1 – Sur Wasp-43b, à 280 années-lumière de la Terre,
Une épaisse couverture nuageuse haut et épaisse au cœur de la nuit.
Un vent à décorner les bœufs : À l’équateur, ils dépassant les 8.000 km/h !
Et des températures littéralement insoutenables.
Temps clair sur le côté jour.
C’est tout de même presque plus précis que ce que peut nous délivrer notre
météo-nationale !
Wasp-43b est une planète gazeuse de type « Jupiter chaude » qui a été découverte en 2011. Elle orbite très près de son étoile. À seulement 2 millions de kilomètres.
C’est seulement 25 fois plus près que Mercure ne l’est de notre Soleil.
Hubble avait déjà montré de la vapeur d’eau du côté jour de Wasp-43b.
Le télescope spatial Spitzer
avait suggéré l’existence de nuages du côté nuit.
« Mais nous avions besoin
de mesures plus précises du JWST pour
vraiment commencer à cartographier la température, la couverture nuageuse, les vents et la
composition atmosphérique plus détaillée tout autour de la planète », raconte, un « trouveur » qui cherche au Bay Area Environmental
Research Institute (USA).
Les astronomes ont ainsi étudié les changements de luminosité infrarouge
du système planète/étoile au cours de l’orbite de moins de 20 heures de
Wasp-43b. De quoi déduire que le côté jour affiche une température moyenne de
quelque 1.250 °C. Les nuits, elles, sont
plus fraiches. Elles le seraient encore plus sans la présence de nuages. Mais l’épaisse couverture les empêche finalement de descendre sous les
600 °C…
Le télescope spatial James-Webb révèle aussi un manque de méthane tout
autour de la planète. Alors qu’il devrait être présent côté nuit !
Insoutenable énigme : Où est-il passé ?
Les astronomes en déduisent que des vents puissants soufflent sur Wasp-43b.
Ils déplaceraient les gaz du jour vers la nuit et inversement tellement vite qu’il manquerait de temps aux réactions chimiques pour en produire des quantités détectables : Voilà la réponse !
Que j’en reste scotché…
Mais il n’y a pas que ça à retenir des progrès récent de la science en marche…
2 – La météo et le changement climatique vont bouleverser l’équilibre des puissances et leur façon de mener des
opérations militaires, pour persister dans le temps qu’il va faire !
D’après une étude publiée par la Texas National Security Review (re-USA) et
qui s’intéresse à l’impact du réchauffement climatiques sur la détection des
sous-marins nous en avertit.
Ces navires effectuent divers types de mission, de la lutte anti-sous-marine à antinavire, en passant par du renseignement. Et les États-Unis, la Russie, la « Gauloisie-olympique », le Royaume-Uni, l’Inde (2 pour l’heure…) et la Chine possèdent aussi des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), chargés d’assurer la dissuasion nucléaire de leur pays.
Or, la furtivité est un élément clé de ce mandat capital, qui s’est d’ailleurs amélioré d’années en années.
« Les sous-marins nucléaires soviétiques des années 1970 et du début
des années 1980 étaient très bruyants, émettant de 150 à 170 décibels de son
acoustique basse fréquence », rappellent les auteurs de l’étude. Ils ont
ensuite rattrapé leurs homologues américains (110-130 décibels). Les
sous-marins diesel-électrique sont généralement beaucoup plus silencieux (70
décibels), exception faite des modèles Nord-coréens (130 décibels).
Rappelons que 130 dB reste le seuil admis du début de la douleur pour une oreille normale…
Pour repérer les sous-marins, l’usage d’un sonar est donc nécessaire
(puisqu’on ne détecte pas encore les variations de son champ de gravitation…).
« Il existe deux types de sonar : actif et passif.
Le sonar actif émet une impulsion acoustique (« ping ») et capte son écho lorsque
l’impulsion est réfléchie après avoir rencontré un objet.
Le sonar passif fonctionne comme une oreille : il capte les
sons provenant de l’environnement. »
Le premier offre une portée de détection plus longue, mais en émettant un
ping bien sonore qui alerte sa cible de la présence d’un « chasseur »
(qui peut être aéroporté…).
