Quand on est heureux…
I – On sourit, on saute sur place ou alors on lève les
bras, mais prendre littéralement son pied pour manifester sa joie n’a rien de
naturel. D’ailleurs, aujourd’hui on parle plutôt de kiffer, « prendre son pied
» évoquant plus souvent le plaisir sexuel.
Sauf que, si je sais que « Kif » vient de l’arabe
qui signifie le plaisir, je ne sais pas quelle acrobatie sexuelle est capable
de procurer de la jouissance en se tenant le pied !
C’est absurde…
En fait l’expression tire ses racines de la piraterie,
de la flibuste.
Pour comprendre le chemin parcouru par cette formule, il faut retourner au XIXème siècle. À cette époque, les corsaires sont encore prospères et sèment un climat de terreur sur les mers.
Il faut alors s’imaginer des hommes éclatant de rire, leurs dents brillant sous la lueur des torches, avec devant eux, le butin qui scintille de tous ses feux, prêt à être partagé, après la part mise de côté pour le capitaine, et celle de l’armateur, qui finance l’expédition.
C’est le moment tant attendu : Chacun prend sa part, son « pied » d’or.
Et, d’après les historiens, c’est ainsi que naquit l'expression « prendre son pied ».
À l'époque, les pirates ont en effet un système bien
rodé pour distribuer le butin.
Après avoir pillé des navires, ils se retrouvent sur le pont pour se partager la richesse. Mais les instruments de mesure étaient souvent inexistants ou imprécis. Pour éviter les querelles, chacun recevait alors un petit tas d’or de la taille d’un pied – environ 33 centimètres – et pouvait ainsi « prendre son pied ».
Cela symbolisait le fait de recevoir sa part du trésor, un moment de satisfaction après le tumulte et la folie meurtrière du raid.
Ce n’est qu’au fil du temps que cette expression a
pris un tout autre sens. À la fin du XIXème siècle, elle est même devenue
un terme d’argot utilisé pour décrire des moments de plaisir intime.
Les pirates utilisaient leur part pour s’offrir des plaisirs charnels, donnant ainsi un double sens à l’expression.
Dans ces maisons closes, peut-être que certains pirates ont même trouvé chaussure à leur pied.
Qui sait ?
En attendant, vous n’avez pas à regretter d’être venu(e)
jusque sur ce « piti-blog » pour devenir plus savant(e).
Car ce n’est pas tout…
II – Autre question d’importance : Saviez vous que 60
pour cent des accidents routiers sont causés par des buveur d’eau et que 80
pour cent le sont par des hommes ?
Les hommes étant surreprésentés dans les accidents de
la route, l’association Victimes et Citoyens nous aura gratifié, lundi 13 mai
2024, d’une nouvelle campagne de sécurité routière qui joue sur les stéréotypes
misogynes.
Le message est simple et direct : « Conduire comme une femme veut dire une seule chose : rester en vie. »
Mais ce n’est pas vrai dans 20 % des cas…
« Pour rester en vie au volant, ce que les hommes ont de mieux à faire, c'est adopter la même conduite que les femmes. Le nombre d’accidents baisserait ainsi que le nombre de victimes. »
Effectivement, statistiquement, une femme au volant a huit fois moins de risque d’avoir un accident mortel qu’un « kouillu ». Une surreprésentation masculine qui se retrouve quel que soit le mode de déplacement : 94 % des personnes tuées à moto, 87 % des morts à vélo et 61 % des piétons décédés étaient des hommes : Ils conduisent si mal, même sans voiture : C’est tellement logique !
Ça devrait faire réfléchir : Nos femmes ne roulent manifestement pas assez !
III – Pour persister à parler des charmes de nos femmes,
saviez-vous que chaque année, environ 500.000 d’entre-elles entrent en
ménopause ?
Cette période de la vie, marquée par l’arrêt de l’ovulation.
La disparition des règles, survient en moyenne à 51 ans et s’accompagne
notamment d’un risque accru de développer certaines maladies.
À la puberté, une adolescente possède environ 400.000 follicules ovariens (cavités de l’ovaire dans lesquelles se développent les ovules) dont plusieurs milliers sont réveillés chaque mois par le cerveau pour l’ovulation – en moyenne, un seul produit un ovule fertile.
On sait également qu’ovaires et ovules sécrètent
plusieurs hormones, dont les œstrogènes. La quantité de ces derniers varie avec
le cycle menstruel et atteint son maximum quelques jours avant l’ovulation.
Lorsqu’ils entrent en contact avec un de leurs récepteurs, ils sont capables d’activer
certains gènes et d’en désactiver d’autres. Cependant, cela ne se produit pas
uniquement au niveau des organes reproducteurs.
En effet, la sécrétion d’œstrogènes signifie que les ovaires jouent un rôle important dans la santé des femmes au-delà de la fertilité mais aussi bien souvent sur leur humeur. Ce n’est pas un reproche, il faut savoir s’en accommoder.
En plus ils contribuent indirectement à la baisse de la pression artérielle, à la protection des neurones (mais si, ça existe !), et à la santé musculosquelettique.
À l’inverse, la chute de quantité de cette hormone provoquée par la ménopause augmente le risque de maladies cardiovasculaires, neurologiques, ou encore d’ostéoporose !
La cata, quoi…
Autour de la trentaine, soit avant l’épuisement des
stocks de follicules ovariens, le processus commence à dysfonctionner et la
fertilité à chuter. Avant 30 ans, les chances de tomber enceinte sont de 85 %. À
35 ans, elles chutent à 66 %.
Mais ce n’est qu’en 2020 qu’une cause probable de ce phénomène est identifiée : Avec l'âge, les ovaires accumulent du tissu fibreux (phénomène caractéristique du vieillissement d’organe) et se rigidifient, affectant la production et la qualité des ovules.
La science cherche depuis à ralentir ces phénomènes, par injection de rapamycine (un immunosuppresseur), ou par l’utilisation de médicaments antifibrotiques qui aide à contrer le vieillissement ovarien.
En réalité, ces essais et découvertes pourraient, à long terme, augmenter l’espérance de vie en bonne santé de nos femmes. Et c’est tant mieux pour elles, parce que pour les « kouillus »… on ne peut rien faire !
IV – Pour changer de sujet, saviez-vous que le climat de
notre Planète dépend en grande partie de ce qui se passe dans les océans ?
Car il n’y a pas que le fonctionnement de l’atmosphère
qui se trouve perturbé, les océans aussi : L’un impacte l’autre et réciproquement.
Par exemple, le méga-courant « Amoc » transporte les eaux chaudes de l’océan Atlantique Sud vers les hautes latitudes de l’océan Atlantique Nord.
Cette eau se refroidit alors et forme des « cellules » de différentes températures qui jouent un rôle important : Elles redistribuent la chaleur dans plusieurs zones.
Ce mécanisme est indispensable pour le fonctionnement global de l’océan, de la vie marine (en faisant voyager le plancton) et du climat.
Par conséquent, le courant Amoc influence fortement la météo de l’Europe, de l’Amérique, mais aussi de l’Afrique.
Il participe aussi à la circulation des eaux de fond de l’Antarctique, qui sont les eaux les plus froides, et les plus oxygénées de l’océan.
Celles-ci se trouvent en-dessous de 4.000 mètres de profondeur.
Les spécialistes des océans qualifient ces eaux de fond de « ventilation des océans ».
Or, une étude « ricaine » montre que le
transport d’eau, vers les eaux de fond de l’Antarctique, a chuté de 12 % entre
2000 et 2020 en raison du réchauffement important de l’Ouest de l’Antarctique. Et
la hausse des températures en Antarctique affaiblit l’Amoc qui du coup transporte
de moins en moins d’eau.
Cette dilution constatée des eaux froides de profondeur serait donc la preuve que l’Amoc faiblit d’année en année et que ses conséquences sont déjà perceptibles.
Ce réchauffement a non seulement réduit la quantité d’eaux froides de fond, mais aussi contribué à l’élévation du niveau de la mer. Ce réchauffement des eaux profondes aurait ainsi fait gagner au niveau de la mer 2,8 mm supplémentaires.
Un véritable tsunami…
De plus, en analysant les prévisions de 36 modèles
climatiques, les chercheurs ont déjà prévu que la circulation méridienne de
retournement atlantique (Amoc) et la circulation méridienne de retournement
australe (ou Smoc), qui font partie de la circulation thermohaline, vont
ralentir de 42 % d’ici 2100, puisque c’est déjà en cours.
Dans les pires scénarios de réchauffement envisagés par les modèles, la circulation méridienne de retournement australe pourrait même complètement s’arrêter d’ici 2300. « Cela provoquerait un désastre climatique mondial de même ordre que si tous les glaciers disparaissaient » vous privant de ski durant les vacances d’hiver…
Remarquez, peut-être qu’on verra pousser un oranger en Irlande à ce moment-là, faisant mentir Bourvil !
Par ailleurs, actuellement l’eau chaude est poussée
vers le Nord dans l'Atlantique en direction du Groenland et de la Norvège : Elle
se refroidit, s’évapore, et devient plus salée. Son poids, plus lourd, la fait
alors redescendre dans les profondeurs en se dirigeant vers le Sud. Ce
mouvement fait aussi circuler les nutriments qui sont à la base de la chaîne
alimentaire.
De plus, cette interaction entre l’eau de mer et l’air est à l’origine d’une réaction chimique qui permet d’absorber le CO2 (ce gaz à effet de serre censé faire un bouclier en très haute altitude) et de le séquestrer dans les profondeurs de l’océan.
Le phytoplancton pompe alors ce dioxyde de carbone pour effectuer sa photosynthèse.
L’affaiblissement de ces grands courants océaniques aurait donc deux conséquences majeures : Un réchauffement aggravé du climat, car les océans ne pourraient quasiment plus absorber le CO2, une disparition massive de la vie marine, car le phytoplancton et les autres nutriments à la base de la chaîne alimentaire seront en nette diminution et ne pourront plus voyager au gré des courants.
En plus de ces deux effets principaux, la météo sera complètement chamboulée : Un affaiblissement, même léger, de l’Amoc, aura pour conséquence d’entraîner une baisse importante des précipitations dans certaines régions du monde, comme l’Afrique.
Les auteurs de ces études rappellent alors que la survie de l’humanité dépend du bon fonctionnement de cette « pompe à carbone » : Sans elle, tout le CO2 que nous émettons à travers nos activités n’aura d’autre choix que de se disperser dans l’atmosphère, venant empoisonner nos délicates alvéoles pulmonaires.
Justement…
V – Savez-vous si l’air va devenir réellement
irrespirable ? Un laboratoire vient de mesurer la concentration de CO2
dans notre atmosphère qui a atteint un niveau record de 426 parties par million
en mars 2024, ce qui n’a pas été vu depuis 14 millions d’années (Je peux vous
dire : Je m’en souviens bien…).
Heureusement, la concentration en CO2 n’a
pas d’effet direct sur la santé, contrairement à la pollution qu’on peut
observer en ville, qui elle serait directement liée au changement climatique,
nous dit-on.
426 parties par million, c’est le record à battre, vieux de 14 millions d’années !
Pour mieux comprendre ce chiffre, et ce qu’il
implique, on vous expliquera que « si vous prenez un cube d’air, il va être
constitué à 99,9 % d’azote, d’oxygène et d’un peu d’argon. Mais c’est le 0,1 %
qui joue un rôle très important dans le climat ». Outre le dioxyde de
carbone, la vapeur d’eau, le néon, l’hélium ou encore l’ozone se retrouvent
dans ce 0,1 % si … « essentiel » !
« En imaginant que le cube contient un million de molécules, on y trouve alors 426 molécules de CO2 aujourd’hui ». Pas assez pour rendre l’air « irrespirable » et avoir un impact pour la santé. « On l’a vu au moment du Covid avec les capteurs de CO2 dans les salles de classe fermées. À la fin de journée, vous pouvez avoir 1.000 ppm et au pire vous aurez un peu mal à la tête, mais ce n’est pas un poison ».
Le CO2 n’agresse pas directement nos voies respiratoires, l’air que nous expirons étant bien plus saturé en dioxyde de carbone, mais « il s’accumule dans l’atmosphère », où il peut rester près d’un siècle. « Sans ces gaz à effet de serre, il ferait – 18 °C sur Terre », précise une chercheuse !
Vive le CO2 finalement… parce que la vie serait nettement moins confortable et plus difficile…
On n’en ferait presque pas assez, figurez-vous !
En temps « normal », on vient de le voir
pour partie, on peut s’appuyer sur deux « alliés » pour réguler la présence de
CO2 dans l’air : L’océan et la végétation, qui absorbent chacun « environ
25 % des émissions ». Mais « avec l’augmentation de l’acidité des
océans, on observe qu’ils digèrent un peu moins le CO2 qu’avant
».
En clair, le puits de carbone numéro un sature.
Heureusement, il reste l’autre : Les herbacés qui s’en gavent !
Notons au passage qu’en 1958, « la moyenne était
entre 280 et 300 ppm ».
De telles évolutions ont déjà existé, mais « elles se faisaient sur des milliers et des milliers d’années, là on est sur une échelle de temps de 100 ans », pointe une autre chercheuse.
Juste assez pour que le CO2 produit au début du XXème siècle commence à peine à disparaître.
Depuis, les émissions humaines ont explosé, et tout ce CO2 va rester dans l’atmosphère pendant encore plusieurs décennies, aggravant, paraît-il le changement climatique.
Or, « les émissions continuent d’augmenter mais
plus lentement. On va peut-être atteindre un pic d’émissions, mais la
concentration continuera d’augmenter ».
Et probablement le thermomètre avec, car même si l’année caniculaire de 2023 est aussi liée au phénomène El Niño, facteur cyclique aggravant des sécheresses et des intempéries au Brésil, « le problème, c’est la vitesse à laquelle la concentration de CO2 augmente ».
Cela va « plus vite encore que prévu », s’alarme-t-on au palais de « Jupiter » (et encore ailleurs, mais pas au Kremlin). « Même si on limite nos émissions, on va dépasser le seuil des 1,5 °C de l’accord de Paris ».
Or, avec une température moyenne supérieure de 2 degrés aux moyennes préindustrielles, « tout est dans le rouge » : Biodiversité en souffrance, hausse du niveau de la mer, vagues de chaleur longues et intenses, précipitations intenses localement, sécheresses, « tout sera déréglé, quel que soit l’endroit » nous assurent les experts même pas payés par le GIEC…
Car nos écosystèmes « n’ont pas le temps de s’adapter ».
« Notre système climatique va devoir trouver un nouvel équilibre, et ça aura des conséquences très fortes sur la biodiversité et notre survie ».
Mais ça, on le savait déjà : Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour l’imaginer.
En bref, si la concentration de CO2 n’a pas
de quoi nous étouffer à elle seule, elle pourrait nous couper le souffle plus
facilement.
Et je vous l’avais dit d’emblée : Vous en savez plus maintenant que tout-à-l’heure en débarquant sur ce blog…
Moâ, c’est un peu avant, en glanant des informations ici et là avant de vous les restituer : D’ailleurs j’en ai plein d’autres tout autant passionnantes et parfaitement inutiles dans la vie courante, mais nous verrons ça une prochaine fois, probablement au moins le 9 juin, si tout va bien…
Bonne fin de week-end à toutes et à tous !
I3
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
C’est absurde…
Pour comprendre le chemin parcouru par cette formule, il faut retourner au XIXème siècle. À cette époque, les corsaires sont encore prospères et sèment un climat de terreur sur les mers.
Il faut alors s’imaginer des hommes éclatant de rire, leurs dents brillant sous la lueur des torches, avec devant eux, le butin qui scintille de tous ses feux, prêt à être partagé, après la part mise de côté pour le capitaine, et celle de l’armateur, qui finance l’expédition.
C’est le moment tant attendu : Chacun prend sa part, son « pied » d’or.
Et, d’après les historiens, c’est ainsi que naquit l'expression « prendre son pied ».
Après avoir pillé des navires, ils se retrouvent sur le pont pour se partager la richesse. Mais les instruments de mesure étaient souvent inexistants ou imprécis. Pour éviter les querelles, chacun recevait alors un petit tas d’or de la taille d’un pied – environ 33 centimètres – et pouvait ainsi « prendre son pied ».
Cela symbolisait le fait de recevoir sa part du trésor, un moment de satisfaction après le tumulte et la folie meurtrière du raid.
Les pirates utilisaient leur part pour s’offrir des plaisirs charnels, donnant ainsi un double sens à l’expression.
Dans ces maisons closes, peut-être que certains pirates ont même trouvé chaussure à leur pied.
Qui sait ?
Car ce n’est pas tout…
Le message est simple et direct : « Conduire comme une femme veut dire une seule chose : rester en vie. »
Mais ce n’est pas vrai dans 20 % des cas…
« Pour rester en vie au volant, ce que les hommes ont de mieux à faire, c'est adopter la même conduite que les femmes. Le nombre d’accidents baisserait ainsi que le nombre de victimes. »
Effectivement, statistiquement, une femme au volant a huit fois moins de risque d’avoir un accident mortel qu’un « kouillu ». Une surreprésentation masculine qui se retrouve quel que soit le mode de déplacement : 94 % des personnes tuées à moto, 87 % des morts à vélo et 61 % des piétons décédés étaient des hommes : Ils conduisent si mal, même sans voiture : C’est tellement logique !
Ça devrait faire réfléchir : Nos femmes ne roulent manifestement pas assez !
À la puberté, une adolescente possède environ 400.000 follicules ovariens (cavités de l’ovaire dans lesquelles se développent les ovules) dont plusieurs milliers sont réveillés chaque mois par le cerveau pour l’ovulation – en moyenne, un seul produit un ovule fertile.
En effet, la sécrétion d’œstrogènes signifie que les ovaires jouent un rôle important dans la santé des femmes au-delà de la fertilité mais aussi bien souvent sur leur humeur. Ce n’est pas un reproche, il faut savoir s’en accommoder.
En plus ils contribuent indirectement à la baisse de la pression artérielle, à la protection des neurones (mais si, ça existe !), et à la santé musculosquelettique.
À l’inverse, la chute de quantité de cette hormone provoquée par la ménopause augmente le risque de maladies cardiovasculaires, neurologiques, ou encore d’ostéoporose !
La cata, quoi…
Mais ce n’est qu’en 2020 qu’une cause probable de ce phénomène est identifiée : Avec l'âge, les ovaires accumulent du tissu fibreux (phénomène caractéristique du vieillissement d’organe) et se rigidifient, affectant la production et la qualité des ovules.
La science cherche depuis à ralentir ces phénomènes, par injection de rapamycine (un immunosuppresseur), ou par l’utilisation de médicaments antifibrotiques qui aide à contrer le vieillissement ovarien.
En réalité, ces essais et découvertes pourraient, à long terme, augmenter l’espérance de vie en bonne santé de nos femmes. Et c’est tant mieux pour elles, parce que pour les « kouillus »… on ne peut rien faire !
Par exemple, le méga-courant « Amoc » transporte les eaux chaudes de l’océan Atlantique Sud vers les hautes latitudes de l’océan Atlantique Nord.
Cette eau se refroidit alors et forme des « cellules » de différentes températures qui jouent un rôle important : Elles redistribuent la chaleur dans plusieurs zones.
Ce mécanisme est indispensable pour le fonctionnement global de l’océan, de la vie marine (en faisant voyager le plancton) et du climat.
Par conséquent, le courant Amoc influence fortement la météo de l’Europe, de l’Amérique, mais aussi de l’Afrique.
Il participe aussi à la circulation des eaux de fond de l’Antarctique, qui sont les eaux les plus froides, et les plus oxygénées de l’océan.
Celles-ci se trouvent en-dessous de 4.000 mètres de profondeur.
Les spécialistes des océans qualifient ces eaux de fond de « ventilation des océans ».
Cette dilution constatée des eaux froides de profondeur serait donc la preuve que l’Amoc faiblit d’année en année et que ses conséquences sont déjà perceptibles.
Ce réchauffement a non seulement réduit la quantité d’eaux froides de fond, mais aussi contribué à l’élévation du niveau de la mer. Ce réchauffement des eaux profondes aurait ainsi fait gagner au niveau de la mer 2,8 mm supplémentaires.
Un véritable tsunami…
Dans les pires scénarios de réchauffement envisagés par les modèles, la circulation méridienne de retournement australe pourrait même complètement s’arrêter d’ici 2300. « Cela provoquerait un désastre climatique mondial de même ordre que si tous les glaciers disparaissaient » vous privant de ski durant les vacances d’hiver…
Remarquez, peut-être qu’on verra pousser un oranger en Irlande à ce moment-là, faisant mentir Bourvil !
De plus, cette interaction entre l’eau de mer et l’air est à l’origine d’une réaction chimique qui permet d’absorber le CO2 (ce gaz à effet de serre censé faire un bouclier en très haute altitude) et de le séquestrer dans les profondeurs de l’océan.
Le phytoplancton pompe alors ce dioxyde de carbone pour effectuer sa photosynthèse.
L’affaiblissement de ces grands courants océaniques aurait donc deux conséquences majeures : Un réchauffement aggravé du climat, car les océans ne pourraient quasiment plus absorber le CO2, une disparition massive de la vie marine, car le phytoplancton et les autres nutriments à la base de la chaîne alimentaire seront en nette diminution et ne pourront plus voyager au gré des courants.
En plus de ces deux effets principaux, la météo sera complètement chamboulée : Un affaiblissement, même léger, de l’Amoc, aura pour conséquence d’entraîner une baisse importante des précipitations dans certaines régions du monde, comme l’Afrique.
Les auteurs de ces études rappellent alors que la survie de l’humanité dépend du bon fonctionnement de cette « pompe à carbone » : Sans elle, tout le CO2 que nous émettons à travers nos activités n’aura d’autre choix que de se disperser dans l’atmosphère, venant empoisonner nos délicates alvéoles pulmonaires.
Justement…
426 parties par million, c’est le record à battre, vieux de 14 millions d’années !
« En imaginant que le cube contient un million de molécules, on y trouve alors 426 molécules de CO2 aujourd’hui ». Pas assez pour rendre l’air « irrespirable » et avoir un impact pour la santé. « On l’a vu au moment du Covid avec les capteurs de CO2 dans les salles de classe fermées. À la fin de journée, vous pouvez avoir 1.000 ppm et au pire vous aurez un peu mal à la tête, mais ce n’est pas un poison ».
Le CO2 n’agresse pas directement nos voies respiratoires, l’air que nous expirons étant bien plus saturé en dioxyde de carbone, mais « il s’accumule dans l’atmosphère », où il peut rester près d’un siècle. « Sans ces gaz à effet de serre, il ferait – 18 °C sur Terre », précise une chercheuse !
Vive le CO2 finalement… parce que la vie serait nettement moins confortable et plus difficile…
On n’en ferait presque pas assez, figurez-vous !
En clair, le puits de carbone numéro un sature.
Heureusement, il reste l’autre : Les herbacés qui s’en gavent !
De telles évolutions ont déjà existé, mais « elles se faisaient sur des milliers et des milliers d’années, là on est sur une échelle de temps de 100 ans », pointe une autre chercheuse.
Juste assez pour que le CO2 produit au début du XXème siècle commence à peine à disparaître.
Depuis, les émissions humaines ont explosé, et tout ce CO2 va rester dans l’atmosphère pendant encore plusieurs décennies, aggravant, paraît-il le changement climatique.
Et probablement le thermomètre avec, car même si l’année caniculaire de 2023 est aussi liée au phénomène El Niño, facteur cyclique aggravant des sécheresses et des intempéries au Brésil, « le problème, c’est la vitesse à laquelle la concentration de CO2 augmente ».
Cela va « plus vite encore que prévu », s’alarme-t-on au palais de « Jupiter » (et encore ailleurs, mais pas au Kremlin). « Même si on limite nos émissions, on va dépasser le seuil des 1,5 °C de l’accord de Paris ».
Or, avec une température moyenne supérieure de 2 degrés aux moyennes préindustrielles, « tout est dans le rouge » : Biodiversité en souffrance, hausse du niveau de la mer, vagues de chaleur longues et intenses, précipitations intenses localement, sécheresses, « tout sera déréglé, quel que soit l’endroit » nous assurent les experts même pas payés par le GIEC…
Car nos écosystèmes « n’ont pas le temps de s’adapter ».
« Notre système climatique va devoir trouver un nouvel équilibre, et ça aura des conséquences très fortes sur la biodiversité et notre survie ».
Mais ça, on le savait déjà : Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour l’imaginer.
Et je vous l’avais dit d’emblée : Vous en savez plus maintenant que tout-à-l’heure en débarquant sur ce blog…
Moâ, c’est un peu avant, en glanant des informations ici et là avant de vous les restituer : D’ailleurs j’en ai plein d’autres tout autant passionnantes et parfaitement inutiles dans la vie courante, mais nous verrons ça une prochaine fois, probablement au moins le 9 juin, si tout va bien…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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