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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 21 décembre 2023

Estives 2023 (4/11)

Épisode juillettiste
 
Je suis déjà café au lait après avoir été fraise écrasée à la crème-fraîche l’avant-veille, mais je suis obligé de partager mes places de parking plus souvent qu’à mon tour.
 
La vie va doucement : Ma nichée est impatiente de venir se joindre à moâ.
L’une goûte déjà de son premier semestre achevé qui aura regroupé ses amis et sa famille autour d’un mariage « dans les règles de l’art » : Vraiment une journée « millimétrée » qui aura été une très grande réussite.
D’ailleurs je suis très fier d’avoir trouvé une Excalibur à louer du meilleur effet pour véhiculer la mariée. Et pour ne rien gâcher, le chauffeur propriétaire, Éric Bouvier, est super-sympa et adore montrer ses beaux joujoux ! Mais quant au confort de la décapotable, j’ai connu mieux pour mes longues jambes, d’autant que mes chaussures neuves m’enserraient les pieds de façon à ne pas me perdre.
Seule angoisse ce jour-là, une panne de RER qui a obligé d’improviser des plans B en pagaille pour tous ceux qui sont restés en rade à Denfert-Rochereau.
Même la chorale du prêtre, un missionnaire gabonais qui avait envie de chanter et de danser, aura dû improviser…
Et puis le buffet et le repas, même si ça eu été cher, c’étaient excellent et très réussi.
Quant à la fête qui a suivi jusqu’à pas d’heure, je n’en parle même pas : Tout le monde aura pu être logé dans les environs et beaucoup sont revenus pour les croissants matinaux du lendemain…
Même si certains sont passés à travers champs.
On aura perdu personne : Impeccable.
 
Un grand moment auquel je n’aurai pas dû assister pour raisons cardiaques.
Mais j’ai tenu au moins jusque-là, et même au-delà et je suis maintenant désormais capable de monter la colline sans être essoufflé : Une véritable révolution !
J’ai même remis les pieds dans la citadelle calvaise pour voir se coucher le soleil derrière la Revellata (même s’il faisait un peu frais à cause des courants d’air résiduels entre les vieilles pierres) et manger une glace au miel au pied de la cathédrale.
 
Mon autre « Nichée » a du mal : Au tournant d’une carrière jusque-là bien remplie.
Son « plus un » a mis du temps à se faire virer et ambitionne désormais d’ouvrir une boulangerie, sur un concept un peu spécial.
Ou une fabrique de miel.
Ou une fromagerie de chèvres du Cantal.
Je ne sais pas bien.
Une probable konnerie mais quand on a fait les ékoles sup’ de commerce et qu’on a des parents et surtout des grands-parents qui ont toujours été les mains dans la farine et les doigts dans la boustifaille, c’est carrément de l’atavisme pour ce « plus un » là.
Donc, « ma nichée » voit passer le train et ne veut pas suivre son primo-employeur qui se rapatrie en Bretagne.
Il faut dire qu’à Laval, il n’y a pas grand-chose non plus.
Sinon la capitale à un peu plus d’une heure de TGV, son seul véritable intérêt pour une ville de province.
 
C’est d’ailleurs le lot de toutes les villes de province : Un seul gros employeur qui fait vivre tout un écosystème. Il n’y a que sur les axes PLM, Lille-Roubaix-Tourcoing et celui de Bordeaux-Toulouse-Perpignan qu’on échappe à cette tragédie…
En dehors, c’est également le lot des communes périphériques, tenues par le seul employeur local qui use et abuse du denier public pour conforter son entreprise.
Je l’ai vu tellement de fois, y compris en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »…
Comme, par exemple, à Lumio (en face de Calvi) où le maire local s’est fait faire une route goudronnée anti-barrière de dégel de plusieurs kilomètres, pour accéder à sa propriété et … ses vignobles (le Clos Colombu).
Mais bon, comme ils refont la Tour Montparnasse, il s’agit de dégager les locaux, donc adieu la vie parigote pour le personnel (et les primes de cherté de la vie qui vont avec…).
 
Un grand groupe qui justifiait l’investissement dans des études supérieures, mais qui est incapable de faire un plan social conforme à la législation en vigueur, malgré les longs délais de préparation, et qui ont épuisé deux DRH en « burn out » dans les derniers mois avant de refourguer le tout au département « Europe » qui gère le problème depuis Berlin…
Ce n’est pas le sujet, mais c’est tellement drôle, finalement, avec une flopée d’anecdotes iconoclastes.
 
Son problème, à « ma Nichée », c’est de se fabriquer un nouvel avenir.
Avec ou sans le « plus un » et sa boulange ?
À moins de trouver une autre idée : Elle est capable de tout, cette « nichée-là », comme son père qui aura été jusqu’à inventer un produit de « pur droit » (tout ce qu’il y a de plus sexy pour le commun des mortels, le droit, soyez-en sûrs !) qui aura fait la fortune de quelques-uns de ses clients, là où tout le monde y a vu (et continue de voir) depuis 60 ans, une charge supplémentaire à supporter par les entreprises !
C’est fou comme les gens ont finalement si peu d’imagination…
 
Ce que ma « Nichée » ne sait pas encore, c’est que je peux l’accompagner : D’abord, j’ai été le « parrain » d’une petite centaine de « bébé-entreprises » dont certaines restent encore de très belles réussites (pas toutes non plus) ; ensuite j’ai œuvré à sauver plusieurs dizaines d’entreprises en difficulté, dont certaines sont toujours en activité.
Les autres ont été vendues (parfois assez cher) avant de disparaître ; enfin, j’ai désormais quelques moyens financiers d’amorçage pour lui donner le coup de pouce utile et c’est bien la première fois de ma vie que ça m’arrive.
Le reste du temps, je faisais la pute auprès des banquiers et me démerdais avec les fonds de tiroirs.
Mais avec une sacrée réputation, bâtie sur mon premier « gros coup ».
 
J’étais alors le plus jeune DAF (Directeur administratif et financier) du pays d’une boîte cotée (pas au Caca40 ni au SFB120, mais cotée tous les jours au « second marché » avec tout ce que ça représente comme emmerdements).
Là, je conduis les négociations pour mon patron qui fait un gros investissement, avec un pool bancaire compliqué, qui met des mois et des mois à se mettre en place.
Bon, ça fonctionne, tout le monde part en vacances et là, patatras, un groupe de clients qui représentait 55 % du chiffre d’affaires annonce qu’il se casse en fin d’année.
Motif : « Si vous investissez, c’est avec de la marge que vous faites sur notre dos ! »
On peut en faire autant et en plus, ça sera chez nous…
Réponse maladroite de mon patron : « On ne mélange pas les torchons et les serviettes ! »
Autrement dit, vous êtes des commerçants, je reste un industriel.
Deux métiers largement différents, il avait raison, mais à sa place je n’aurai pas présenté ça comme ça.
J’aurai fait le coup du « Vous voulez 50 % de ma boutique ? Eh bien vous me cédez 50 % de vos boutiques et on est quitte ! ».
Du succursalisme, ça les aurait refroidis.
 
Dans les faits, j’avais heureusement un plan bis en tête (parmi mes hypothèses de travail. En fait, il y en avait trois mais mon dégé voulait absolument son nouveau méga-joujou) que j’ai dû peaufiner à l’arrache et qu’il a fallu que je présente tout seul, sans mon patron ni mon dégé et aucun de mes administrateurs qui se sont tous défilés, faisant déjà une croix sur leurs rêves de splendeur…
En commençant par le plus gros des banquiers du pool, affolé de devoir repasser mon dossier en comité stratégique, je suis ensuite allé voir le plus petit qui m’a assuré que si c’est marqué comme ça, ça se fera comme ça.
Et les autres ont suivi au motif que si untel me suit, eux aussi.
Ou « Le risque existait déjà en filigrane : On l’a pris, il se réalise, ça ne change rien ».
Ou encore « Prêter de l’argent, c’est un prêt. Le reprendre, c’est voler ! »
Voire : « Si c’est vous qui le dites que ça va se passer comme ça, on vous croit ! »
Il faut dire qu’à une demi-journée près, le chiffre d’affaires réalisé l’année suivante était celui que j’avais prédit : C’est ce kon de directeur d’exploitation qui voulait me faire chier et n’a pris aucune commande dès l’heure du déjeuner du 31 décembre !
Soi-disant qu’il fallait faire l’inventaire : Or, on a fait l’inventaire le dimanche suivant, quand la boutique ne tourne pas…
Celui-là, je m’en veux de ne pas lui avoir fait la peau, mais je ne suis pas un « tueur », rien à foutre, finalement, il crèvera bien tout seul avec sa konnerie comme linceul…
 
Bref, ça a fonctionné et cette année-là j’ai pu partir en vacances l’esprit tranquille, assuré d’une prime de fin d’année plus que grassouillette, sans prendre de billet de retour « open » (dont je me munis systématiquement pour régler les urgences. Et que ça aura servi plus qu’à son tour).
Mais j’ai rapidement fait une croix sur les félicitations du jury, le Dégé ayant tiré toute la couverture à lui… Normal, c’était mon chef direct sauf que ce n’est pas lui qui m’avait recruté.
Quant aux clients, ils sont partis. Ils ont fait leur investissement, plus loin, plus gros, plus mieux que mieux.
Et l’année suivante on en a vu la moitié qui sont revenus, l’autre moitié accumulant les pertes et les difficultés…
Comme entre temps on avait approfondi et élargi la gamme proposée (mon plan contre tous les avis de mes administrateurs, mais là, ils étaient bien obligés de suivre…), on a pu retrouver notre niveau d’activité antérieur en moins de 15 mois avec une dynamique de 15 % de croissance par an : Un doublement de volume tous les 5 ans.
Je pouvais partir vers d’autres aventures.
Depuis, les emprunts ont été remboursés, la boutique a encore grandi et une génération a passé…
La suivante arrive même en bout de parcours et se rappelle que les droits de succession vont bouffer un gros paquet de pognon alors qu’il serait de bon ton de s’ouvrir à nouveau aux marchés boursiers (après en avoir réalisé un retrait contre mon avis…)
 
Ce que j’ai également fait en qualité de salarié sur les deux coups suivants, tout pareillement acrobatiques mais en nettement moins de temps et ensuite en qualité de consultant opérationnel, je l’ai fait avec cette réputation de réussir n’importe quel défi (qui me paraissait « acceptable »).
Ainsi, durant des années j’étais réputé jusqu’à la Caisse des Dépôts et la « Banque de Gauloisie » pour monter des « boutiques » avec pas un rond et d’en redresser d’autres durablement avec des bouts de ficelles !
 
Mais comment faire savoir tout ça à « ma Nichée » sans lui couper l’herbe sous les pieds ?
Parce que l’important, quand on monte un projet, même totalement farfelu, c’est d’y croire. Sans ça, ça ne marche pas.
Même les plus sérieux et les mieux bâtis.
Et là, il faut que « ma Nichée » y croie toute seule, que ses ailes poussent et se déploient toutes seules sans être brusquées, et d’éviter de se croire forcément invincible dans les difficultés.
Alors j’attends…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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