Le second est discret, mais a plus de difficultés à repérer les sous-marins extrêmement silencieux.
Or, le changement climatique va affecter la propagation du son, qui dépend
de la température, de la salinité et de la profondeur de l’eau. « De plus,
en raison de l’absorption accrue de dioxyde de carbone, certaines parties de l’océan
deviennent plus acides, et l’acidité influence à la fois la perte de
transmission et le bruit ambiant. »
Avec des océans plus chauds de 4 °C dans les 80 prochaines années, la probabilité de détection pourrait passer de 90 % à 50 %, et la portée de détection réduite de 50 % !
Et les ouragans seront plus puissants et plus fréquents…
L’étude ci-dessus signalée s’est donc penchée précisément sur plusieurs
zones.
Dans la mer du Groenland, un sous-marin à 300 mètres de profondeur, détectable à partir de 60 kilomètres entre les années 1970 et 1990, ne le serait plus qu’à partir de 20 kilomètres un siècle plus tard avec un sonar passif.
Avec un sonar actif, « les portées maximales de détection à propagation directe diminuent jusqu’à 50 % pour un sous-marin situé à 100 ou 200 mètres » de profondeur (où la mer est plus froide et n’a pas la même salinité, ce qui dévie la propagation des ondes sonores).
Près du golfe de Gascogne, un sous-marin à 100 mètres était repérable à 10
kilomètres. Il pourrait l’être dès 100 kilomètres de distance avec un sonar
passif.
À l’inverse, à 200 et 300 mètres, la portée maximale de détection passe respectivement de 60 et 35 kilomètres à seulement 20 kilomètres : Vous avez compris, il faudra plonger « profond »…
Du côté du sonar actif, c’est une réduction « drastique » des portées maximales de détection qui a été observée : Or, ces deux lieux « ont une importance géostratégique puisqu’il s’agit de zones d’opérations sous-marines pour la Russie et les pays de l’Otan », souligne l’étude.
Dans la mer des Philippines et l’océan Pacifique occidental, les
changements sont en revanche minimes.
Outre le changement climatique, l’augmentation du trafic maritime pourrait également favoriser la furtivité des sous-marins.
Les technologies (meilleure isolation acoustique de la coque, remplacement des hélices par des propulseurs, propulsion indépendante de l’air, système de refroidissement silencieux, nouvelles coques de forme déflectrice, etc.) devraient aussi s’améliorer dans le futur.
Les sous-marins restent donc silencieux, et n’ont pas encore dit leur dernier mot.
3 – Pour changer d’environnement, figurez-vous que la découverte
d’oxydes de manganèse dans le sol du cratère Gale pose la question de la
quantité d’oxygène présente dans l’atmosphère primitive de Mars.
Au-delà de la question de l’origine de ce dioxygène, une nouvelle étude
révèle à quel point les oxydes de manganèse pourraient nous en apprendre plus
sur l’habitabilité de la Planète rouge dans le passé.
On le sait, l’oxygène n’a pas été un ingrédient clé pour l’origine de la
vie sur Terre.
Durant tout le début de son histoire, et cela jusqu’à l’apparition des premiers organismes photosynthétiques, notre Planète était en effet quasiment dépourvu d’oxygène libre. Point de dioxygène dans l’atmosphère, alors principalement composée de dioxyde de carbone, ni même dans les océans !
Une situation anoxique qui n’aura toutefois pas empêché la vie de se développer durant plusieurs milliards d’années, jusqu’à ce que le dioxygène, ce poison produit par la photosynthèse, ne s’accumule dans les océans et l’atmosphère, forçant les organismes à s’adapter, jusqu’à ce que leur métabolisme repose sur la consommation de ce gaz.
À l’image de la Terre primitive, Mars est ainsi aujourd’hui quasiment dénuée d’oxygène et tout portait à croire que ces conditions anoxiques n’avaient pas changé depuis la formation de la planète.
Mais une découverte faite par le rover Curiosity vient pourtant remettre en question cette idée.
Le rover, qui évolue actuellement dans le cratère Gale, a en effet observé
grâce à son instrument ChemCam des concentrations inhabituelles d’oxyde de
manganèse (MnO) dans les anciens sédiments lacustres tapissant le fond du
cratère. Ces minéraux noirs résultent de l’oxydation du manganèse. Or, qui dit
oxydation, dit potentiellement et logiquement présence d’oxygène !
Si les oxydes de manganèse sont des minéraux très fréquents à la surface de la Terre en raison des fortes concentrations actuelles de dioxygène dans l’atmosphère et de l’activité de certaines bactéries qui aident à catalyser cette réaction d’oxydation, les chercheurs-trouveurs ne s’attendaient cependant pas du tout à en trouver en si grande concentration sur Mars.
Mais la présence de ces minéraux dans le sol martien a tout de suite soulevé la question de leur formation et donc, des conditions qui auraient existé sur Mars lorsque le cratère Gale était encore un lac…
Les données acquises par le rover suggèrent que ces oxydes se sont
certainement formés en environnements peu profonds, sur les bords du lac.
La surface du lac aurait en effet été légèrement plus oxydante que les niveaux plus profonds.
Les ions Mn2+ auraient été extraits de la croûte et transportés par la résurgence d’eaux souterraines anoxiques (sans oxygène) à travers les niveaux sableux et poreux de la ligne de rivage. La réaction d’oxydation du manganèse aurait donc eu lieu à l’interface eau-sédiments.
Un scénario permettant justement d’expliquer la présence des oxydes de manganèse dans les grès du cratère Gale.
Reste à comprendre quel a été l’élément oxydant : Les « chercheurs-trouveurs »
passent ainsi en revue toutes les possibilités alternatives à l’oxygène. À
savoir la photolyse UV (qui permet la décomposition de certaines molécules sous
l’action des rayons UV du Soleil et peut ainsi produire de petites quantités d’oxygène),
les perchlorates, les chlorates, les bromates, les nitrates, etc.…
Aucun de ces potentiels oxydants n’est valable dans les conditions observées.
Seule l’hypothèse d’une présence d’O2 dans l’atmosphère tient la route… et la distance !
Les scientifiques indiquent toutefois que le taux de dioxygène présent dans l’atmosphère primitive de Mars aurait dans ce cas dû être nettement plus important que l’actuel pour pouvoir mener à une oxydation du manganèse.
En comparaison, les scientifiques rappellent que sur Terre, les oxydes de manganèse ne sont apparus que lorsque le taux d’oxygène a commencé à augmenter il y a 2,5 milliards d’années en réponse à l’activité des organismes photosynthétiques.
Qui ne s’en souvient pas au juste ?
Par conséquent, l’atmosphère primitive martienne aurait donc été bien plus
riche en oxygène qu’on ne le pensait jusqu’à présent.
Mais quelle aurait été la cause de la présence de ce gaz ?
Aucune hypothèse solide n’existe encore à l’heure actuelle.
Les « chercheurs » (ceux qui n’ont pas trouvé) proposent cependant la piste des impacts météoritiques, qui, en faisant fondre les niveaux de glace, auraient pu de manière épisodique faire augmenter le taux d’oxygène dans l’atmosphère de la planète.
Et les oxydes de manganèse étant des minéraux mettant beaucoup de temps à
se former, ces résultats suggèrent que le cratère Gale aurait pu abriter un lac
pérenne pendant une durée de plusieurs centaines voire milliers d’années.
Grâce à ces minéraux, on peut donc penser que les conditions d’habitabilité auraient été favorables pour permettre le développement d’une vie primitive. De plus, les « chercheurs-pas-trouveurs » soulignent le fait que l’oxydation du manganèse aurait pu bénéficier à de potentielles bactéries, ce type de réaction pouvant servir de source d'énergie.
L’oxyde de manganèse requiert plus d’oxygène que l’oxyde de fer qui
recouvre la Planète rouge et lui donne son teint caractéristique. Les
planétologues estiment donc que l’atmosphère de Mars possédait beaucoup plus d’oxygène
dans le passé qu’aujourd'hui.
Enveloppée d’une atmosphère plus dense, il y a environ 4 milliards d’années, Mars, encore jeune, était un monde plus chaud et humide, aux airs de planète bleue.
Puis, lentement, son destin a basculé et elle s’est mise à rougir.
Un teint devenu emblématique qui, depuis plus de deux millénaires, lui vaut d’être nommée en l’honneur d'anciennes divinités tantôt de la Guerre (Nirgal à Babylone, Arès en Grèce, Mars à Rome), tantôt du Feu (Vahram en Perse), voire du Soleil (Horus en Égypte).
D’ailleurs, pour Pline l’ancien, vous n’êtes pas sans l’ignorer, sa couleur s’explique par sa proximité avec le Soleil…
En réalité, on sait aujourd’hui que ce fard déposé progressivement n’est
autre que de la rouille, de l’oxyde fer. Mais comme il n’y a plus que des
traces résiduelles d’oxygène (0,13 %) dans son atmosphère essentiellement
composée de dioxyde de carbone (95 % : Un gaz à effet de serre torride qui
aura transformé Vénus en enfer… et menace si impérieusement notre planète) et d’une
pincée d’argon (1,5 %) et de diazote (3 %), c’est le rayonnement ultraviolet du
Soleil qui a cassé les molécules d’eau évaporée, qui est désigné comme
principal responsable de cette oxydation commencée il y a plusieurs milliards d’années.
Un long processus qui a accompagné l’érosion de son atmosphère…
Pas protégée comme la nôtre par un puissant champ magnétique.
« Nous avons trouvé que 3 % des roches ont une haute teneur en oxyde de manganèse. Cela requiert beaucoup d’eau et des conditions fortement oxydantes, donc l’atmosphère pouvait contenir beaucoup plus d’oxygène que nous ne le pensions » peut-on en déduire.
Précisons tout de suite que de plus grandes quantités d’oxygène dans l’atmosphère
n’est pas vraiment un bon signe pour les organismes vivants (s’il y en avait) au
moins si l’on prend l’exemple de la Terre.
En effet, sur notre planète, tout a commencé sans cet élément chimique.
Produit par les cyanobactéries, il y a environ 2,3 milliards d’années, l’oxygène est donc arrivé bien après les premières formes de vie.
Ce fut alors un véritable poison pour les archées méthanogènes présentes dans les océans et leur disparition catastrophique allait ensuite se répercuter sur le climat et changer encore le visage de la Terre.
« L’O2 est mauvais pour la vie (il détériore par oxydation, une combustion lente, mais qui peut être plus rapide comme dans les explosions…) comme nous le savons, mais nous ne connaissons aussi que la vie pour être en mesure de créer de grandes quantités d’O2. »
Bref, l’éclosion de la vie n’est plus à quelques paradoxes près : Le
CO2 est excellent pour les cyanobactéries, les herbacés à condition
de disposer des UV et de la lumière d’une étoile pas trop éloignée (ni trop
proche parce qu’elle pourrait tout brûler). C’est la première brique de la vie.
Nous, les bêtes (qui mangeons ou non l’herbe), nous sommes les sous-produits des cendres, des kakas, des activités des premiers êtres, les cyanobactéries, qui auront peuplé la planète.
Mars n’aura pas eu cette chance-là, probablement pas plus que Vénus : Il fallait être là au bon moment, juste au bon endroit et passer à travers bien des vicissitudes durant plusieurs milliards d’années.
Vous n’imaginez pas la chance que vous avez eu d’être là à me lire…
Bonne fin de viaduc à toutes et à tous…
I3
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Un vent à décorner les bœufs : À l’équateur, ils dépassant les 8.000 km/h !
Temps clair sur le côté jour.
Wasp-43b est une planète gazeuse de type « Jupiter chaude » qui a été découverte en 2011. Elle orbite très près de son étoile. À seulement 2 millions de kilomètres.
Les astronomes en déduisent que des vents puissants soufflent sur Wasp-43b.
Ils déplaceraient les gaz du jour vers la nuit et inversement tellement vite qu’il manquerait de temps aux réactions chimiques pour en produire des quantités détectables : Voilà la réponse !
Que j’en reste scotché…
Mais il n’y a pas que ça à retenir des progrès récent de la science en marche…
Ces navires effectuent divers types de mission, de la lutte anti-sous-marine à antinavire, en passant par du renseignement. Et les États-Unis, la Russie, la « Gauloisie-olympique », le Royaume-Uni, l’Inde (2 pour l’heure…) et la Chine possèdent aussi des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), chargés d’assurer la dissuasion nucléaire de leur pays.
Or, la furtivité est un élément clé de ce mandat capital, qui s’est d’ailleurs amélioré d’années en années.
Rappelons que 130 dB reste le seuil admis du début de la douleur pour une oreille normale…
Le second est discret, mais a plus de difficultés à repérer les sous-marins extrêmement silencieux.
Avec des océans plus chauds de 4 °C dans les 80 prochaines années, la probabilité de détection pourrait passer de 90 % à 50 %, et la portée de détection réduite de 50 % !
Et les ouragans seront plus puissants et plus fréquents…
Dans la mer du Groenland, un sous-marin à 300 mètres de profondeur, détectable à partir de 60 kilomètres entre les années 1970 et 1990, ne le serait plus qu’à partir de 20 kilomètres un siècle plus tard avec un sonar passif.
Avec un sonar actif, « les portées maximales de détection à propagation directe diminuent jusqu’à 50 % pour un sous-marin situé à 100 ou 200 mètres » de profondeur (où la mer est plus froide et n’a pas la même salinité, ce qui dévie la propagation des ondes sonores).
À l’inverse, à 200 et 300 mètres, la portée maximale de détection passe respectivement de 60 et 35 kilomètres à seulement 20 kilomètres : Vous avez compris, il faudra plonger « profond »…
Du côté du sonar actif, c’est une réduction « drastique » des portées maximales de détection qui a été observée : Or, ces deux lieux « ont une importance géostratégique puisqu’il s’agit de zones d’opérations sous-marines pour la Russie et les pays de l’Otan », souligne l’étude.
Outre le changement climatique, l’augmentation du trafic maritime pourrait également favoriser la furtivité des sous-marins.
Les technologies (meilleure isolation acoustique de la coque, remplacement des hélices par des propulseurs, propulsion indépendante de l’air, système de refroidissement silencieux, nouvelles coques de forme déflectrice, etc.) devraient aussi s’améliorer dans le futur.
Les sous-marins restent donc silencieux, et n’ont pas encore dit leur dernier mot.
Durant tout le début de son histoire, et cela jusqu’à l’apparition des premiers organismes photosynthétiques, notre Planète était en effet quasiment dépourvu d’oxygène libre. Point de dioxygène dans l’atmosphère, alors principalement composée de dioxyde de carbone, ni même dans les océans !
Une situation anoxique qui n’aura toutefois pas empêché la vie de se développer durant plusieurs milliards d’années, jusqu’à ce que le dioxygène, ce poison produit par la photosynthèse, ne s’accumule dans les océans et l’atmosphère, forçant les organismes à s’adapter, jusqu’à ce que leur métabolisme repose sur la consommation de ce gaz.
À l’image de la Terre primitive, Mars est ainsi aujourd’hui quasiment dénuée d’oxygène et tout portait à croire que ces conditions anoxiques n’avaient pas changé depuis la formation de la planète.
Mais une découverte faite par le rover Curiosity vient pourtant remettre en question cette idée.
Si les oxydes de manganèse sont des minéraux très fréquents à la surface de la Terre en raison des fortes concentrations actuelles de dioxygène dans l’atmosphère et de l’activité de certaines bactéries qui aident à catalyser cette réaction d’oxydation, les chercheurs-trouveurs ne s’attendaient cependant pas du tout à en trouver en si grande concentration sur Mars.
Mais la présence de ces minéraux dans le sol martien a tout de suite soulevé la question de leur formation et donc, des conditions qui auraient existé sur Mars lorsque le cratère Gale était encore un lac…
La surface du lac aurait en effet été légèrement plus oxydante que les niveaux plus profonds.
