Il y a de quoi en rire !
Ce sont en général de grandes tables où les générations se mélangent. Les
enfants d’enfant dans un coin, les parents des enfants d’enfant entourant
« leur nichée » et veillant à ce que les enfants d’enfant ne fassent
pas trop de bêtises. Et puis les parents des enfants d’enfant regroupés dans un
autre coin de table refont le monde (et le service). Dans l’ordre et sans
précipitation.
Parfois même, on alterne femmes et hommes, ou au contraire on les aligne
pour qu’ils se fasse face (histoire de se passer la salière plus facilement)
Et le tout se mélange dans des fous-rires et des injonctions ou invitations
(à se servir et se resservir).
Les enfants d’enfant jouent ou s’enquiquinent : On leur donne de la
pâte-à-prout, des crayons de couleur et du papier. Ou un jeu de cartes quand
ils sont plus grands.
Les parents d’enfant à enfants se mêlent aux générations d’adultes-seniors
(déjà grands-parents ou arrière-grands-parents) et eux causent
« sports », bagnoles ou « politique » surtout sur la fin de
repas, quand ils ont un verre (ou plusieurs) de trop dans le nez.
Il faut dire que le vin était bon. Les cocktails-apéros également…
Mais il y en a qui ne supporte pas trop les mélanges : Après la route
du rhum, faire l’Alsace, la Bourgogne pour terminer par le Bordelais avant
d’enfiler la Charentes ou l’Armagnac, il faut avoir l’estomac solide et le foie
en pleine forme pour « carburer » : C’est simple, une heure et
demie pour venir jusque-là (c’était un peu encombré, à se demander s’ils
allaient tous au même endroit ou non), 25 minutes montre en main sur le retour…
Pour carburer, ça « carburait »… sur moins de trente bornes
en milieu urbain !
Première étape, la « collapse-girl-écololo-reconvertie » du bord
(déjà grand-mère), entourée par ses deux belles-filles, l’une enceinte
jusqu’aux dents et l’autre végane-de-service à outrance (le coin des femmes)
qui te vous commence à se poser la question clé : « Mais à quoi ça
sert de faire des enfants ? »
Payer tes retraites futures, eh « jeune-fille »…
C’est qu’elle coûte une blinde à sa caisse !
J’étais en face (le coin des hommes) elle s’adresse à moâ : « Non
mais tu te rends compte dans quel merdier de monde on les met, ces petiots,
Infree ? »
Si, je me rends compte : « On a réussi à leur éviter les
effets de « l’hiver-nucléaire » d’une troisième guerre-mondiale. Du
coup… il fait trop chaud ! »
Kon ça, non ?
« On aurait peut-être dû définitivement irradier la planète avant
de les faire naître, tu ne crois pas ? »
Regard hagard…
Et puis j’embraye. « Non mais tu te rends compte que c’est toi la
criminelle ! Regarde, tu nous fais des vérines, succulentes d’ailleurs,
mais tu les mets dans quoi ? Dans du plastique ! L’horreur : Du
pétrole ! »
Eh, elle n’allait pas sortir les godets en verre pour devoir les laver
après avec de la poudre qui tue les « petites-bêtes » des rivières…
« Ah ! Le verre… Non mais tu te rends compte qu’il faut
chauffer du sable à 800° C pour le fabriquer. Et elle part où après, la
chaleur, dis-moi un peu ? »
Ça se dissipe…
« Bé voilà. Tu vas laver à l’eau douce et sans saletés de poudre
ou de cube tes trucs en plastique pour t’en resservir plus tard, ça c’est un
geste pour la planète ! »
Je sais : J’ai déjà essayé. Ça part en cacahouète, toute gondolée.
« Où alors tu en reviens au gobelet en chêne ou en bambou… »
Et elle rebondit sur les pailles en plastique bientôt interdites.
