UMP.
Député du Pas-de-Calais de 1986 à 1988, sénateur de
1992 à 2002, président du groupe des sénateurs-maires, il dirige le rapport «
Cohésion sociale et territoire » pour le commissariat général du Plan en 1999.
Il préside à la mission sénatoriale d’information chargée de dresser le bilan
de la décentralisation et de proposer les améliorations de nature à faciliter
l’exercice des compétences locales en 1999-2000. Il conduit également le groupe
d’étude sur la responsabilité pénale des décideurs publics au ministère de la
justice. En 1998, il participe à l’étude « Pour une approche globale du temps
de l’enfant : l’expérimentation des rythmes scolaires », décidément pas un débutant.
Président de l'Association des maires de « Gauloisie-municipale »,
autre nid à francs-maçons, de 1992 à 2002, il brigue en décembre 1999 la
présidence du RPR avec le soutien de l’Élysée, mais il est battu second tour.
De 2002 à 2004, il est ministre dans les deux premiers
gouvernements de « Raf-la-main-sur-le-cœur » et il engage
notamment la réforme de l’ENÂ et celle de la retraite des fonctionnaires.
C’est un médiateur de la République de 2004 à 2011, une
fonction remplacée à compter du 31 mars 2011 par celle de Défenseur des droits,
à la suite de la réforme constitutionnelle de 2008 et préside donc le Conseil
économique, social et environnemental (CESE) de 2010 à 2015.
Or, en 2015, le CESE commande un rapport pour évaluer
le management du CESE après cinq années de sa présidence : Il est très
critique, pointant du doigt une « crise de modernisation », une « augmentation
du stress et des facteurs anxiogènes », une « dévalorisation des agents
», une « confusion des missions et des moyens » ou encore une suspicion
de conflits d’intérêts, déjà !
Le rapport, d’un coût de 30.000 euros et qui devait
être publié en 2014 sera finalement enterré.
Rappelons que sous sa présidence le CESE a considéré «
irrecevable sur le fond » la pétition de près de 700.000 personnes
organisée par « La Manif’ pour tous », selon l’argument qu’elle contiendrait
une demande « anticonstitutionnelle » au CESE de donner son avis sur le projet
de loi contesté. Une délibération du CESE est annulée par un jugement du 30
juin 2014 du tribunal administratif de Paris XIVème. Jugement toutefois
lui-même annulé le 15 septembre 2017 par le Conseil d'État, au motif « que,
si le CESE peut être régulièrement saisi par voie de pétition d’une question à
caractère économique, social ou environnemental alors même qu’un projet de loi
qui n’est pas sans lien avec celle-ci est soumis au Parlement, il ne peut être
saisi aux fins de donner un avis sur un projet de loi que par le Gouvernement.
»
Soutien de « Jupiter » pour l’élection
présidentielle de 2017, il est choisi pour présider la commission d’investiture
de « La République en marche-même-pas-en-rêve » pour les élections
législatives de 2017, avec quelques autres comme « Grand-Jonc » et « Beau-raie-l’eau » en
toute modestie démocratique.
Souvenez-vous aussi qu’à la suite de la défection de « Chantal-Joue-anneau »
pour conduire le grand débat national organisé pour sortir de la crise des « Gilets
jaunes », il est pressenti pour la remplacer.
Et c’est lui, « l’indispensable » qui est
nommé en septembre 2017 et en conseil des ministres haut-commissaire à la
Réforme des retraites, le truc « piègeux » par excellence.
Entre ses propos déjantés, en novembre 2019, par
lesquels il estime qu’il faudra « 50 millions de population étrangère pour
équilibrer la population active en Europe en 2050 », et d’autres prises de
parole concernant la réforme des retraites ont pour effet d’ajouter « confusion,
couacs et polémiques », c’est bien lui le « maillon faible », d’autant
qu’il cumule ses casseroles à force de tordre le cou à la haute autorité pour
la transparence de la vie publique.
Et il aura mis du temps à s’en rendre compte…
Mais il a lu mon post du début de semaine et en aura
tiré la bonne conséquence.
Pour le reste, outre ces « frangins » qui le
lâchent, j’estime qu’il se sera fait piéger par deux « plus jeunes que lui »,
ceux du « monde d’après ».
À savoir
« Pique-et’y »
et « Bozio ». Bien sûr, je ne porte pas dans mon intellect (réduit à
trois fois rien) le premier. C’est l’exemple parfait de « l’économiste »
qui peut faire dire n’importe quoi à n’importe quel chiffre et ferait passer ça
pour une « vérité scientifique ».
Comme les
« gogos » ne savent pas compter, ce n’est pas bien grave pour la
science… du moment que les cotisations sont payées à la loge…
« Bozio »
Antoine, je ne peux pas « caviarder » son nom (excusez-moi) : Il
s’agit d’une piève de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » où j’y ai des
ancêtres déjà enterrés.
Ce qui me fait supputer qu’il s’agit encore d’un « feuj »
(mais je m’en fous et je n’ai pas vérifié).
Un meketon né en 1978, « Gallo-Helvète » qui
enseigne à l’EHESS et à l’Ékole de la « plus haute densité de neurones »
au monde à « Paris-sur-la-plage », nid de « gôchistes-post-marxisants ».
Il est d’ailleurs fondateur et directeur de l’Institut des politiques publiques
financé par vos impôts et lauréat du prix du meilleur jeune économiste de « Gauloisie-du-neurone »
en 2017.
C’est dire s’il a des soutiens et que pour lui, la « vie
va bien » loin des ronds-points encombrés de « Gilets-jaunes »…
Lui, c’est le véritable père-intellectuel de la réforme
des retraites, soutenu par le premier, devenu directeur de formation…
Il l’a résumé dans un ouvrage d’à peine 98 pages, paru
en 2008 aux Éditions de la rue d’Ulm (de l’École Normale Supérieure), dans la
collection Cepremap. Avec pour sous-titre « Des comptes individuels de
cotisations financés par répartition ».
Cosignée par son directeur de thèse, « Thomas Pique-et’y »,
l’auteur du « Capital au XXIème Siècle ».
Pas un hasard…
Un opuscule qui, il y a onze ans déjà, définissait la
réforme aujourd’hui en débat.
Dans les milieux économiques et politiques, « Tonio-Bozio »
est plutôt connu pour être l’inspirateur, puis le conseiller de « Jupiter »
pour dessiner les contours et le contenu son projet de réforme du système de
retraite. Onze ans auparavant, il posait tous les éléments du débat actuel. Un
système unifié, par répartition, avec des comptes individuels et un équilibre
notionnel en « offrant les mêmes droits et les mêmes règles à tous les
travailleurs (public, privé, non-salariés) ».
Une bonne idée…
« L’objectif premier d’un système public et
obligatoire de retraite par répartition est d’offrir des garanties que les
marchés financiers ne peuvent pas offrir ». L’épargne retraite reste
indispensable pour s’assurer une retraite au-delà de ce que prévoit le système
public. Comme beaucoup, les auteurs considèrent le système actuel comme peu
lisible et peu adapté à la mobilité croissante des « laborieux ».
Et de prendre modèle sur le système de retraite
suédois. Tout en soulignant que la « Ritalie » a aussi mis en place
un système de « comptes notionnels », que les auteurs mentionnent, en
critiquant le manque de débat et de réflexion, dans le cas de la Péninsule. Ce
dernier « a l’avantage de mieux prendre en compte les carrières longues, et
de s’adapter à l’allongement de l’espérance de vie ». Et de « permettre
des retraites progressives, d’offrir des garanties solides à long terme sur la
viabilité du système de retraite – et ce pour l’ensemble des générations, y
compris les plus jeunes ».
Les auteurs indiquent aussi que « les comptes
individuels sont globalement plus favorables aux carrières salariales modestes
et aux petites retraites ».
Ce qui reste vrai, nous en
avons déjà parlé et reparlé.
Comme quoi, je ne suis décidément pas un dogmatique…
Mais l’un des aspects de la réforme envisagée en 2019
ne figurant pas dans l’ouvrage de 2008 est l’usage d’une accumulation de droits
par des points. Le sujet est abordé dans l’opuscule : « Le système de
comptes individuels de cotisations est proche du concept de système par points
». Mais le système de comptes individuels « facilite la transparence de sa
gestion à long terme » peut-on lire.
D’autant qu’on peut imaginer que l’usage de points a
été retenu pour la réforme, car déjà utilisé par les régimes complémentaires
obligatoires.
Mais ils prévoyaient un processus long. Ainsi, « outre
les nombreuses années de débat et de concertation nécessaires avant son
adoption, l’application de la réforme devra s’échelonner sur une période
relativement longue ».
Une vision précise retrouve une singulière actualité :
« Les difficultés liées à la transition entre l’ancien et le nouveau système
sont réelles, mais surmontables, pourvu qu’existe une volonté politique de
préserver l’avenir à long terme du système public par répartition ».
Qui, en 2019 dit ou pense le contraire ?
Et il l’affirmait encore récemment : « On va garder
globalement le même système pendant dix ans de plus »
Toutefois, sceptique sur la méthode du gouvernement,
il aura réagi aux annonces du « Premier sinistre » : « Le
discours d’Edouard Philippe est très étrange et au fond incohérent. »
Il n’a pas totalement tort.
« Dans sa première partie, il décrit les
grands principes d’une réforme systémique des retraites qui renoue avec
l’esprit initial d’une universalité et d’une plus grande transparence. Il cite
le Conseil national de la Résistance, évoque la garantie de la valeur du point,
la pénibilité et l’impératif social. Mais ce n’était pas en réalité le cœur de
son intervention et le principal message qu’il a fait passer ».
Eh oui…
« Les syndicats lui avaient demandé de ne pas
mélanger les deux réformes, systémique et paramétrique, et sa réponse, c’est
qu’il va d’abord s’occuper du cadre budgétaire en remettant à plus tard
l’approche universelle. »
On le soulignait plus tôt…
« On fait donc une autre réforme arithmétique
d’ajustement du système avant la vraie, qui n’est pas enterrée mais repoussée à
bien plus tard. Autrement dit, on n’en verra pas les bénéfices avant longtemps,
même si la réforme va être discutée dès 2021 au Parlement. C’est assez
surréaliste comme manière de faire. »
Et j’en suis d’accord !
« Piégeux » vous dis-je, jusqu’à
compromettre un vieux caïd…
« Je reste convaincu qu’un régime universel est
une bonne idée, mais la manière dont le gouvernement s’y prend ne me paraît pas
la bonne. Alors que l’objectif initial était de garantir des droits pour tous à
la retraite et de restaurer la confiance dans le système, il y a toutes les
chances, au vu de ce qui a été présenté, que cet objectif ne soit pas atteint. »
« Sacrifier la réforme des retraites pour
économiser 1 milliard d’euros n’a aucun sens ! »
« Le fait d’empiler les réformes
(paramétriques) tous les cinq ans n’arrange rien. C'est un immense gâchis !
Cette réforme est vraiment l’occasion de rendre le système plus lisible, et de
garantir son équilibre pour de bon. »
Mais bon, c’est loupé…
Car si la croissance n’est pas au rendez-vous, le
déficit des retraites va exploser. « La
situation financière reste très fragile, il y a un vrai risque de finances
publiques sur les retraites. »
Une situation qui pouvait (et va devoir) trouver un
équilibre entre niveau de pension rapporté à l’âge de liquidation. « Que
les gens partent à 62 ou à 67 ans, ils reçoivent ce qu’ils ont cotisé. Tous les
âges sont « d’équilibre ». À condition bien sûr que le barème évolue avec la
démographie et l’espérance de vie, indépendamment de la croissance. C’est
essentiel… »
« Dans le futur régime universel par points,
où il n'y a plus ni trimestres ni âge du taux plein, la question de fixer un
âge-repère se pose. Non pour garantir l'équilibre, mais pour éviter que les
gens partent avec des pensions trop basses. »
Or, la crainte des départs massifs à 62 ans ne s’est
passé en Suède : « Je vous rappelle aussi qu’en France, entre 1945
et 1971, la retraite était à 60 ans, on mourait à 65 ans, mais personne ne
partait à 60 ans ! »
Alors 64 ans un repère ?