Les ions Mn2+ auraient été extraits de la croûte et transportés par la résurgence d’eaux souterraines anoxiques (sans oxygène) à travers les niveaux sableux et poreux de la ligne de rivage. La réaction d’oxydation du manganèse aurait donc eu lieu à l’interface eau-sédiments.
Un scénario permettant justement d’expliquer la présence des oxydes de manganèse dans les grès du cratère Gale.
Aucun de ces potentiels oxydants n’est valable dans les conditions observées.
Seule l’hypothèse d’une présence d’O2 dans l’atmosphère tient la route… et la distance !
Les scientifiques indiquent toutefois que le taux de dioxygène présent dans l’atmosphère primitive de Mars aurait dans ce cas dû être nettement plus important que l’actuel pour pouvoir mener à une oxydation du manganèse.
En comparaison, les scientifiques rappellent que sur Terre, les oxydes de manganèse ne sont apparus que lorsque le taux d’oxygène a commencé à augmenter il y a 2,5 milliards d’années en réponse à l’activité des organismes photosynthétiques.
Qui ne s’en souvient pas au juste ?
Mais quelle aurait été la cause de la présence de ce gaz ?
Aucune hypothèse solide n’existe encore à l’heure actuelle.
Les « chercheurs » (ceux qui n’ont pas trouvé) proposent cependant la piste des impacts météoritiques, qui, en faisant fondre les niveaux de glace, auraient pu de manière épisodique faire augmenter le taux d’oxygène dans l’atmosphère de la planète.
Grâce à ces minéraux, on peut donc penser que les conditions d’habitabilité auraient été favorables pour permettre le développement d’une vie primitive. De plus, les « chercheurs-pas-trouveurs » soulignent le fait que l’oxydation du manganèse aurait pu bénéficier à de potentielles bactéries, ce type de réaction pouvant servir de source d'énergie.
Enveloppée d’une atmosphère plus dense, il y a environ 4 milliards d’années, Mars, encore jeune, était un monde plus chaud et humide, aux airs de planète bleue.
Puis, lentement, son destin a basculé et elle s’est mise à rougir.
Un teint devenu emblématique qui, depuis plus de deux millénaires, lui vaut d’être nommée en l’honneur d'anciennes divinités tantôt de la Guerre (Nirgal à Babylone, Arès en Grèce, Mars à Rome), tantôt du Feu (Vahram en Perse), voire du Soleil (Horus en Égypte).
D’ailleurs, pour Pline l’ancien, vous n’êtes pas sans l’ignorer, sa couleur s’explique par sa proximité avec le Soleil…
Un long processus qui a accompagné l’érosion de son atmosphère…
Pas protégée comme la nôtre par un puissant champ magnétique.
« Nous avons trouvé que 3 % des roches ont une haute teneur en oxyde de manganèse. Cela requiert beaucoup d’eau et des conditions fortement oxydantes, donc l’atmosphère pouvait contenir beaucoup plus d’oxygène que nous ne le pensions » peut-on en déduire.
En effet, sur notre planète, tout a commencé sans cet élément chimique.
Produit par les cyanobactéries, il y a environ 2,3 milliards d’années, l’oxygène est donc arrivé bien après les premières formes de vie.
Ce fut alors un véritable poison pour les archées méthanogènes présentes dans les océans et leur disparition catastrophique allait ensuite se répercuter sur le climat et changer encore le visage de la Terre.
« L’O2 est mauvais pour la vie (il détériore par oxydation, une combustion lente, mais qui peut être plus rapide comme dans les explosions…) comme nous le savons, mais nous ne connaissons aussi que la vie pour être en mesure de créer de grandes quantités d’O2. »
Nous, les bêtes (qui mangeons ou non l’herbe), nous sommes les sous-produits des cendres, des kakas, des activités des premiers êtres, les cyanobactéries, qui auront peuplé la planète.
Mars n’aura pas eu cette chance-là, probablement pas plus que Vénus : Il fallait être là au bon moment, juste au bon endroit et passer à travers bien des vicissitudes durant plusieurs milliards d’années.
Vous n’imaginez pas la chance que vous avez eu d’être là à me lire…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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