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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 12 décembre 2023

Alertes sur les bonds « ricains » ?

Probablement à l’occasion du rallye de fin d’année…
… ou plus sûrement un peu après.
 
Notez que quand je fais une prévision « pessimiste », je ne suis pas nécessairement le seul à la faire, et les « personnels de première ligne » l’anticipent avant et mieux que moâ.
Du coup, c’est rarement prédictif.
Je reste « meilleur » en étant optimiste quand tout le monde broie du noir. Mais là, aujourd’hui il n’y a plus aucune raison d’être optimiste.
Car il faut prendre un peu de recul pour considérer que les obligations du Trésor « ricain », les « bonds », étaient encore il n’y a pas si longtemps comme la valeur la plus sûre du monde, à l’égal d’un billet de banque.
Or, ils ne le sont plus.
Depuis des semaines, les ventes incessantes des bons du Trésor « ricain » mettent ainsi à mal la stabilité financière internationale.
 
Durant des décennies, c’était automatique. Une sorte de réflexe pavlovien ancré depuis plus de cinquante ans. À chaque crise financière ou géopolitique, tous les investisseurs se réfugiaient dans ce qui paraissait la valeur la plus sûre au monde : Les bons du Trésor « ricain ».
Mais ce qui fut vrai lors de la crise de la dette du Mexique en 1994, de la guerre en Irak en 2003, de la crise financière de 2008, de la guerre en Ukraine ou de la pandémie mondiale du « Conard-virus » semble désormais ne plus l’être et ça change tout.
Les détenteurs de bons du Trésor vendent désormais en masse ces titres, poussant les rendements à la hausse.
Le 23 octobre dernier, alors que les ventes se sont accélérées, les bons du Trésor à dix ans ont franchi le cas symbolique de 5 % de baisse.
Un niveau qu’ils n’avaient pas connu depuis seize ans.
 
« La Fed a perdu le contrôle du marché obligataire », s’alarmait même Bloomberg.
Sous le feu des critiques de Wall Street, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, se défendait : Sa politique de resserrement monétaire – les taux d’intérêt sont passés de 0,25 % à 5,5 % entre janvier 2022 et septembre 2023 –, « déterminante pour juguler l’inflation », ne serait allée ni trop loin ni trop vite.
Et elle ne menacerait en rien la stabilité financière.
D’ailleurs, la secrétaire d’État au Trésor, Janet Yellen, elle-même ancienne présidente de la Fed, est venue à sa rescousse : Les pressions exercées sur les bons du Trésor « ricain », leur baisse de rendement entraînant tous les marchés de dettes, n’ont rien d’inquiétant, selon elle.
 
Des arguments qui n’ont guère convaincu. Des analystes et des économistes pensent au contraire que les attaques sur la valeur financière la plus sûre constituent une alerte « rouge vif » pour toute la sphère financière et affirment que nous toucherions un point de rupture.
« Si les rendements continuent à augmenter à un rythme aussi rapide, la possibilité que quelque chose casse, que des dysfonctionnements apparaissent augmente », prévient le chef économiste à la Barclays qui a travaillé précédemment pour les banques régionales de la Fed à Dallas et à New-York.
« J’ai du mal à voir comment les récentes hausses des taux n’accroissent pas le risque d’un accident quelque part dans le système financier, compte tenu de la fin abrupte de près de quinze années au cours desquelles les autorités ont tout mis en œuvre pour contrôler les taux », confiait de son côté un stratégiste à la Deutsche Bank au Financial Times.
 
Si le monde financier scrute avec autant d’attention les évolutions des bons du Trésor, c’est qu’ils sont bien plus qu’un instrument de dette du gouvernement américain. Ils constituent l’un des piliers du système financier international
L’ampleur de ce marché, évalué à 25.000 milliards de dollars (environ 23.700 milliards d’euros), donne l’assurance à tous les détenteurs de ces titres qu’ils pourront les acheter, les revendre, les échanger à tout moment.
D’autant que la Fed a piloté de façon continue l’évolution de ces titres pendant des années.
Toutes les grandes banques centrales du monde en détiennent dans leur portefeuille de réserves.
Ces titres sont pour elles comme de la quasi-monnaie en dollars.
Et depuis les années 1970, et la fin de Bretton Woods, ils sont le canal privilégié pour recycler les excédents commerciaux et financiers mondiaux.
La Chine, le Japon, l’Arabie saoudite, qui ont dégagé d’immenses excédents commerciaux au cours des dernières décennies, figurent parmi les grands possesseurs de dettes américaines.
L’URSS en faisait autant à travers son « Euro-bank » pour y gérer ce qu’on appelait alors les « euros-dollars ».
 
Mais leur influence va bien au-delà. Car les bons du Trésor « ricain » sont un peu le mètre étalon de tous les actifs financiers.
Parce que considérés comme une valeur refuge, ils servent de référence à tous les autres titres de dette. Prêts aux entreprises, prêts hypothécaires, prêts à la consommation mais aussi autres dettes souveraines, tous s’établissent en fonction de la dette américaine.
Et le chahut sur le marché de la dette américaine est en train de se propager à tous les marchés obligataires et de dettes.
Déjà sous tension depuis le changement de politique monétaire de la Fed, les dettes aux entreprises, qui ont été un des moyens préférés de financement des sociétés au cours de la dernière décennie – y compris pour racheter leurs actions –, sont particulièrement touchées de part et d’autre de l’Atlantique.
 
Des groupes en situation financière difficile sont obligés d’accepter des refinancements à des taux de plus en plus élevés, dépassant les 10 %. Aux États-Unis, les émissions obligataires des sociétés ont péniblement atteint les 70 milliards de dollars en octobre, le plus bas niveau en vingt ans.
Et les secousses commencent à s’étendre mondialement aux dettes souveraines.
Les taux de la dette « teutonne » à dix ans, qui étaient en dessous de zéro entre 2020-2021, sont passés de 2,01 à 2,83 % depuis juin, ceux de la dette gauloisienne de 2,8 à 3,4 %. Quant à la dette « ritale », elle a bondi de 3,9 à 4,8 % sur la même période.
Le monde financier parie déjà qu’elle dépassera les 5 % d’ici à quelques semaines.
 
Pour les gouvernements européens, cela signifie une charge du service de la dette encore plus lourde, des marges de manœuvre budgétaires encore plus réduites.
Notez que c’était parfaitement prévisible après les « quoiqu’il en coûte » pour sauver les Hellènes et l’Euro, puis les entreprises prises dans la tourmente du « Conard-virus » : Tout le monde pouvait déjà l’anticiper, même si assez peu ont vraiment affirmer le prévoir…
Et à terme, c’est le risque de devoir renouer avec des politiques drastiques d’austérité pour « rassurer les investisseurs ».
C’est même une des raisons pour laquelle la BCE ne lâche pas « le frein des taux » sur l’économie européenne, malgré la pression des États (et des grandes entreprises) qui constatent un resserrement des volumes d’activité (et sa ribambelle de conséquences : Contraction, faillite, flambée du chômage, etc.)
 
D’ailleurs, interrogée sur ces hausses, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a assuré, lors de sa conférence du 26 octobre, que les tensions dans la sphère financière ne concernaient pas la zone euro en particulier !
Boutade…
Pourtant, une petite musique, qui n’avait plus été entendue depuis longtemps, est en train de ressurgir chez les analystes financiers : La zone euro, en raison de ses perspectives économiques sombres, de sa fragmentation financière, de ses fragilités structurelles et énergétiques mises en lumière après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, est vue comme un des premiers maillons faibles dans le tumulte financier actuel.
 
« On pouvait anticiper des problèmes pour la stabilité financière dès le resserrement monétaire. La suralimentation de la sphère financière pendant des années a conduit à des actifs surgonflés, à des bulles. Celles-ci sont en train de se dégonfler », explique la maîtresse de conférences à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne.
Car dès le revirement brutal de politique monétaire de la Fed, les tensions ont commencé à se manifester. Les investisseurs et les groupes qui s’étaient habitués à vivre avec de l’argent gratuit ont été pris à contrepied.
Et les bulles ont commencé à éclater.
Le secteur immobilier, devenu un terrain de jeu de la spéculation, conduisant à des prix stratosphériques sans rapport avec l’économie réelle, a été un des premiers touchés.
 
Mais, comme de coutume, la correction a été bien au-delà de ce qui avait été (mal) anticipé. Même si les avertissements s’étaient multipliés ces dernières années pour prévenir que la sortie des politiques monétaires ultra-accommodantes serait compliquée, personne ne pensait qu’elle puisse être aussi douloureuse.
Les quinze années de taux zéro ont entraîné une déformation de la sphère financière qui touche tous les acteurs, tous les compartiments.
 
La série de faillites de banques régionales américaines, dont la Silicon Valley Bank en début d’année 2023, a donné la première mesure du choc.
Au-delà des choix de gestion des unes et des autres, toutes ont rencontré les mêmes difficultés structurelles : La chute de la valeur de leurs réserves, constituées en grande partie de bons du Trésor « ricain » – donc normalement les plus sûrs –, alors que le coût de leur refinancement explosait.
La Fed a éteint l’incendie dans l’urgence, en acceptant de garantir sans limite les dépôts et en ouvrant un guichet spécial pour les établissements bancaires les plus fragiles pour leur permettre de se refinancer plus facilement.
Mais la bombe n’est pas désactivée.
Les bilans bancaires regorgent de titres obligataires anciens qui ne cessent de se dévaloriser au fur et à mesure que les taux d’intérêt augmentent.
Les pertes latentes sur ces instruments financiers sont évaluées à quelque 400 milliards de dollars…
 
Les grandes banques qui sont en mesure de se refinancer sans problème peuvent conserver ces titres jusqu’à échéance pour ne pas enregistrer des pertes. Mais d’autres se trouvent dans l’obligation de vendre même à perte, accentuant encore la baisse des bons du Trésor américain.
Ce qui est vrai pour les banques l’est aussi pour les fonds de pension, les assurances, les fonds d’investissement.
Tous possèdent des bons du Trésor, et tous voient leur valeur s’effondrer.
« Maintenant, les bons du Trésor eux-mêmes sont une source de risque », a souligné un directeur de chez BlackRock, premier gérant mondial d’actifs qui collecte de la cotisation pour verser des pensions aux prolétaires « ricains » (et se voyait bien prendre une place dans les régime complémentaires « Gauloisiens »), lors d’un forum en Arabie saoudite.
 
« Nous manquons actuellement de données fiables qui pourraient nous permettre de comprendre la situation. Mais nous sommes sans doute en présence d’une crise multifactorielle », nous professe un professeur à l’IESEG School of Economics.
Et pour cause…
Un des premiers facteurs mis en avant est la fragmentation en cours du monde.
Les tensions géopolitiques avec la Chine ces dernières années, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la montée en puissance des BRICS et plus généralement des pays du Sud, contestant l’hégémonie occidentale, et désormais la guerre en Israël attestent une dislocation de l’ordre mondial et une déglobalisation de l’économie.
Les capitaux circulent moins et les excédents ne se recyclent plus automatiquement en dollars comme auparavant.
D’autant qu’après la saisie de réserves de change de la Banque centrale russe dans le cadre des sanctions imposées par l’Occident, certains gouvernements voient la possession d’actifs financiers en dollars comme des facteurs de risque.
Quand ils ne vendent pas, à ce stade leurs avoirs en dollars, pour ne pas prendre de pertes, ils en achètent moins, voire plus du tout.
En fait, la catastrophe interviendra quand la Chine commencera à se défausser de ses réserves dollar.
Déjà, tant Moscou que Pékin préfèrent, et depuis plusieurs années, acheter et stocker de l’or physique : Les cours en attestent pour avoir pu régulièrement grimper.
 
Le cas de la Chine est à cet égard parlant. Avec un portefeuille évalué à plus de 1.200 milliards de dollars en 2021, les institutions chinoises figurent parmi les premières détentrices de bons du Trésor « ricain ». Début octobre, des spécialistes se sont inquiétés, au vu des derniers chiffres publiés par la Fed : Le gouvernement chinois a vendu pour 300 milliards de dollars de bons du Trésor depuis 2021, dont 30 milliards de dollars depuis avril.
Dans les faits, cette chute s’explique surtout par la perte de valeur de ces titres : La Chine n’aurait vendu que pour 70 milliards de dollars de dette « ricaine » depuis 2021. Mais elle n’en achète plus.
Difficile de démêler dans ces choix ce qui relève de l’économie – les excédents chinois considérablement diminués depuis la pandémie du « Conard-virus » – et de la politique, tant les deux sont à nouveau intrinsèquement liés.
 
Pour certains économistes, plus que la Chine et la Russie, c’est la politique budgétaire du gouvernement « ricain », le chaos politique qui règne à Washington, avec la menace de l’arrêt des activités gouvernementales (les perspectives de shutdown successives), qui minent la confiance dans le dollar, dans la dette américaine.
Pendant des mois, le déficit budgétaire du gouvernement américain a été le premier sujet de discorde entre les Démocrates et les Républicains. Ces derniers, sous l’emprise du camp « trompiste » (qui parfois n’hésite pas à se tirer des slaves dans les pieds), n’ont cessé de demander une réduction drastique des dépenses publiques, refusant de voter jusqu’à la dernière minute les crédits supplémentaires demandés par l’administration « Bail-dan ».
 
Et leurs critiques trouvent un écho certain dans le monde financier. Les maîtres de Wall Street se font de plus en plus vocaux pour dénoncer une politique budgétaire expansionniste s’inscrivant en contradiction avec la politique monétaire restrictive de la Fed : Elle risque d’alimenter une hausse des taux qui leur est de plus en plus préjudiciable.
D’ailleurs même les plus modérés commencent à s’inquiéter face à l’ampleur des chiffres : En un an, le déficit budgétaire a plus que doublé, pour atteindre la somme astronomique de plus de 2.000 milliards de dollars en 2023 !
Le gouvernement prévoit un déficit de 5 à 7 % du PIB par an au cours de la prochaine décennie.
Et la guerre au Moyen-Orient a ajouté une nouvelle question : Au-delà des capacités militaires, les États-Unis ont-ils les moyens de soutenir deux guerres en même temps ?
D’autant que chauffe un troisième front entre le Venezuela et son voisin guyanais à propos d’un gisement pétrolier pour l’heure sous-exploité.
Comment financer tout cela ?
 
La question est nouvelle outre-Atlantique. Pendant des décennies, les gouvernements américains ont accumulé les déficits commerciaux et budgétaires sans se soucier des conséquences : Le monde extérieur était prêt à les financer sans regarder.
Rien n’est plus sûr aujourd’hui.
Le « privilège exorbitant » dont bénéficiaient les USA n’est désormais plus garanti. C’est en tout cas ce que semble aussi attester la chute des bons du Trésor, selon certains économistes : Le monde n’est plus prêt à financer les yeux fermés la puissance américaine. « Finalement, le déficit importe », relève le Wall Street Journal.
Les tensions accumulées doivent aussi nous amener à réfléchir sur le financement de la transition écologique.
Car le déficit budgétaire américain est essentiellement lié à la volonté politique du gouvernement « Bail-dan » d’accélérer la transition écologique, de soutenir le développement d’une économie décarbonée.
Or, dans le cadre de l’Inflation Reduction Act de 2022, des centaines de milliards de dollars de crédits ont été votés pour inciter les constructeurs automobiles à développer des véhicules électriques (normalement et de mon point de vue en pure perte), pour soutenir le déploiement des énergies renouvelables et la mise à niveau des réseaux, et pour favoriser l’utilisation de l’hydrogène (là, c’est un investissement utile, mais qui n’aura d’effet utile pour la planète que dans une dizaine d’année. C’est pourtant le moment de décider de la dépense de recherche et développement…).
 
« Si même aux États-Unis, pays le moins contraint, cette volonté de transformation écologique financée par le marché est en train de buter sur le mur budgétaire, cela veut dire qu’en Europe, cette voie est des plus réduites, sous peine de renouer avec une crise des dettes souveraines.
Les marchés ne permettent pas de financer la bifurcation écologique. Et les États ne le peuvent pas seuls. Il faut réfléchir à d’autres modes de financement » en disent les économistes les moins kons.
 
En bref, on entre bien dans une période de fortes turbulences financières. Il y aura de la casse, des épargnants ruinés et des palanquées de chômeurs en plus.
C’est le moment de se protéger, mais probablement pas en achetant des « bonds » du Trésor « ricain ».
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » ! 

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