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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 12 décembre 2019

À propos de vos retraites…

Je vous parle parfois de « capitalisation »…
 
Et hier, vous avez eu droit au « plan de marche » du gouvernement sur la réforme en cours (on y reviendra pour constater la « sismique » ainsi provoquée) où le sujet aura à peine été effleuré (d’après ce que j’ai pu en comprendre : C’est un sujet tabou…).
Pourtant, il s’agit bien de ça à travers « l’universalité » proposée par la réforme et, en contrepartie de la disparition programmée des « régimes dits spéciaux ». À savoir la « reprise » des « trésors cachés » des régimes complémentaires, ce dont on nous dit que ce n'est pas encore envisagé.
Souvenez-vous encore que l’objectif est double : Faire « main-basse » sur ces régimes dit faussement de « répartition » puisqu’ils sont obligés de « capitaliser » et de ménager aux syndicats un rôle d’administration (leur poire pour la soif) et non plus de gestion (qui phagocyte « les postes » pour leurs « permanents »)…
 
Parfois, je vous parle aussi du régime que j’ai eu l’occasion de mettre en place sur le modèle des « majors » anglosaxons des métiers « des chiffres et des lettres ».
Ceux-là cotisent en « Gauloisie-prospère » aux régimes obligatoires (CNAV, Agirc-Arrco) sur leur masse salariale : Logique, c’est la loi.
Mais dès que l’on arrive au niveau de « Partner », associé, en général en milieu de carrière quand on est « bon » et qu’on dispose d’un pécule suffisant, on touche sur tous les dossiers traités par les managers, les seniors, les juniors et les stagiaires. Et ces derniers rament pour en faire des tonnes 10 à 12 heures par jour, globalement entre 6 et 6,5 jours par semaine.
Résultat, les « partners » auraient des salaires astronomiques, cotisés pour des prunes (ils ne seront pas mieux soignés en cas de maladie) et imposés lourdement (ils ne seront pas mieux considérés par le fisc) si justement…
Comment ça marche ? Leur « surémunération » n’est pas payée. Pas de fiche de paye, pas d’impôt, pas de cotisation !
Elle est « capitalisée » via les USA dans les caraïbes : Ils souscrivent « des parts ».
Ces souscriptions servent à payer les parts capitalisées quand un associé (antérieur) sort à en prendre sa retraite. C’est le premier étage et la notion de « golden-parachute ».
Le second étage, au moment de la prise de retraite, c’est le versement d’une pension avec les souscriptions de l’année.
Simple.
 
Ce qu’on m’a autorisé à faire dans le cadre de l’article 39 du CGI (la provision de la charge future conventionnelle) qui rend le dispositif déductible de l’assiette de l’IS (sans ça, ça n’a aucun intérêt) pour un de mes clients. Avec toutefois un « accord de groupe » ne visant que les cadres dirigeants (même pas besoin d’en avertir le comité d’entreprise), mais à condition que ça ne représente pas plus que 10 % des « avoirs » (la faveur obtenue par voie de rescrit individuel…).
Alors qu’aux USA, il n’y a pas de limite.
Et en furetant sur ces notions de « capitalisation en vue des retraites », je tombe sur un article de l’Ifrep qui explique que justement, c’est « O.B.L.I.G.A.T.O.I.R.E » pour les pharmaciens.
J’ignorais : Chez les pharmaciens, je n’ai jamais eu comme client que leurs « plateformes de distribution », les « grossistes » quoi, qui se disent « répartiteurs » : Ça fait plus « soft » pour des marchands de molécules chimiques préemballées, plus « noble » puisqu’il s’agit aussi de la santé de la piétaille.
 
La Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) a été créée en 1948 et est l’une des dix sections professionnelles de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL). Elle est administrée par un collège de 29 pharmaciens libéraux élus pour six ans.
Sous le contrôle et la tutelle de l’État, la CAVP gère, pour le compte de la CNAVPL, le régime de retraite de base et assure, de façon autonome, la gestion des régimes obligatoires de prévoyance et de retraite complémentaire des pharmaciens libéraux : Régime invalidité-décès, régime complémentaire par « répartition » et par « capitalisation » et régime des prestations complémentaires de vieillesse pour les biologistes médicaux conventionnés.
Tous régimes confondus, la CAVP gère seulement environ 60.000 comptes : Près de 33.000 comptes cotisants, 21.000 comptes allocataires de droits directs et 6.000 comptes allocataires d’ayants-droit.
Un régime démographiquement en perdition en raison du numérus clausus, à la main des préfets, qui délivre les autorisations d’ouverture des pharmacies.
 
Notez qu’il y a « petits-malins » qui savent aussi compter et complètent leur business en véritable « commerçant ».
Un commerçant, quand il prend sa retraite, il vend son fond et son bail : C’est sa façon de capitaliser pour ses vieux jours (comme les notaires, d’ailleurs), parce que sa retraite, il le sait bien, c’est pois-chiche.
Je sais, j’ai aussi « fait » les notaires.
Et c’est comme ça qu’un jour je rencontre un couple de pharmacien à Nice. Chacun avait le droit d’exploiter qu’une seule échoppe.
Mais ils peuvent, chacun, posséder jusqu’à 4 pharmacies, directement ou indirectement, à condition qu’elles soient exploitées par autant de pharmaciens diplômés (et pour le coup, salariés : J’arrivais pour leur réduire leurs charges sociales… et augmenter leur net en vue de racheter à leur tour une pharmacie à un nouveau pensioné).
À 50 ans, ils en collectionnaient déjà 8 dans la région…
Les heureux jours de la retraite qu’ils se préparaient !
 
Mais revenons à la CAVP : 57 collaborateurs travaillent au sein des différents services chargés de la relation avec les affiliés et des fonctions supports. La CAVP gère un portefeuille de 8,5 milliards d’euros d’actifs principalement composé d’obligations, d’actions et de placements immobiliers.
Comme quoi la retraite des pharmaciens libéraux est originale et innovante en ce qu’elle comporte une part de « capitalisation » obligatoire et combine « répartition » et « capitalisation ».
Et ça marche tout aussi bien…
 
Car dès 1962, les administrateurs élus de la Caisse ont fait le choix de mettre en place un régime de capitalisation afin de sécuriser le financement des pensions de retraite de leurs confrères en prévision d’évolutions démographiques défavorables.
En effet, le ratio cotisant/retraité atteindra 1 pour 1 en 2021, soit 30.000 actifs pour autant de pensionnés ou d’ayants-droit.
Le régime par « répartition », premier volet du régime complémentaire, ne permettant pas de faire face à ce déséquilibre, alors le régime complémentaire par « capitalisation », d’abord optionnel lors de sa mise en place, a été rendu obligatoire en 2009 (c’était sous « Bling-bling ») à la demande expresse des pouvoirs publics et en parfaite cohérence avec les normes européennes !
Quand on pense que les salariés du régime général ont été interdits de « Loi Thomas » par « Tonton-Yoyo » qui aurait permis de disposer d’un levier supplémentaire pour tout le monde, on ne dira jamais assez jusqu’où le dogmatisme « soce » peut entraîner la faillite de tout un système de solidarité intergénérationnelle !…
 
Au fil des ans, le régime par capitalisation de la CAVP s’est développé et représente aujourd’hui 50 % des retraites servies aux pharmaciens libéraux retraités : Ils ont doublé leurs rentes & pensions !
Ce régime de retraite par « capitalisation » gère 7 milliards d’euros d’encours contre 1,4 milliard d’euros pour la « répartition ». Son passif « long » (lorsqu’un pharmacien commence à cotiser à la CAVP, il a en moyenne plus de 35 ans et prend sa retraite un peu avant 65 ans) et la sortie effectuée exclusivement en rente permettent à la CAVP d’investir à long terme et de contribuer ainsi au financement de l’économie réelle.
À ce jour, la caisse détient, pour l’ensemble de ses régimes, plus d’1 milliard d’euros investi en actions cotées (à 90 % européennes), plus de 500 millions d’euros d’engagements dans les PME/ETI (actions non cotées), 5,5 milliards d’euros investis en obligations, et 750 millions d’euros investis en immobilier…
Une politique d’investissement qui se double d’une approche d’investisseur responsable décrite dans la charte adoptée à l’unanimité en 2017 par leur Conseil d’administration : La première responsabilité de la CAVP est une responsabilité financière, à savoir assurer le versement des pensions des pharmaciens et de leurs ayants-droit.
En complément, la CAVP se doit d’être un investisseur responsable vis-à-vis de ses affiliés et, au-delà, des générations futures, en intégrant à sa politique d’investissement des éléments extra-financiers ESG (environnementaux, sociaux et relatifs à la gouvernance) et liés au climat. Une « approche » qui est d’ailleurs en phase avec la durée de la relation de la CAVP avec ses affiliés : Sur l’aspect environnemental, comment un pharmacien commençant à cotiser aujourd’hui trouvera-t-il notre planète lorsqu’il prendra sa retraite dans 30 ans ?
 
Mieux, désormais ils proposent la juxtaposition d’un régime de retraite socle par répartition, adapté aux spécificités des non-salariés au sein du prochain « régime universel », et d’un régime de retraite complémentaire, obligatoire et solidaire, à gouvernance professionnelle, lequel serait géré par « capitalisation ».
L’argent revient à l’appareil de production créateur d’emplois, un peu comme font les Norvégiens avec leur rente pétrolière…
L’objectif est de prétendre à une meilleure soutenabilité tout particulièrement dans le cadre d’une démographie défavorable (tout comme la Norvège d'ailleurs avec le plus gros fonds de pension du monde), une meilleure diversification du risque qu’avec uniquement un régime par « répartition », à être « solidaire et collectif », en phase avec nos engagements européens, à être vertueux au niveau économique, avec un horizon d’investissement d’autant plus long qu’il n’est impacté ni par la portabilité ni par une sortie possible en capital, et vertueux d’un point de vue extra-financier de par la mise en place d’une politique d’investissement responsable…
Qui dit mieux ?
 
Comprenez que la soutenabilité d’un régime par « capitalisation » n’est pas directement dépendante de l’évolution démographique, contrairement à un régime par « répartition », ce qui en fait une solution adaptée à un régime professionnel avec une population numériquement étroite.
D’ailleurs, il est intéressant de constater que, dès 1962, les pharmaciens, confrontés à une pyramide des âges défavorable, ont choisi de créer un régime de retraite par « capitalisation ». Ce choix, réalisé par une gouvernance professionnelle, consciente des problématiques et directement concernée, a permis de trouver une solution pérenne et innovante.
La situation de la pyramide des âges des pharmaciens lorsque le régime par « capitalisation » a été rendu obligatoire en 2009 était de 1,9 cotisant pour 1 retraité ou ayant-droit, ce qui est proche de la situation actuelle de la démographie du régime général.
À ce titre, on peut considérer que le régime des pharmaciens serait en avance de phase sur le « régime universel »…
Comme dit le secrétaire général de la CéGéTé, si réforme doit être conduite, il faudrait en fait rendre universel les régimes spéciaux, plutôt que l’inverse.
Même si je ne suis pas sûr qu’il soit très content du résultat attendu…
 
Un des intérêts d’un système de retraite alliant « répartition » et « capitalisation » est également de diversifier les risques. En effet, un système de retraite par « répartition » est sensible à la masse salariale : Si cette assiette taxable baisse (chômage des jeunes et des « seniors », grèves à répétition, dénatalité endémique, départs à la retraite anticipée, maladies incapacitantes…), les pensions versées baisseront, à plus ou moins court terme.
Même pas la peine de bosser plus longtemps : C’est mathématique !
Alors qu’un système de retraite par « capitalisation » est plus sensible aux rendements versés et à la croissance mondiale en raison des investissements dans lesquels il est impliqué, avec un temps de latence beaucoup plus long.
Dès lors, avoir une cohabitation des deux systèmes permet au cotisant de diversifier ses risques, car il y a aussi un risque de retournement économique général (qui impacterait jusqu’aux activités pharmaceutiques : On l’a déjà vu avec la crise de 1929).
 
De plus dans un tel régime de « capitalisation » les frais de commercialisation et de gestion sont limités et l’ensemble des bénéfices est redistribué intégralement puisqu’il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer.
Ce modèle pourrait être étendu à toutes les professions. Celles-ci auraient ainsi la possibilité de financer la création d’un régime complémentaire par « capitalisation » en utilisant, le cas échéant, tout ou partie des réserves des régimes actuels puisque ces réserves ne seront pas probablement reversées au « régime universel », comme l’a précisé « Jupiter » lors du débat organisé à Rodez le 3 octobre 2019 (mais on ne sait pas encore comment elles seront traitées, même si ça aura été confirmé par la bande encore hier au CESE).
L’horizon d’investissement est également plus long que pour un régime de « capitalisation » facultatif puisque ce régime ne souffre pas de la portabilité ou de l’option de sortie en capital qui raccourcissent considérablement les horizons d’investissement, donc, le montant investi en actifs risqués parmi lesquels les actifs non cotés.
Ainsi, le rendement espéré de ces portefeuilles peut devenir plus important.
 
Une fraction de la retraite obligatoire est, de plus, plus vertueux sur le plan économique : Ainsi, les capitaux investis sur le long terme permettent de soutenir les PME-ETI, de financer la transition écologique, l’innovation technologique ainsi que les infrastructures et de lutter contre la délocalisation des centres de décision en favorisant la présence des investisseurs institutionnels (les « zinzins ») gauloisiens dans le capital des grandes entreprises nationales au lieu et place des fonds de pension anglo-saxons qui font leur marché sur la place boursière parigote en toute impunité (et sur le dos des salariés autochtones).
 
Ces propositions des pharmaciens libéraux visent à construire un système de retraite moderne en phase avec l’Europe.
Pour eux, la juxtaposition d’un régime « socle » universel et d’un régime complémentaire professionnel par capitalisation est conforme à l’architecture des systèmes de retraite européens et permet, en diversifiant les mécanismes de financement, de réduire l’aléa démographique auquel sont confrontés tous les régimes de retraite par « répartition » des sociétés occidentales vieillissantes et de renforcer le contrat social entre les générations en restaurant la confiance des plus jeunes en la pérennité du système.
D’autant que les enquêtes d’opinion montrent que la « capitalisation » a la faveur des jeunes générations parfaitement conscientes de la difficulté d’équilibrer durablement, dans un contexte de déclin démographique de la population active, un système uniquement fondé sur la « répartition ».
Et probablement, ces raisons font que ce modèle doit trouver naturellement sa place dans le cadre de la réforme systémique des retraites voulue par « Jupiter » de manière à ce que ce mixte-retraite obligatoire puisse profiter à tous, salariés et non-salariés, quels que soient leurs revenus…
 
Hier, nous avons entr’aperçu ce devenir qui se dessine en pointillé. Mais ce n’est que la première étape. Car le tollé monte quant aux liens « capitalistiques » que « Jupiter » entretient avec la « haute finance ».
Il faut dire que nous assistons à une guerre entre deux ex-financiers : Le premier a été « partner » chez Rothschild et sait tous les bénéfices des « magots « capitalisés » aux îles » (pour être titulaire/bénéficiaire de l’un d’eux, une « affaire » qui aura fait pschitt…). Le second a fait ses classes chez Lazard (un des concurrents) et est devenu un « patron de presse » (que je ne cite pas par respect pour mon Papa-à-moâ) influent et pas particulièrement tendre avec « Jupiter » depuis l’épisode « Benne-Allah ».
Entre nids à « francs-macs », c’est la guerre intestine et c’est facile de mettre les gens dans la rue pour appuyer ses rancœurs personnelles…
L’étape prochaine sera de convaincre l’opinion publique : C’est le fond de « l’acte II » et ce n’est pas gagné.

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