Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 29 décembre 2019

C’est d’actualité…

Le remède anti-gueule de bois !
 
Cela ressemble à un remède de grand-mère contre la gueule de bois. Ce cocktail a pourtant été scientifiquement sélectionné par des chercheurs qui ont passé au crible des centaines de fruits et légumes, des épices, des produits laitiers ou des boissons pour tester leur efficacité dans la dégradation de l’éthanal (autrement dit de l’acétaldéhyde, ou de l’aldéhyde acétique, de l’éthylaldéhyde ou encore de l’oxoéthane, un aldéhyde de formule chimique CH3CHO).
Un « truc » qui fait mal aux cheveux (pourtant innervés)…
 
Ça se traduit habituellement par des maux de tête, des nausées, des fatigues, des engourdissements, des sueurs, des tremblements intempestifs…
Ce sont les symptômes désagréables de la « gueule de bois » consécutive à l’abus d’alcool.
Des symptômes liés entre autres à la production d’acétaldéhyde, un composé toxique que le corps fabrique pour dégrader l’éthanal. Ce composé est habituellement d’abord produit par une enzyme, l’alcool déshydrogénase (ADH), puis transformé en acétate (qui reste inoffensif) par une autre enzyme nommée aldéhyde déshydrogénase (ALDH).
La gueule de bois apparaît lorsque la quantité d’acétaldéhyde dépasse les capacités de transformation de l’ALDH : Simple…
Et comme quoi, ce n’est pas l’alcool qui est nocif.
De toute façon, on s’en sert pour conserver les « bons-fruits »…
 
Sur Internet, se dénombre une quantité de remèdes naturels censés faire passer plus vite le malaise, allant du thé au miel au jus de tomate en passant par le bouillon de bœuf ou le chou fermenté. Rien de tout cela n’étant, bien sûr, validé scientifiquement…
De nombreuses études se sont toutefois penchées sur cette question en essayant de trouver le composé miracle, capable d’augmenter la production de l’une ou l’autre de ces enzymes et d’accélérer ainsi l’élimination de l’alcool par le foie.
Les polyphénols, qui se trouvent dans de nombreux fruits et légumes, semblent ainsi avoir une certaine efficacité.
On note toutefois qu’un chercheur chinois a même publié en 2015 la recette d’une mixture dénommée « DTS20 » à base d’herbes médicinales, permettant de faire chuter le taux d’alcool dans le sang et le stress oxydatif.
Mais même éliminé plus rapidement, l’alcool est à l’origine de la toxicité générale par sa production d’enzyme pour le dégrader, dans l’organisme.
Même moi-même, grand consommateur devant l’Éternel, je peux vous le confirmer empiriquement et après moult essais.
 
Pour tenter d’y voir plus clair, une équipe de chercheurs indiens de l’institut chimique de technologie de Mumbai a passé au crible des dizaines d’aliments et de composés, allant de la papaye à l’oignon en passant par le fromage, le gingembre, le blé, l’acide ascorbique (vitamine C), le café ou l’encre se safran.
Ils ont ensuite mesuré in vitro l’activité de ces extraits sur les enzymes ADH et ALDH, ainsi que leur pouvoir antioxydant. Certains aliments s’avèrent particulièrement efficaces : La poire qui augmente l’ADH de 90,98 %, le citron doux (limette) qui booste l’ALDH de 33,47 %, ou encore le cheddar, le blanc d’œuf, le thé vert et l’eau de coco.
 
Plus étonnant, les chercheurs ont constaté que la vitamine C, pourtant ingrédient phare des remèdes anti-gueule de bois vendus en pharmacie, faisait chuter de 88 % l'activité des deux enzymes !
Contre-indiqué, donc…
Je peux vous le confirmer : Un jus d’orange matinal peut vous faire dégueuler instantanément après une bonne biture.
Je sais, j’ai essayé et depuis, j’évite : Ça bouche les évier ou salope les tapis et moquettes !
Donc aucune corrélation entre le pouvoir anti-oxydant et l’action sur les enzymes n’a en revanche pu être établie, « ce qui suggère que l’effet anti-gueule de bois des antioxydants est largement surfait », avancent les auteurs dans leur étude parue sur Current Research in Food Science.
 
