Il n’y a décidément pas de hasard…
On nous annonce que l’Ukraine va s’effondrer… À la prochaine offensive de
printemps du Kremlin !
C’est naturellement de la flûte : Si le pays avait dû s’effondrer, il avait plus de deux ans pour le faire sans ou avec un aide minimaliste de ses alliés.
On nous annonce que le « Air-haine » est désormais aux portes du pouvoir en « Gauloisie-olympique »…
Ça fait 30 ans que j’entends ça que je m’en suis même exilé à une époque de ma vie, il y a dix ans de ça, vers des « ailleurs-merveilleux » aussi merdiques qu’ici-bas…
Et encore, avant, on me promettait le paradis-socialiste des bolchéviques durant 30 ans, Pol-Pot avançait et Saïgon était tombé… c’était le sens de « l’Histoire », et pourtant je l’ai vu s’effondrer lamentablement au pied d’un mur, à Berlin…
Je sais, j’y suis même allé avec mon marteau et mon burin pour le casser !
Bref, tout ça forge des convictions et cette fois-ci, finalement j’en rigole…
Parce que c’est bien ce qui va vous arriver à force d’abstention massive et
de vote « nationalpopuliste » !
Mais ça va être marrant, parce que dans cette hypothèse, le pays va rapidement se bloquer, s’enflammer, se ruiner, se révolter telle que l’expérience sera devenue une catastrophe, au moins aussi sûrement que « Mort-Roy » à Matignon, démontrant l’inaptitude du « Air-haine » à appliquer son propre programme et sera rapidement (deux ans d’émeutes permanentes ?) stoppée ou édulcorée tel que, finalement si « tout change, pour que rien ne change », c’était bien une « konnerie » dont le peuple, comme en mai 1968, ressortira vacciné pour un long moment…
Car qu’est-ce que tout cela est bien fait, décidément…
Suivez donc le déroulé, SVP !
Ça commence par l’élection de « Jupiter » en 2017, lui, sorti de
nulle part, ou le diable du « front du refus », c’est le choix
proposé.
Et pépère, une fois installé dans le fauteuil de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », il n’a qu’une priorité à ce moment-là, c’est de changer la constitution…
Les « frères-trois-points » qui l’entouraient et l’ont porté au pouvoir l’en auront dissuadé in extremis. Il y avait déjà plus urgent à faire, les réformes, les retraites, le chômage, etc.
Il n’empêche, dès plus tard, il y revient : « Deux mandats une funeste connerie » rumine-t-il encore de nos jours.
Ainsi, dans un long entretien exclusif donné samedi 4 mai à La Tribune
Dimanche et à La Provence, « Jupiter » s’est entre autres exprimé sur
la limite de deux mandats présidentiels consécutifs, alors qu’on ne lui
demandait rien, sauf à savoir s’il serait candidat à la Mairie Phocéenne…
Tu parles, il vise plus haut que Notre-Dame de la Garde !!!
En août 2023, il avait déclaré à « J’ordonne-le-Bordel-Là » que cette
limite de deux mandats était une « funeste konnerie ». Cette déclaration-là, la
première donnée sur le sujet et destinée originellement et seulement à son
opposant (désigné), avait été la source de nombreux commentaires dans la sphère
politique.
Désormais, le septennat dépassé, dans cette dernière interview de 2024, il dresse seulement son bilan et revient sur sa volonté de « s’impliquer dans les européennes » (que son parti va perdre lourdement) et de réformer le pays avant la fin de son dernier mandat.
Mais il ajoute : « Je ne vais pas changer la Constitution ».
Tiens donc…
Se mettre à dos ses « parrains-trois-points », une fois, ça va, mais deux fois, bonjour les dégâts !
Il va procéder autrement et il l’annonce même entre les lignes…
Car il a aussi à nouveau donné son avis sur cette règle qui empêche un
président de faire plus de deux quinquennats d’affilée : « Si vous me
demandez mon avis personnel, je pense que c’est toujours mieux quand on laisse
le choix aux électeurs ».
Ah oui, tiens donc…
Même moa, je n’ai pas compris sur le coup.
De quel choix veut-il parler ?
Du choix de changer la constitution une nouvelle fois (parce que je vous rappelle que ce n’est pas la première fois qu’on en cause), ou de celui d’élire librement le président de son choix ?
« Je ne suis pas forcément en train de vous dire que j’aurais aimé être candidat à un troisième mandat », mais « quand on met des interdictions dans la loi, on capture en quelque sorte une part de la liberté des électeurs qui sont souverains »…
Hé-hé-hé… bien vu ! Une pierre dans le jardin des « frangins-trois-points » pour une leçon gratuite de démocratie-bienveillante…
Qu’on cause alors dans cet entretien à la presse locale de la
proportionnelle, au moins une dosette, la promesse pour les législatives de…
2022, qui n’aura pas été tenue, et des « regrets » présidentiels.
« J’aurais voulu faire la réforme des retraites par points promise pour le premier quinquennat. La crise des gilets jaunes puis le Covid nous en ont empêchés », a-t-il précisé.
Et de détailler : « Elle était plus difficile à mener que celle qu’on a faite l’an passé (le report de l’âge légal à 64 ans, balayée par les cheminots, les aiguilleurs du ciel et plusieurs « secteurs à fort potentiel de nuisance », éboueurs, traminots, égoutiers, etc. à l’occasion des JO qui « ne coûteront rien »…) car elle refondait plus fondamentalement le système. Je pense que c’est un élément qui aurait changé en profondeur les choses ».
Probablement…
Il aurait « aussi aimé mener à son terme la réforme institutionnelle stoppée en 2018 », percutée par l’affaire « Ben-Allah ». Elle prévoyait notamment la réduction du nombre de parlementaires et l’introduction de cette dose de proportionnelle promise.
Et si d’aventure une motion de censure devait être votée sur ce sujet, comme les oppositions en font planer la menace, il en « tirerai(t) les conséquences politiques et institutionnelles qui dépendront des circonstances », a-t-il prévenu.
Vous voilà avertis.
Et se dessine alors un chemin, une stratégie qui avance doucement, à couvert et à « bas-bruit ».
Il faut lire entre les lignes pour le découvrir. Et, une des clés de
lecture de son texte volontairement ambigu sur les sujets qui fâchent tient la
route : Pour éviter une déroute en 2027, « Jupiter » prévoit bien
décrédibiliser le « Air-Haine » annoncé vainqueur des européennes
avant même le premier bulletin déposé le 9 juin prochain dans les urnes. Le
« tuer » en le portant au pouvoir à la faveur d’une dissolution qu’il
déciderait après une motion de censure qu’il aurait provoqué sans le dire.
Voilà qui devient de plus en plus clair pour tout le monde, même pour moâ !
Reste à instrumentaliser « Riton-Chiotti », « Oliver-Ma-Rolex »
et quelques autres qui voient le piège se refermer sur eux, justement en les
menaçant de dissolution anticipée, pardi !
Surtout à la faveur d’une motion de censure qui pourrait être adoptée cet été sur les questions budgétaires : Adieu « Gaby-le-magnifique », le « mignon » de « Jupiter », mis de force à l’ombre du soleil d’été !
Dans sa très complaisante interview donnée à la presse subventionnée, et tout particulièrement à son ami Rodolphe Saadé (le marseillais-local), « Jupiter » n’aura pas dit autre chose…
D’autant que reste plusieurs points qui émergent tout au long de cet entretien
copieusement relayé, et plutôt destiné aux catégories socio-professionnelles dites
supérieures : « Jupiter » reste indécrottablement attaché à l’idée
que la dette pourra être gérée sans réforme de structure douloureuse.
Admettons, mais ça demandera du temps et beaucoup d’efforts.
C’est finalement un « centriste réformiste », là où il faudrait avoir un « centriste radical ».
D’autant qu’il raconte des âneries pour faire passer la pilule : En particulier, il prétend avoir baisser les impôts de 60 milliards depuis 2017, alors que ceux-ci n’ont pas cessé d’augmenter… Quant aux déficits publics, rien n’y fait, pas même « Pruneau-le-Mère » : Les dépenses ne sont toujours pas ajustées aux recettes à percevoir…
C’est que la confrontation entre les résultats qu’il prend avoir obtenu (école, santé, sécurité) et la réalité reste vertigineuse et surtout on retiendra que « Jupiter » fait le reproche au « Air-Haine » de n’avoir jamais gouverné (ce qui est vrai…) et donc de jouer sur du velours dans une situation difficile !
C’est le bonus des éternels opposants : Même les « écololos » ont surfé sur ce principe de base de la physique politique, tout comme « Mes-Luches ».
En vous rappelant que quand la « gôche-unie », celle du programme commun de « Mythe-errant » est arrivée « aux affaires », elle aura tué les staliniens, plus tard les « roro-cardiens » et se sera éparpillée en des dizaines de courants durablement irréconciliables…
« Jupiter » annonce donc, très logiquement, qu’il prendra ses responsabilités en cas de motion de censure. Traduction : Si les « LRd »
vote une motion de censure, « Jupiter » les renvoie aux oubliettes en
dissolvant l’Assemblée Nationale, rien de moins !
Et il ouvrirait alors les portes du pouvoir au « Air-Haine » pour une inévitable victoire !
C’est son calcul…
La menace est claire !
C’est que « Jupiter » à force d’avoir accentué la césure, le divorce des élites d’avec le peuple des manants, certes commencée avant son accession à l’Élysée, il a aussi, d’une certaine façon été le joker du parti des élites quand ce dernier, dans les années 2010, s’est considérablement fragilisé électoralement. « Jupiter » en aura été le sauveur mais il n’aura tiré aucun enseignement de la défiance grandissante que les « Gauloisiens-olympiques » observent probablement à juste titre d’après quelques… observateurs, quant à la capacité de ces dites « z’élites » à gouverner sagement.
« Par sa verticalité, sa communication perçue comme méprisante ou désinvolte, son peu d’appétence pour les corps intermédiaires, sa tonalité emplie de certitudes, il a accru la coupure de la classe dirigeante avec les classes populaires et les classes moyennes qui constituent les moteurs du sentiment démocratique. »
D’autant que sa politique a par ailleurs « ossifié » le parti pris élitaire en accélérant les logiques d’alignement sur la mondialisation, tant par sa complaisance pour les communautarismes, notamment en début de mandat, que par sa volonté assumée de « dé-souverainiser » la « Gauloisie-olympique » au profit d’une souveraineté européenne pour le moins quelque peu « fantasmée ».
« Jupiter » a probablement plus promu le grand effacement quand
une très large majorité des « Gauloisiens-olympiques » en appelait à
la grande réaffirmation de l’État, à l’appartenance nationale, à la démocratie
souveraine.
« Ce court-circuit entre la tête de l’État et le corps social a indéniablement favorisé la progression du Rassemblement national qui a par ailleurs profité de l’inaptitude des autres oppositions à se reconstruire. »
Et dans ce contexte, il se trouve que l’accès d’un groupe parlementaire
massif du « Air-Haine » à l’Assemblée nationale en 2022 constitue un
fait politique majeur de ces toutes dernières années. Ce succès électoral a
d’abord fait voler en éclat l’idée d’un plafond de verre infranchissable.
Car il faut rappeler que cette avancée s’effectue dans le cadre d’un mode de scrutin dont on a toujours pensé qu’il était un obstacle majeur pour les chances de succès du « Air-Haine ».
« En outre, 53 des parlementaires RN l’ont été dans le contexte de duels avec des candidats de la majorité présidentielle », loin des funestes « triangulaires » qui avaient profité aux « soces » il y a quelques années.
Ce qui en dit long sur la force de la dynamique du parti de « Marinella-tchi-tchi »….
« Ensuite, cette parlementarisation a contribué à renforcer la
socialisation d’une formation qui, dès ses premiers pas au Palais-Bourbon,
s’est efforcée d’adopter un comportement respectueux du fonctionnement
institutionnel. »
Le logiciel du « Air-haine » s’est radicalement transformé, sur l’euro, sur le sociétal, et y compris sur la relation au régime de « Poux-tine » !
Et cette mutation s’est renforcée depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas contre Israël : La participation du « Air-haine » à la manifestation contre l’antisémitisme, en queue de manifestation peut-être, mais en contre-point des « Mes-Luchiens » « pro-Ramasse » pour soutenir inconditionnellement le peuple Palestinien, a de ce point de vue constitué une étape supplémentaire dans sa « normalisation », en particulier du fait des déclarations de Klarsfeld (le fiston) approuvant à la veille de l’événement cette présence !
« Serge Klarsfeld a livré pour la circonstance les clés de la dédiabolisation à Marine le Pen » en dira un expert !
Mais plus probablement, au-delà, le renouvellement générationnel du corps
électoral joue un rôle important : À mesure que d’autres générations montent sur
le marché électoral, dont la mémoire n’a pas été socialisée dans l’atmosphère
de diabolisation, qui ne peuvent pas se souvenir de l’occupation nazie, ni des
effets de la collaboration avec l’occupant, ni des faits de résistance aux fascismes
d’Europe, plus cette atmosphère se dissipe et plus le vote « Air-haine »
gagne non seulement en acceptabilité mais en crédibilité.
Ces générations-là ne font même plus l’amalgame avec ces « détails de l’Histoire »…
Les forces électorales d’avenir, actives, aussi sont du côté du « Air-haine »
– ce qui dès lors rend plus probable son accès au pouvoir dans un contexte de
démonétisation bien réelle des offres politiques de gouvernement usées par
quatre décennies d’exercice des responsabilités.
Un phénomène de « légitimation » aussi facilité par des offres radicales à gôche avec LFI ou avec un dépassement sur la droâte du « Air-haine » avec l’offre plus identitaire et conservatrice, plus « ultra », d’un « Riton-Zézé-Amour ».
De fait, désormais pour de nombreux acteurs et observateurs, l’accession
du « Air-haine » au moins à Matignon, est devenu une hypothèse
presque comme une autre et plus cette hypothèse se crédibilise au vu des
sondages, des élections et des ralliements, plus l’idée d’un accès au pouvoir
est naturalisée jusque dans des sphères qui hier encore l’auraient rejetée et
l’aurait combattue.
Ce n’est plus un tabou, ni quelque chose d’indicible, même si nombre d’incertitudes demeurent quant à cette issue.
Même moâ, je n’envisage plus de franchir une frontière : Je me réfugierai tout simplement dans mes parcelles inexpugnables de maquis Corsu !
Reste seulement à savoir ce qui se passerait ensuite…
De deux choses l’une, soit l’alternance s’opère à l’occasion d’une dissolution anticipée, à mi-mandat de « Jupiter », et alors on entre dans une quatrième cohabitation avec l’Élysée qui va mettre le pays à genoux au grand désespoir nos partenaires européens et à la grande joie de « Poux-tine » (et de quelques autres)…
On connaît l’issue des trois précédentes : Matignon est parfois jugé comme un passage obligé pour accéder à la Présidence du pays, mais à condition de ne pas s’y brûler les ailes !
Et jusque-là, personne n’y est jamais parvenu, hors « Pompon-Pie-doux » mais après une traversée du désert…
Qui appellera-t-on alors pour sauver le pays, puisque nous n’avons plus que « Jupiter » dans le rôle de « l’homme providentiel » à notre disposition ?
Il faudra donc bien changer la constitution, au moins in extremis pour permettre ce « miracle politique » là…
Soit, les « LRd » se tiennent à carreau et sont
définitivement, lessivés, vassalisés, désintégrés par « Jupiter », il
n’y a pas de dissolution et alors qui peut battre « Marinella-tchi-tchi »
en 2027 ?
Personne hors « Jupiter » soi-même qui l’aura déjà fait deux fois… une « valeur sûre » en somme !
Et jamais deux sans trois, n’est-ce pas : Il faudra donc bien changer la constitution, au moins in extremis pour permettre ce « miracle politique » là…
Et c’est exactement ce qui se passe sous nos yeux sans le dire !
Comme quoi, il n’y a décidément pas de hasard…
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
C’est naturellement de la flûte : Si le pays avait dû s’effondrer, il avait plus de deux ans pour le faire sans ou avec un aide minimaliste de ses alliés.
On nous annonce que le « Air-haine » est désormais aux portes du pouvoir en « Gauloisie-olympique »…
Ça fait 30 ans que j’entends ça que je m’en suis même exilé à une époque de ma vie, il y a dix ans de ça, vers des « ailleurs-merveilleux » aussi merdiques qu’ici-bas…
Et encore, avant, on me promettait le paradis-socialiste des bolchéviques durant 30 ans, Pol-Pot avançait et Saïgon était tombé… c’était le sens de « l’Histoire », et pourtant je l’ai vu s’effondrer lamentablement au pied d’un mur, à Berlin…
Je sais, j’y suis même allé avec mon marteau et mon burin pour le casser !
Bref, tout ça forge des convictions et cette fois-ci, finalement j’en rigole…
Mais ça va être marrant, parce que dans cette hypothèse, le pays va rapidement se bloquer, s’enflammer, se ruiner, se révolter telle que l’expérience sera devenue une catastrophe, au moins aussi sûrement que « Mort-Roy » à Matignon, démontrant l’inaptitude du « Air-haine » à appliquer son propre programme et sera rapidement (deux ans d’émeutes permanentes ?) stoppée ou édulcorée tel que, finalement si « tout change, pour que rien ne change », c’était bien une « konnerie » dont le peuple, comme en mai 1968, ressortira vacciné pour un long moment…
Car qu’est-ce que tout cela est bien fait, décidément…
Suivez donc le déroulé, SVP !
Et pépère, une fois installé dans le fauteuil de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », il n’a qu’une priorité à ce moment-là, c’est de changer la constitution…
Les « frères-trois-points » qui l’entouraient et l’ont porté au pouvoir l’en auront dissuadé in extremis. Il y avait déjà plus urgent à faire, les réformes, les retraites, le chômage, etc.
Il n’empêche, dès plus tard, il y revient : « Deux mandats une funeste connerie » rumine-t-il encore de nos jours.
Tu parles, il vise plus haut que Notre-Dame de la Garde !!!
Désormais, le septennat dépassé, dans cette dernière interview de 2024, il dresse seulement son bilan et revient sur sa volonté de « s’impliquer dans les européennes » (que son parti va perdre lourdement) et de réformer le pays avant la fin de son dernier mandat.
Mais il ajoute : « Je ne vais pas changer la Constitution ».
Tiens donc…
Se mettre à dos ses « parrains-trois-points », une fois, ça va, mais deux fois, bonjour les dégâts !
Il va procéder autrement et il l’annonce même entre les lignes…
Ah oui, tiens donc…
Même moa, je n’ai pas compris sur le coup.
De quel choix veut-il parler ?
Du choix de changer la constitution une nouvelle fois (parce que je vous rappelle que ce n’est pas la première fois qu’on en cause), ou de celui d’élire librement le président de son choix ?
« Je ne suis pas forcément en train de vous dire que j’aurais aimé être candidat à un troisième mandat », mais « quand on met des interdictions dans la loi, on capture en quelque sorte une part de la liberté des électeurs qui sont souverains »…
Hé-hé-hé… bien vu ! Une pierre dans le jardin des « frangins-trois-points » pour une leçon gratuite de démocratie-bienveillante…
« J’aurais voulu faire la réforme des retraites par points promise pour le premier quinquennat. La crise des gilets jaunes puis le Covid nous en ont empêchés », a-t-il précisé.
Et de détailler : « Elle était plus difficile à mener que celle qu’on a faite l’an passé (le report de l’âge légal à 64 ans, balayée par les cheminots, les aiguilleurs du ciel et plusieurs « secteurs à fort potentiel de nuisance », éboueurs, traminots, égoutiers, etc. à l’occasion des JO qui « ne coûteront rien »…) car elle refondait plus fondamentalement le système. Je pense que c’est un élément qui aurait changé en profondeur les choses ».
Probablement…
Il aurait « aussi aimé mener à son terme la réforme institutionnelle stoppée en 2018 », percutée par l’affaire « Ben-Allah ». Elle prévoyait notamment la réduction du nombre de parlementaires et l’introduction de cette dose de proportionnelle promise.
Et si d’aventure une motion de censure devait être votée sur ce sujet, comme les oppositions en font planer la menace, il en « tirerai(t) les conséquences politiques et institutionnelles qui dépendront des circonstances », a-t-il prévenu.
Vous voilà avertis.
Et se dessine alors un chemin, une stratégie qui avance doucement, à couvert et à « bas-bruit ».
Voilà qui devient de plus en plus clair pour tout le monde, même pour moâ !
Surtout à la faveur d’une motion de censure qui pourrait être adoptée cet été sur les questions budgétaires : Adieu « Gaby-le-magnifique », le « mignon » de « Jupiter », mis de force à l’ombre du soleil d’été !
Dans sa très complaisante interview donnée à la presse subventionnée, et tout particulièrement à son ami Rodolphe Saadé (le marseillais-local), « Jupiter » n’aura pas dit autre chose…
Admettons, mais ça demandera du temps et beaucoup d’efforts.
C’est finalement un « centriste réformiste », là où il faudrait avoir un « centriste radical ».
D’autant qu’il raconte des âneries pour faire passer la pilule : En particulier, il prétend avoir baisser les impôts de 60 milliards depuis 2017, alors que ceux-ci n’ont pas cessé d’augmenter… Quant aux déficits publics, rien n’y fait, pas même « Pruneau-le-Mère » : Les dépenses ne sont toujours pas ajustées aux recettes à percevoir…
C’est que la confrontation entre les résultats qu’il prend avoir obtenu (école, santé, sécurité) et la réalité reste vertigineuse et surtout on retiendra que « Jupiter » fait le reproche au « Air-Haine » de n’avoir jamais gouverné (ce qui est vrai…) et donc de jouer sur du velours dans une situation difficile !
C’est le bonus des éternels opposants : Même les « écololos » ont surfé sur ce principe de base de la physique politique, tout comme « Mes-Luches ».
En vous rappelant que quand la « gôche-unie », celle du programme commun de « Mythe-errant » est arrivée « aux affaires », elle aura tué les staliniens, plus tard les « roro-cardiens » et se sera éparpillée en des dizaines de courants durablement irréconciliables…
« Jupiter » annonce donc, très logiquement, qu’il prendra ses responsabilités en cas de motion de censure. Traduction : Si les « LR
Et il ouvrirait alors les portes du pouvoir au « Air-Haine » pour une inévitable victoire !
C’est son calcul…
La menace est claire !
C’est que « Jupiter » à force d’avoir accentué la césure, le divorce des élites d’avec le peuple des manants, certes commencée avant son accession à l’Élysée, il a aussi, d’une certaine façon été le joker du parti des élites quand ce dernier, dans les années 2010, s’est considérablement fragilisé électoralement. « Jupiter » en aura été le sauveur mais il n’aura tiré aucun enseignement de la défiance grandissante que les « Gauloisiens-olympiques » observent probablement à juste titre d’après quelques… observateurs, quant à la capacité de ces dites « z’élites » à gouverner sagement.
« Par sa verticalité, sa communication perçue comme méprisante ou désinvolte, son peu d’appétence pour les corps intermédiaires, sa tonalité emplie de certitudes, il a accru la coupure de la classe dirigeante avec les classes populaires et les classes moyennes qui constituent les moteurs du sentiment démocratique. »
D’autant que sa politique a par ailleurs « ossifié » le parti pris élitaire en accélérant les logiques d’alignement sur la mondialisation, tant par sa complaisance pour les communautarismes, notamment en début de mandat, que par sa volonté assumée de « dé-souverainiser » la « Gauloisie-olympique » au profit d’une souveraineté européenne pour le moins quelque peu « fantasmée ».
« Ce court-circuit entre la tête de l’État et le corps social a indéniablement favorisé la progression du Rassemblement national qui a par ailleurs profité de l’inaptitude des autres oppositions à se reconstruire. »
Car il faut rappeler que cette avancée s’effectue dans le cadre d’un mode de scrutin dont on a toujours pensé qu’il était un obstacle majeur pour les chances de succès du « Air-Haine ».
« En outre, 53 des parlementaires RN l’ont été dans le contexte de duels avec des candidats de la majorité présidentielle », loin des funestes « triangulaires » qui avaient profité aux « soces » il y a quelques années.
Ce qui en dit long sur la force de la dynamique du parti de « Marinella-tchi-tchi »….
Le logiciel du « Air-haine » s’est radicalement transformé, sur l’euro, sur le sociétal, et y compris sur la relation au régime de « Poux-tine » !
Et cette mutation s’est renforcée depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas contre Israël : La participation du « Air-haine » à la manifestation contre l’antisémitisme, en queue de manifestation peut-être, mais en contre-point des « Mes-Luchiens » « pro-Ramasse » pour soutenir inconditionnellement le peuple Palestinien, a de ce point de vue constitué une étape supplémentaire dans sa « normalisation », en particulier du fait des déclarations de Klarsfeld (le fiston) approuvant à la veille de l’événement cette présence !
« Serge Klarsfeld a livré pour la circonstance les clés de la dédiabolisation à Marine le Pen » en dira un expert !
Ces générations-là ne font même plus l’amalgame avec ces « détails de l’Histoire »…
Un phénomène de « légitimation » aussi facilité par des offres radicales à gôche avec LFI ou avec un dépassement sur la droâte du « Air-haine » avec l’offre plus identitaire et conservatrice, plus « ultra », d’un « Riton-Zézé-Amour ».
Ce n’est plus un tabou, ni quelque chose d’indicible, même si nombre d’incertitudes demeurent quant à cette issue.
Même moâ, je n’envisage plus de franchir une frontière : Je me réfugierai tout simplement dans mes parcelles inexpugnables de maquis Corsu !
De deux choses l’une, soit l’alternance s’opère à l’occasion d’une dissolution anticipée, à mi-mandat de « Jupiter », et alors on entre dans une quatrième cohabitation avec l’Élysée qui va mettre le pays à genoux au grand désespoir nos partenaires européens et à la grande joie de « Poux-tine » (et de quelques autres)…
On connaît l’issue des trois précédentes : Matignon est parfois jugé comme un passage obligé pour accéder à la Présidence du pays, mais à condition de ne pas s’y brûler les ailes !
Et jusque-là, personne n’y est jamais parvenu, hors « Pompon-Pie-doux » mais après une traversée du désert…
Qui appellera-t-on alors pour sauver le pays, puisque nous n’avons plus que « Jupiter » dans le rôle de « l’homme providentiel » à notre disposition ?
Il faudra donc bien changer la constitution, au moins in extremis pour permettre ce « miracle politique » là…
Personne hors « Jupiter » soi-même qui l’aura déjà fait deux fois… une « valeur sûre » en somme !
Et jamais deux sans trois, n’est-ce pas : Il faudra donc bien changer la constitution, au moins in extremis pour permettre ce « miracle politique » là…
Comme quoi, il n’y a décidément pas de hasard…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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