« Non mais arrête : Tu te vois avec ton coca-cola avec une
paille en caoutchouc dans ton MacDo ? »
Elle ne va jamais « au » MacDo : Elle fait bénévole aux
restos du cœur…
« Et ils ont des nappes en papier, aux restos du cœur ? Non
mais tu te rends compte que ça bousille des forêts entières cette
histoire-là ? »
Elle n’imagine même pas que rien que les emballages des cadeaux de Noël,
c’est 20.000 tonnes de déchets à base de cellulose…
Alors que les nappes en lin brodées, ça a un charme indéniable. Mais la
sienne est en nylon, en pétrole, quoi…
Il y a quand même des problèmes plus graves : « Est-ce qu’au
moins tu accueilles des grévistes du rail, dans tes cantines de « sans
dents » ! »
Alors, là, qu’on ne la cherche pas : Elle fait partie des 18.400
personnes « solidaires » qui ont constitué une cagnotte de 240 K€
pour les types qui font caguer tout le monde à
« Paris-sur-la-plage ».
« Pfft, minable ! La CGT a débloqué 1,2 méga-euro pour
soutenir les machinistes grévistes à la SNCF ! »
Et rien pour les « petits-rats » de l’Opéra, obligés de faire la
manche sur les marches d’accès du Palais Garnier…
« Non mais, payer des gens pour qu’ils cessent de bosser, elle
n’est pas mal celle-là… »
C’est au moins un histoire-corse, ça…
« J’espère que tu fais partie des « bons-citoyens » qui
ont cotisé pour la cagnotte du boxeur qui a boxé une escouade de flics sur le
pont des arts ! »
Bé oui, naturellement : « Pour qu’il puisse défendre ses
droits ! »
Parce que taper un flic, c’était « son droit » ?
Dans quel monde vit-on chez les « ex-gôchistes ».
Parce que ça votait encore « Mes-luches » il n’y a pas si
longtemps.
Oui, parce que ça a aussi le droit de vote… en plus !
« Et tu n’as rien « cotisé » pour
« gratte-la-tune-berg » puisse défendre les droits démocratiques des
minorités autistes à l’ONU et la COP 25 ? »
Ah non, elle n’y a pas pensé.
« La pôvrette, elle a été obligée de voyager dans un couloir de
train. Note que j’avais fait la même chose entre Marseille et Paris, mais moi
j’étais dans les soufflets du train de nuit… » entre deux wagons
(c’était avant les TGV et les Corails… une époque préhistorique que les plus
jeunes ne peuvent pas connaître…).
Autrement plus mémorable : À Lyon, j’ai cru que l’attelage allait se
décrocher, tellement ça virait « sec » à se désosser.
Et puis autre moment de joie intense. La « végane » : Elle
ne mange pas de produit carné, pas de poisson, pas de fromage, pas de
préparation avec des œufs et ne boit que de l’eau, du coca ou du vin
« végane » (autrement dit « naturel »), par goût et par conviction
« écololo » : La paire… dans la « rangée des femmes ».
« Eh arrête avec ta San Pellegrino. Tu n’imagines pas la
signature-carbone que ça représente à faire venir de l’eau bourrée de CO2
tout droit d’Italie ! Prend plutôt du Coca : il est fabriqué sur
place. »
Mais le meilleur a été pour la fin, quand l’hôte nous a sorti une bouteille
de vin « végan-bio » estampillée « Racing-Club-de-France »…
Je n’en suis pas revenu : Ils manquent vraiment de pognon à en
devenir pinardiers !
Du vin « bio », c’est déjà une tautologie (sauf en Californie où
c’est d’abord de la chimie avec un peu de raisin), mais « végan », j’en
suis soufflé : En principe, il n’y a pas de « bestiole » dedans
depuis l’antiquité…
« Là tu peux en prendre, c’est du bon : il n’y a aucun
sulfite ! »
Je suis parti d’un fou-rire…
« Alors c’est du jus de raisin ! Parce que le vin contient
naturellement des sulfites. Sache que lorsque le raisin fermente, il produit du
dioxyde de soufre, ton fameux sulfite. Ne bois pas ça, tu vas t’empoisonner et
perdre l’accès au paradis de Bouddha ! »
De plus, à la dégustation il ne faut pas hésiter à l’aérer, parce que sans
ça on risque de sentir un arrière-goût d’œuf pas frais voire même d’écurie :
Ce sont des odeurs de réduction dues justement à un manque d’oxydo-réduction.
Tout le monde sait ça, sauf la « jeunette-végane »…
Et puis la soirée s’est déroulée tranquillement. Bien sûr, on a reparlé
des grèves et du gouvernement que la « Mes-Luchienne-reconvertie »
soutient bien naturellement. Je me marre en douce : « Tu fais
comment pour descendre sur la Kapitale ? »
Bé en train.
« Bé non : Il n’y en a plus… ! Alors tu fais comment ? »
Elle n’y va plus.
« Et c’est qui qui t’apporte les buches glacées et les glaces
Berthillon ? »
90 minutes d’embouteillage et sans compter la patinette de l’Île-Saint-Louis
@my.home…
Mais c’était rigolo : Même pas souffert dans la remontée de la
Montagne Saint-Geneviève… 16 minutes.
Le lendemain aussi, on a remis ça. Mais ce sont des intellos bien
centristes et un peu « soces » sur le rang des dames…
Ça roulait bien depuis le milieu de la nuit. Ma « petite-sœur »
est arrivé en moins de 20 minutes (en avance sur l’horaire prévu, que
j’enfilais seulement mon pantalon…), a trouvé à se garer pratiquement sous les
fenêtres de mon « cruttiu » et nous avons refait le monde avec un de ses
fistons, celui qui fait « génie » dans le civil…
Lui se lève à 6 heures du matin pour aller Porte-de-Versailles où
« sa cheffe » le ramasse à l’arrache pour aller bosser à la Défense
ensemble et retour sur le coup de 22 heures.
Ce qui l’ennuie le plus, c’est que son congélateur est étroit et que les
magasins alimentaires sont fermés quand il arrive autour de ses abords à lui.
Lui voit une grève longue est dure.
Et ça en prend le chemin…
Mais ça reste le règne de « la débrouille » chez les
« gueux » et ça bosse quand même.
« Ils vont s’épuiser quand on ils vont commencer à comprendre
qu’on n’a pas réellement besoin d’eux. C’est juste un problème de confort. En
province, ils n’ont aucune difficulté… »
J’exagère, mais ce n’est pas totalement faux : « Ma nichée »
se débrouille pour passer le prochain réveillon à la montagne… une
première !
Et sans moâ…
Un autre bout, pas du tout inquiet par l’avenir de la planète part au Sri-Lanka…
Donc je
lui fais l’expo de « ma » solution de l’âge pivot : « Tout
le monde à 60 ans. Et tu fais un calcul d’actuaire pour fixer les valeurs du
point, à l’achat et à la pension. »
(Quitte à en acheter plus, n’est-ce pas, mais de façon volontaire… les
futurs produits de « capitalisation », de… points !)
« Et tu bonifies les pensions à raison de 1 % par trimestre
supplémentaire de cotisations – double gain – au-delà de 60 balais. Le tout est
réglés après quelques ajustements pour les cas particuliers de « métiers
pénibles », grossesses, maladies et accidents invalidants. C’est gagnant
en 48 heures… »
Mais « le monde d’avant », l’ancien monde, a peur de la
nouveauté surtout chez les « sans-dent-qui-puent-la-clope-et-le-diesel-et-bouffent-leurs-frites-avec-les-doigts »…
Il en est d’accord : C’est très simple.
Puisqu’on est d’accord, on continue.
« Tu noteras que quand ce n’est pas ça, c’est autre chose :
Ils ne savent gouverner que par la peur. Le réchauffement climatique, les
pénuries, les catastrophes météorologiques ou naturelles, le terrorisme, les
épidémies… On fait même peur aux mères de famille d’avoir fait des gosses ou de
bouffer la viande des vaches qui fournissent le lait de leurs rejetons ! »
Parce que elles, elles n’en produisent pas assez, ou alors « ça
déforme » leur corps de déesse…
« Oh tu sais « Infree », moi on m’a assez bourré le mou
avec la peur du millénaire. On devait tous mourir dans d’atroces souffrances en
décembre 2012… »
Quel gag !
« Bé à mon époque, c’était l’hiver-nucléaire après la troisième
guerre mondiale. On était déjà à minuit moins une poignée de secondes… »
Et de noter que demain, après la mort des abeilles, le phylloxera des agrumes
et des oliviers, c’est Zika qui débarque jusqu’à Nice.
« Note qu’on devait déjà tous mourir du Sida il y a à peine 20
ans, ou de la couche d’ozone disparue pour finir grillés comme des merguez dans
notre jus adipeux… »
Oui mais « la crise ».
Les prévisionnistes se sont toujours trompés, et avec les meilleures
raisons et raisonnements… « scientifiques » du monde : « Je
ne suis pas spécialement inquiet… La crise, ils ont déjà trouvé la solution :
Des tsunamis de liquidités et des taux négatifs. Il n’y aura pas de crise… »
Et, « justement, comme tu n’es pas prévisionnistes mais que tu as
fait les « grandes-ékoles, c’est quoi pour toi, 2020 ? »
Une succession de stress !
« Je ne dis pas de crises, il y en aura. Mais de stress. Tu as
raison « Infree », même quand il n’y a pas lieu de s’inquiéter, ils
se débrouilleront pour créer des crises et des stress. Jusqu’à ce que ça leur
pète à la figure. »
Bé non justement, ça ne leur pétera pas à la gueule…
« D’abord, c’est pour se rendre indispensable. C’est comme
l’avocat qui te dit que ton cas est indéfendable et que ça va te coûter un bras
et une cuisse. S’il perd ton procès, il t’avait prévenu. S’il le gagne, c’est
que c’est un génie. »
Ou mon toubib qui me parlait de me
couper la jambe pour une petite plaie au pied pour cause de diabète…
« Ensuite, ils « systématisent », ils font rentrer dans
« le système », leurs opposants les plus virulents.
Regarde : Avant, l’Occident avait le communisme comme
ennemi. Le communisme n’existe plus, alors ils les ont remplacés par les
terroristes, les altermondialistes, etc… Et on te prépare la suite :
L’ennemi c’est la planète, le climat, la guerre pour mieux contrôler les
matières-premières. Et c’est qui les « soldats » ?
Bé les pires ennemis des « maîtres du monde » sont
instrumentalisés par les mêmes pour venir offrir une cible,
d’altermondialistes-gauchistes, ils sont devenus
« écologistes-radicaux » et c’est toujours pour mieux contrôler les
matière-premières, l’énergie, l’économie mondiale.
Fantastique machiavélisme, finalement ! »
C’est effectivement le principal « fil-rouge » qui ressort à qui
prend un peu recul : C’est comme si le Ying et e Yang jouaient la même
partie de tennis. Ils se renvoient la balle, parce que jouer conte un mur, c’est
pénible à la longue…
L’un a besoin de l’autre et réciproquement et on va jusqu’à financer la
création d’un nouveau partenaire de jeu pour continuer la partie !
Ils ne peuvent pas et ne veulent pas s’arrêter, tout simplement.
Et c’est comme ça que se passera l’année à venir et… probablement quelques
autres encore.
Comme je le dis tout le temps : À suivre, n’est-ce pas !
En attendant, le vin était finement « élevé » (c’était « à
ma table »), la bouffaison des plus sélecte et, bilan de cette journée de
Noël : 1,8 kg de plus !
Et on remet ça cette semaine !
Faut que je me remette rapidement à la soupe « lyophilisée-chimique » (même
si je sais que ce sont des coups à se lever 3 fois par nuit) : Heureusement qu’on
n’arrête pas le progrès !
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