Forts de leurs premiers résultats, les chercheurs ont élaboré un cocktail incluant les aliments les plus prometteurs : Ils ont d’abord testé un cocktail de citron doux, poire et eau de coco, additionné de concombre et de tomate, mais ils se sont aperçus que leur boisson avait franchement mauvais goût.
Là encore, nous n’avions pas besoin de « chercheurs » pour le savoir déjà.
Exit donc les légumes, ainsi que la mangue et la pastèque, très efficaces sur l’ADH mais pas sur l’ALDH, ce qui risquait donc d’aggraver les symptômes.
Finalement, la formulation retenue comme la plus efficace est constituée de 65 % de poire, 25 % de citron doux et 10 % d’eau de coco : Cette boisson augmente l’ADH de 23 % et celle de l’ALDH de 70 %, et elle semble gustativement appréciable.
À voir…
 
Évidemment, tous ces tests étant menés in vitro, on ignore leur véritable efficacité dans la vie réelle, d’autant plus que la vitesse de métabolisation de l’alcool peut être affectée par bien d’autres facteurs (quantité d’eau contenue dans le corps, masse adipeuse, sexe, différences individuelles…).
À supposer que ce cocktail arrive vraiment à faire éliminer l’alcool plus rapidement, il n’en reste pas moins vrai que ce dernier produit de dégâts dans l’organisme à court et moyen terme en perturbant l’équilibre hydrique et minéral et en endommageant le foie en disent les médecins.
Leur seul conseil possible : Boire modérément.
Pourquoi pas…
Cela vous épargnera une expérience pénible et l’élaboration d’un cocktail aux effets incertains.
 
Notez que la start-up « ZBiotics » vient de lancer une boisson contenant une bactérie génétiquement modifiée pour dégrader l’éthanal, un des composés dérivés de l’alcool. Censée lutter contre les symptômes de la gueule de bois, elle s’appuie cependant sur des preuves scientifiques très limitées et soulève de nouvelles questions sur la régulation des produits OGM.
Après le maïs tolérant aux herbicides, la pomme qui ne brunit pas, la papaye résistante aux virus et le saumon transgénique qui grossit plus vite, un nouvel aliment OGM vient donc d’être lancé aux États-Unis : Une boisson « probiotique » dont les bactéries ont été génétiquement modifiées. Fabriquée par la startup californienne « ZBiotics », elle est effectivement destinée à combattre la « gueule de bois » en dégradant cet éthanal, ou acétaldéhyde qui vont vous faire « mal aux cheveux ».
La souche génétiquement modifiée est celle de « Bacillus subtilis » (un joli nom), qui se trouve dans de nombreux suppléments probiotiques et dans la préparation du nattō, un plat traditionnel japonais à base de soja fermenté.
La start-up a ajouté à la bactérie un gène codant pour l’aldéhyde déshydrogénase, une enzyme qui dégrade l’éthanal en acide carboxylique. Cette enzyme est naturellement produite par le foie, mais la boisson pourrait permettre d’accélérer la dégradation de l’éthanal, responsable des symptômes de la gueule de bois.
 
Le foie possède en effet des capacités limitées d’élimination : Environ 35 ml d’alcool éthylique pur en une heure (l’équivalent d’une bière, un verre de vin ou 5 cl de vodka).
« ZBiotics » n’a pas eu recours à la technique CRISPR, aujourd’hui très appréciée des scientifiques, mais à une ancienne méthode appelée « recombinaison homologue », où des séquences de nucléotides sont échangées entre molécules d’ADN identiques grâce à une protéine recombinase.
Fondée en 2016, la start-up travaille depuis sa naissance sur « Bacillus subtilis » avec l’idée de créer une boisson probiotique. Mais aucun de ses projets n’avait jusqu’ici retenu l’attention des investisseurs : « Un remède contre l’alcool, en revanche, ça excite l’imagination du public et attire l’attention sur cette technologie », rapporte le fondateur de la start-up, dans un entretien au site Chemical & Engineering News.
Pas kon le mek…
 
D’après un essai mené chez des rats et publié en août sur la plateforme bioRxiv, la bactérie génétiquement modifiée n’entraîne aucun effet indésirable après 90 jours d’ingestion.
Au-delà, on ne sait pas…
En revanche, si elle s’avère bien capable de dégrader l’éthane en laboratoire, aucune étude n’a encore été menée in vivo pour montrer son efficacité dans le traitement des symptômes de la prise d’alcool. « Nous avons mené des tests en interne en aveugle contre un placebo », assurent-ils, parlant d’une expérience « éprouvante mais divertissante » (on imagine en effet les soirées bien arrosées qu’a dû nécessiter « ce test »…).
 
D’après la start-up, qui se garde bien d’allégations santé sur son site pour ne pas tomber sous le coup du régulateur des médicaments – son produit est vendu en tant que « boisson fonctionnelle », pas comme d’un médicament –, la boisson probiotique est à prendre avant la consommation d’alcool : « Si vous l’utilisez le lendemain, c’est déjà trop tard », précisent-ils affirmant avoir déjà distribué 10.000 échantillons et reçu 94 % de retours positifs.
« Ce qui n’est pas une donnée scientifique », en tempère toutefois le responsable Recherche et Développement, qui explique qu’une étude de grande ampleur serait trop coûteuse à mener.
Comme beaucoup d’autres compléments alimentaires, il faut donc se contenter des promesses du flacon, vendu 36 dollars (32,50 euros environ, sans les frais de port) les trois bouteilles de 15 ml.
Ce qui fait cher la « biture »…
 
Toutefois, outre le fait qu’une telle boisson peut être perçue comme un encouragement implicite à la consommation d’alcool, cela pose la question de la régulation des OGM, les aliments génétiquement modifiés étant normalement soumis à une autorisation de la FDA (Food and Drug Administration) pour leur mise sur le marché. Mais d’autres start-up qui commercialisent déjà des probiotiques pourraient d’ailleurs profiter du filon pour booster leurs produits.
Contrairement à la « Gauloisie-du-principe-constitutionnel-de-précaution », où les consommateurs sont très méfiants vis-à-vis des OGM, ils espèrent tout de même qu’aux États-Unis leur boisson va convaincre les consommateurs de ses bienfaits pour la santé : « Jusqu’à présent, la majorité des aliments OGM sont conçus pour être tolérants aux herbicides ou aux insectes, ce qui est bénéfique pour les producteurs mais n’apporte aucun avantage au consommateur. Lorsque quelqu’un va essayer notre produit et se sentir mieux le lendemain, cela lui fera une expérience positive vis-à-vis de la modification génétique ».
J’en suis sûr, tiens donc !
 
Pas bien sûr qu’un produit aussi sujet à controverse contribue à réconcilier les consommateurs avec les OGM, alors que de nombreuses études sur des légumes enrichis en protéines ou du soja au profil nutritionnel « amélioré », bien plus utiles à la société, ont été stoppées en raison d’une trop forte opposition de l’opinion publique.
Mais si on devait toujours s’y conformer, on en serait resté à la plume d’oie et l’encre de seiche pour écrire…
Ça tombe bien, je n’ai pas appris à écrire pour être un enfant de « l’ékole-pue-blique » : Pas eu de chance dans ma vie… C’est comme ça.
 
En attendant, j’ai « éduqué » mon foie pour qu’il envoie un signal au cerveau et me dire « stop ! » quand je dépasse les doses supportables, même un soir de réveillon ou de beuverie : Une seule fois, ça m’a suffi et depuis je laisse les remèdes de grand-mères à la cuisine et les innovations pharmaceutiques dans les rayons des boutiques qui en proposent.
Tout tanguait que je me suis vautré à terre en étant allongé sur mon lit !
Pire que de tomber de sa chaise…
Et puis je conduis à ramener « ma nichée » les soirs de fête familiale…
Alors juste « une dose » (ou deux demies-doses) par heure, c’est largement suffisant.
 
Bon réveillon tout de même à toutes et à tous !
 
I3

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire