Il faudrait le remettre dans son contexte.
PISA (pour Programme for International Student
Assessment) est une enquête internationale sur les compétences des élèves de 15
ans environ, réalisée tous les 3 ans par l’OCDE (Organisation de coopération et
de développement économiques). De manière exceptionnelle, la dernière vague du
test PISA a été effectuée avec une année de décalage (2022 au lieu de 2021), du
fait de la crise sanitaire de 2020 engendrée par le « Conard-virus » du
pangolin chinois.
La dernière est parue ce 5 décembre 2023, et, vous l’aurez
noté, les résultats de cette enquête ont fait grand bruit et suscité de
multiples articles sur la baisse de niveau des élèves Gauloisiens.
Personnellement, je ne suis guère surpris…
Déjà quand je corrigeais des thèses doctorantes de fiscalité, à une époque où les correcteurs orthographiques et grammaticaux n’étaient plus des nains, je restais étonné de la densité de « faute de clavier ».
Quant à faire faire une simple règle de trois à mes étudiants « bac +++++ », je pouvais m’attendre à quelques surprises.
Même chez ceux qui étaient déjà dans la vie active dans les professions du chiffre, à part les additions… bé une droite de régression par les moindres-carrés, c’était du chinois !
Aussi, faut-il imputer ce déclin à une conjoncture propre à l’Hexagonie ?
Ou ce fléchissement des compétences concerne-t-il l’ensemble des pays ?
C’est là que pour bien situer et comprendre ces
résultats, se focaliser uniquement sur les classements publiés pour 2022
s’avère réducteur.
Une grille de lecture autour d’un groupe de pays formant un ensemble homogène et similaire à la « Gauloisie-des-ignorants », réunissant seulement 6 pays européens (sur 18) et trois pays asiatiques comparables, dont le Japon, semble plus pertinente afin de voir dans quelle mesure mon pays (celui que j’aime tant mais qui me l’a rendu si mal pendant si longtemps…) aurait une performance déviante.
Et de prime abord, il apparaît avec évidence que la
performance tricolore chute dans les différents domaines de compétences évalués
par PISA. Sur les vingt dernières années, la baisse représente environ 37
points en mathématiques et 22 points en lecture.
Et replacer dans le cadre de nos comparaisons, nous constatons ainsi que les écarts de performance entre la « Gauloisie-éducative » et les principaux pays européens n’ont été significatifs qu’en 2003, et ceci surtout pour les mathématiques.
Mais même si, dans cette dernière édition, « l’Hexagonie » a des scores moins élevés que les autres pays européens, les écarts ne peuvent pas être considérés comme significatifs, du fait de la marge d’erreur due à l’estimation des scores moyens.
La première conclusion qui s’impose renvoie ainsi à
une baisse quasi généralisée de la performance des élèves dans les pays
européens !!!
Autrement dit le cheptel ne s’améliore pas…
En somme, la baisse observée chez nous semble avant tout la résultante d’un problème structurel, c’est-à-dire évoluant lentement au fil du temps.
Quant à la récente déclaration de notre « sinistre de les-ducs-à-Sion » pour le renforcement de l’enseignement des mathématiques en utilisant la « méthode de Singapour » (il va falloir qu’on me dise ce que c’est, parce que moâ j’en suis resté aux patates…), elle semble résulter de la performance plus élevée observée pour certains pays asiatiques : Eux, ils améliorent leurs « chères têtes blondes ».
(Bon d’accord, ils sont rarement blonds, finalement, ou alors c’est un alien…)
En effet, un quasi-doublement de la différence de performance apparaît très nettement entre mon pays et l’Asie sur les deux dernières décennies.
En termes très concrets, l’équivalent de deux années
d’acquis scolaires séparent ainsi nos écoliers et les pays asiatiques dans l’échantillon
en mathématiques.
En parallèle, c’est pratiquement l’équivalent d’une année d’acquis scolaires de différence en lecture.
Force est de constater ainsi une baisse structurelle de la performance dans les principaux pays européens, tandis que les pays asiatiques maintiennent un écart significatif avec nos élèves, voire même le renforcent depuis l’avènement de l’enquête PISA.
En « Gauloisie-de-l’apprentissage »,
près de 3 élèves sur 10 n’atteignent pas le seuil minimum de compétences. Au-delà
des scores et d’une analyse de rang, des enquêtes telles que PISA permettent
également d’évaluer la part des élèves atteignant un seuil minimum de
performance ou encore un stade avancé de performance, ce qui permet de saisir
les évolutions à des niveaux différents.
Se concentrer sur les seuls scores moyens peut, en effet, cacher des disparités fortes de performance entre élèves d’un même pays.
Qui plus est, il est aisé de définir le seuil minimum de compétences (SMC) comme le niveau 2 de PISA par exemple, où les élèves peuvent réaliser, pour de jeunes adultes, des tâches assez simples dans chacun des domaines de compétences évalués (ce seuil avoisine un score de 400 points).
À l’inverse, le seuil avancé de compétences (SAC) renvoie davantage à des aptitudes élevées telles que l’inférence et l’analyse multidimensionnelle (le score minimum à atteindre est autour de 600 points).
Alors que le SMC peut être considéré comme un indicateur souvent qualifié « d’équité », le SAC renverrait donc davantage à un indicateur de formation que nous qualifions « d’excellence ».
Et logiquement, la proportion d’élèves atteignant le
seuil minimum dépasse bien évidemment celle du seuil avancé : Alors qu’environ
73 % des élèves tricolores atteignent le SMC en « franciliens-natif »,
ils ne sont que 7 % à atteindre le seuil avancé.
En d’autres termes, moins d’un élève sur 14 parvient à atteindre le seuil avancé, soit en moyenne 2 élèves par classe.
De manière très concrète, là encore, cela signifie qu’environ 3 élèves sur 10 ne parviennent pas à atteindre le seuil minimum de compétences, comme indiqué ci-dessus !
Sur ce point, il est intéressant d’observer les
tendances dans d’autres pays. Alors que la Finlande faisait figure de modèle
dans le test PISA au début du XXIème siècle, on peut désormais observer
une dégradation forte de la performance de ce pays. En 2003, presque la
totalité de sa population jeune de 15 ans atteignait le seuil minimum de
compétence dans les trois domaines. Deux décennies plus tard, les chiffres
diminuent significativement : Seuls 75 % des élèves atteignent le seuil minimum
en mathématiques en 2022, soit une baisse d’environ 20 %.
À titre de comparaison, la Pologne (de Truc-truc) réussit davantage à faire atteindre le seuil minimum à ses élèves : En mathématiques, près de 77 % des élèves y parviennent contre seulement 71 % pour la « Gauloisie-des-lumières ».
Comme quoi, ce n’est pas nécessairement le taux d’alcoolémie à la conception des bambins qui jouent un rôle prépondérant sur la qualité des neurones de leur descendance : Ou alors, ils se sont sevrés sans le dire…
Comme on peut d’ailleurs le repérer sur les résultats de leurs dernières élections (même si ça n’a rien à voir…)
Quant à la comparaison avec les pays asiatiques, elle
nous offre deux observations de taille : La part des élèves atteignant le seuil
avancé de compétences est significativement plus importante dans ces pays,
quelle que soit l’année. Ainsi, près d’un élève sur quatre atteint le niveau
d’excellence en mathématiques, pour un élève sur dix en lecture.
Par ailleurs, même si une baisse des proportions aux deux seuils est observée dans ces pays, elle est faible et l’Asie continue à être une zone où les systèmes éducatifs parviennent à faire atteindre à leurs élèves des niveaux d’excellence.
Il faut dire que le saké est plus digeste pour le foie que la vodka polake !
Ces approches analytiques par les seuils de
compétences s’avèrent particulièrement utile pour questionner l’efficacité d’un
système éducatif en termes d’équité et d’excellence.
En toute logique, un pays avec un système éducatif efficace devrait être capable de faire atteindre la majorité de sa population au seuil minimum de compétence (au maximum 100 %), sans compromettre les chances de succès des plus performants : Et alors nous pouvons supposer, par hypothèse, qu’un système performant est celui où la moitié de la population au moins atteint le niveau avancé.
Dans ces conditions, il est alors possible de calculer un indice d’efficacité des systèmes éducatifs qui combine ces deux seuils.
Forts de cela et pour le cas de la « Gauloisie-internationale », nous constatons une double évolution inquiétante : Moins d’élèves parviennent à atteindre le seuil minimum de compétences, mais sans observer parallèlement une hausse de ceux qui accèdent à celui de l’excellence !
À sa manière, l’observation de cette réalité conduit à questionner le maintien des inégalités.
La situation semble d’ailleurs assez critique en
mathématiques où la part des élèves atteignant le seuil avancé a été divisée
par deux et passe de 15,1 % à 7,4 % des élèves en deux décennies.
Cette baisse phénoménale se retrouve aussi dans d’autres pays, notamment en Finlande, citée précédemment, où elle atteint 15 %.
L’efficacité de notre système éducatif est ainsi mise à mal, car les fonctionnaires de « les ducs-à-Sion », tout imbibés qu’ils sont du service public qu’ils rendent guidés par le seul intérêt général, ne parviennent ni à diminuer les inégalités ni à élever une partie de sa population au niveau de l’excellence.
Tout de même dommage, non ?
Son niveau d’efficacité baisse de près de 13,8 % en mathématiques contre 5 % en lecture…
Première conclusion : La baisse observée
récemment découle probablement de problèmes structurels, qui concernent
finalement la plupart des pays européens.
Conséquence, elle ne peut donc pas être traitée de manière hâtive par telle ou telle politique de rapiéçage !
N’en déplaise à « @ttal » et à « Jupiter » : Ils s’agitent autour de ces questions, mais ça reste du vent !
Elle demande des changements de politique éducative majeurs, de long terme, qui se comptent en années, voire en décennies.
Quant à la surperformance de certains pays asiatiques, elle devrait alarmer les décideurs politiques, dans un contexte de baisse de la productivité notamment.
Il conviendrait dès lors et plus que jamais sans doute de poursuivre sans relâche les efforts d’anticipation et de dialogue en vue de mieux appréhender l’importance vitale que représente la qualité de l’éducation, sans négliger les dimensions historiques et comparatives inhérentes à tout système éducatif.
Mais, là, on touche au domaine du rêve & des fantasmes…
En fait, assez clairement, le niveau des connaissances
de nos enfants (enfin, les enfants de ma Nichée) semble plutôt en corrélation
avec le niveau de leurs professeurs.
Dans le temps, on avait des profs qui aimaient enseigner, qui étaient passionnés par leur principale matière et transmettaient leur enthousiasme à découvrir des réalités insoupçonnées.
Moâ, si j’ai performé en fiscalité, c’est parce que je suis tombé sur « mon pape » (Maurice Cozian) : Avec lui, tout devenait simple voire lumineux. Il suffisait de suivre.
En revanche, mes profs’ de Teuton ou de British se faisaient tellementchier, caguer à venir en cours pour calmer les
agités du bocal que nous étions gamins ou ados, que j’ai eu du mal à assimiler « For,
Since, Ago » ou que « Chat » se conjugue au féminin en langage Teuton
(Die)…
De quoi être écœuré à jamais
Ma « petite sœur » (celle qui si elle n’existait
pas il faudrait tout de même l’inventer) qui a fait ce « plus beau métier
du monde » me rapporte que déjà, il faudrait augmenter les salaires des
profs’ et instits’ afin de redevenir attractif et offrir des carrières
honorables aux élites qui font « chercheurs » dans le civil.
Parce que là, on prend des brêles à défaut de faire un choix sur compétence, qui ne sont attirés que par, la sécurité de l’emploi et les vacances…
Et quand ils loupent leur concours, ils entrent par la petite porte des CDD et suppléances qui finiront par les « statufier » à force de renouvellements.
Avoir une paye décente, à la limite, du moment que ça leur permet de survivre, ça devient le cadet de leur souci.
Ceux-là ne font finalement que de la garderie, parfois avec un projet pédagogique qui n’est jamais encadré (ou alors une à trois fois sur tout une vie professionnelle, où ils croisent un inspecteur…)
Second point : À chaque nouveau « sinistre »,
il y a des programmes nouveaux. Qui dit réforme des programmes, dit ouvrages scolaires
nouveaux et toute une industrie qui vit avec ça !
Même les livres d’histoire, ou de géographie deviennent obsolètes d’une paire d’années sur l’autre.
Pourtant ce ne sont pas des matières appelées à évoluer tous les jours ! Eh bien si : Il n’y a plus de livre d’histoire avec chronologie, mais organisé par thèmes.
Du coup, ma « nichée » est restée longtemps persuadée que Napoléon avait gagné la guerre à Verdun…
Et puis je ne sais pas, mais les maths, la chimie, la physique, la biologie, sauf si on en fait son métier, les fondamentaux restent les mêmes, à ce que je sache.
Et ce n’est pas parce qu’on a des calculettes qui connaissent, comme la mienne, tous les résultats de toutes les opérations sur tous les nombres et chiffres qui peuvent exister qu’on doit s’exonérer d’apprendre ses tables de multiplication…
Mais je vais me faire taxer de « boomer » si je continue comme ça.
Enfin, on ne dira rien sur la « qualité »
des élèves. Il est clair que quand on ne maitrise pas le langage, écrit ou
oral, parce qu’à la maison il n’est pas pratiqué, on aura du mal, un mal de
chien, à assimiler autre chose que les codes du « sirop de la rue ».
Quelle que soit la qualité de l’enseignant, de l’ékole et des programmes (voire du « sinistre »).
Je ne dis rien, mais un accompagnement est absolument nécessaire, or, le corps enseignant, dès qu’il a fait ses 20 heures sur ses 30 semaines, il n’y a plus personne.
Alors que les meilleurs se font de la gratte avec les cours particuliers (et que mes profs’ de droit s’en faisaient avec leurs bouquins et leurs polycopiés…)
Bref, on n’est pas près d’améliorer nos classements et ça reste un problème : Parce que des crétins auront du mal à engendrer autre chose que d’autres crétins et l’espèce Homo sapiens va devenir Homo crétinus au fil des générations…
Et ce n’est pas « @ttal » ou un autre, même sorti de la cuisse de « Jupiter » qui y changera quoique ce soit…
Tant pis, n’est-ce pas !
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE
PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN
LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN
AGENT « NON RUSSE » !
Personnellement, je ne suis guère surpris…
Déjà quand je corrigeais des thèses doctorantes de fiscalité, à une époque où les correcteurs orthographiques et grammaticaux n’étaient plus des nains, je restais étonné de la densité de « faute de clavier ».
Quant à faire faire une simple règle de trois à mes étudiants « bac +++++ », je pouvais m’attendre à quelques surprises.
Même chez ceux qui étaient déjà dans la vie active dans les professions du chiffre, à part les additions… bé une droite de régression par les moindres-carrés, c’était du chinois !
Aussi, faut-il imputer ce déclin à une conjoncture propre à l’Hexagonie ?
Ou ce fléchissement des compétences concerne-t-il l’ensemble des pays ?
Une grille de lecture autour d’un groupe de pays formant un ensemble homogène et similaire à la « Gauloisie-des-ignorants », réunissant seulement 6 pays européens (sur 18) et trois pays asiatiques comparables, dont le Japon, semble plus pertinente afin de voir dans quelle mesure mon pays (celui que j’aime tant mais qui me l’a rendu si mal pendant si longtemps…) aurait une performance déviante.
Et replacer dans le cadre de nos comparaisons, nous constatons ainsi que les écarts de performance entre la « Gauloisie-éducative » et les principaux pays européens n’ont été significatifs qu’en 2003, et ceci surtout pour les mathématiques.
Mais même si, dans cette dernière édition, « l’Hexagonie » a des scores moins élevés que les autres pays européens, les écarts ne peuvent pas être considérés comme significatifs, du fait de la marge d’erreur due à l’estimation des scores moyens.
Autrement dit le cheptel ne s’améliore pas…
En somme, la baisse observée chez nous semble avant tout la résultante d’un problème structurel, c’est-à-dire évoluant lentement au fil du temps.
Quant à la récente déclaration de notre « sinistre de les-ducs-à-Sion » pour le renforcement de l’enseignement des mathématiques en utilisant la « méthode de Singapour » (il va falloir qu’on me dise ce que c’est, parce que moâ j’en suis resté aux patates…), elle semble résulter de la performance plus élevée observée pour certains pays asiatiques : Eux, ils améliorent leurs « chères têtes blondes ».
(Bon d’accord, ils sont rarement blonds, finalement, ou alors c’est un alien…)
En effet, un quasi-doublement de la différence de performance apparaît très nettement entre mon pays et l’Asie sur les deux dernières décennies.
En parallèle, c’est pratiquement l’équivalent d’une année d’acquis scolaires de différence en lecture.
Force est de constater ainsi une baisse structurelle de la performance dans les principaux pays européens, tandis que les pays asiatiques maintiennent un écart significatif avec nos élèves, voire même le renforcent depuis l’avènement de l’enquête PISA.
Se concentrer sur les seuls scores moyens peut, en effet, cacher des disparités fortes de performance entre élèves d’un même pays.
Qui plus est, il est aisé de définir le seuil minimum de compétences (SMC) comme le niveau 2 de PISA par exemple, où les élèves peuvent réaliser, pour de jeunes adultes, des tâches assez simples dans chacun des domaines de compétences évalués (ce seuil avoisine un score de 400 points).
À l’inverse, le seuil avancé de compétences (SAC) renvoie davantage à des aptitudes élevées telles que l’inférence et l’analyse multidimensionnelle (le score minimum à atteindre est autour de 600 points).
Alors que le SMC peut être considéré comme un indicateur souvent qualifié « d’équité », le SAC renverrait donc davantage à un indicateur de formation que nous qualifions « d’excellence ».
En d’autres termes, moins d’un élève sur 14 parvient à atteindre le seuil avancé, soit en moyenne 2 élèves par classe.
De manière très concrète, là encore, cela signifie qu’environ 3 élèves sur 10 ne parviennent pas à atteindre le seuil minimum de compétences, comme indiqué ci-dessus !
À titre de comparaison, la Pologne (de Truc-truc) réussit davantage à faire atteindre le seuil minimum à ses élèves : En mathématiques, près de 77 % des élèves y parviennent contre seulement 71 % pour la « Gauloisie-des-lumières ».
Comme quoi, ce n’est pas nécessairement le taux d’alcoolémie à la conception des bambins qui jouent un rôle prépondérant sur la qualité des neurones de leur descendance : Ou alors, ils se sont sevrés sans le dire…
Comme on peut d’ailleurs le repérer sur les résultats de leurs dernières élections (même si ça n’a rien à voir…)
Par ailleurs, même si une baisse des proportions aux deux seuils est observée dans ces pays, elle est faible et l’Asie continue à être une zone où les systèmes éducatifs parviennent à faire atteindre à leurs élèves des niveaux d’excellence.
Il faut dire que le saké est plus digeste pour le foie que la vodka polake !
En toute logique, un pays avec un système éducatif efficace devrait être capable de faire atteindre la majorité de sa population au seuil minimum de compétence (au maximum 100 %), sans compromettre les chances de succès des plus performants : Et alors nous pouvons supposer, par hypothèse, qu’un système performant est celui où la moitié de la population au moins atteint le niveau avancé.
Dans ces conditions, il est alors possible de calculer un indice d’efficacité des systèmes éducatifs qui combine ces deux seuils.
Forts de cela et pour le cas de la « Gauloisie-internationale », nous constatons une double évolution inquiétante : Moins d’élèves parviennent à atteindre le seuil minimum de compétences, mais sans observer parallèlement une hausse de ceux qui accèdent à celui de l’excellence !
À sa manière, l’observation de cette réalité conduit à questionner le maintien des inégalités.
Cette baisse phénoménale se retrouve aussi dans d’autres pays, notamment en Finlande, citée précédemment, où elle atteint 15 %.
L’efficacité de notre système éducatif est ainsi mise à mal, car les fonctionnaires de « les ducs-à-Sion », tout imbibés qu’ils sont du service public qu’ils rendent guidés par le seul intérêt général, ne parviennent ni à diminuer les inégalités ni à élever une partie de sa population au niveau de l’excellence.
Tout de même dommage, non ?
Son niveau d’efficacité baisse de près de 13,8 % en mathématiques contre 5 % en lecture…
Conséquence, elle ne peut donc pas être traitée de manière hâtive par telle ou telle politique de rapiéçage !
N’en déplaise à « @ttal » et à « Jupiter » : Ils s’agitent autour de ces questions, mais ça reste du vent !
Elle demande des changements de politique éducative majeurs, de long terme, qui se comptent en années, voire en décennies.
Quant à la surperformance de certains pays asiatiques, elle devrait alarmer les décideurs politiques, dans un contexte de baisse de la productivité notamment.
Il conviendrait dès lors et plus que jamais sans doute de poursuivre sans relâche les efforts d’anticipation et de dialogue en vue de mieux appréhender l’importance vitale que représente la qualité de l’éducation, sans négliger les dimensions historiques et comparatives inhérentes à tout système éducatif.
Mais, là, on touche au domaine du rêve & des fantasmes…
Dans le temps, on avait des profs qui aimaient enseigner, qui étaient passionnés par leur principale matière et transmettaient leur enthousiasme à découvrir des réalités insoupçonnées.
Moâ, si j’ai performé en fiscalité, c’est parce que je suis tombé sur « mon pape » (Maurice Cozian) : Avec lui, tout devenait simple voire lumineux. Il suffisait de suivre.
En revanche, mes profs’ de Teuton ou de British se faisaient tellement
De quoi être écœuré à jamais
Parce que là, on prend des brêles à défaut de faire un choix sur compétence, qui ne sont attirés que par, la sécurité de l’emploi et les vacances…
Et quand ils loupent leur concours, ils entrent par la petite porte des CDD et suppléances qui finiront par les « statufier » à force de renouvellements.
Avoir une paye décente, à la limite, du moment que ça leur permet de survivre, ça devient le cadet de leur souci.
Ceux-là ne font finalement que de la garderie, parfois avec un projet pédagogique qui n’est jamais encadré (ou alors une à trois fois sur tout une vie professionnelle, où ils croisent un inspecteur…)
Même les livres d’histoire, ou de géographie deviennent obsolètes d’une paire d’années sur l’autre.
Pourtant ce ne sont pas des matières appelées à évoluer tous les jours ! Eh bien si : Il n’y a plus de livre d’histoire avec chronologie, mais organisé par thèmes.
Du coup, ma « nichée » est restée longtemps persuadée que Napoléon avait gagné la guerre à Verdun…
Et puis je ne sais pas, mais les maths, la chimie, la physique, la biologie, sauf si on en fait son métier, les fondamentaux restent les mêmes, à ce que je sache.
Et ce n’est pas parce qu’on a des calculettes qui connaissent, comme la mienne, tous les résultats de toutes les opérations sur tous les nombres et chiffres qui peuvent exister qu’on doit s’exonérer d’apprendre ses tables de multiplication…
Mais je vais me faire taxer de « boomer » si je continue comme ça.
Quelle que soit la qualité de l’enseignant, de l’ékole et des programmes (voire du « sinistre »).
Je ne dis rien, mais un accompagnement est absolument nécessaire, or, le corps enseignant, dès qu’il a fait ses 20 heures sur ses 30 semaines, il n’y a plus personne.
Alors que les meilleurs se font de la gratte avec les cours particuliers (et que mes profs’ de droit s’en faisaient avec leurs bouquins et leurs polycopiés…)
Bref, on n’est pas près d’améliorer nos classements et ça reste un problème : Parce que des crétins auront du mal à engendrer autre chose que d’autres crétins et l’espèce Homo sapiens va devenir Homo crétinus au fil des générations…
Et ce n’est pas « @ttal » ou un autre, même sorti de la cuisse de « Jupiter » qui y changera quoique ce soit…
Tant pis, n’est-ce pas !
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