Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 30 décembre 2019

Réunions de famille…

Il y a de quoi en rire !
 
Ce sont en général de grandes tables où les générations se mélangent. Les enfants d’enfant dans un coin, les parents des enfants d’enfant entourant « leur nichée » et veillant à ce que les enfants d’enfant ne fassent pas trop de bêtises. Et puis les parents des enfants d’enfant regroupés dans un autre coin de table refont le monde (et le service). Dans l’ordre et sans précipitation.
Parfois même, on alterne femmes et hommes, ou au contraire on les aligne pour qu’ils se fasse face (histoire de se passer la salière plus facilement)
Et le tout se mélange dans des fous-rires et des injonctions ou invitations (à se servir et se resservir).
 
Les enfants d’enfant jouent ou s’enquiquinent : On leur donne de la pâte-à-prout, des crayons de couleur et du papier. Ou un jeu de cartes quand ils sont plus grands.
Les parents d’enfant à enfants se mêlent aux générations d’adultes-seniors (déjà grands-parents ou arrière-grands-parents) et eux causent « sports », bagnoles ou « politique » surtout sur la fin de repas, quand ils ont un verre (ou plusieurs) de trop dans le nez.
Il faut dire que le vin était bon. Les cocktails-apéros également…
Mais il y en a qui ne supporte pas trop les mélanges : Après la route du rhum, faire l’Alsace, la Bourgogne pour terminer par le Bordelais avant d’enfiler la Charentes ou l’Armagnac, il faut avoir l’estomac solide et le foie en pleine forme pour « carburer » : C’est simple, une heure et demie pour venir jusque-là (c’était un peu encombré, à se demander s’ils allaient tous au même endroit ou non), 25 minutes montre en main sur le retour…
Pour carburer, ça « carburait »… sur moins de trente bornes en milieu urbain !
 
Première étape, la « collapse-girl-écololo-reconvertie » du bord (déjà grand-mère), entourée par ses deux belles-filles, l’une enceinte jusqu’aux dents et l’autre végane-de-service à outrance (le coin des femmes) qui te vous commence à se poser la question clé : « Mais à quoi ça sert de faire des enfants ? »
Payer tes retraites futures, eh « jeune-fille »…
C’est qu’elle coûte une blinde à sa caisse !
J’étais en face (le coin des hommes) elle s’adresse à moâ : « Non mais tu te rends compte dans quel merdier de monde on les met, ces petiots, Infree ? »
Si, je me rends compte : « On a réussi à leur éviter les effets de « l’hiver-nucléaire » d’une troisième guerre-mondiale. Du coup… il fait trop chaud ! »
Kon ça, non ?
« On aurait peut-être dû définitivement irradier la planète avant de les faire naître, tu ne crois pas ? »
Regard hagard…
 
Et puis j’embraye. « Non mais tu te rends compte que c’est toi la criminelle ! Regarde, tu nous fais des vérines, succulentes d’ailleurs, mais tu les mets dans quoi ? Dans du plastique ! L’horreur : Du pétrole ! »
Eh, elle n’allait pas sortir les godets en verre pour devoir les laver après avec de la poudre qui tue les « petites-bêtes » des rivières…
« Ah ! Le verre… Non mais tu te rends compte qu’il faut chauffer du sable à 800° C pour le fabriquer. Et elle part où après, la chaleur, dis-moi un peu ? »
Ça se dissipe…
« Bé voilà. Tu vas laver à l’eau douce et sans saletés de poudre ou de cube tes trucs en plastique pour t’en resservir plus tard, ça c’est un geste pour la planète ! »
Je sais : J’ai déjà essayé. Ça part en cacahouète, toute gondolée.
« Où alors tu en reviens au gobelet en chêne ou en bambou… »
Et elle rebondit sur les pailles en plastique bientôt interdites.
« Non mais arrête : Tu te vois avec ton coca-cola avec une paille en caoutchouc dans ton MacDo ? »
Elle ne va jamais « au » MacDo : Elle fait bénévole aux restos du cœur…
 
« Et ils ont des nappes en papier, aux restos du cœur ? Non mais tu te rends compte que ça bousille des forêts entières cette histoire-là ? »
Elle n’imagine même pas que rien que les emballages des cadeaux de Noël, c’est 20.000 tonnes de déchets à base de cellulose…
Alors que les nappes en lin brodées, ça a un charme indéniable. Mais la sienne est en nylon, en pétrole, quoi…
Il y a quand même des problèmes plus graves : « Est-ce qu’au moins tu accueilles des grévistes du rail, dans tes cantines de « sans dents » ! »
Alors, là, qu’on ne la cherche pas : Elle fait partie des 18.400 personnes « solidaires » qui ont constitué une cagnotte de 240 K€ pour les types qui font caguer tout le monde à « Paris-sur-la-plage ».
« Pfft, minable ! La CGT a débloqué 1,2 méga-euro pour soutenir les machinistes grévistes à la SNCF ! »
Et rien pour les « petits-rats » de l’Opéra, obligés de faire la manche sur les marches d’accès du Palais Garnier…
« Non mais, payer des gens pour qu’ils cessent de bosser, elle n’est pas mal celle-là… »
C’est au moins un histoire-corse, ça…
 
« J’espère que tu fais partie des « bons-citoyens » qui ont cotisé pour la cagnotte du boxeur qui a boxé une escouade de flics sur le pont des arts ! »
Bé oui, naturellement : « Pour qu’il puisse défendre ses droits ! »
Parce que taper un flic, c’était « son droit » ?
Dans quel monde vit-on chez les « ex-gôchistes ».
Parce que ça votait encore « Mes-luches » il n’y a pas si longtemps.
Oui, parce que ça a aussi le droit de vote… en plus !
« Et tu n’as rien « cotisé » pour « gratte-la-tune-berg » puisse défendre les droits démocratiques des minorités autistes à l’ONU et la COP 25 ? »
Ah non, elle n’y a pas pensé.
« La pôvrette, elle a été obligée de voyager dans un couloir de train. Note que j’avais fait la même chose entre Marseille et Paris, mais moi j’étais dans les soufflets du train de nuit… » entre deux wagons (c’était avant les TGV et les Corails… une époque préhistorique que les plus jeunes ne peuvent pas connaître…).
Autrement plus mémorable : À Lyon, j’ai cru que l’attelage allait se décrocher, tellement ça virait « sec » à se désosser.
 
Et puis autre moment de joie intense. La « végane » : Elle ne mange pas de produit carné, pas de poisson, pas de fromage, pas de préparation avec des œufs et ne boit que de l’eau, du coca ou du vin « végane » (autrement dit « naturel »), par goût et par conviction « écololo » : La paire… dans la « rangée des femmes ».
« Eh arrête avec ta San Pellegrino. Tu n’imagines pas la signature-carbone que ça représente à faire venir de l’eau bourrée de CO2 tout droit d’Italie ! Prend plutôt du Coca : il est fabriqué sur place. »
Mais le meilleur a été pour la fin, quand l’hôte nous a sorti une bouteille de vin « végan-bio » estampillée « Racing-Club-de-France »…
Je n’en suis pas revenu : Ils manquent vraiment de pognon à en devenir pinardiers !
Du vin « bio », c’est déjà une tautologie (sauf en Californie où c’est d’abord de la chimie avec un peu de raisin), mais « végan », j’en suis soufflé : En principe, il n’y a pas de « bestiole » dedans depuis l’antiquité…
« Là tu peux en prendre, c’est du bon : il n’y a aucun sulfite ! »
Je suis parti d’un fou-rire…
« Alors c’est du jus de raisin ! Parce que le vin contient naturellement des sulfites. Sache que lorsque le raisin fermente, il produit du dioxyde de soufre, ton fameux sulfite. Ne bois pas ça, tu vas t’empoisonner et perdre l’accès au paradis de Bouddha ! »
De plus, à la dégustation il ne faut pas hésiter à l’aérer, parce que sans ça on risque de sentir un arrière-goût d’œuf pas frais voire même d’écurie : Ce sont des odeurs de réduction dues justement à un manque d’oxydo-réduction.
Tout le monde sait ça, sauf la « jeunette-végane »…
 
Et puis la soirée s’est déroulée tranquillement. Bien sûr, on a reparlé des grèves et du gouvernement que la « Mes-Luchienne-reconvertie » soutient bien naturellement. Je me marre en douce : « Tu fais comment pour descendre sur la Kapitale ? »
Bé en train.
« Bé non : Il n’y en a plus… ! Alors tu fais comment ? »
Elle n’y va plus.
« Et c’est qui qui t’apporte les buches glacées et les glaces Berthillon ? »
90 minutes d’embouteillage et sans compter la patinette de l’Île-Saint-Louis @my.home…
Mais c’était rigolo : Même pas souffert dans la remontée de la Montagne Saint-Geneviève… 16 minutes.
 
Le lendemain aussi, on a remis ça. Mais ce sont des intellos bien centristes et un peu « soces » sur le rang des dames…
Ça roulait bien depuis le milieu de la nuit. Ma « petite-sœur » est arrivé en moins de 20 minutes (en avance sur l’horaire prévu, que j’enfilais seulement mon pantalon…), a trouvé à se garer pratiquement sous les fenêtres de mon « cruttiu » et nous avons refait le monde avec un de ses fistons, celui qui fait « génie » dans le civil…
Lui se lève à 6 heures du matin pour aller Porte-de-Versailles où « sa cheffe » le ramasse à l’arrache pour aller bosser à la Défense ensemble et retour sur le coup de 22 heures.
Ce qui l’ennuie le plus, c’est que son congélateur est étroit et que les magasins alimentaires sont fermés quand il arrive autour de ses abords à lui.
Lui voit une grève longue est dure.
Et ça en prend le chemin…
Mais ça reste le règne de « la débrouille » chez les « gueux » et ça bosse quand même.
« Ils vont s’épuiser quand on ils vont commencer à comprendre qu’on n’a pas réellement besoin d’eux. C’est juste un problème de confort. En province, ils n’ont aucune difficulté… »
J’exagère, mais ce n’est pas totalement faux : « Ma nichée » se débrouille pour passer le prochain réveillon à la montagne… une première !
Et sans moâ…
Un autre bout, pas du tout inquiet par l’avenir de la planète part au Sri-Lanka…
 
Donc je lui fais l’expo de « ma » solution de l’âge pivot : « Tout le monde à 60 ans. Et tu fais un calcul d’actuaire pour fixer les valeurs du point, à l’achat et à la pension. »
(Quitte à en acheter plus, n’est-ce pas, mais de façon volontaire… les futurs produits de « capitalisation », de… points !)
« Et tu bonifies les pensions à raison de 1 % par trimestre supplémentaire de cotisations – double gain – au-delà de 60 balais. Le tout est réglés après quelques ajustements pour les cas particuliers de « métiers pénibles », grossesses, maladies et accidents invalidants. C’est gagnant en 48 heures… »
Mais « le monde d’avant », l’ancien monde, a peur de la nouveauté surtout chez les « sans-dent-qui-puent-la-clope-et-le-diesel-et-bouffent-leurs-frites-avec-les-doigts »…
Il en est d’accord : C’est très simple.
Puisqu’on est d’accord, on continue.
« Tu noteras que quand ce n’est pas ça, c’est autre chose : Ils ne savent gouverner que par la peur. Le réchauffement climatique, les pénuries, les catastrophes météorologiques ou naturelles, le terrorisme, les épidémies… On fait même peur aux mères de famille d’avoir fait des gosses ou de bouffer la viande des vaches qui fournissent le lait de leurs rejetons ! »
Parce que elles, elles n’en produisent pas assez, ou alors « ça déforme » leur corps de déesse…
« Oh tu sais « Infree », moi on m’a assez bourré le mou avec la peur du millénaire. On devait tous mourir dans d’atroces souffrances en décembre 2012… »
Quel gag !
« Bé à mon époque, c’était l’hiver-nucléaire après la troisième guerre mondiale. On était déjà à minuit moins une poignée de secondes… »
Et de noter que demain, après la mort des abeilles, le phylloxera des agrumes et des oliviers, c’est Zika qui débarque jusqu’à Nice.
« Note qu’on devait déjà tous mourir du Sida il y a à peine 20 ans, ou de la couche d’ozone disparue pour finir grillés comme des merguez dans notre jus adipeux… »
 
