Ce que disent les chiffres de « Lyne-sait » (tout de vous)

La question du « Grand Remplacement »
 
Cette « théorie » suscite bien des émois. Qu’une génération remplace la précédente, ça ne fait aucun doute : Place aux jeunes, ils n’ont pas demandé à naître et une fois arrivés là, comme leurs géniteurs, ils veulent aussi une place sous le soleil.
Justement, une génération pousse l’autre dit-on justement. Pas la même, mais la plus ancienne.
Et ainsi les jeunes couillons de la dernière pluie deviendront à leur tour une génération de vieux kons des neiges d’antan, et ainsi de suite.
 
Mais le « Grand Remplacement », ce n’est pas tout-à-fait « que ça ».
D’autant qu’il y a ceux qui y croient fermement, en font même un projet politique, ou un contre-projet politique de la vie des cités, comme s’ils découvraient la quadrature du cercle ou le « mouvement perpétuel » et qu’il convenait d’en convaincre le plus grand nombre…
(Mais laissez-les vivre aurai-je tendance à hurler : Le vie est déjà si courte et si pleine d’embûches, que ce n’est pas la peine d’en rajouter…)
Il y a aussi ceux qui la réfutent, soit parce qu’ils ont de la gadoue devant les yeux ou au contraire se pensent « éclairés » et n’adhèrent pas aux « complots » qui les entourent autour de ces thèmes.
Et puis il y a les chiffres…
 
Justement, au début de l’automne, « Lyne-sait » (l’Institut national de la statistique et des études économiques) a publié une étude sur les naissances selon la nationalité des parents.
Et sachez que ce n’est pas facile pour ces actuaires-là, puisque les statistiques ethniques sont prohibées sur le territoire de la République pour laquelle tout le monde est égal, quelles que soit ses origines, ses croyances, sa sexualité, sa race, son ethnie, etc.
Jusque dans nos prisons, maisons d’arrêt et centrales pénitentiaires, ou même aucune information « racisée » ne doit sortir.
C’est pourtant assez simple : Tu prends le nombre de places occupées et tu comptes celles des « quartier VIP » !
Parce que bon, on ne mélange pas non plus les serviettes et les torchons dans nos établissements pénitentiaires…
Même que le mot race aura été banni du vocabulaire de la loi : Ça n’existe même pas en rêve (ou en cauchemar), pas plus qu’en génétique d’ailleurs…
Et les chiffres, ce qu’il y a de choquant avec eux, c’est qu’ils restent des faits intangibles, mais auxquels on peut faire dire ce qu’on veut.
Or, ceux présentés par « Lyne-sait » resteraient assez éloquents.
 
Pas de texte, pas d’interprétation, juste des statistiques pour le moment.
Ces données révèlent qu’entre 1998 et 2022 (un quart de siècle, ou une génération), le nombre d’enfants nés sur le sol Gauloisiens de deux parents eux-mêmes Gauloisiens, a considérablement baissé : Il est passé de 655.856 (sur 767.906 naissances au total) par an, à 537.595 pour un total de 725.997 nouveau-nés enregistrés, soit une diminution de 118.261 naissances, soit environ 18 %.
 
Pour mesurer, en un quart de siècle, que le nombre d’enfants nés de parents « doublement gauloisiens » (par naturalisation, par mariage, par naissance, par héritage) pour une baisse généralisée de seulement de 5 % toutes égalent par ailleurs, ce qui reste encore plus « peanuts ».
En plus ce sont des mesures « moyennes », d’où les tendances ne sont pas claires.
Car ça ne fait jamais qu’un glissement annuel de l’ordre de 0,69 % par an, faut-il noter : Moins que les millimètres mesurés de la montée des eaux…
Rien de catastrophique…
J’en conclue que nos femmes, quand elles deviennent « tricolores », quand elles sont choyées, soignées, entourées, adulées, elles ne vêlent plus !
Allez savoir pourquoi…
Il paraît que ça ride les fesses, nous chantait encore Renaud dans son « Le H elle aime »…
 
Du coup, dans le « même temps^® », les enfants issus de couples composés d’au moins un parent « Gauloisien » et d’un parent étranger ont vu, forcément, leur nombre croître, de 61.295 (8 %) en 1998 à 104.582 (14,4 %) en 2022.
43.287 de plus, soit un bond de + 70 %, mais là encore étalé sur toute une génération de bobos de la génération « X ».
Comme quoi, c’est bien la faute à nos « natives »…
Mais sur plus de 60 millions de kontribuables putatifs (tous ne le sont pas), c’est microscopique…
Et c’est à peu près la même chose pour les naissances d’enfants dont les deux parents sont étrangers et deviennent, illico presto en application du droit du sol pluriséculaire de mon pays, de dignes citoyens au moins « égal » à tous les autres, certes en droit mais aussi en obligation envers la « Patrie reconnaissante », qui sont passées de 50.755 (6,6 %) à 83.820 (11,5 %), soit une augmentation de 65 %.
 
Comme quoi, mon pays reste drôlement attractif et j’en reste tout fier : Bienvenue à tous ceux qui s’apprêtent à y trouver un accueil chaleureux !
Ils ont fait le bon choix…
 
L’étude va même plus loin et distingue également deux catégories de parents « aliens », choses assez extraordinaire, ceux de l’Europe des 27 et les autres.
Mais c’est pour constater que les enfants issus d’unions extra-européennes sont les plus représentés.
Mais aussi que leur part dans la population ne cesse d’augmenter.
En 1998, le nombre d’enfants nés dans des familles de parents de nationalités étrangères, hors Europe des 27, était de 43.263 (5,6 %), contre 68.300 (9,4 %) en 2022 en rythme annuel (croissance de 57 % étalée sur 25 ans).
 
Et c’est comme ça que ces chiffres présentés abruptement sur un quart de siècle peuvent, à tort paraître effrayants : Où sont passés les « Gauloisiens-de-souche » dans le tas ?
Et de faire dire n’importe quoi aux chiffres (comme d’habitude au pays des « sachants »).
Qu’on le veuille ou non, plus le temps passe et plus il y a, en « Gauloisie-accueillante », d’enfants nés de parents n’étant ni gauloisiens, ni européens m’aura-t-on fait savoir…
N’importe quoi : À la génération suivante, puisqu’on parle de ça, leurs gamins seront devenus des « natifs-Gauloisiens » asseyant d’assumer leurs impôts dirimants comme les autres, et bossant comme des dératés pour payer les charges sociales consommées par leurs propres gamins et leurs « vieux » (qui auront trimé toute leur vie pour rester vivre « au pays », à savoir le mien.).
 
À l’instant « t », aux vues des proportions, difficile de parler de Grand Remplacement, mais qu’en sera-t-il demain, me demande-t-on ?
Pour tenter d’y répondre, il faut donc extrapoler les données de « Lyne-sait ». À l’aide d’un « simple calcul mathématique », qui prolongerait la tendance des dernières années dans le futur et obtenir une « perspective démographique ».
Qui a pour seul mérite d’exister, mais qui est probablement aussi fausses que la météo du lendemain.
 
Cette méthode conduirait les « chercheurs » qui cherchent à trouver la conclusion suivante : « Le % de naissances d’ascendance extra-européenne pourrait potentiellement doubler dans les vingt prochaines années et franchir, ainsi, la barre des 50 % avant 2050. »
Arg : « Zézé-Amour » nous avait prévenu, tiens donc !
2050, c’est deux générations plus tard, dont une bonne moitié sera née sur le territoire et sera considérée comme fournissant des gauloisiens à part entière, munis de ses bulletins de vote.
Les analystes pas du tout tendancieux mais très honnête précisent toutefois : « Ce n’est qu’une estimation qui relève plus de l’algèbre que des sciences démographiques » (ouf !) et « il n’est pas du tout certain que les tendances actuelles se maintiennent (fécondité des autochtones et immigrés, solde migratoire, etc.) » !
Selon eux, « le rythme de cette transformation démographique dépendra considérablement du solde migratoire des années à venir ».
C’est une évidence de bon sens : Lapalisse ne l’aurait pas mieux exprimé.
 
« Une accélération de l’évolution actuelle » pourrait permettre à la « Gauloisie-universelle » d’atteindre ce cap des 50 % dès 2037, tandis qu’un ralentissement le reporterait à 2052, mais dans tous les cas « la transformation démographique de la population française est bien une réalité ».
Là encore, il n’y a rien de plus évident.
Tout dépend de tout et de n’importe quoi, et même réciproquement, il n’y a aucun mystère !
Sauf, un que les démographes et futurologues ne m’ont toujours pas expliqué pourquoi, selon des études Prussiennes, les « teutons » devaient disparaître de la surface de la Terre à la fin du XX^ème siècle…
Les anglais jamais, malgré le pasteur Malthus et les francophonies au milieu du XIX^ème siècle.
Et que, deux, les sociologues constatent que n’est toujours pas le cas : Il vous expliqueront que les peuples et leurs cultures auront survécu en « important » du migrant…
C’est une constante universelle du peuplement des nations.
 
Et c’est là que les chiffres de « Lyne-sait » rejoignent les analyses en trompe-l’œil. Ils montrent que le Grand Remplacement est un peu plus qu’une théorie décrite par Renaud Camus en 2010, mais aussi une expression employée par l’ultra-droâte, voire une idée soutenue par une fange de nos complotistes.
Ils laissent entendre que le Grand Remplacement pourrait devenir une réalité.
J’insiste : Ça aura toujours été le cas dans ce pays qui est le mien, entre les Polaks qui creusaient nos mines, les Ritaux qui sont venus embellir les palais de nos rois, les Portos qui ont construit nos maisons, les hispaniques qui font concierge ou maire de la capitale, ces mahométans qui ont fait nos routes, font tourner nos usines et peuplent les hôpitaux et les crèches de nos tout-petits, il n’y a pas vraiment à s’alarmer.
 
Pour être utile, il vaudrait mieux et seulement se demander comment mieux intégrer ou seulement plus rapidement, ces nouvelles populations déracinées qui viennent juste pour bosser (et payer nos retraites).
Là ça me paraît plus intelligent que de supposer je ne sais quel complot ourdi par des maîtres du monde qui veulent tuer l’Histoire.
Mes « migrants », ils ont fait le choix parfois difficile de migrer chez nous et ainsi de vivre et défendre leur nouvel environnement.
Je persiste : C’est un bon choix !
Le choix de l’universalisme des valeurs humanistes de mon pays depuis au moins sa « Révolution » qui en fait un phare dans tout l’univers connu.
Même que « Paris-sur-la-Seine », sa kapitale, reste LA ville-lumière, même si elle est gérée par des obscurantistes rassis (et importés d’ailleurs) qui gâchent un peu l’art de vivre à la Gauloisienne.
Ce n’est pas grave : Il y a tant à donner.
 
Les grincheux de « Lyne-sait » ne savent manifestement pas tout de ce que ça représente : Grand tolérant devant Dieu et les hommes, je ne leur en veux même pas. Quoiqu’ils font ainsi, une fois de plus, la démonstration qu’on peut faire dire n'importe quoi à des chiffres.
Qu’ils restent à mesurer l’étendue de leur ignorance : Ça devrait les occuper au moins toute une vie !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !