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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 28 décembre 2023

Estives 2023 (7/11)

La « Nichée » en approche

L’avion, entre les grèves des aiguilleurs, celle des bagagistes, celle des pilotes, celle des personnels de cabine, ça fait longtemps que j’y ai renoncé, sauf urgence.
Je passe par le bateau.
Mais plus de Marseille qui là aussi cumulait les grèves des pilotes de port, des dockers et en plus on te regarde de travers si tu circules en ville : Tu encombres le vieux port.
Donc, je passe par la « Ritalie » depuis que Nice n’accueille plus que quelques ferrys, ou par Toulon où ils restent moins kons qu’ailleurs, même si ça vote plus souvent à l’extrême droâte.
Mais notez que l’un dans l’autre, on comprend facilement aussi pourquoi…
Donc, trois ports de départ du continent, et… deux à l’arrivée en « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».
Bé oui, le port de commerce de Calvi « Semper fidelis » est fermé depuis belle lurette, et celui de « Lisula » en prend le même chemin, juste une rotation par semaine désormais. Trois par jour en pic de saison que ça vient même de Livourne… (Il n’y a que deux postes d’amarrage).
 
Ça va devenir franchement impossible : S’ils ferment les débarquements, c’est que globalement le réseau routier n’est pas fait pour 1.500 à 3.000 véhicules qui débarquent en 30 à 40 minutes.
Quant aux quais de stationnement à l’embarquement, c’est du pareil au même.
En bref, on arrive à une limite physique.
Personnellement, je ne m’en plains pas : Je passe quand il y a de la place, pas vraiment tenu par des horaires scolaires (ni par son calendrier).
Autant rester généreux et laisser aux familles stressées les passages utiles : Je me souviens bien des angoisses de route la nuit, quand ton NGV ne passait pas à cause de la météo (et de la mer. D’ailleurs, ils ne passent plus pour avoir été retirés du service) et qu’il fallait camper sur le bateau suivant et faire la route avec une nuit de retard la veille de la rentrée des classes…
Galère garantie dans les embouteillages du retour, je l’assure.
 
À l’occasion, je me découvre un nouveau voisin que j’ignorais jusque-là qui se trouve être le responsable du centre de plongée de Saint-Florent, dans le Nebbiu.
Je ne reconnais pas sa tronche, mais il affirme avoir été initié il y a 40 ans, une époque où j’étais chef de bord sur les Belon de l’association qui accueillait des stagiaires en formation…
Ça marchait bien et le club était fondé par des dissidents anciens des Glénans, et en tout cas sur le même modèle associatif.
Or, les Glénans, ça fonctionne toute l’année avec les vacances scolaires. Le centre de Saint-Florent, comme les copains : Uniquement en saison, à peine 4 mois dans l’année.
Le reste du temps, il faut pouvoir vivre et becqueter à sa faim en faisant autre chose.
Quitte à faire moniteur de ski ou saisonnier en montagne l’hiver.
Et je ne suis pas assez intime pour savoir encore ce que fait mon nouveau voisin et sa grosse 2008-camion toute neuve.
Mais ça viendra.
Pour l’heure, il râle parce qu’il a des fuites chez lui…
Ce doit être un pinzutu : Il démolit sa douche à l’heure de la sieste que c’en est criminel…
 
Pas d’émeute ni de voiture brulée post-feu d’artifice du 14 juillet dans la région.
Un spectacle pyrotechnique d’une vingtaine de minutes qui a fait beaucoup de bruit, de jolies couleurs et de belles figures, plus pas mal de fumée.
Un petit quarteron de légionnaires avait rendu hommage et les honneurs militaires aux soldats dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts, au pied de la citadelle (et de son parking), avec gerbe de fleur déposée par Monsieur le Maire et la sous-préfète locale.
Pendant que d’autres s’entrainaient à sauter avec un Transall : Le 2ème REP est parachutiste, comme son nom l’indique.
Cette année, ils auront fait le service minimum avec un Transall de récupération et une fois un A 400 : C’est mieux que l’année dernière où on avait vu un vieil Atlas sorti du musée pour reprendre du service…
 
À ce propos, j’ai revu passer « mon » Tigre sans immatriculation.
Juste une fois entre Lisula et Calvi, venu me rendre hommage pour avoir signalé sa présence avec ses deux ailiers l’année dernière et lui donner un rôle de plastron dans le roman du moment (celui où je vous introduis le « Balbuzard Team »…)
Un tour et puis s’en va !
 
Pas vu le curé de la piève cette année : C’est qu’il est mort, prématurément arraché à l’affection des siens et de ses paroissiens, au printemps dernier et l’archevêché (eh oui l’évêque d’Ajacciu a été élevé au rang de cardinal par « François 1er ») aura nommé deux volontaires désignés d’office pour remplacer le saint-homme, originaire du Cap Corse…
Un gabonais et un libanais… je crois…
La crise des vocations sévit même en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » !
Et puis la Balagne pourrait être le lieu de représailles divines puisque la statue de Notre-Dame-de-la-Serra aura été foudroyée l’année dernière ainsi que la croix du souvenir du naufrage du Balkan.
Le chanoine du comté est donc remplacé par de la main-d’œuvre étrangère (vive les travailleurs étrangers…), la croix est désormais haubanée comme un mat du Titanic et la statue sera remplacée en grandes pompes par une plus petite le lendemain de mon départ.
Arrivée avant par hélicoptère, elle n’a pas pu être mise en place plus tôt à cause du vent à décorner les mouflons locaux…
 
Pour le reste, on attend la canicule.
Et pour l’heure, le soleil cogne, mais il y a de l’air, du vent et pas trop de mer : Le temps idéal et de l’eau de mer à 25° et sans méduse : Tout va bien !
Le soleil cogne si bien que, comme je l’ai déjà dit, j’en ai ré-attrapé la crève d’avoir dormi la fenêtre ouverte en début de séjour : Pas bien malin de ma part !
Ce qui me donne l’occasion d’aller visiter la nouvelle maison de santé en ville, destinée à soulager l’antenne hospitalière de Balagne (les punis de l’hôpital de Bastia) : Pas mal, mais un parking saturé qu’il va leur falloir en installer des entrées filtrées…
La nuit tu transpires même avec les ventilateurs dans les pieds.
Il faut vraiment que j’envisage d’installer cette clim’.
Idéalement réversible comme on me l’a proposé.
Mais bon, ce n’est pas la bonne époque : Ils sont tous affairés sur les chantiers de dépannages et ma nichée ne voit pas l’intérêt de dépenser autant d’argent à faire du chaud pour faire du froid sur une planète qui brûle déjà…
Allez comprendre.
 
Je croise enfin mon « Gardien » et on se fait une table, la même que celle de l’année dernière où j’avais trop mangé que je n’arrivais même plus à respirer alors que le Pfizer me faisait un mal de chien au bras gôche (la gôche, décidément, ce côté maudis…) sans savoir qu’il s’agissait d’un signe annonciateur de la crise cardiaque qui a eu l’intelligence d’attendre que je rentre sur la kapitale, l’année dernière, pour se déclencher.
Parce qu’ici, se faire déboucher les artères en pleine nuit, ça n’a rien d’évident : Tu as 100 fois le temps de crever !
Mais je reste un peu déçu par le menu : Il n’y a plus la pierrade aux trois viandes.
Je vais y revenir.
 
Et puis ce qui devait arriver arrive enfin : Grosse chaleur.
Les thermomètres dépassent allègrement les 31° tôt le matin, celui de la mer probablement les 27° comme l’année dernière.
Un petit paradis que de se baigner juste pour se rafraîchir de quelques degrés dans une sorte de lac moins agité que mon café matinal.
Tant qu’il y a un peu de vent, c’est supportable.
Or, « de l’air », il y en a tout le temps.
Il m’est même arrivé deux « trucs » impossibles.
Allongé sur la plage, pas encore trop fréquentée, là où je me baigne, ce jour-là le vent était soutenu, venant du large (de l’Ouest).
Les planchistes, les windsurfers, les kitsurfers s’en donnaient à cœur-joie tirant des bords de « petit-largue » juste pour le bonheur de se faire mal à leurs muscles…
Bé tout d’un coup, boum, plus un pet d’air !
Mais alors, plus rien, néant, drapeaux en berne !
 
Et alors, écrasés par la chaleur qui te tombe dessus à en devenir insupportable, tu te précipites sur ton parasol que tu ouvres en urgence (parce qu’il était resté fermé pour éviter qu’il ne s’envole…)
Et là, grosse rigolade : Tous les surfeurs, plantés sans vent à s’accrocher à leur voile qui n’offre plus aucune résistance et qui se plantent dans l’eau les uns derrière les autres…
Sans même parler du gros moment de solitude du mek avec sa voile ballon qui se faisait des sauts hors de l’eau de plus de 4 secondes sur la moindre vaguelette, qui là se retrouve à deux bons kilomètres du rivage sans moyen de locomotion avec sa voile vautrée dans la flotte…
 
La semaine suivante, sur la même plage pas encore trop prise d’assaut par les deniers aoûtiens, mer calme, un peu de vent et ciel menaçant tout de même : La météo a prévu des orages pour la nuit et les avions se réfugient à Bastia, loin de la piste enclavée de Calvi-Balagne.
Puis le vent tourne : Il vient du large alors qu’il venait de la terre.
Pouf, ton parasol qui se taille pour être pris à revers que tu te mets à le courser avant qu’il n’éborgne quelqu’un…
Tu le poses, le range, et le vent tombe…
Tu envisages de le remettre en fonction, mais bon. D’un coup d’un seul, le vent se lève en rafales de 5 ou 6, qui irisent la surface de l’eau, te jette des embruns plein la tronche et finit par soulever le sable qui vient te gifler avec force que tu en es obligé d’aller te réfugier dans ta bagnole !
Tout ça pour un orage qui aura éclaté le lendemain à 5 heures du matin…
Celui-là aura lessivé la pelouse synthétique du stade et bouché encore quelques entrées d’égout.
Sans même parler des coulées de boue sur les routes.
 
Et puis la fin du mois approche, mes « petits chantiers » touchent également à leur fin, et la première partie de « ma Nichée » est en approche.
Elle débarque avec son « + 1 », façon écololo (eh oui, on ne choisit même pas sa famille, pas plus sa « Nichée » et que ses ancêtres !)
C’est le genre à te faire trier tes ordures, papier, emballage, bouteille en verre, boîte de conserve et déchets compostables dans des poubelles séparées. Elle en est presque à te faire laver tes emballages pour qu’ils puissent être recycler et te houspille quand elle voit une bouteille en plastique !
Or, moâ, j’aime bien les bouteilles et bocaux en plastique : Au moins quand ça tombe sur du carrelage, ça ne s’éparpille pas « façon puzzle » à vouloir te rentrer dans tous les pores de tes pieds par petits-bouts douloureux.
 
Mais bon : Il paraît que je lui laisserai une planète poubelle et que ça la met colère.
Donc, pour elle et son « + 1 » qui va se reconvertir dans « la boulange », la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », il ne faut pas vendre la maison (même si ça coûte), mais la conserver quitte à y aller de façon écololo. L’avion, ce n’est pas bon pour la planète (et ils ont déjà fait un séjour aller-retour en mai dernier avec des engins turbinant au kérosène : La honte !), donc ce coup-là puisqu’ils ont consommé leur quota de CO2 pour l’année, c’est train jusqu’à la Ciotat et voilier jusqu’à Calvi.
Oui, voilier, pas le pédalo…
Parce que ça ne l’empêche pas d’aller faire des « spots » de plongée de malade à l’autre bout de la planète… en avion, naturellement, et le pédalo, c’est chronophage, que croyez-vous !
 
Une « nichée » qui plonge et fait même de l’apnée : 25 mètres, une minute trente sans respirer ni paniquer sous l’eau et licencié 40 mètres avec bouteille…
Un « sport » de malade. Se mettre ainsi en danger de mort, je trouve ça assez stupide, même si je l’ai fait, heureusement à ma mesure, pour démêler des mouillages par 10 ou 15 mètres, grand maximum…
(C’est d’ailleurs comme ça que je sais de source sûre qu’il fait noir, que tu ne vois rien sous l’eau et qu’il faut décompresser plusieurs heures pour descendre poser des charges d’explosif sur une gazoduc par 80 mètres de profondeurs… Ce qui implique du matériel lourd de plusieurs mètres cubes que tu ne peux pas dissimuler sur un voilier de 15 mètres.)
Que je suis donc prié de les attendre à 10 heures sur le port de plaisance avec les croissants…
J’explique qu’au-delà de midi, l’accès n’est plus possible qu’à pied…
Pas de problème me fait-on savoir.
 
Donc, pour une raison que j’ignore, les voilà qui débarquent du Mans (probablement pour un stage de boulange), arrivent à la Ciotat où le paquebot à voile ne décolle pas en raison du zef qui redouble à ce moment-là sur la côte, campe sur la plage avec son tapis de sol et son duvet (trop léger pour refaire les Canaries cet automne dans le sillage de la Jacques Vabre au moment où une série de dépressions tempétueuses débouleront sur l’atlantique), fait du stop jusqu’à Nice et embarque avec 48 heures de retard sur le ferry.
Que je suis prié de faire la navette d’Île-Rousse jusqu’à la maison.
Pourquoi pas, n’est-ce pas…
 
Le bateau arrive et là, au lieu de voir les passagers débarquer en premier, juste avant les voitures du garage qui perdent du temps à manœuvrer, on poireaute jusqu’à pas d’heure pour éviter les accidents sur les quais et les voir débarquer avec les dernières voitures…
Pas grave, j’avais prévu des sandwichs achetés au Leclerc du Fogata, dans leurs étuis… en plastique…
Que ça me fait tout de même drôlement plaisir de les voir débarquer même avec 36 heures de retard, se précipiter sous la douche…
Les croissants sur le port, c’est pour le lendemain !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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