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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 18 octobre 2023

Merci à « Poux-tine »…

Les « polaks » changent de cap…
 
L’opposition libérale au parti au pouvoir devrait former un gouvernement pro-européen en formant une coalition avec les centristes et la gauche.
Et ainsi la Pologne devrait redevenir un des pays moteurs de l’Union européenne.
Le parti conservateur et eurosceptique au pouvoir, Droit et Justice (PiS), a échoué à retrouver une majorité lors des élections de ce dimanche 15 octobre, tandis que l’opposition apparaît en mesure de gouverner.
Le début d’une vague dans son reflux après l’arrivée au pouvoir de parti « pro-russes », anti-européen dans au moins trois autres pays de la « vieille Europe »…
 
Mais, ça ne va pas se faire tout seul : Le PiS reste la première force politique du pays, avec 36,8 % des suffrages, à en croire les sondages réalisés à la sortie des urnes.
La Coalition civique (KO) de droite libérale réalise 31,6 %, les centristes de Troisième voie 13 %, et la gauche 8,6 %.
Ensemble, ces trois partis devraient donc disposer de 248 sièges au sein d’une chambre de 460 députés : C’est 30 sièges de plus que la majorité et cela devrait donc leur permettre de créer une coalition pour diriger le pays.
Ce qui n’est pas encore fait : J’anticipe un peu, ravi de la tournure que prennent ces élections-là chez mes buveurs de vodka préférés.
(Ils savent faire une vodka qui ne monte pas aux cheveux, pas comme celle des russes qui te colle la barre le lendemain d’abus inavouables…)
 
Le chef de l’opposition, « McDonald-Tu-Tusk », n’a d’ailleurs pas attendu pour proclamer sa victoire, dès la fermeture des bureaux de vote, à 21 heures. « On l’a fait ! », a-t-il lancé à des militants enthousiastes. « La Pologne a gagné ! La démocratie a gagné, nous les avons chassés du pouvoir. C’est la fin du règne du PiS et de ces temps obscurs », a-t-il martelé, emporté par son lyrisme du moment comme pas un.
L’opposition, en effet, a fait campagne en dénonçant la dérive autoritaire du parti au pouvoir.
Dans le « même temps® » au siège du PiS, on s’efforçait de garder espoir : « Nous restons victorieux. Si nous parvenons à constituer un gouvernement, nous le ferons », tentait de convaincre, leur « premier sinistre ».
L’écart est tel qu’il semble cependant difficile à combler. Le PiS, en effet, ne devrait disposer que de 200 sièges dans le prochain Parlement. Et le petit parti d’extrême droite Confédération ne remporte que 6,24 % des voix, ce qui lui promet seulement 12 sièges.
C’est moins que les 40 sièges qu’il visait.
Et de toute façon, ce parti a indiqué ne pas vouloir entrer dans une coalition.
Son dirigeant Krzysztof Bosak a reconnu l’échec : « Nous voulions renverser la table, elle est toujours là avec les mêmes partis assis autour… », a-t-il dit.
 
Il appartient désormais au président Andrzej Duda, élu du PiS, de choisir qui va former le gouvernement. Il a indiqué vouloir le confier « au parti arrivé en tête » comme le lui impose la constitution. Mais dans la mesure où le PiS est minoritaire, il lui sera difficile de ne pas se tourner vers « McDonald-Tu-Tusk », malgré la campagne très dure orchestrée par son parti contre lui.
On se rappelle que, ancien « premier sinistre polak » de 2007 à 2014, « McDonald-Tu-Tusk » a rejoint ensuite les institutions européennes. Il a présidé le Conseil européen jusqu’en 2019.
De retour dans l’arène nationale, à 66 ans, il a fait campagne pour un retour à une plus grande coopération avec le reste de l’UE et pour le rétablissement de l’état de droit en Pologne.
J’adhère…
L’état de droit on en a besoin, jusque dans les cours de récréation de nos bahuts et collèges…
 
La participation lors de ce scrutin montre que l’opposition a bénéficié d’un rejet de la politique du PiS : Plus de 73 % des électeurs se sont rendus aux urnes ! C’est 12 points de plus que lors des précédentes législatives, en 2019, et le score le plus élevé depuis la fin du communisme.
Et la participation est plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
Les conservateurs s’étaient illustrés en durcissant la loi sur l’avortement, ce qui a entraîné une campagne des organisations féministes polonaises qui semble avoir porté ses fruits.
« Le vote des femmes exprime leur souhait de prendre leurs décisions de façon indépendante, d’élever leurs enfants dans un pays tolérant, où la voix des femmes compte, où elles se sentent en sécurité et où leur santé est protégée », explique une sociologue qui a consacré une étude à cet électorat féminin.
 
Autre revers subi ce dimanche par le parti au pouvoir : Il n’a pas réussi à faire valider le résultat des référendums qui étaient organisés en même temps que les élections législatives. Seulement 40 % des électeurs y ont participé.
Or il fallait 50 % pour que leur résultat soit considéré comme juridiquement valable.
 
Le PiS avait soumis aux électeurs polonais quatre questions très orientées portant sur l’arrivée de migrants, les privatisations, la construction d’un mur à la frontière avec la Biélorussie ou l’âge de la retraite.
L’opposition avait appelé au boycott de ces référendums, et cet appel semble avoir été largement entendu.
Pendant la campagne, de nombreux Polonais ont décrit ce scrutin comme le plus important depuis 1989, lorsqu’une nouvelle démocratie est née après des décennies de communisme.
Remarquons que, toujours, l’économie polonaise est largement détenue par l’État et le parti au pouvoir a mis en place un système de favoritisme, distribuant des milliers d’emplois et de contrats à ses fidèles partisans, favorisant le clientélisme clanique. Ce qui ne suffit plus…
Il est clair que les électeurs polonais ont décidé qu’ils voulaient un changement de direction pour le pays, non seulement sur le plan politique, mais aussi sur le plan social et culturel.
 
Le véritable enjeu de cette élection était la santé de l’ordre constitutionnel de la nation, sa position juridique sur les droits « LGBTQ+HPI++ » et l’avortement, ainsi que les alliances étrangères d’un pays qui a été un allié crucial de l’Ukraine après que la Russie a lancé son invasion à grande échelle.
Les « polaks » partagent une frontière avec la Russie et une encore plus longue avec la Biélorussie…
Le parti « Droit et justice » aura érodé les freins et contrepoids pour mieux contrôler les institutions de l’État, y compris les tribunaux, les médias publics et le processus électoral lui-même : Il en paye le prix.
Depuis lundi, la population respire un peu mieux, comme un vent de liberté venu de nulle part…
D’autant qu’un changement politique en Pologne pourrait permettre à l’UE de débloquer des milliards d’euros de financement qui ont été retenus en raison de ce que l’UE considère comme une érosion démocratique.
(De quoi l’UE se mêle au juste ?)
 
Piotr Buras, du Conseil européen des relations extérieures, a indiqué que l’opposition avait bénéficié d’une « lassitude croissante » à l’égard du gouvernement parmi les Polonais, « au-delà des groupes qui soutiennent habituellement les libéraux ».
Le sort des relations entre la Pologne et l’Ukraine était également en jeu : Le parti d’extrême droâte, Confédération, a fait campagne sur un message anti-Ukraine, accusant le pays de manquer de gratitude envers la Pologne pour son aide dans la guerre contre la Russie.
Il s’en est sorti beaucoup moins bien que prévu, obtenant seulement 14 sièges !
 
Le référendum controversé sur l’immigration, l’âge de la retraite et d’autres questions a été organisé en même temps que les élections, le gouvernement souhaitant que les citoyens se prononcent sur l’acceptation de milliers de migrants dans le cadre d’un programme d’immigration de l’UE.
Certains opposants au gouvernement ont appelé les électeurs à boycotter le référendum, estimant qu’il s’agissait d’une tentative du gouvernement de galvaniser ses partisans.
De nombreux électeurs ont suivi la consigne et ont refusé de participer au référendum.
 
Par conséquent, l’ancien président du Conseil européen jubile. Revenu sur le devant de la scène nationale il y a deux ans, il vient de réussir son pari ce dimanche : Défaire les nationalistes conservateurs de Droit et Justice (PiS) au pouvoir depuis 2015.
Malgré une seconde place dans ce scrutin législatif particulièrement disputé, le camp de « McDonald-Tu-Tusk », la Coalition Civique, se retrouve dans des conditions favorables pour former prochainement un gouvernement.
« Notre attachement à l’Europe, notre politique étrangère équilibrée, notre intérêt pour l’État de droit et notre volonté de fluidifier le développement économique du pays sont autant d’éléments qui nous unissent », nous assure un membre actif de la Coalition Civique qui pourrait hériter d’un poste dans le prochain gouvernement.
À l’inverse, même s’il obtient un résultat élevé, avec 36,8 % des voix, le PiS de Jaroslaw Kaczynski n’apparaît aucunement capable de construire une majorité dans la Diète.
Au sein de ce Parlement renouvelé, les souverainistes devraient récupérer 200 sièges sur 460. Une perspective certes flatteuse, mais faute d’allié en mesure de l’épauler, Droit et Justice se retrouve dans l’impasse.
Comme il est précisé, une des forces politiques potentiellement compatible avec sa matrice idéologique, la Confédération, porteuse d’un agenda hostile à la construction européenne et à l’immigration, fait finalement bien en deçà des prévisions, avec quelque 6 % des voix et une maigre dizaine de députés à la Chambre.
 
Mais le feuilleton politique polonais, après une campagne électorale particulièrement brutale, n’est pas encore terminé. En vertu de la Constitution, c’est le président de la République, Andrzej Duda, qui désigne dans un premier temps le parti chargé de fonder une équipe gouvernementale. Affilié au PiS, le chef d’État devrait sauf surprise confier la tâche à son propre parti, arrivé par ailleurs en première position. Même si cette mission est vouée à l’échec : Si l’actuel « premier sinistre » a déclaré être « en mesure de discuter avec tous ceux qui partagent la vision de la Pologne portée par (son) camp », Droit et Justice est en réalité extrêmement isolé.
Alors que les tractations vont s’intensifier dans les prochains jours, la journée de dimanche démontre surtout la bonne santé de l’esprit citoyen polonais et je m’en réjouis.
Avec une participation inespérée de 72,9%, en hausse de onze points comparée au scrutin de 2019, comme je viens de le souligner, ces élections législatives sont en effet les plus mobilisatrices depuis 1989.
Bon retour dans la maison démocratique commune !
 
Merci à « Poux-tine » : Cet homme est vraiment miraculeux !
C’est le seul dirigeant capable de faire adhérer la Finlande et la Suède à l’Otan dans un même élan, deux pays obstinément neutres depuis des décennies, et de redonner une vigueur insoupçonnée à l’UE jusqu’en Pologne !
J’attends la suite avec impatience…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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