Parce que pour l’heure, je reste « crétin » !
Figurez-vous que c’est « scientifiquement prouvé » :
Regarder du porno modifie votre cerveau !
En mieux ou en moins bien ?
En réalité, la pornographie semble exister depuis les
premières traces qu’on a de l’humanité et s’est transformée avec l’arrivée de
chaque nouveau média : Des centaines de fresques et de sculptures
sexuellement explicites ont été découvertes dans les ruines du mont Vésuve à
Pompéi et encore ailleurs.
Et je ne vous dis même pas la civilisation minoenne et
son démon au sexe démesuré… ni le Kâma-Sûtra oriental…
Mais depuis l'avènement d’internet, le visionnage de
pornographie a atteint des sommets vertigineux : Pornhub, le plus grand
site porno gratuit au monde, a reçu plus de 33,5 milliards de visites au cours
de l’année 2018.
Pour 2019, on ne sait pas encore.
33,5 milliards pour seulement 7 milliards (bébés et
vieillards compris) d’humanoïde vivipare de l’espèce « Homo-sapiens-sapiens »,
ça fait quand même pas mal, même si ce n’est pas tous les jours…
Et ça encombre les réseaux.
Toutefois, la science commence à peine à révéler les
répercussions neurologiques de la consommation de pornographie. Mais il lui
semble clair que ses effets sont catastrophiques pour la santé mentale et la
vie sexuelle de son large public.
Avec, paraît-il, de graves conséquences comme la
dépression ou la dysfonction érectile.
La pornographie semble transformer notre câblage
neuronal.
Arg…
« Dans mon laboratoire, nous étudions le
câblage neuronal lié au processus d’apprentissage et de mémoire. Les propriétés
des vidéos porno en font un déclencheur puissant pour la plasticité, la
capacité du cerveau à changer et à s’adapter en fonction de l’expérience. Étant
donné l’accessibilité et l’anonymat que permet la consommation de pornographie
en ligne, cela nous rend plus vulnérables que jamais à ses effets hyper-stimulants »
en dit un « chercheur ».
Première remarque, il y en a donc qui « teste »
les films pornos… et qui sont payés pour ça avec vos impôts !
Seconde remarque, si ça « augmente » les processus
« d’apprentissage et de mémoire », ce serait plutôt une bonne
chose à encourager…
Quoiqu’ils en disent qu’à long terme, la pornographie
semble créer des dysfonctionnements sexuels, en particulier l’incapacité à
atteindre l’érection (ça c’est enquiquinant) ou l’orgasme avec un partenaire
réel (kon, quoi).
Mais ont-ils vérifié (toujours avec votre pognon), nos
« chercheurs », en payant de leur personne ?
La qualité de la relation conjugale et de l’engagement
envers un(e) conjoint(e) semble également compromise.
Ah ?
Ils s’en sont gavés et ils ont divorcé ?
Pour tenter d’expliquer ces effets, ces scientifiques
ont établi des parallèles entre la consommation de pornographie et la
toxicomanie : Par son évolution, le cerveau est programmé pour répondre à
la stimulation sexuelle par une poussée de dopamine.
Ce neurotransmetteur, le plus souvent associé à l’anticipation
de la récompense, sert aussi à inscrire les souvenirs et l’information dans le
cerveau. Ainsi, lorsque le corps a besoin de quelque chose, comme de la
nourriture, ça « dose » ou du sexe, le cerveau se rappelle où il peut
aller pour retrouver le même plaisir.
Oui, oui, mais on vous expliquera aussi (dans un autre
post à venir) que l’orgasme n’est pas que de la chimie non plus…
Au lieu de se tourner vers leur conjoint(e) pour la
gratification ou l’épanouissement sexuel, les personnes qui ont l’habitude de
consommer de la pornographie cherchent instinctivement leur téléphone ou leur
ordinateur quand le désir se pointe.
Et le mek avec sa « dose » de coke vers son
dealer, c’est ça ?
De plus, des explosions anormalement fortes de
récompense et de plaisir provoquent une accoutumance exceptionnellement forte
du cerveau.
Je veux bien le croire…
Norman Doidge, psychiatre, analysait : « La
pornographie satisfait à toutes les conditions préalables au changement neuro-plastique.
»
Lorsque les pornographes se vantent de repousser les
limites en introduisant de nouveaux thèmes plus extrêmes, ils ne se disent pas
qu’ils doivent le faire parce que leurs client(e)s développent une tolérance au
contenu.
C’est quoi « plus extrême » ?
Et ils disent quoi, alors ?
Les scènes pornographiques, comme les substances qui
créent une dépendance, sont des déclencheurs hyper-stimulants qui entraînent
des niveaux anormalement élevés de sécrétion de dopamine.
Ah ?
Cela peut endommager le système de récompense de la
dopamine et le rendre insensible aux sources naturelles de plaisir.
Oh ?
C’est pourquoi les consommateurs et consommatrices
sont de moins en moins excitées par un(e) partenaire réel(le).
Pôvres choux…
J’en conclus que le porno, c’est pour compenser la pôvreté
de la vie affective, non ?
Si la « désensibilisation » de nos circuits
de récompense prépare le terrain pour que les dysfonctionnements sexuels se
développent, les répercussions ne s’arrêteraient pas là.
Des « études » démontrent que des
changements dans la transmission de la dopamine peuvent entraîner la dépression
et l’anxiété.
Bref, le porno deviendrait anxiogène !
Hilarant ou non ?
La preuve, en accord avec ces observations, les
personnes consommatrices de pornographie signalent des symptômes dépressifs
plus forts, une moins bonne qualité de vie et une moins bonne santé mentale que
celles qui n’en consomment pas, a indiqué une étude du Journal of Sexual
Medecine.
Ou quand c’est le patient qui s’autodiagnostique…
L’autre découverte importante de ces « études »
est que les consommateurs compulsifs de porno veulent et ont besoin de toujours
plus de porno, et ce, même s’ils n’aiment pas vraiment cela.
Des caractériels ?
Cette déconnexion entre ce qu’on veut et ce qu’on aime
est une caractéristique du dérèglement du circuit de récompense…
Admettons.
Mais imagine-t-on une drogue qui aurait les mêmes effets
entre « vouloir » et « aimer » à consommer ?
Dans une enquête similaire, des scientifiques de l’institut
Max-Planck de Berlin, en « Teutonnie », ont découvert que l’utilisation
accrue de la pornographie était corrélée à une activité cérébrale réduite en
réponse à des images pornographiques classiques.
Ah bé… Le porno tuerait le porno ?
Cela explique pourquoi les utilisateurs ou
utilisatrices ont tendance à passer à des formes de plus en plus extrêmes de
pornographie.
Voilà l’explication pour les succès futurs des scénaristes-créateurs…
Et effectivement, il paraît que « des données »
issues de Pornhub révèlent que les rapports sexuels classiques sont de moins en
moins intéressants pour les personnes qui se tournent vers des thèmes comme l’inceste
et la violence.
Quel rapport ?
« Le mécanisme miroir dans le cerveau suggère que
nous sommes automatiquement influencés par ce que nous observons. »
Ça, nous le savons depuis l’antiquité.
C’est même un sujet de philosophie classique et explique
pourquoi une foule se comportera toujours comme le plus « bête et méchant »
qui la compose : Il suffit de les voir devant une « promo-Nutella »
ou à l’ouverture des soldes…
En revanche, la perpétuation de la violence sexuelle
en ligne serait particulièrement troublante, car les taux « d’incidents »
réels peuvent augmenter en conséquence. Des scientifiques attribuent cet effet
à l’action des neurones miroirs. Ces cellules cérébrales portent bien leur nom :
Elles réagissent lorsque l’individu accomplit une action, mais aussi lorsque la
même action est accomplie par quelqu’un d’autre.
C’est ainsi que se forment les bouchons sur les
trajets routiers rapides : Il y en a un qui freine, tous les autres
derrière vont freiner.
Et heureusement, d’ailleurs…
Mais les régions du cerveau activées quand quelqu’un
regarde de la pornographie sont les mêmes que lorsque la personne a des
relations sexuelles…
Bé alors ?
Marco Iacoboni, professeur de psychiatrie à l’Université
de Californie à Los Angeles (USA), émet l’hypothèse que ces systèmes ont le
potentiel de répandre un comportement violent : « Le mécanisme miroir dans
le cerveau suggère également que nous sommes automatiquement influencés par ce
que nous observons, proposant ainsi un mécanisme neurobiologique plausible pour
la contagion du comportement violent. »
Ah ? Moâ, j’aurai plutôt tendance à aller
secourir la victime pendant que d’autres prennent la tangente ou dupliquent le
comportement : On n’est pas non plus que des bêtes, m’insurge !
L’association suggérée entre la pornographie, les
neurones miroirs et l’augmentation des taux de violence sexuelle, bien que très
spéculative, constitue un sérieux avertissement : Si une forte
consommation de pornographie ne pousse pas forcément à des extrêmes dangereux,
il est probable (probable seulement) qu’elle modifie néanmoins le comportement.
Mais ce n’est qu’une hypothèse, finalement.
De toute façon, la consommation de porno aurait été par
ailleurs corrélée à l’érosion du cortex préfrontal – la région du cerveau qui
abrite des fonctions exécutives comme « la moralité, la volonté et le
contrôle des impulsions ».
Heureusement, elle a bien d’autres fonctions…
Néanmoins, pour mieux comprendre le rôle de cette
structure dans le comportement, il est important de savoir qu’elle reste
sous-développée durant l’enfance. C’est pourquoi les enfants luttent pour
réguler leurs émotions et leurs pulsions : C’est le rôle des « éducateurs »
que de les y encourager, d’ailleurs.
Les lésions du cortex préfrontal à l’âge adulte sont
appelées « hypo-frontalité » et prédisposent l’individu à agir de
façon compulsive et à prendre de mauvaises décisions.
Compulsive, peut-être, quant à savoir ce qu’est une
bonne ou mauvaise décision, il me semble que c’est plus complexe que ça.
Et de plus, il est quel que peu paradoxal que le
divertissement pour adultes puisse ramener notre cerveau à un état plus
juvénile : Si ça peut « rajeunir » mes neurones, n’est-ce pas… !
Mais ce qui l’est encore plus, c’est que si la
pornographie promet de satisfaire et de procurer une gratification sexuelle,
elle produit en réalité le contraire assument-ils.
Et là, franchement, je ne vois pas bien comment.
Conséquemment, il va falloir que j’essaye pour en
parler plus savamment que ces « chercheurs qui cherchent »
Êtes-vous d’accord pour que j’y perde du temps ?
Ainsi averti(e)s, je vous souhaite une
Bonne journée quand même à toutes et tous !
I3
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire