Et le réveil de l’ultra-droâte tout autant intolérable…
Nous en sommes tous bien conscients (enfin, je l’espère).
Mais cessons d’être hypocrites : Tout le monde peut voir de quoi il s’agit, mais beaucoup font semblant de croire qu’il s’agit juste d’un banal fait divers, comme il en a toujours existé et en existera toujours.
Eh bien, avec le recul, on perçoit que ce n’est pas du tout ça.
Je vous raconte dans mes « souvenirs d’estives 2023 » (pas
encore mis en ligne), comment un jeune calvais s’est fait poignarder par un de
ses kamarades.
Une histoire de drogue.
Qu’on appellera « Mouloud » (parce que j’aime bien… J’avais un « associé », comme ça, qui voulait qu’on l’appelle « Marc », mais Marc, c’est Mourad, rien à voir…).
Il faut savoir qu’en Balagne, il n’y a qu’un lycée et deux collèges (plus quelques ékoles). Les gamins, quelle que soit leur origine, locale, importée ou déportée, fréquentent les mêmes établissements scolaires : Ils grandissent ensemble, jouent ensemble, font des konneries ensemble, ils se connaissent sur le bout des doigts, font du sport ensemble et les familles se croisent forcément plusieurs fois par semaine…
Le lendemain de l’agression, les parents de « Mouloud » ont décampé : La communauté marocaine ne supportait plus son père, venu là pour faire imam, alors que tous les autres venaient jusque-là pour travailler…
Et leur maison aura été taguée dans la nuit suivante.
(À la grande colère du propriétaire, d’ailleurs…)
Alors ne soyons pas hypocrites.
Le meurtre de Thomas sidère et révolte, plus encore que les attaques commises par des « déséquilibrés » comme il en a toujours existé peu ou prou oubliés après les traditionnels « pleurnicheries-bougies-marches-blanches » et pétitions, à l’image des trois jeunes poignardés à Angers en juin 2022 par un Soudanais, de la petite Lola kidnappée, torturée et tuée par une Algérienne sous OQTF, des quatre enfants blessés à Annecy par un Syrien en situation irrégulière en « Gauloisie-bienveillante » plus récemment, etc. la liste, hélas, est longue et je n’irai même pas jusqu’aux attentats de 2015 (politiquement « revendiqués » ceux-là).
Non, là, c’est quasiment « acte gratuit » sur fond de désœuvrement, de trafic de drogue et d’influence, ou de foulement, de simple sauvagerie, en somme.
Plus encore parce que l’attaque à Crépol a touché une icône, que l’on
croyait préservée, notre ruralité avec une fête de village joyeuse et
tranquille.
Un drame équivalent avait d’ailleurs failli se produire deux semaines auparavant dans un village du Lot et Garonne, Saint-Martin-Petit.
Elle aurait eu lieu dans une « no-go-zone » de la banlieue Nord, tout le monde s’en foutait.
Elle est aussi, par son ampleur, un mort et dix-huit blessés, sans commune mesure avec les « bastons » de bals de jadis.
Il s’agit bel et bien d’un meurtre en bande organisée, un des chefs d’inculpation des neufs suspects, mené par des jeunes voulant « planter du Blanc », d’après ce qu’ont entendu neuf témoins.
Même si ça ne sera pas retenu par le parquet dans l’acte d’accusation, trop gêné de « parler de ces choses-là » : Le racisme ne peut aller que contre des « racisés », les seules victimes « autorisées ».
Si les comparaisons de certains avec des razzias ou des pogroms sont très exagérées, l’aspect raciste de cette sorte de « ratonnade » à l’envers, fait pourtat pas beaucoup de doute.
Mais je n’y étais pas, je ne peux rien vous assurer définitivement…
Enfin, et sans doute surtout, parce que les réactions des proches des mis
en cause à Romans-sur-Isère, montrent un univers mental totalement étranger,
pour ne pas dire antagoniste, à celui de la grande majorité, autochtones ou
d’origine immigrée, de la population de ce pays.
Derrière les dénonciations convenues de la violence, leur première inquiétude n’est pas que les habitants de Crépol soient traumatisés, mais plutôt, « moi d’abord, » d’être eux même ostracisés quand des jeunes issus de ton quartier en tuent d’autres.
Ils jugeaient aussi « normal » que leurs amis fussent armés de couteau
pour se défendre en cas d’embrouilles.
Aucun ne semble ébaucher un début de questionnement sur leurs responsabilités, ou défaillances de parents, d’éducateurs, ou de copains : Après tout, quand le gamin ramène une télé « grand-écran » tombée du camion pour ses parents, ce devraient être les premiers à se révolter au lieu de garder l’engin.
Non, il n’est pas normal d’emmener au bal une lame de 25 cm !
Tous adhèrent au récit selon lequel leurs camarades draguaient tranquillement des filles après avoir payé l’entrée de la fête, avant d’être agressés par des rugbymen jaloux, les participants à la fête évoquant quant à eux plutôt l’attaque de vigiles voulant les refouler après avoir repéré des couteaux.
Cet esprit tribal instinctif, cette réalité psycho-sociale parallèle
illustre parfaitement bien les propos il y a cinq ans de l’ancien « sinistre
de l’Intérieur » récemment décédé, selon lequel le « vivre ensemble »
serait devenu le « vivre côte à côte », avant peut-être demain de devenir le «
vivre face à face ».
La simple coexistence, avant l’antagonisme, voire un jour l’affrontement.
La suite logique du « vivre ensemble » conçu par notre gôche « Gauloisienne » autiste dans les pas de « Mythe-errant ».
Et après on s’étonne que le « Air-Haine » fasse des scores d’empereur africain dans nos élections successives au fil du temps…
De l’autisme de trisomique, vous-dis-je.
Les agresseurs de Crépol font partie visiblement de cette jeunesse laissée
à elle-même, pour qui la vie humaine ne vaut pas grand-chose, parce que la leur
ne vaut rien et que celle de leurs parents reste « déclassée »,
traînant dans ces quartiers où plus grand monde n’écoute plus les vieux sages
algériens qui leur raconte la vie du bled, qui explique largement l’exil de
leurs parents, et qui ne sont pourtant pas si démunis que cela en équipements,
ou dépenses de la politique de la Ville : La maire de Romans-sur-Isère a
reconnu que sa ville avait bénéficié de 140 millions d’euros de l’État ces
dernières années.
Ils ont servi à quoi au juste ?
Les « agresseurs » n’ont pratiquement pas d’autre horizon que
leur bande, et le port d’un couteau leur paraît une condition sine qua non
de virilité.
En quelle que sorte, une contre-société avec ses codes sommaires, prévalence de la bande, territorialisation à l’extrême et mépris pour les « autochtones » et leurs institutions.
Tout ce que nos profs’ de sciences-Pô en dessinaient déjà en contours et touches « impressionnistes » il y a plusieurs décennies de ça.
Quand des gens vous désignent comme des « eux », il vient fatalement un
moment où il est difficile de les considérer comme des « nous », c’est aussi
simple que ça.
Et cette partition ne se cantonne d’ailleurs pas aux aspects sécuritaires : Dans le système éducatif, selon une étude récente, en ZEP, 79 % des élèves ne comprennent pas vraiment le « francilien-natif » et 83 % ignorent les bases du calcul…
Ce qui plante le pays dans les classements PISA : Ne craignez-rien, ce ne sont pas les gamins des « beaux-quartiers » urbains qui sont ainsi montrés du doigt !
Pourtant, pour connaître de loin un vacataire qui s’occupe des enfants de migrants plus ou moins réfugiés politiques dans un trou perdu en Normandie, si l’enseignement de l’Histoire (des gaulois) leur passe par-dessus la tête, les cours d’anglais sont archi-suivis et quelques-uns (pas tous) surperforment en maths, qui reste un langage universel.
« Mon gardien » pourra vous expliquer que dans les centres sociaux (subventionnés) l’accueil des jeunes pour réviser les leçons et faire les devoirs, c’est surtout de la garderie.
Et que ceux qui suivent les cours d’apprentissage du « Francilien-natif » ce sont des adultes en voie d’intégration (y compris des bonnes-sœurs en mission apostolique…)
Aussi, à l’image des dépêches d’agence évoquant d’abord une simple « rixe
» à Crépol, mot évoquant un simple échange de coups de poing où les torts
seraient partagés, ou du « sinistre de la Justice » fustigeant « la
récupération », forcément d’extrême droâte de ce « fait divers », il
conviendrait de faire semblant de croire qu’ils n’existent pas serait presque
mieux…
Une fois encore repousser la poussière sous le tapis pour ne pas la voir, le déni déjà exprimé à maintes reprises par « sinistres », élus, associations et médias est-il la seule solution proposée pour notre avenir ?
Il faudrait « tuer le messager », assimiler toutes les colères, ou exaspérations après ce genre de drame, ou comme après des attaques habituelles de commissariat, émeutes & tirs de mortiers, refaire une tentative d’ostraciser l’ensemble de nos compatriotes musulmans, dont la majorité vit aussi mal que tout le monde l’existence de ces bandes… est-ce vraiment la seule alternative offerte ?
Les exemples abondent, mais le plus ridicule est certainement celui du « sinistre
de l’Intérieur » prétendant que les bandes de « kaïras » du 9-3 venus
dépouiller des supporters lors de la finale de la coupe d’Europe de football en
mai 2022 étaient en fait des supporters anglais sans billets…
Sans oublier ceux qui dénoncent un « deux poids deux mesures », à savoir que parler de Crépol sans évoquer l’attaque d’un immigré par un septuagénaire raciste dans le Val-de-Marne, reviendrait à repérer les attaques « d’un côté mais pas de l’autre »…
Ce genre de drame devrait plutôt interroger sur le fonctionnement de la
justice, sans doute tétanisée, comme d’autres, par le « pas de vague » en
vigueur depuis sans doute les émeutes de 2005.
La faiblesse des peines prononcées, quelques mois avec sursis, et non exécutées en dessous de deux ans, pour des agressions pourtant souvent graves, a de quoi laisser perplexe, surtout quand on compare avec ce qui se pratique dans d’autres pays européens pour des crimes et délits équivalents.
Les adversaires du tout carcéral font valoir, pas forcément à tort, qu’on entre en prison délinquant et qu’on en sort criminel, mais une stratégie « douce » à base de stage de réinsertion ou travaux d’intérêt collectif, qui font bien se marrer les prévenus, a surtout pour conséquence qu’elle persuade des névrosés du couteau qu’ils ne risquent strictement rien.
En fait, en théorie le port d’arme blanche « non justifié » sur la voie
publique est puni d’un an de prison ferme.
Les racailles y regarderaient sans doute à deux fois avant de se promener armés s’ils savaient qu’ils feront un an de cabane au moindre contrôle policier.
Sauf que, savez-vous combien de peines de prison effective ont été prononcées pour cela depuis dix ans ?
Aucune.
Au passage, combien de morts par arme blanche ?
Eh bien, figurez-vous que les données précises et fiables n’existent pas vraiment.
Comme si on avait peur de savoir.
Les statistiques sur les circonstances, âge des victimes et des prévenus, lieux et motifs des 900 meurtres commis chaque année sont détaillées, mais rien sur le type d’armes employées. Tout juste une enquête il y a quelques années établissait-elle que les deux tiers des agressions, suivies ou pas de décès, étaient à l’arme blanche.
Dans le même ordre d’idée, l’interdiction des statistiques ethniques
empêche d’évaluer la sur-représentation, ou pas, des personnes d’origine
étrangère parmi les criminels et délinquants. La Suède et la Finlande n’ont pas
ces pudeurs, avec des résultats guère rassurants.
Un déni, une volonté de mettre ce qui dérange sous le tapis qui s’explique au demeurant assez logiquement, par la trouille et la vanité.
La trouille (le déni est un puissant mécanisme de protection psychologique) de pressentir que tout cela pourrait mener un jour à la guerre civile (évoquée déjà par « J-P. Le Ché » à son époque), que l’on peut difficilement soupçonner de tentation lepéniste, soulignait en 2019 que « toutes les guerres civiles débutent à bas bruit », ou du moins par des affrontements récurrents qui obligeraient, par exemple, à la constitution de milices privées.
Ce serait fun, des hommes armés de fusils fouillant les participants aux fêtes de village…
Notez que dans « mon village » en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », les fêtes de village étaient accompagnées, encadrées par les chasseurs du pays.
Et ça se passait bien et personne ne votait pour le « borgne de San-Cloud » ni collait ses affiches.
Désormais, trop « à gôche », trop mou, les héritiers des frontistes défilent cagoulés dans les capitales provinciales pour casser du « bougnoule » en représailles et votent et collent les affiches de « Zézé-amour »…
J’ai mal à mon pays, quand je constate ça.
Car par-dessus le marché, on a la vanité de croire que l’intégration
d’immigrés se ferait naturellement, sans accompagnement spécifique, parce que
cela aurait été trop condescendant, trop discriminant, du fait que notre
société serait si cool et si séduisante : La preuve, souvent ils risquent
leur vie pour venir vivre dans notre pays paradisiaque…
Même en transit…
Comment pouvoir détester un pays si riche en opportunités de job, de soins et d’éducation gratuits, ou d’allocations, qui avait d’ailleurs su absorber les innombrables vagues migratoires (européennes) jadis ?
Les lobbyistes de l’immigration, dont des libéraux un peu candides sur les questions civilisationnelles, ont prétendu pendant quarante ans que, nonobstant des incidents isolés, tout se passerait bien.
En fait, pas vraiment.
Sauf à vivre barricadé dans le triangle d’or parigot, la réalité paraît
moins angélique. Qui n’a jamais vu quelqu’un se faire traiter de « sale Blanc »
?
L’intelligentsia « progressiste & humaniste » (pour ne pas dire franc-maçonne ou « de progrès ») a, au passage, sa part de responsabilité, qui prétend, narcissisme de culpabilité, que « les Blancs sont le problème » et que les descendants de colonisés auraient au fond raison de nous détester, ou de vouloir prendre une revanche.
Rien à cirer : Je ne suis pas comptable des absurdités de mes lointains ancêtres qui n’avaient pour vivre que quelques arpents de terre ingrate à cultiver.
À force, rien d’étonnant à ce que certains les aient cru.
La réalité est que l’intégration de l’immigration arabo-musulmane, irréprochable pour la majorité, n’a pas du tout marché pour une minorité non négligeable comme l’illustre le drame de Crépol.
Et certains font semblant de découvrir soudainement l’ensauvagement, selon les termes de l’actuel « sinistre de l’Intérieur », un terme d’ailleurs évoqué dès 1999 avec les « sauvageons ».
Car force est de reconnaître sans pour autant juger ou condamner, que l’intégration, surtout en provenance d’un système juridico-politique, l’Islam, qui a une très forte identité et la perception de sa singularité/mission d’expansion, ne fonctionne pas bien au-delà de certains effectifs.
C’est au demeurant logique et renvoie aux dynamiques de groupe à l’œuvre
quand une population A d’une certaine culture se mélange à une population B.
En Balagne, la famille de Mouloud a été immédiatement identifiée et s’est « expulsée » toute seule : Elle était connue pour provoquer des problèmes depuis son arrivée, il y a une dizaine d’année de ça.
À Romans, dans les barres de HLM, elle passe inaperçue et ne se mélange que comme l’huile et l’eau…
Quand, dans un pays, vous êtes ultra minoritaire, sur le plan culturel ou ethnoreligieux,
vous avez puissamment intérêt à vous fondre dans le moule. Pas forcément à
adopter les mœurs locales, personne n’a jamais obligé quiconque à manger du
saucisson, porter une jupe, ou accrocher un crucifix dans son logement, mais au
moins vous avez intérêt à comprendre et accepter les mœurs du pays d’accueil et
donc, dans l’espace public vous n’imposez pas vos normes, et ne cherchez pas à
constituer un bloc politique de défiance, à la limite du sécessionniste.
Au-delà d’une certaine proportion, au contraire, le communautarisme, bien au-delà du voile sur la voie publique, des demandes d’horaires de piscine spécifiques, ou du conducteur de bus qui refuse de répondre au salut des femmes, devient une option plus alléchante…
L’intégration a d’ailleurs tellement bien marché que les thuriféraires du « vivre
ensemble » se gardent bien d’aller vivre, ou faire scolariser leurs
enfants à Romans-sur-Isère…
Même à « Paris-sur-la-Seine », certains mettent leurs enfants dans des établissements privés où ni la drogue ni le racket ni la violence n’entre pas encore.
Déjà, les meilleurs ne logent pas n’importe où : Il est des quartiers qu’il vaut mieux éviter…
On y fait des rencontres qui ne sont pas forcément « policées ».
Mais de ça, « les Ducs à Sion » ne veut rien savoir : C’est aux parents d’éduquer leurs enfants, pas aux professeurs des ékoles.
Il n’empêche, sur les quelques 357 signalements de non-respect de la minute de silence en souvenir de Samuel Paty et de Dominique Bernard, ils ne sont que 85 avoir été définitivement exclus de leur établissement… et recasés dans un autre et sûrement pas au goulag !
Elle est où la sanction, en fait ?
Où vit-on au juste ?
Sûrement pas en Corée du Nord, pas plus qu’en Chine ou à Moscou… et encore moins en Iran ou dans la péninsule arabique qui voile ses femmes…
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A
ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA
DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE »
!
Mais cessons d’être hypocrites : Tout le monde peut voir de quoi il s’agit, mais beaucoup font semblant de croire qu’il s’agit juste d’un banal fait divers, comme il en a toujours existé et en existera toujours.
Eh bien, avec le recul, on perçoit que ce n’est pas du tout ça.
Une histoire de drogue.
Qu’on appellera « Mouloud » (parce que j’aime bien… J’avais un « associé », comme ça, qui voulait qu’on l’appelle « Marc », mais Marc, c’est Mourad, rien à voir…).
Il faut savoir qu’en Balagne, il n’y a qu’un lycée et deux collèges (plus quelques ékoles). Les gamins, quelle que soit leur origine, locale, importée ou déportée, fréquentent les mêmes établissements scolaires : Ils grandissent ensemble, jouent ensemble, font des konneries ensemble, ils se connaissent sur le bout des doigts, font du sport ensemble et les familles se croisent forcément plusieurs fois par semaine…
Le lendemain de l’agression, les parents de « Mouloud » ont décampé : La communauté marocaine ne supportait plus son père, venu là pour faire imam, alors que tous les autres venaient jusque-là pour travailler…
Et leur maison aura été taguée dans la nuit suivante.
(À la grande colère du propriétaire, d’ailleurs…)
Le meurtre de Thomas sidère et révolte, plus encore que les attaques commises par des « déséquilibrés » comme il en a toujours existé peu ou prou oubliés après les traditionnels « pleurnicheries-bougies-marches-blanches » et pétitions, à l’image des trois jeunes poignardés à Angers en juin 2022 par un Soudanais, de la petite Lola kidnappée, torturée et tuée par une Algérienne sous OQTF, des quatre enfants blessés à Annecy par un Syrien en situation irrégulière en « Gauloisie-bienveillante » plus récemment, etc. la liste, hélas, est longue et je n’irai même pas jusqu’aux attentats de 2015 (politiquement « revendiqués » ceux-là).
Non, là, c’est quasiment « acte gratuit » sur fond de désœuvrement, de trafic de drogue et d’influence, ou de foulement, de simple sauvagerie, en somme.
Un drame équivalent avait d’ailleurs failli se produire deux semaines auparavant dans un village du Lot et Garonne, Saint-Martin-Petit.
Elle aurait eu lieu dans une « no-go-zone » de la banlieue Nord, tout le monde s’en foutait.
Elle est aussi, par son ampleur, un mort et dix-huit blessés, sans commune mesure avec les « bastons » de bals de jadis.
Il s’agit bel et bien d’un meurtre en bande organisée, un des chefs d’inculpation des neufs suspects, mené par des jeunes voulant « planter du Blanc », d’après ce qu’ont entendu neuf témoins.
Même si ça ne sera pas retenu par le parquet dans l’acte d’accusation, trop gêné de « parler de ces choses-là » : Le racisme ne peut aller que contre des « racisés », les seules victimes « autorisées ».
Si les comparaisons de certains avec des razzias ou des pogroms sont très exagérées, l’aspect raciste de cette sorte de « ratonnade » à l’envers, fait pourtat pas beaucoup de doute.
Mais je n’y étais pas, je ne peux rien vous assurer définitivement…
Derrière les dénonciations convenues de la violence, leur première inquiétude n’est pas que les habitants de Crépol soient traumatisés, mais plutôt, « moi d’abord, » d’être eux même ostracisés quand des jeunes issus de ton quartier en tuent d’autres.
Aucun ne semble ébaucher un début de questionnement sur leurs responsabilités, ou défaillances de parents, d’éducateurs, ou de copains : Après tout, quand le gamin ramène une télé « grand-écran » tombée du camion pour ses parents, ce devraient être les premiers à se révolter au lieu de garder l’engin.
Non, il n’est pas normal d’emmener au bal une lame de 25 cm !
Tous adhèrent au récit selon lequel leurs camarades draguaient tranquillement des filles après avoir payé l’entrée de la fête, avant d’être agressés par des rugbymen jaloux, les participants à la fête évoquant quant à eux plutôt l’attaque de vigiles voulant les refouler après avoir repéré des couteaux.
La simple coexistence, avant l’antagonisme, voire un jour l’affrontement.
La suite logique du « vivre ensemble » conçu par notre gôche « Gauloisienne » autiste dans les pas de « Mythe-errant ».
Et après on s’étonne que le « Air-Haine » fasse des scores d’empereur africain dans nos élections successives au fil du temps…
De l’autisme de trisomique, vous-dis-je.
Ils ont servi à quoi au juste ?
En quelle que sorte, une contre-société avec ses codes sommaires, prévalence de la bande, territorialisation à l’extrême et mépris pour les « autochtones » et leurs institutions.
Tout ce que nos profs’ de sciences-Pô en dessinaient déjà en contours et touches « impressionnistes » il y a plusieurs décennies de ça.
Et cette partition ne se cantonne d’ailleurs pas aux aspects sécuritaires : Dans le système éducatif, selon une étude récente, en ZEP, 79 % des élèves ne comprennent pas vraiment le « francilien-natif » et 83 % ignorent les bases du calcul…
Ce qui plante le pays dans les classements PISA : Ne craignez-rien, ce ne sont pas les gamins des « beaux-quartiers » urbains qui sont ainsi montrés du doigt !
Pourtant, pour connaître de loin un vacataire qui s’occupe des enfants de migrants plus ou moins réfugiés politiques dans un trou perdu en Normandie, si l’enseignement de l’Histoire (des gaulois) leur passe par-dessus la tête, les cours d’anglais sont archi-suivis et quelques-uns (pas tous) surperforment en maths, qui reste un langage universel.
« Mon gardien » pourra vous expliquer que dans les centres sociaux (subventionnés) l’accueil des jeunes pour réviser les leçons et faire les devoirs, c’est surtout de la garderie.
Et que ceux qui suivent les cours d’apprentissage du « Francilien-natif » ce sont des adultes en voie d’intégration (y compris des bonnes-sœurs en mission apostolique…)
Une fois encore repousser la poussière sous le tapis pour ne pas la voir, le déni déjà exprimé à maintes reprises par « sinistres », élus, associations et médias est-il la seule solution proposée pour notre avenir ?
Il faudrait « tuer le messager », assimiler toutes les colères, ou exaspérations après ce genre de drame, ou comme après des attaques habituelles de commissariat, émeutes & tirs de mortiers, refaire une tentative d’ostraciser l’ensemble de nos compatriotes musulmans, dont la majorité vit aussi mal que tout le monde l’existence de ces bandes… est-ce vraiment la seule alternative offerte ?
Sans oublier ceux qui dénoncent un « deux poids deux mesures », à savoir que parler de Crépol sans évoquer l’attaque d’un immigré par un septuagénaire raciste dans le Val-de-Marne, reviendrait à repérer les attaques « d’un côté mais pas de l’autre »…
La faiblesse des peines prononcées, quelques mois avec sursis, et non exécutées en dessous de deux ans, pour des agressions pourtant souvent graves, a de quoi laisser perplexe, surtout quand on compare avec ce qui se pratique dans d’autres pays européens pour des crimes et délits équivalents.
Les adversaires du tout carcéral font valoir, pas forcément à tort, qu’on entre en prison délinquant et qu’on en sort criminel, mais une stratégie « douce » à base de stage de réinsertion ou travaux d’intérêt collectif, qui font bien se marrer les prévenus, a surtout pour conséquence qu’elle persuade des névrosés du couteau qu’ils ne risquent strictement rien.
Les racailles y regarderaient sans doute à deux fois avant de se promener armés s’ils savaient qu’ils feront un an de cabane au moindre contrôle policier.
Sauf que, savez-vous combien de peines de prison effective ont été prononcées pour cela depuis dix ans ?
Aucune.
Au passage, combien de morts par arme blanche ?
Eh bien, figurez-vous que les données précises et fiables n’existent pas vraiment.
Comme si on avait peur de savoir.
Les statistiques sur les circonstances, âge des victimes et des prévenus, lieux et motifs des 900 meurtres commis chaque année sont détaillées, mais rien sur le type d’armes employées. Tout juste une enquête il y a quelques années établissait-elle que les deux tiers des agressions, suivies ou pas de décès, étaient à l’arme blanche.
Un déni, une volonté de mettre ce qui dérange sous le tapis qui s’explique au demeurant assez logiquement, par la trouille et la vanité.
La trouille (le déni est un puissant mécanisme de protection psychologique) de pressentir que tout cela pourrait mener un jour à la guerre civile (évoquée déjà par « J-P. Le Ché » à son époque), que l’on peut difficilement soupçonner de tentation lepéniste, soulignait en 2019 que « toutes les guerres civiles débutent à bas bruit », ou du moins par des affrontements récurrents qui obligeraient, par exemple, à la constitution de milices privées.
Ce serait fun, des hommes armés de fusils fouillant les participants aux fêtes de village…
Notez que dans « mon village » en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », les fêtes de village étaient accompagnées, encadrées par les chasseurs du pays.
Et ça se passait bien et personne ne votait pour le « borgne de San-Cloud » ni collait ses affiches.
Désormais, trop « à gôche », trop mou, les héritiers des frontistes défilent cagoulés dans les capitales provinciales pour casser du « bougnoule » en représailles et votent et collent les affiches de « Zézé-amour »…
J’ai mal à mon pays, quand je constate ça.
Même en transit…
Comment pouvoir détester un pays si riche en opportunités de job, de soins et d’éducation gratuits, ou d’allocations, qui avait d’ailleurs su absorber les innombrables vagues migratoires (européennes) jadis ?
Les lobbyistes de l’immigration, dont des libéraux un peu candides sur les questions civilisationnelles, ont prétendu pendant quarante ans que, nonobstant des incidents isolés, tout se passerait bien.
En fait, pas vraiment.
L’intelligentsia « progressiste & humaniste » (pour ne pas dire franc-maçonne ou « de progrès ») a, au passage, sa part de responsabilité, qui prétend, narcissisme de culpabilité, que « les Blancs sont le problème » et que les descendants de colonisés auraient au fond raison de nous détester, ou de vouloir prendre une revanche.
Rien à cirer : Je ne suis pas comptable des absurdités de mes lointains ancêtres qui n’avaient pour vivre que quelques arpents de terre ingrate à cultiver.
La réalité est que l’intégration de l’immigration arabo-musulmane, irréprochable pour la majorité, n’a pas du tout marché pour une minorité non négligeable comme l’illustre le drame de Crépol.
Et certains font semblant de découvrir soudainement l’ensauvagement, selon les termes de l’actuel « sinistre de l’Intérieur », un terme d’ailleurs évoqué dès 1999 avec les « sauvageons ».
Car force est de reconnaître sans pour autant juger ou condamner, que l’intégration, surtout en provenance d’un système juridico-politique, l’Islam, qui a une très forte identité et la perception de sa singularité/mission d’expansion, ne fonctionne pas bien au-delà de certains effectifs.
En Balagne, la famille de Mouloud a été immédiatement identifiée et s’est « expulsée » toute seule : Elle était connue pour provoquer des problèmes depuis son arrivée, il y a une dizaine d’année de ça.
À Romans, dans les barres de HLM, elle passe inaperçue et ne se mélange que comme l’huile et l’eau…
Au-delà d’une certaine proportion, au contraire, le communautarisme, bien au-delà du voile sur la voie publique, des demandes d’horaires de piscine spécifiques, ou du conducteur de bus qui refuse de répondre au salut des femmes, devient une option plus alléchante…
Même à « Paris-sur-la-Seine », certains mettent leurs enfants dans des établissements privés où ni la drogue ni le racket ni la violence n’entre pas encore.
Déjà, les meilleurs ne logent pas n’importe où : Il est des quartiers qu’il vaut mieux éviter…
On y fait des rencontres qui ne sont pas forcément « policées ».
Mais de ça, « les Ducs à Sion » ne veut rien savoir : C’est aux parents d’éduquer leurs enfants, pas aux professeurs des ékoles.
Il n’empêche, sur les quelques 357 signalements de non-respect de la minute de silence en souvenir de Samuel Paty et de Dominique Bernard, ils ne sont que 85 avoir été définitivement exclus de leur établissement… et recasés dans un autre et sûrement pas au goulag !
Elle est où la sanction, en fait ?
Sûrement pas en Corée du Nord, pas plus qu’en Chine ou à Moscou… et encore moins en Iran ou dans la péninsule arabique qui voile ses femmes…
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