Oui mais « la crise ».
Les prévisionnistes se sont toujours trompés, et avec les meilleures raisons et raisonnements… « scientifiques » du monde : « Je ne suis pas spécialement inquiet… La crise, ils ont déjà trouvé la solution : Des tsunamis de liquidités et des taux négatifs. Il n’y aura pas de crise… »
Et, « justement, comme tu n’es pas prévisionnistes mais que tu as fait les « grandes-ékoles, c’est quoi pour toi, 2020 ? »
Une succession de stress !
« Je ne dis pas de crises, il y en aura. Mais de stress. Tu as raison « Infree », même quand il n’y a pas lieu de s’inquiéter, ils se débrouilleront pour créer des crises et des stress. Jusqu’à ce que ça leur pète à la figure. »
Bé non justement, ça ne leur pétera pas à la gueule…
 
« D’abord, c’est pour se rendre indispensable. C’est comme l’avocat qui te dit que ton cas est indéfendable et que ça va te coûter un bras et une cuisse. S’il perd ton procès, il t’avait prévenu. S’il le gagne, c’est que c’est un génie. »
Ou mon toubib qui me parlait de me couper la jambe pour une petite plaie au pied pour cause de diabète…
« Ensuite, ils « systématisent », ils font rentrer dans « le système », leurs opposants les plus virulents.
Regarde : Avant, l’Occident avait le communisme comme ennemi. Le communisme n’existe plus, alors ils les ont remplacés par les terroristes, les altermondialistes, etc… Et on te prépare la suite : L’ennemi c’est la planète, le climat, la guerre pour mieux contrôler les matières-premières. Et c’est qui les « soldats » ?
Bé les pires ennemis des « maîtres du monde » sont instrumentalisés par les mêmes pour venir offrir une cible, d’altermondialistes-gauchistes, ils sont devenus « écologistes-radicaux » et c’est toujours pour mieux contrôler les matière-premières, l’énergie, l’économie mondiale.
Fantastique machiavélisme, finalement ! »
 
C’est effectivement le principal « fil-rouge » qui ressort à qui prend un peu recul : C’est comme si le Ying et e Yang jouaient la même partie de tennis. Ils se renvoient la balle, parce que jouer conte un mur, c’est pénible à la longue…
L’un a besoin de l’autre et réciproquement et on va jusqu’à financer la création d’un nouveau partenaire de jeu pour continuer la partie !
Ils ne peuvent pas et ne veulent pas s’arrêter, tout simplement.
Et c’est comme ça que se passera l’année à venir et… probablement quelques autres encore.
Comme je le dis tout le temps : À suivre, n’est-ce pas !
 
En attendant, le vin était finement « élevé » (c’était « à ma table »), la bouffaison des plus sélecte et, bilan de cette journée de Noël : 1,8 kg de plus !
Et on remet ça cette semaine !
Faut que je me remette rapidement à la soupe « lyophilisée-chimique » (même si je sais que ce sont des coups à se lever 3 fois par nuit) : Heureusement qu’on n’arrête pas le progrès !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire