Où quand les prophètes de gôche retournent leur veste
J’ai une sorte de répulsion native, et naturelle, pour les personnes
« non-fiables », de celles sur lesquelles on ne peut décidemment pas
compter dès que le vent tourne ou forcit.
Tu découvres « qu’à la manœuvre » dans les moments « difficiles », il n’y a plus personne pour assumer et qu’il faut d’urgence faire face soi-même pour éviter les catastrophes.
J’en ai croisé plusieurs dans ma vie professionnelle et j’ai développé une sorte « d’instinct de survie » qui me permet de les détecter assez rapidement.
L’archétype, c’est d’ailleurs un « beau causeur », un « phraseur », qui dit des choses plaisantes à l’opinion des plus nombreux, se « monte du col » et du coup reste un « influenceur » comme on dit de nos jours.
De mon temps de « boomer », on en disait qu’il s’agissait d’un « leader d’opinion », qu’il pouvait afficher haut et fort les siennes toujours tranchantes, en vue d’emporter l’adhésion.
Et dans la vie politique de mon pays, on en trouve un peu partout, sur
tous les bancs de l’opinion, tout l’éventail politique, de gôche comme de
droâte.
Évidemment, souvent ils se retrouvent en forte densité dans les extrêmes : « Droâte », « gôche » et désormais « écololo ».
Ils sont là, pour l’analyse situationniste, comme des « révélateurs » des courants souterrains à l’œuvre dans toute communauté. Jamais des guides, il faut même s’en méfier à l’extrême comme leader tout court, mais des utopistes explorateurs qui osent jusqu’à s’en détruire (comme aujourd’hui « Mes-Luches » et ses outrances ou « Cendrine-Rousse-Eau » et les siennes propres) et démontrent leur inaptitude à œuvrer pour le bien commun.
Il y en a même eu dans « l’extrême-centre », mais ce sont des erreurs de casting.
(Je pense en particulier à « Nanar-Tapis » qui faisait ça très bien et avec beaucoup de succès : 400 millions d’euros d’arriérés de pognon public sortis de vos poches que vous ne reverrez plus jamais…)
C’est aussi parmi cette population-là qu’on retrouve les « gourous-girouettes » qui nourrissent parfois ma détestation du genre humain.
Mais là, je viens d’en repérer quelques-uns assez étonnants qui préjugent probablement de quelques retournements politiques et autres détours géopolitiques à venir.
Il se trouve qu’à l’orée des JO de 2024 à « Paris-sur-la-plage »,
une marée, que dis-je, un tsunami « d’exogènes » va envahir ma « Kapitale »
et que déjà, parmi de nombreuses conséquences néfastes à la tranquillité et l’équilibre
de mon neurone, le vent du discours dominant sur l’immigration commence à
tourner…
Les sondages flatteurs qui accompagnent le « Air-Haine » entrainent d’ailleurs et peut-être ces grandes consciences qui, dans le passé, n’ont pas eu de mots assez durs contre les « Gauloisiens-rancis » dans l’amour de leur partie de naissance (et à qui ils doivent tout ce qu’ils sont devenus) tels qu’ils restent scotchés à « leur identité », modifie à la marge leur discours habituel (de ceux qu’on écoute même plus tellement ils sont connus…)
(On a assez glosé sur les « identitaires » pour nommer des impatriés non-intégrés, on peut parler de ces « identitaires-là » pour signifier les « déracinés jusque chez eux…).
Et il est ainsi assez plaisant et déconcertant de constater que trois des
plus fameux « phares de la pensée unique », hier « donneurs de
leçon » ― « Jupiter », « Couche-nerf » et « D’Jack’@Attali »
― infléchissent désormais leurs discours.
Peut-être même que dans cent ans, les historiens appelleront-ils cette prise de conscience « le miracle de Lampedusa ».
Mais il a probablement d’autres causes et raisons… à venir.
On peut tout désespérer (et espérer) du genre humain, n’est-ce pas, après tout ce qu’on s’obstine à nous faire gober…
Effectivement, vous aurez noté que dans son allocution télévisuelle du
premier dimanche d’octobre (2023), le président de la République évoque les
deux milliards d’euros par an de l’hébergement d’urgence, qu’il veut
conditionner l’aide de mon pays aux pays d’Afrique subsaharienne à une
politique « responsable » sur le dossier de l’immigration et entend se pencher
sur les pays dits « de transit » en s’attaquant aux réseaux de migrants.
Comme s’il découvrait l’affreuse réalité d’un monde économique mondialisé qui laisse sur les berges des continents aveuglés par notre modèle occidental, une multitude d’oubliés…
Et le tout agrémenté de la fameuse phrase de l’ancien « Premier sinistre » du
pays choisi par « Mythe-errant », à savoir « Michou-Roro-card »
: « La France ne peut accueillir toute la misère du monde. »
Quelle désespérance pour réponde aux injonctions d’un pape qui parcourt « Massilia », patrie des « impatriés », en chaise roulante…
Je trouve charmante l’allégorie : Une affaire qui roule aux pieds de Notre-Dame de la Garde !
Un constat que seuls les « Réac-conquête » et le « Air-haine » s’autorisaient, jusqu’ici, à établir nettement.
« Zézé-Amour » a du reste souvent cité le mot du Premier du PSU (Parti-Soce-Unifié autour de lui-même, un « P.Soce » plus dur que le « P.Soce » de l’époque sans être « coco ») sous les yeux effarés des représentants actuels du « politiquement correct ».
Par ailleurs, les actes « Jupitériens » ne vont pas tout à fait
dans le sens de ses propos tous neufs, mais il faut noter l’évolution du
discours. C’est, en soi, une forme de miracle : Pas vraiment certain qu’on
puisse l’attribuer à la visite papale.
Mais de toute façon significatif de l’époque : Il se passe quelle que chose qui n’est pas encore dite mais qui va émerger sans le dire.
On y prépare manifestement les esprits et les médias « aux ordres » des « frangins trois-points » aux mains de quelques milliardaires qui en usent et parfois abusent, n’y vont pas avec le dos de la cuillère mais roulent souvent dans le même sens sans retenue aucune.
Autre conversion subite et improbable parmi les « signaux faibles »
et autres « fils rouges », celle de « Nanar-Couche-nerf »,
qu’on n’attendait pas dans ce rôle-là.
Au micro de « Freddy-la-Ziza », sur Radio J, l’ancien sinistre fend enfin l’armure : « Le pape, c’est facile, pour lui [de parler] devoir moral, » lance l’humanitaire célèbre pour ses sacs de riz débarqués à dos-d’homme sur les plages somaliennes.
« Il faut vraiment trouver une solution européenne. L’Europe n’existera pas si le problème de l’immigration se pose massivement, et il va se poser. »
Bien vu l’aveugle, sauf que ça fait des années, des décennies même que le problème est posé, tellement l’Europe reste attractive aux yeux du monde entier, n’en déplaise à tous ces détracteurs (internes, anglo-saxons et encore d’ailleurs).
Quand même pas banal cet engouement unanime…
Il faut tout de même, là encore, noter l’évolution du « French doctor »
aujourd’hui âgé de 83 ans qui a commencé sa carrière dans le militantisme « Coco-version-stalinisme »
et antifasciste (version « Poux-Tine ») pour la poursuivre sous les
ors de la République multi-versions « Mythe-randienne », « Tchi-rat-quienne »
et « Bling-blinguesque ».
Il semble que contrairement au talent, la lucidité attend parfois de nombreuses années…
À moins que là encore, après avoir semer la zizanie « identitaire » dans les esprits, les élèves dépassent les maîtres et que se rendant compte que ces derniers ont accouché de monstres, ils ne trouvent d’issue possible que dans une conversion salvatrice qu’on nous prépare sans le dire : Le « bas-bruit » des « signaux faibles ».
Mais la plus spectaculaire de ces conversions, digne d’un saint Paul chutant
du haut de son cheval touché par la Grâce divine, affecte l’inénarrable « Djack’-@Talli ».
Dans un des derniers billets de son blog, l’ancien « sherpa » de « Mythe-errant (entre autres), l’homme qui devait redresser la Gauloisie en 316 propositions, (il n’en a plus que 20, dont celle d’ouvrir en grand nos frontières livrées aux migrants) livre un saisissant plaidoyer en faveur des frontières, de préférences étanches et contrôlées.
Vous me direz qu’il plaide d’abord en faveur des frontières extérieures de l’Europe et non des frontières nationales, et vous aurez raison.
Mais il faut, là encore, saisir le progrès fulgurant du personnage.
« @Talli » démarre par ce constat absolument indéniable pour qui
se penche sur l’Histoire de l’Europe et sur les idées de ses fondateurs : «
La crise migratoire actuelle et le drame de Lampedusa devraient rappeler à
tous ceux qui l’ont oublié, une des lacunes majeures, volontaires, du projet
européen : le refus obstiné des pères fondateurs de définir des frontières, et
de se donner les moyens de les faire respecter. »
Bel aveu de la part de ce mondialiste échevelé !
D’autant que je ne suis pas bien d’accord : Les frontières étaient closes durant l’Europe des Six.
Elles l’étaient encore avec l’Europe des Neuf.
Et c’est devenu plus compliqué avec l’Europe des Douze et une Grèce avec une frontière maritime éparpillée sous le nez de son voisin turc.
Et puis la frontière européenne va encore varier avec la mer d’Irlande et l’Écosse et son mur d’Adrien suite au Brexit de Londres, en plus de se rappeler qu’à une époque pas si lointaine elle devait englober l’Islande.
Le résultat est là, constate « @tali » : L’industrie européenne
« est, plus que jamais, menacée d’être détruite par les investisseurs
américains qui viennent racheter ses fleurons, et par les entreprises
chinoises, qui viennent, sans droit de douane, concurrencer déloyalement ses
produits ».
L’artisan du traité de Lisbonne, le fervent défenseur d’une Europe sans frontière, adorateur de la mondialisation, thuriféraire de la globalisation et d’un monde unique sans entrave, nous explique soudainement que l’Europe est une passoire et qu’elle ne veut pas se protéger ce qui est très regrettable !
Et qui n’est pas faux : Autant dire que notre Europe présentée comme la solution à tout depuis des décennies n’est plus qu’un gibier facile, un garde-manger ouvert à tous les habitants de la planète qui se donneront la peine d’y venir, si on veut le caricaturer.
Dieu sait pourtant si « @Talli » était un ennemi des frontières.
Avec lui, le propos est si confus que tout est toujours dans tout et dans son inverse
qui reste vrai.
Il vous dira ainsi qu’il plaida pour des frontières extérieures à l’Europe… sans jamais cesser de soutenir ceux qui y étaient opposés (« Mythe-errant », « Tagada-à-la-fraise-des-bois », etc.).
Il reste quand même l’un des inspirateurs de Maastricht et de la Constitution Européenne de 2005, qui vous racontait en 1992 : « Vous les anti-maastrichtiens, les Pasqua, Seguin, de Villiers, Le Pen, Chevènement, vous devriez arrêter la politique ».
Résultat, la frontière elle-même qu’on gardait depuis l’Empire romain avec tant de mal et de sang aura disparu.
« L’insistance américaine pour maintenir, par l’OTAN, leur contrôle total sur la défense du continent interdisait aux Européens de prendre conscience de la nécessité de se défendre eux-mêmes : pas de frontières, pas d’armée. Pas d’armée, pas de frontières. ».
Voilà qui est juste.
Et il rappelle que Frontex dispose de 1.500 agents pour protéger les milliers de kilomètres de cette Europe tant convoitée, dont 1.000 agents mis à disposition par les pays membres.
Une goutte d’eau.
Et le reste, la souveraineté territoriale, est assuré par l’Otan…
« L’Europe se retrouve alors privée de tous les moyens de la
souveraineté : ni armée, ni industrie, ni protection contre les immigrations
illégales », conclut-il, quand il a repris ses propos à la télévision.
« Et si on continue comme ça, les partis d’extrême droite auront beau
jeu d’expliquer qu’il faut rendre le contrôle des frontières, internes et
externes, de l’Union aux forces de police de chaque pays. »
Les « Gauloisiens » risquent de donner le pouvoir à ceux qui ont raison depuis quarante ans au détriment de ceux qui les ont précipités dans l’abîme, conclut-il.
On en frémit !
Autrement dit, « Jack’ » devient un magnifique souverainiste qui trouve que l’Europe est une passoire !
C’est à désespérer des têtes les mieux faites, figurez-vous…
Ou des dogmes les plus enracinés…
En réalité, on approche d’un tournant : « @Talli » comme
les autres, en passant par « Jupiter » sont tous des souverainistes,
mais européen !
Et comme beaucoup de gens de ces générations politiques là, leur grand rêve est d’éradiquer les nations européennes porteuses de guerre et de destruction.
Pour éviter les nationalismes violents, y compris les régionalismes culturels et historiques, et même européen avec la Russie et son opération militaire spéciale en Ukraine (après avoir asservi, satellisé, la Biélorussie). Ce qui nous ont apporté tout de même deux guerres mondiales, une Shoa, de nombreuses épurations ethniques et un conflit meurtrier le long du Dniepr, desquels il fallait en détruire les états Nations, les identités nationales et donc les homogénéités nationales.
D’où d’ailleurs le recours à l’arme de l’immigration massive qui trouve sa place dans nos champs et usines.
Il fallait également casser et détruire les souverainetés nationales pour faire émerger les États-Unis d’Europe, vers lequel nous avançons sans le dire et qui fait renaître les ambitions régionales.
C’est ce à quoi nous assistons actuellement : D’un confédéralisme européen (la règle de l’unanimité exigée) le continent progresse vers un fédéralisme européen (la règle de la majorité simple après les majorités qualifiées, assorti entre-temps et provisoirement de droits de veto)
Mais si vous voulez faire émerger une nouvelle entité, celle des États-Unis
d’Europe, alors il faut la doter ces derniers des attributs de la souveraineté
à savoir… une monnaie (c’est fait), des institutions représentatives (c’est
fait), un juge suprême (c’est fait), un budget et la capacité de lever un impôt
(c’est fait), une armée (c’est à faire) et une industrie « pro domo »
à travers des projets commun (ça reste à faire dans bon nombre de domaine, y
compris l’énergie).
C’est d’ailleurs le drame des entités supranationales comme l’ONU planétaire, et ses satellites, comme l’Unesco & Cie… qui n’avancent pas pour manquer de ces outils de puissance souveraine.
Or, cela commence par des frontières et un espace dans lequel il est possible d’exercer cette souveraineté, d’y décider des lois, de les faire appliquer et d’en avoir les moyens. Il faut bien exister dans un espace dans lequel on peut rendre justice, battre monnaie ou encore décider de la guerre ou de la paix.
Il se trouve que l’Europe est pour l’heure un nain politique mondial inféodé aux États-Unis d’Amérique qui refuse encore l’émergence des États-Unis d’Europe car il leur faut toujours diviser pour mieux régner.
Les États-Unis d’Europe ne pouvant émerger en raison de l’opposition
farouche des États-Unis d’Amérique, alors l’Union Européenne faute de pouvoir
faire son grand « saut » fédéral serait contrainte de s’étioler et ce sera le
retour aux nations pour faire face aux terribles problèmes qui nous déboulent
dessus à une très grande vitesse.
S’il n’y a pas plus d’Europe, alors il y en aura moins !
Et justement, c’est ce qui se passe : Les « Ricains » ragaillardis d’avoir élargi l’Otan sans tirer un coup de feu (grâce à son « allié objectif » en la personne de « Poux-tine ») mais inquiets de voir tout d’un coup fleurir, en Hongrie, en Pologne, en Slovénie, en « Ritalie » et encore partout ailleurs des nationalistes rancis qui ne parviennent pas à être solidaires de leurs voisins dans le sillage d’un Brexit pourtant souhaité par le monde anglo-saxon de la finance, changeraient leur fusil d’épaule…
Un fédération européenne forte inféodée aux USA serait finalement un excellent partenaire pour éviter d’envoyer des « boys » se faire tuer en Europe…
Mais alors, il faut changer le discours sur l’Open Society, la globalisation sans frontière.
Et c’est ce qui semble se passer, au moins quant aux discours de « Jupiter »,
« @Talli » et « Couche-nerf », plus probablement d’autres
que je n’ai pas relevé…
Naturellement, ces changements demanderont plusieurs décennies pour aboutir (comme la fin du stalinisme et la chute du Mur), mais grâce à « Poux-tine » qui a fait peur à tout le monde (y compris dans son entourage dont il se protège), ça aura démarré sous nos yeux !
Pour l’heure, nous n’en sommes qu’au stade des « signaux faibles »,
les petits « fils-rouges » éparses qui s’agitent à « bas bruit ».
Restez donc vigilants et aux aguets, il va y en avoir d’autres et probablement quelques-uns qui diront le contraire, comme pour se confirmer eux-mêmes : Un jeu subtil qui mérite d’être suivi, puisqu’il s’agit de l’avenir de nos filles et de nos fils !
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A
ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA
DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE »
!
Tu découvres « qu’à la manœuvre » dans les moments « difficiles », il n’y a plus personne pour assumer et qu’il faut d’urgence faire face soi-même pour éviter les catastrophes.
J’en ai croisé plusieurs dans ma vie professionnelle et j’ai développé une sorte « d’instinct de survie » qui me permet de les détecter assez rapidement.
L’archétype, c’est d’ailleurs un « beau causeur », un « phraseur », qui dit des choses plaisantes à l’opinion des plus nombreux, se « monte du col » et du coup reste un « influenceur » comme on dit de nos jours.
De mon temps de « boomer », on en disait qu’il s’agissait d’un « leader d’opinion », qu’il pouvait afficher haut et fort les siennes toujours tranchantes, en vue d’emporter l’adhésion.
Évidemment, souvent ils se retrouvent en forte densité dans les extrêmes : « Droâte », « gôche » et désormais « écololo ».
Ils sont là, pour l’analyse situationniste, comme des « révélateurs » des courants souterrains à l’œuvre dans toute communauté. Jamais des guides, il faut même s’en méfier à l’extrême comme leader tout court, mais des utopistes explorateurs qui osent jusqu’à s’en détruire (comme aujourd’hui « Mes-Luches » et ses outrances ou « Cendrine-Rousse-Eau » et les siennes propres) et démontrent leur inaptitude à œuvrer pour le bien commun.
Il y en a même eu dans « l’extrême-centre », mais ce sont des erreurs de casting.
(Je pense en particulier à « Nanar-Tapis » qui faisait ça très bien et avec beaucoup de succès : 400 millions d’euros d’arriérés de pognon public sortis de vos poches que vous ne reverrez plus jamais…)
C’est aussi parmi cette population-là qu’on retrouve les « gourous-girouettes » qui nourrissent parfois ma détestation du genre humain.
Mais là, je viens d’en repérer quelques-uns assez étonnants qui préjugent probablement de quelques retournements politiques et autres détours géopolitiques à venir.
Les sondages flatteurs qui accompagnent le « Air-Haine » entrainent d’ailleurs et peut-être ces grandes consciences qui, dans le passé, n’ont pas eu de mots assez durs contre les « Gauloisiens-rancis » dans l’amour de leur partie de naissance (et à qui ils doivent tout ce qu’ils sont devenus) tels qu’ils restent scotchés à « leur identité », modifie à la marge leur discours habituel (de ceux qu’on écoute même plus tellement ils sont connus…)
(On a assez glosé sur les « identitaires » pour nommer des impatriés non-intégrés, on peut parler de ces « identitaires-là » pour signifier les « déracinés jusque chez eux…).
Peut-être même que dans cent ans, les historiens appelleront-ils cette prise de conscience « le miracle de Lampedusa ».
Mais il a probablement d’autres causes et raisons… à venir.
On peut tout désespérer (et espérer) du genre humain, n’est-ce pas, après tout ce qu’on s’obstine à nous faire gober…
Comme s’il découvrait l’affreuse réalité d’un monde économique mondialisé qui laisse sur les berges des continents aveuglés par notre modèle occidental, une multitude d’oubliés…
Quelle désespérance pour réponde aux injonctions d’un pape qui parcourt « Massilia », patrie des « impatriés », en chaise roulante…
Je trouve charmante l’allégorie : Une affaire qui roule aux pieds de Notre-Dame de la Garde !
Un constat que seuls les « Réac-conquête » et le « Air-haine » s’autorisaient, jusqu’ici, à établir nettement.
« Zézé-Amour » a du reste souvent cité le mot du Premier du PSU (Parti-Soce-Unifié autour de lui-même, un « P.Soce » plus dur que le « P.Soce » de l’époque sans être « coco ») sous les yeux effarés des représentants actuels du « politiquement correct ».
Mais de toute façon significatif de l’époque : Il se passe quelle que chose qui n’est pas encore dite mais qui va émerger sans le dire.
On y prépare manifestement les esprits et les médias « aux ordres » des « frangins trois-points » aux mains de quelques milliardaires qui en usent et parfois abusent, n’y vont pas avec le dos de la cuillère mais roulent souvent dans le même sens sans retenue aucune.
Au micro de « Freddy-la-Ziza », sur Radio J, l’ancien sinistre fend enfin l’armure : « Le pape, c’est facile, pour lui [de parler] devoir moral, » lance l’humanitaire célèbre pour ses sacs de riz débarqués à dos-d’homme sur les plages somaliennes.
« Il faut vraiment trouver une solution européenne. L’Europe n’existera pas si le problème de l’immigration se pose massivement, et il va se poser. »
Bien vu l’aveugle, sauf que ça fait des années, des décennies même que le problème est posé, tellement l’Europe reste attractive aux yeux du monde entier, n’en déplaise à tous ces détracteurs (internes, anglo-saxons et encore d’ailleurs).
Quand même pas banal cet engouement unanime…
Il semble que contrairement au talent, la lucidité attend parfois de nombreuses années…
À moins que là encore, après avoir semer la zizanie « identitaire » dans les esprits, les élèves dépassent les maîtres et que se rendant compte que ces derniers ont accouché de monstres, ils ne trouvent d’issue possible que dans une conversion salvatrice qu’on nous prépare sans le dire : Le « bas-bruit » des « signaux faibles ».
Dans un des derniers billets de son blog, l’ancien « sherpa » de « Mythe-errant (entre autres), l’homme qui devait redresser la Gauloisie en 316 propositions, (il n’en a plus que 20, dont celle d’ouvrir en grand nos frontières livrées aux migrants) livre un saisissant plaidoyer en faveur des frontières, de préférences étanches et contrôlées.
Vous me direz qu’il plaide d’abord en faveur des frontières extérieures de l’Europe et non des frontières nationales, et vous aurez raison.
Mais il faut, là encore, saisir le progrès fulgurant du personnage.
Bel aveu de la part de ce mondialiste échevelé !
D’autant que je ne suis pas bien d’accord : Les frontières étaient closes durant l’Europe des Six.
Elles l’étaient encore avec l’Europe des Neuf.
Et c’est devenu plus compliqué avec l’Europe des Douze et une Grèce avec une frontière maritime éparpillée sous le nez de son voisin turc.
Et puis la frontière européenne va encore varier avec la mer d’Irlande et l’Écosse et son mur d’Adrien suite au Brexit de Londres, en plus de se rappeler qu’à une époque pas si lointaine elle devait englober l’Islande.
L’artisan du traité de Lisbonne, le fervent défenseur d’une Europe sans frontière, adorateur de la mondialisation, thuriféraire de la globalisation et d’un monde unique sans entrave, nous explique soudainement que l’Europe est une passoire et qu’elle ne veut pas se protéger ce qui est très regrettable !
Et qui n’est pas faux : Autant dire que notre Europe présentée comme la solution à tout depuis des décennies n’est plus qu’un gibier facile, un garde-manger ouvert à tous les habitants de la planète qui se donneront la peine d’y venir, si on veut le caricaturer.
Il vous dira ainsi qu’il plaida pour des frontières extérieures à l’Europe… sans jamais cesser de soutenir ceux qui y étaient opposés (« Mythe-errant », « Tagada-à-la-fraise-des-bois », etc.).
Il reste quand même l’un des inspirateurs de Maastricht et de la Constitution Européenne de 2005, qui vous racontait en 1992 : « Vous les anti-maastrichtiens, les Pasqua, Seguin, de Villiers, Le Pen, Chevènement, vous devriez arrêter la politique ».
Résultat, la frontière elle-même qu’on gardait depuis l’Empire romain avec tant de mal et de sang aura disparu.
« L’insistance américaine pour maintenir, par l’OTAN, leur contrôle total sur la défense du continent interdisait aux Européens de prendre conscience de la nécessité de se défendre eux-mêmes : pas de frontières, pas d’armée. Pas d’armée, pas de frontières. ».
Voilà qui est juste.
Et il rappelle que Frontex dispose de 1.500 agents pour protéger les milliers de kilomètres de cette Europe tant convoitée, dont 1.000 agents mis à disposition par les pays membres.
Une goutte d’eau.
Et le reste, la souveraineté territoriale, est assuré par l’Otan…
Les « Gauloisiens » risquent de donner le pouvoir à ceux qui ont raison depuis quarante ans au détriment de ceux qui les ont précipités dans l’abîme, conclut-il.
On en frémit !
Autrement dit, « Jack’ » devient un magnifique souverainiste qui trouve que l’Europe est une passoire !
C’est à désespérer des têtes les mieux faites, figurez-vous…
Ou des dogmes les plus enracinés…
Et comme beaucoup de gens de ces générations politiques là, leur grand rêve est d’éradiquer les nations européennes porteuses de guerre et de destruction.
Pour éviter les nationalismes violents, y compris les régionalismes culturels et historiques, et même européen avec la Russie et son opération militaire spéciale en Ukraine (après avoir asservi, satellisé, la Biélorussie). Ce qui nous ont apporté tout de même deux guerres mondiales, une Shoa, de nombreuses épurations ethniques et un conflit meurtrier le long du Dniepr, desquels il fallait en détruire les états Nations, les identités nationales et donc les homogénéités nationales.
D’où d’ailleurs le recours à l’arme de l’immigration massive qui trouve sa place dans nos champs et usines.
Il fallait également casser et détruire les souverainetés nationales pour faire émerger les États-Unis d’Europe, vers lequel nous avançons sans le dire et qui fait renaître les ambitions régionales.
C’est ce à quoi nous assistons actuellement : D’un confédéralisme européen (la règle de l’unanimité exigée) le continent progresse vers un fédéralisme européen (la règle de la majorité simple après les majorités qualifiées, assorti entre-temps et provisoirement de droits de veto)
C’est d’ailleurs le drame des entités supranationales comme l’ONU planétaire, et ses satellites, comme l’Unesco & Cie… qui n’avancent pas pour manquer de ces outils de puissance souveraine.
Or, cela commence par des frontières et un espace dans lequel il est possible d’exercer cette souveraineté, d’y décider des lois, de les faire appliquer et d’en avoir les moyens. Il faut bien exister dans un espace dans lequel on peut rendre justice, battre monnaie ou encore décider de la guerre ou de la paix.
Il se trouve que l’Europe est pour l’heure un nain politique mondial inféodé aux États-Unis d’Amérique qui refuse encore l’émergence des États-Unis d’Europe car il leur faut toujours diviser pour mieux régner.
S’il n’y a pas plus d’Europe, alors il y en aura moins !
Et justement, c’est ce qui se passe : Les « Ricains » ragaillardis d’avoir élargi l’Otan sans tirer un coup de feu (grâce à son « allié objectif » en la personne de « Poux-tine ») mais inquiets de voir tout d’un coup fleurir, en Hongrie, en Pologne, en Slovénie, en « Ritalie » et encore partout ailleurs des nationalistes rancis qui ne parviennent pas à être solidaires de leurs voisins dans le sillage d’un Brexit pourtant souhaité par le monde anglo-saxon de la finance, changeraient leur fusil d’épaule…
Un fédération européenne forte inféodée aux USA serait finalement un excellent partenaire pour éviter d’envoyer des « boys » se faire tuer en Europe…
Mais alors, il faut changer le discours sur l’Open Society, la globalisation sans frontière.
Naturellement, ces changements demanderont plusieurs décennies pour aboutir (comme la fin du stalinisme et la chute du Mur), mais grâce à « Poux-tine » qui a fait peur à tout le monde (y compris dans son entourage dont il se protège), ça aura démarré sous nos yeux !
Restez donc vigilants et aux aguets, il va y en avoir d’autres et probablement quelques-uns qui diront le contraire, comme pour se confirmer eux-mêmes : Un jeu subtil qui mérite d’être suivi, puisqu’il s’agit de l’avenir de nos filles et de nos fils !
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