Tout contrôler, le rêve de tous les autocrates
On nous en aura promit des « monde d’après »,
sans contraintes, sans tabous, sans discrimination, un monde où chacun aurait
selon ses besoins et non selon sa fortune, où tout le monde il serait beau,
tout le monde il serait gentil. Un « monde d’après » où l’on vivrait
d’amour et d’eau pure, dans la joie, où l’argent serait seulement virtuel, où
chacun ne posséderait jamais rien puisque tout serait à disposition…
Bref, un « monde d’après » merveilleux et qui serait déjà en marche, conçu par des gens « supérieurement intelligents » (des « sachants » non élus dans une démocratie élective qu’ils sont censés servir corps et âme pour être payés pour ça par vos impôts… et surtout les miens) qui ne recherchent que notre bonheur de vivre !
Effectivement, il est en marche : C’est le « monde
d’après » le « Conard-virus » (terrassé par la science des « sachants »),
d’après la guerre en Ukraine, d’après le génocide de Gaza, d’après celui des
Ouïghours et de quelques autres réputés inutiles, d’après la déroute des armes
russes, d’après les BRICS apaisés, d’après la « libération » de la Chine
continentale et de la réunification des deux Corées…
En fait aussi le « monde d’après » les JO de « Paris-olympique 2024 » !
Un « monde d’après » dans laquelle la loi,
les règlements et les forces de sécurité auront imposé la vidéosurveillance
algorithmique, les scanners corporels, et désormais les QR codes tellement
pratique quand il s’agit de tracer jusqu’aux pets que vous émettez !
Les technologies de surveillance ont le vent en poupe pour sécuriser ces Jeux olympiques et paralympiques de « Paris-olympique 2024 », c’est le moins qu’on puisse constater.
Vous les avez voulus, ces jeux, pour la plus grande gloire de « Sœur-Âne », « Miss 1,75 % », vous les avez et le reste va rester.
Souvenez-vous de la répétition générale du « Conard-virus »,
où vous, nous avons tous été retenus en « garde-à-vue » domiciliaire
durant 55 jours, et sans jugement : Il a été largement utilisé lors de cette
crise sanitaire, ce QR code qui se présente comme une petite image composée de petits
carrés noirs sur fond blanc qui peut être scannée pour accéder à certaines
informations.
Même ma cafetière sur le port de Calvi (Balagne) savait qui j’étais, combien de doses j’avais reçu, à quelle date, quel âge j’avais, mais il fallait lui griffonner mon numéro de téléphone sur le ticket de caisse…
L’annonce de son retour (le QR Code, pas la cafetière) aura été faite par le ministère de l’Intérieur début avril, lors du dévoilement du « plan de sécurité » prévu pour la cérémonie d’ouverture des JO en juillet 2024.
La présentation d’un QR code sera absolument nécessaire
pour entrer dans certaines zones pendant toute la durée des Jeux de « Paris-olympique
2024 » : Notamment autour des lieux de cérémonie, d’épreuves ou de vie des
athlètes et personnels et le long des quais pour la cérémonie d’ouverture en
contre-bas, sur la Seine…
Une belle hérésie, finalement !
Sécurité de tout ce beau monde exige : On se souvient encore des attentats de Munich qui auront endeuillé les JO du mois de septembre 1972…
Le but affiché de ce « monde d’après » est de filtrer les entrées dans ces zones particulièrement sensibles au risque d’attentats.
Comme si les grands boulevards ou l’hyper-Casher devaient être délaissés par les serviteurs zélés d’Allah…
Passons.
Si l’objectif de ce dispositif de sécurité peut
sembler louable, il conduit à restreindre la liberté d’aller et venir de tous
les individus (travailleurs, touristes, riverains, etc.).
C’est ça le « monde d’après » : Le retour aux frontières intérieures comme à la meilleure époque de l’URSS… et de notre ancien régime, avec ces barrières d’octroi, ses douanes intérieures et ses péages propres au servage quasi-généralisé…
D’ailleurs, c’est tellement discriminant que le ministre de l’Intérieur a évoqué, à la marge, la possibilité d’exempter certaines catégories (peut-être les porteurs de billets pour les Jeux ou certaines professions médicales, par exemple, voire quelques officiels de la République…), mais le principe demeurera la restriction d’accès conditionnée à la présentation de ce QR code.
Si là-dessus, l’informatique bogue un bon coup, ou que justement les trolls de « Poux-tine » y introduisent un bon petit virus au dernier moment, je ne vous raconte pas le boxon que ça va être !
Le texte juridique concernant cet événement n’a pas
encore été publié, mais il est extrêmement probable qu’il s’inscrive dans le
cadre de la Loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la
lutte contre le terrorisme : on en a déjà parlé sur ce « piti-blog »,
à l’époque, pour prévenir (s’insurger ne sert à rien : Ils ont toutes
libertés pour mettre en place le « monde d’après » !).
En effet, celle-ci a introduit, à la suite des zones de sécurité mises en œuvre pendant l’état d’urgence sécuritaire post-attentats de 2015, la possibilité pour le préfet d’instaurer des « périmètres de protection » des grands événements.
Ces derniers peuvent être mis en place, selon l’article L. 226-1 du Code de la sécurité intérieure « afin d’assurer la sécurité d’un lieu ou d’un événement exposé à un risque d’actes de terrorisme à raison de sa nature et de l’ampleur de sa fréquentation ».
Ça a d’ailleurs bien marché pour la finale de foot de l’EUFA, tout le monde s’en souvient bien.
Depuis, on s’est rodé avec le championnat du monde de l’ovalie, jusqu’à Bastia (« Corsica-Bella-Tchi-tchi ») qui aura reçu les Springboks pour une longue « mise en jambes ».
Toutefois, les modalités de contrôle ne sont pas
prévues précisément par le texte du Code de la sécurité intérieure. Ainsi, la
possibilité de mettre en œuvre des QR codes n’est pas explicitement visée.
D’ailleurs, si de tels périmètres sont régulièrement mis en œuvre, par exemple
à l’occasion de visites ministérielles ou présidentielles, la vérification de
l’identité des personnes admises se fait habituellement de façon plus classique
avec la présentation des papiers d’identité (sans véritablement une
vérification de l’authenticité desdits papiers présentés…).
Il s’agirait donc ici d’une première – que rien
n’interdit dans les textes juridiques mentionnés. Malgré tout, l’arrêté de la
Préfecture de police de « Paris-olympique » qui instaurerait un tel
dispositif devrait en démontrer la stricte nécessité et la bonne proportionnalité,
car il s’agit d’une atteinte importante à la liberté de circulation des
personnes (et des biens) garantie par la Constitution et l’UE et, par la force
des choses, à la vie privée des citoyens.
En effet, comme beaucoup de décisions prises par les pouvoirs publics, celle-ci pourrait faire l’objet d’un recours devant les juridictions administratives.
La CNIL pourrait également être amenée à se prononcer.
Mais compte tenu de l’ampleur de l’événement que
représentent les Jeux olympiques et paralympiques de « Paris-olympique
2024 », il est sans doute probable qu’un tel dispositif soit validé par le
juge administratif.
Néanmoins, ce recours interroge nécessairement, au-delà des seules restrictions à la liberté qu’il apporte, sur le principe même d’utiliser des outils numériques de contrôle.
D’abord, parce que ces outils demandent, pour fonctionner correctement, la mise en œuvre de bases de données. Or, le QR code n’est, en réalité, rien de plus qu’un code barre qui permet, en le scannant, de renvoyer à une référence dans une base de données pour en contrôler la véracité.
Un QR code peut donc être considéré comme l’arbre qui cache la forêt.
Et cette forêt est celle des données à caractère personnel et de la multiplication des fichiers…
Il faudra donc en effet recenser beaucoup
d’informations pour mettre en œuvre ce dispositif à l’occasion des seuls Jeux
de « Paris-olympique 2024 », ne serait-ce que relativement à
l’identité de chacun des citoyens qui sera contraint à y avoir recours, et ils
devraient être nombreux, à moins que comme moâ-même, ils s’abstiennent par
avance, évitant d’avoir à se faire enquiquiner par plus jeune qui porte l’uniforme
d’un flic, d’un CRS ou d’un biffin, titulaire de la « potestas »
étatique : J’aurai fui depuis plusieurs semaines…
Car du coup, une plate-forme pour s’inscrire devrait être en ligne le 10 mai.
Elle générera ces QR codes passe-partout (« moulti-pass »).
Ceux-ci jouissent d’une certaine facilité
d’utilisation, sous réserve de posséder un smartphone ou, en son absence pour
cause de coût dirimants ou de vol, il faudra imprimer le QR code, le plier, le
mettre en poche et veiller à ne pas le perdre ni à se le faire voler.
Et cette aisance d’usage peut faire oublier l’enjeu majeur de la collecte de données, dont on n’est jamais certain du devenir : Ce risque est d’autant plus grand que nous ne connaissons pas encore précisément le régime juridique des traitements de données mis en œuvre dans ce cadre, la durée de conservation des informations ou les données précises qui seront collectées.
Tous fichés volontairement, quelle aubaine pour tous les futurs dictateurs du « monde d’après ».
Ça, votre carte vitale, vos déclarations d’impôts préremplies et vos cartes-bleues ou cartes de métro-bus, je ne vous raconte même pas tout le bonheur que vous leur procurerez de savoir tout de vous jusqu’à vous tracer en temps quasi-réel !
Bien sûr, sur un plan philosophique et politique, la
résurgence régulière de ses dispositifs de surveillance à chaque évènement
(crise sanitaire, attentat terroriste, fait divers, etc.) conduit à
s’interroger sur ce qu’on appelle « l’état d’urgence permanent », un concept
bien commode pour construire pas-à-pas ce « monde d’après » sans le
dire.
Justifiés par un motif sécuritaire toujours plus demandeur, ces dispositifs risquent d’amenuiser peu à peu la garantie des droits fondamentaux comme, ici, la liberté d’aller et venir et le respect de la vie privée.
Cette multiplication des dispositifs de contrôle et de
surveillance (il y aura bientôt plus de caméras que de citoyens à surveiller)
mène également à la banalisation des dispositifs de surveillance dans la ville
et, plus généralement, dans la société.
Souvent mis en œuvre à l’occasion d’un événement particulier, occasionnel et limité dans le temps et l’espace, ou d’une expérimentation, ils sont en réalité la plupart du temps prolongés et intégrés dans le droit commun, sans jamais être retirés.
C’est ce qu’on aura noté depuis l’époque de « Bling-bling » : Ces dispositifs « provisoires » ne sont jamais retirés. Au mieux, comme le fichier « Edwige », ils deviennent obsolètes pour être remplacés par plus performants !
Par exemple, un certain nombre de dispositions instituées dans le cadre de l’état d’urgence sécuritaire mis en œuvre après les attentats de 2015 (comme des assignations à résidence administratives) ont été finalement inscrits dans le droit commun en 2017.
D’ailleurs, la « sinistre des Sports » (ex-de « les-ducs-à-Sion » vite débarquée pour cause d’erreur de casting, « Âme-élie-Ouadada-Castrera ») a d’ores et déjà annoncé que la vidéosurveillance algorithmique sera « expérimentée » durant les Jeux et serait probablement invitée à s’inscrire dans le temps long…
C’est discret, mais vous êtes prévenus : Le provisoire est normalement destiné à durer !
Fliqués par des robots dans les moindres de vos déplacements, je l’avais imaginé dès l’écriture du roman d’été de 2018 (« Ultime récit – suite »), mais je ne savais pas que ça mettrait autant de temps pour être généralisé…
Ainsi, certains pensent qu’il serait illusoire de
croire que le choix des QR codes est anodin : Il s’inscrirait, au
contraire, dans la dynamique du « techno-solutionnisme » qui fait du
recours aux outils technologiques un principe et une solution à tout problème
humain, sans penser aux conséquences de cet usage systématique.
Nos « sachants » participent ainsi à l’accoutumance des citoyens à ces outils dans un contexte où chacun est déjà soumis aux pressions directes et indirectes des grandes entreprises du numérique.
C’est sans doute comme ça que procède la mise en place du « monde d’après ».
Dans le cas présent, rien n’interdirait, par exemple,
que le contrôle des accès soit réalisé sur pièces par les agents, par exemple
par une simple vérification de l’identité ou d’un justificatif de domicile pour
les riverains, comme d’accoutumée ce qu’on sait faire dans les pays civilisés
depuis si longtemps, donc sans aucun besoin de créer une base de données ad
hoc dont l’existence même constitue un risque, ne serait-ce qu’en termes de
sécurité informatique.
Pourtant, cette solution n’a pas été retenue : Trop facile !
Ou trop arcahïque…
Peut-être la CNIL l’exigera ? Ce n’est pas le cas à ce jour et après il sera trop tard pour mettre en place une « solution B »…
De toute façon, on ne sait même plus si « Jupiter » a dit qu’il y en avait une ou non…
Le retour du QR code dans nos vies ne devrait pas être
pris comme un événement anodin. Il faut en effet le mesurer à l’aune des
atteintes aux droits et libertés fondamentaux qu’il représente. Cette
technologie contribue à l’avènement d’une société de surveillance à laquelle
s’accoutument peu à peu les individus : Le « monde d’après » est
bien en marche.
Il y aura donc un « monde d’après » les JO de « Paris-Olympique » et nos « sachants » en seront ravis : Ils avancent, ils avancent…
Merci à eux de vouloir nous rendre si heureux malgré nous, n’est-ce pas.
D’autant que de toute façon, vous verrez que cela n’empêchera absolument rien et qu’on va même probablement en rajouter après coup…
Bienvenue dans ce « monde d’après » là !
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Bref, un « monde d’après » merveilleux et qui serait déjà en marche, conçu par des gens « supérieurement intelligents » (des « sachants » non élus dans une démocratie élective qu’ils sont censés servir corps et âme pour être payés pour ça par vos impôts… et surtout les miens) qui ne recherchent que notre bonheur de vivre !
En fait aussi le « monde d’après » les JO de « Paris-olympique 2024 » !
Les technologies de surveillance ont le vent en poupe pour sécuriser ces Jeux olympiques et paralympiques de « Paris-olympique 2024 », c’est le moins qu’on puisse constater.
Vous les avez voulus, ces jeux, pour la plus grande gloire de « Sœur-Âne », « Miss 1,75 % », vous les avez et le reste va rester.
Même ma cafetière sur le port de Calvi (Balagne) savait qui j’étais, combien de doses j’avais reçu, à quelle date, quel âge j’avais, mais il fallait lui griffonner mon numéro de téléphone sur le ticket de caisse…
L’annonce de son retour (le QR Code, pas la cafetière) aura été faite par le ministère de l’Intérieur début avril, lors du dévoilement du « plan de sécurité » prévu pour la cérémonie d’ouverture des JO en juillet 2024.
Une belle hérésie, finalement !
Sécurité de tout ce beau monde exige : On se souvient encore des attentats de Munich qui auront endeuillé les JO du mois de septembre 1972…
Le but affiché de ce « monde d’après » est de filtrer les entrées dans ces zones particulièrement sensibles au risque d’attentats.
Comme si les grands boulevards ou l’hyper-Casher devaient être délaissés par les serviteurs zélés d’Allah…
Passons.
C’est ça le « monde d’après » : Le retour aux frontières intérieures comme à la meilleure époque de l’URSS… et de notre ancien régime, avec ces barrières d’octroi, ses douanes intérieures et ses péages propres au servage quasi-généralisé…
D’ailleurs, c’est tellement discriminant que le ministre de l’Intérieur a évoqué, à la marge, la possibilité d’exempter certaines catégories (peut-être les porteurs de billets pour les Jeux ou certaines professions médicales, par exemple, voire quelques officiels de la République…), mais le principe demeurera la restriction d’accès conditionnée à la présentation de ce QR code.
Si là-dessus, l’informatique bogue un bon coup, ou que justement les trolls de « Poux-tine » y introduisent un bon petit virus au dernier moment, je ne vous raconte pas le boxon que ça va être !
En effet, celle-ci a introduit, à la suite des zones de sécurité mises en œuvre pendant l’état d’urgence sécuritaire post-attentats de 2015, la possibilité pour le préfet d’instaurer des « périmètres de protection » des grands événements.
Ces derniers peuvent être mis en place, selon l’article L. 226-1 du Code de la sécurité intérieure « afin d’assurer la sécurité d’un lieu ou d’un événement exposé à un risque d’actes de terrorisme à raison de sa nature et de l’ampleur de sa fréquentation ».
Ça a d’ailleurs bien marché pour la finale de foot de l’EUFA, tout le monde s’en souvient bien.
Depuis, on s’est rodé avec le championnat du monde de l’ovalie, jusqu’à Bastia (« Corsica-Bella-Tchi-tchi ») qui aura reçu les Springboks pour une longue « mise en jambes ».
En effet, comme beaucoup de décisions prises par les pouvoirs publics, celle-ci pourrait faire l’objet d’un recours devant les juridictions administratives.
La CNIL pourrait également être amenée à se prononcer.
Néanmoins, ce recours interroge nécessairement, au-delà des seules restrictions à la liberté qu’il apporte, sur le principe même d’utiliser des outils numériques de contrôle.
D’abord, parce que ces outils demandent, pour fonctionner correctement, la mise en œuvre de bases de données. Or, le QR code n’est, en réalité, rien de plus qu’un code barre qui permet, en le scannant, de renvoyer à une référence dans une base de données pour en contrôler la véracité.
Un QR code peut donc être considéré comme l’arbre qui cache la forêt.
Et cette forêt est celle des données à caractère personnel et de la multiplication des fichiers…
Car du coup, une plate-forme pour s’inscrire devrait être en ligne le 10 mai.
Elle générera ces QR codes passe-partout (« moulti-pass »).
Et cette aisance d’usage peut faire oublier l’enjeu majeur de la collecte de données, dont on n’est jamais certain du devenir : Ce risque est d’autant plus grand que nous ne connaissons pas encore précisément le régime juridique des traitements de données mis en œuvre dans ce cadre, la durée de conservation des informations ou les données précises qui seront collectées.
Tous fichés volontairement, quelle aubaine pour tous les futurs dictateurs du « monde d’après ».
Ça, votre carte vitale, vos déclarations d’impôts préremplies et vos cartes-bleues ou cartes de métro-bus, je ne vous raconte même pas tout le bonheur que vous leur procurerez de savoir tout de vous jusqu’à vous tracer en temps quasi-réel !
Justifiés par un motif sécuritaire toujours plus demandeur, ces dispositifs risquent d’amenuiser peu à peu la garantie des droits fondamentaux comme, ici, la liberté d’aller et venir et le respect de la vie privée.
Souvent mis en œuvre à l’occasion d’un événement particulier, occasionnel et limité dans le temps et l’espace, ou d’une expérimentation, ils sont en réalité la plupart du temps prolongés et intégrés dans le droit commun, sans jamais être retirés.
C’est ce qu’on aura noté depuis l’époque de « Bling-bling » : Ces dispositifs « provisoires » ne sont jamais retirés. Au mieux, comme le fichier « Edwige », ils deviennent obsolètes pour être remplacés par plus performants !
Par exemple, un certain nombre de dispositions instituées dans le cadre de l’état d’urgence sécuritaire mis en œuvre après les attentats de 2015 (comme des assignations à résidence administratives) ont été finalement inscrits dans le droit commun en 2017.
D’ailleurs, la « sinistre des Sports » (ex-de « les-ducs-à-Sion » vite débarquée pour cause d’erreur de casting, « Âme-élie-Ouadada-Castrera ») a d’ores et déjà annoncé que la vidéosurveillance algorithmique sera « expérimentée » durant les Jeux et serait probablement invitée à s’inscrire dans le temps long…
C’est discret, mais vous êtes prévenus : Le provisoire est normalement destiné à durer !
Fliqués par des robots dans les moindres de vos déplacements, je l’avais imaginé dès l’écriture du roman d’été de 2018 (« Ultime récit – suite »), mais je ne savais pas que ça mettrait autant de temps pour être généralisé…
Nos « sachants » participent ainsi à l’accoutumance des citoyens à ces outils dans un contexte où chacun est déjà soumis aux pressions directes et indirectes des grandes entreprises du numérique.
C’est sans doute comme ça que procède la mise en place du « monde d’après ».
Pourtant, cette solution n’a pas été retenue : Trop facile !
Ou trop arcahïque…
Peut-être la CNIL l’exigera ? Ce n’est pas le cas à ce jour et après il sera trop tard pour mettre en place une « solution B »…
De toute façon, on ne sait même plus si « Jupiter » a dit qu’il y en avait une ou non…
Il y aura donc un « monde d’après » les JO de « Paris-Olympique » et nos « sachants » en seront ravis : Ils avancent, ils avancent…
Merci à eux de vouloir nous rendre si heureux malgré nous, n’est-ce pas.
D’autant que de toute façon, vous verrez que cela n’empêchera absolument rien et qu’on va même probablement en rajouter après coup…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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