C’est 25 € la tonne de CO2 en « Teutonnie » !
Moi, j’adore quand les autistes s’en mêlent…
Car enfin, un quart de centime de plus par kilomètre parcouru avec une
émission de 100 grammes de « GES », c’est qui qui les paye ?
Pas l’industriel, ni le commerçant, mais comme toutes les autres taxes, en
« Gauloisie-fiscale » ou en « Teutonnie-écololo », ça reste
le consommateur, bien entendu.
C’est le citoyen-votant, quoi…
Et puis, tous ces trisomiques-là vous
expliquent du matin au soir que la planète est en grave danger. On se fait même
engueuler par « Gratte-la-Tune-Berg » parce qu’on ne fait rien pour
la sauver d’étés perpétuels et torrides. Et de l’autre, tous les pays réunis à
la COP25 à Madrid, pour nous la sauver, ne sont même pas parvenus au moindre
accord sur des engagements, pourtant seulement « volontaires », de
réduction des gaz à effet de serre !
Fabuleuse histoire, n’est-ce pas ?
Qui en cache une autre… peuplée pour l’heure
d’incertitudes.
Il va falloir s’en rendre compte : La planète est désormais foutue…
si on en croit tous ces Cassandre puisque qu’au terme de deux semaines de
négociations difficiles, la COP25 a échoué dimanche huit à trouver un accord
sur les règles des marchés carbone internationaux, dernier volet du manuel d’utilisation
de l’Accord de « Paris-sur-la-plage » de 2015.
Le moins qu’on puisse dire c’est que cette conférence-climat-là, n’a pas
été à la hauteur, adoptant un accord a minima sans s’entendre sur des
points essentiels en raison des réticences de certains États.
Après une année marquée par des catastrophes climatiques tout azimut (mais
pas plus que de coutume), les appels vibrants de millions de jeunes descendus
dans la rue derrière « Gratte-là-Tune-berg », et des rapports
scientifiques toujours plus … glaçants, les quelque 200 signataires de 2015
étaient sous une pression sans précédent pour cette COP25 présidée par le Chili
mais délocalisée à Madrid en raison de la crise qui frappe ce pays d’Amérique
du sud.
Oui, les catastrophes « sociales & économiques » ne
sont jamais que des « péripéties » : On se démerde sans les
prendre en compte…
Le texte final appelle seulement à des « actions urgentes » pour
réduire l’écart entre les engagements et les objectifs de limiter le
réchauffement à + 2° C, voire + 1,5° C. Mais le langage est « tortueux »
et le résultat « médiocre », a-t-on estimé au Climate Action
Network.
« Les principaux acteurs dont on espérait des avancées n’ont pas
répondu aux attentes », en notant toutefois que l’alliance des États
insulaires, européens, africains et latino-américains, avait permis d’« arracher
le moins mauvais résultat possible, contre la volonté des grands pollueurs. »
Le premier texte sur les ambitions présenté samedi par la présidence
chilienne avait provoqué une levée de bouclier de ces États, forçant à un
nouveau round de consultations.
« Ces discussions reflètent le décalage entre les dirigeants d’un
côté et l’urgence montrée par la science et les demandes des citoyens dans les
rues », résume le think-tank World Resources Institute, estimant que l’esprit
de l’Accord de « Paris-sur-la-plage » n’était plus qu’un « lointain
souvenir ».
Ah « Fafa-l’empoisonneur », regarde donc dans quelle impasse tu
les as envoyés…
Et dire qu’il en était si fier…
Au rythme actuel des émissions de CO2, le mercure pourrait gagner
jusqu’à 4 ou 5° C d’ici la fin du siècle. Et même si les quelque 200
signataires de la COP21 respectaient leurs engagements, le réchauffement devraient
de toutes les façons dépasser les 3° C !
Et on vous terrorise à coups d’alerte à la submersion sur vos côtes…
Alors pour tenter de réduire cet écart, tous les États doivent soumettre d’ici
la COP26 à Glasgow l’année prochaine une version révisée de leurs plans de
réductions d’émissions.
Mais ces deux semaines de discussions ont mis en pleine lumière une
division flagrante au sein de la communauté internationale en matière d’ambition.
Pas sûr qu’ils parviennent.
Et à quoi bon ?
Car, sans surprise, quasiment aucun des grands pays émetteurs n’a fait d’annonce
significative pour réhausser ses ambitions, ni donné de signe clair d’une telle
intention pour 2020. Évidemment pas les États-Unis qui quitteront l’accord de « Paris-sur-la-plage »
en novembre prochain, mais pas non plus la Chine ou l’Inde.
Leur urgence c’est de « tirer » vers haut leurs économies, pour
soulager leurs populations, en ce qui concerne les deux derniers cités, bien
évidemment…
Et pour ce faire, l’Afrique insiste, avant d’évoquer leurs propres
engagements révisés, sur la responsabilité des pays développés de faire plus et
de respecter leur promesse d’aides financières aux pays en développement…
Également dans le collimateur des défenseurs de l’environnement, l’Arabie
Saoudite qui vient de privatiser (partiellement) son industrie pétrolière
(avant que ça ne vaille plus rien : Une façon de mutualiser les pertes et
destructions de valeur à venir) ainsi que le Brésil et l’Australie tous deux
accusés de vouloir introduire des dispositions décriées dans les règles sur les
marchés carbone, dont l’adoption a été à nouveau reportée.
Notez que ces deux-là sont situés dans l’hémisphère sud, pas comme tous
les plus « gros pollueurs » de la planète.
Parmi les « grands émetteurs », nombre d’observateurs ont au
contraire souligné le rôle positif de l’UE qui a endossé cette semaine à
Bruxelles l’objectif de neutralité climatique d’ici 2020, malgré les réserves
de la Pologne. L’UE doit maintenant s’atteler à la tache de présenter en 2020
un rehaussement de ses engagements pour 2030.
Prendre ce « rôle de leader » lui « donnerait la
capacité de travailler avec d’autres gros émetteurs comme la Chine et l’Inde
pour qu’ils augmentent leurs ambitions également », a-t-on commenté dans
les rangs de l’Union for Concerned Scientist.
Quant aux Britanniques qui ont officiellement été désignés pour organiser
la COP26 ont promis de tout faire pour que Glasgow soit un succès…
« Nous avons bien entendu que vous vouliez que nous construisions
à partir des efforts de nos amis chiliens pour faire écho à l’urgence de la
science et aux voix de ceux qui nous demandent d’aller plus loin, plus vite »,
a déclaré leur représentant.
Et « Gratte-là-Tune-Berg » aura de son côté, après être arrivée
sur un voilier de compétition et être repartie en train, d’ores et déjà prévenu
que cette année de préparation se ferait sous la pression de la rue : « La
science est claire, mais la science est ignorée. Quoi qu’il arrive, nous n’abandonnerons
pas. Nous ne faisons que commencer", a-t-elle lancé sur « Twister ».
Ils faisaient quoi au juste depuis les accords de Rio ?
On est nombreux à lui conseiller de ne pas de venir en « Gauloisie-prospère »
en temps de grève. D’autant qu’elle voyage gratuitement en 1ère classe
en « Teutonnie-ferroviaire » mais reste capable de publier cette
tragique photo d’elle assise à même le sol dans un couloir déserté.
Ce qui n’aura pas manqué de déclencher l’ire des chemins de fer « teutons »
après avoir twisté qu’elle avait été forcée de voyager par terre « dans un
train bondé » à son retour de la COP25 en Espagne.
Elle avait diffusé une photo la montrant dans son désarroi insoutenable entourée de ses (nombreuses) valises au fond d’un couloir désert, ajoutant qu’elle
traversait le pays dans des trains bondés : Bé oui tout le monde ne
dispose pas d’un voilier, d’un char à voile ou d’une voiture
électrique-autonome !
Alors la compagnie ferroviaire aura répliqué, également sur « Twister »,
qu’elle voyageait en première classe.
Moment savoureux de l’autisme-appliqué : « Chère Greta, merci pour
votre soutien aux employés des chemins de fer dans notre combat contre le
changement climatique. Nous sommes contents que vous ayez voyagé sur le ICE 174
(train à grande vitesse) samedi.
Il aurait été plus gentil si vous aviez également fait
mention de la façon aimable et compétente dont vous avez été traitée par notre
personnel en première classe. »
La compagnie n’a toutefois pas démenti que la jeune fille n’avait pas
trouvé de siège avant Francfort, à mi-chemin de son voyage entre Bâle et
Hambourg.
Et elle aura répondu que son train depuis Bâle avait été annulé et que ses
amis et elle-même avaient dû s’asseoir par terre dans deux trains avant de
trouver une place en première classe à partir de Göttingen.
Et de rajouter : « Bien sûr ce n’est pas un problème et je n’ai
jamais prétendu que c’en était un. Des trains bondés sont bon signe parce
qu'ils montrent que la demande pour les voyages en train est élevée ».
À propos… si l’ICE fonctionne au courant électrique « haute-tension »,
il est fabriqué comment et avec quoi ce courant quand on ferme les centrales
nucléaires et garde ses centrales au charbon ?
Passons…
Moi j’admire cette hypocrisie généralisée qui fait dire, même à des
gamines que le « pétrole, ce n’est pas bien », mais qui n’empêche
personne, en toute bonne conscience, d’affirmer que finalement, le charbon, c’est
utile !
Au moins, « McDo-Trompe », quand il sort de l’accord de « Paris-sur-la-plage »
et accélère l’extraction minière du charbon et des schistes bitumeux, il reste
cohérent !
La communauté internationale aurait perdu une occasion importante de faire
preuve d’une ambition plus grande en matière d’atténuation (réduction des
émissions de gaz à effet de serre), d’adaptation et de financement de la crise
climatique.
Amers les pays d’Afrique n’ont rien obtenu sur l’ensemble des dossiers qui
leur tenaient à cœur. À savoir le fameux article 6 de l’Accord de « Paris-sur-la-plage »
quant aux mécanismes relatifs au marché carbone, « le renforcement des
capacités du comité d’experts sur les pertes et préjudices et la question des
circonstances spécifiques à l’Afrique pour permettre une reconnaissance de la
vulnérabilité socio-économique du continent afin d’avoir un accès prioritaire
aux ressources ». En d’autres termes, le financement de l’adaptation
au changement climatique.
Les points d’achoppement : « Les règles de comptabilité des
réductions d’émissions et le fait d’assurer un prélèvement sur l’ensemble des
mécanismes de marché liés au carbone (…) Dans le protocole de Kyoto, ce
prélèvement de 2 % qui alimentait le fonds d’adaptation n’existait que sur le
mécanisme de développement propre (MDP). Aujourd’hui, eu égard à l’urgence
climatique et au fossé pour le financement de l’adaptation, l’Afrique et la
majorité des pays en développement demandent la systématisation de ce
prélèvement. »
C’est qui qui paye ces « 2 % », au juste ?
Vous ? Oh… !
Pourtant, les « pays riches », qui auraient la responsabilité
historique du changement climatique, se sont engagés à apporter leur aide aux
plus vulnérables qui, par ailleurs, subissent les conséquences d’un processus
dont ils ne sont pas responsables.
« Nous avons eu l’impression que nos partenaires
n’étaient fondamentalement pas prêts à bouger sur toutes les questions ayant
une incidence financière. On se demande si c’est à cause de l’incertitude liée
à la conjoncture actuelle… On était en pleine élection au Royaume-Uni. Et c’est
certain que le retrait de Donald Trump de l’Accord de Paris – les États-Unis
étant le premier contributeur notamment du fonds vert et de la finance climat
de manière générale – n’aide pas ».
Notamment sur la question des 100 milliards de dollars à mobiliser par an
à compter de 2020 : « D’ailleurs, sur ce point, l’Afrique avait
demandé qu’un rapport puisse être élaboré par le groupe d’experts des Nations
unies sur la finance climat. Malheureusement, nous n’avons pas eu ce mandat. »
Et tu t’étonnes ?
Derrière tous ces simagrées, il serait peut-être temps de se poser les
bonnes questions.
Globalement, on sait que celui qui détient la clé des sources d’énergie –
au moins depuis la première guerre mondiale (mais c’était encore plus frappant
à travers les campagnes africaines de Rommel au cours de la seconde et la percée
japonaise vers les gisements malaisiens) – c’est celui qui dicte sa conduite au
reste du monde.
À l’origine, la nature pourvoyait à cette appétence pour l’énergie de
chauffage.
Puis l’ère industrielle a d’abord exploité les sous-sols carboneux-fossiles.
Et au XXème siècle, les empires coloniaux se sont battus pour
le contrôle du pétrole.
La vraie question est de se battre pour conserver une avance technologique
qui permettra de consolider les acquis.
Aussi, on met peu ou prou ce pétrole dans le champ des « interdits ».
Pour cause de climat ?
Bé non, pour cause qu’il s’épuiserait trop vite si les pays dits « sous-développés »
se mettaient à en consommer autant que les pays dits « riches » pour
assurer leur croissance, poussés d’ailleurs par leur démographie galopante…
C’est une arme de domination, post-colonialiste, ni plus ni moins.
Et l’autre question c’est « quelle technologie » de remplacement ?
Très simple : Les « pays-riches » la maîtrise.
C’est l’électronucléaire.
Justement une technologie sous embargo (il n’y a pas de hasard…).
Et ils sont cinq (ceux des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU)
qui en disposaient dès l’origine. Plus quatre autres entrés par effraction dans
« le club » : Israël, le Pakistan, l’Inde et la Corée du nord.
Le cinquième reste, l’Iran.
Demain, il faudra compter également sur quelques ambitions en la matière
autour de la péninsule arabique.
En bref, l’empire du « monde d’avant » défend son pré-carré…
Et le GIEC est une trouvaille inespérée pour imposer cette tutelle « consentie »
moyennant « royalties » qui ne sont justement pas payées.
C’est seulement ce que nous entendions encore depuis Madrid dimanche en huit.
J’aime également à croire que derrière les « fol-dingues » « écololo-bobos »
qui vous chantent le « solaire & l’éolien », il y a cette pensée
envers les « pays-sous-développés » entravés par ce « piège
énergétique-technologique » et leurs propres corruptions et instabilité
politique : On ne peut pas non plus leur exporter les technologies
nucléaires qui pourraient être détournées (comme dans l’exemple iranien, ce cas
d’ékole…).
Mais je n’en suis pas certain… vu l’autisme de « Gratte-là-Tune-Berg »
qu’ils ont pu engendrer dans la « pensée unique » du moment.
L’avenir est où ?
Dans la poursuite des blocages « politico-diplomatiques », bien
sûr !
Ce sera le rôle de la COP 26 et des suivantes.
Les pays développés réclament du temps pour mettre au point le « nucléaire
propre » (non polluant, sans aucun effet de dissémination) qu’est l’usage généralisé
du Thorium.
La Chine et l’Inde ont déjà des centrales fonctionnant de la sorte, pas l’occident.
Et ces deux pays sont en train d’acquérir le savoir-faire des retours d’exploitation.
Bill Gates lui-même aura investi ses économies personnelles dans une
co-entreprise qui compte avancer sur le sujet.
Bon, il y a d’autres pistes, comme la fusion avec Iter (voire les énergies
libres ou la fusion-froide), mais ça ne fonctionne pas encore, loin de là.
Et les « pays-développés » doivent aussi fournir l’effort
industriel pour assurer la passerelle vers les utilisateurs : Production
de batteries, de piles à hydrogène et dans ce cas des procédés « peu
coûteux » pour fabriquer et transporter ce gaz.
C’est en cours… et ça avance vite d’après les derniers échos que j’en ai.
En attendant, on « chauffe » la machine à taxer (25 € la tonne
en « Teutonnie ») pour pouvoir faire la bascule à un moment donné, à
peine une poignée d’années.
Et au final, c’est vous qui payerez… plus cher.
Parce qu’une « révolution » de cette ampleur en moins d’une
génération, évidemment, ce n’est pas gratuit, loin de là également.
Il n’y avait donc rien à espérer de la COP 25 et des quelques suivantes à
venir tant que les technologies ne seront pas lancées.
C’est comme ça.
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