« Ce serait moins logique, car le taux de
remplacement ne sera pas le même pour tous à cet âge-là. Et puis un ouvrier n’aura
pas forcément la même utilité ou le même intérêt à partir à 67 ans qu’un
médecin. Il faudra par ailleurs que cet âge d’équilibre évolue dans le temps,
sinon l'équilibre ne serait plus garanti. »
« Enfin, pour certaines catégories de
travailleurs, il ne faut pas se précipiter. Pour lisser les effets de la prise
en compte les primes des fonctionnaires, ça ne me choquerait pas qu’on mette
dix ans. »
Et on doit pouvoir « bonifier » les droits
dans le nouveau système, mais sans faire un montant plafond comme aujourd’hui. « Pourquoi
pas mettre en place une « prime contributive », sur le modèle de la prime d’activité
? Les cotisations payées seraient augmentées pour les petits salaires. »
Car le « gouvernement veut reproduire à l’identique
les dépenses pour chaque type de solidarité, il n’est donc pas prévu de faire
du neuf. Mais l’avantage du régime à points, c’est que toutes les périodes d’inactivité
que l’on souhaite compenser, maternité, maladie, ou chômage, pourront l’être à
100 % si on le décide. »
C’est effectivement beaucoup plus efficace que de
donner des trimestres gratuits, qui peuvent s’avérer inutiles dans le calcul
des droits, et qui font de toute façon baisser le salaire de référence, donc le
niveau de pension. « Dans le nouveau système, on peut indemniser
intégralement les assurés, tous les leviers actionnés ont un impact direct sur
la pension. »
Il est jeune, mais il sait compter le « Gallo-helvète » :
C’est bien et on ne peut pas en dire autant de beaucoup d’autres, en ce moment.
Alors qu’est-ce qu’il va se passer ?
Inutile d’espérer que « nos sachants » retournent
à l’ékole pour apprendre à compter : Ils sont fâchés avec « le
chiffre » depuis tout-jeune. Et puis ce sont des « autistes-trisomiques »
imbus d’eux-mêmes.
Le « fusible » ayant donné sa démission
lundi, il va falloir en trouver un autre, (c'est fait et on y reviendra) car je vois mal « Matignon »
jouer ce rôle…
Et puis « Jupiter » qui s’est fait rouler
dans la « manœuvre-de-plouc » va vous causer (c'est fait aussi).
Peut-être même avant la mise en ligne de ce post. Pas
pour renoncer – il y va de son quinquennat finissant et de sa réélection – mais
pour renvoyer à « la concertation » finale : La réforme qui en
accouchera sera votée avant cet été et après les municipales, pour une mise en
place en 2021, comme si de rien n’était.
Ou alors… ou alors…
Et on retrouvera une « universalité » émiettée
en reconduisant à peu-près tous les régimes spéciaux, les basculant
probablement dans un « régime à points », avec quantité de « revalorisations »
trimestrielles (ou sous une autre forme).
Car il est urgent d’ouvrir le marché de la
capitalisation individuelle.
Je vois bien une « petite-mesure » fiscale,
genre « niche » défiscalisée augmentée, pour les « cotisants-volontaires »
à des PER qui vont prendre le relai des assurances-vie moribondes depuis l’émergence
des taux négatifs…
Et l’honneur sera sauf !
Qui vivra verra, n’est-ce pas, n’est-ce pas…
En attendant, sachant tout ça depuis au moins mes
cours de droit de la « Sécu-Sociale » d’un autre millénaire, je ne
comprends toujours pas pourquoi « vos élus-jupitériens » se sont
laissés enfermer dans ce « bidule » qui fait monter les amertumes
jusque sur le bitume : On aurait pu faire mieux, tout de même.
D’autant qu’on a pris le temps à peser les dogmes…
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