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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 19 octobre 2023

Étonnant pays que le mien.

Il n’assume pas ses vieux démons*
 
Soyons clairs : Je n’ai pas souvenir que l’Iran, ni le Hamas, (ni le Bhoutan) n’ait dépêché un haut représentant à la manif’ de janvier 2015 consécutive aux attentats de « Paris-sur-la-plage » (Je crois l’avoir déjà dit).
Il y avait Mahmoud Selman Abbas, président de l’autorité palestinienne recluse en Cisjordanie, plus quelques 130 dignitaires qui ont juste fait l’aller et le retour pour être présents ce jour-là par solidarité contre le terrorisme islamiste.
À notre tour de condamner sans appel la barbarie de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023.
C’est sans commencement de discussion possible : On condamne fermement et définitivement d’abord et après on peut peut-être en discuter.
C’est comme pour « Poux-tine » et son opération spéciale militaire dans le Donbass et en Crimée : Il se casse de là et après on cherche des solutions aux contentieux.
Une négociation avec le couteau sous la gorge, ça ne mène strictement à rien : Elle sera toujours remise en cause par plus « remonté » que soi ou quand « la garde aura baissé », ce qui arrive forcément tôt ou tard (comme on a pu le noter entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan).
Et au fil du temps et des générations, il faut impérativement régler les problèmes, parce que la vie est déjà assez pénible comme ça que ce n’est pas la peine d’en rajouter en héritage à nos gamins (et aux leurs…) : Si nous ne savons pas régler nos problèmes, nos gosses ne sauront pas plus !
 
Or, ils sont si nombreux à n’avoir pas compris ça, que je m’en désole. D’autant que dans mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…), la question est rémanente, et se focalise ici dans la « haine des feujs », même si dans l’histoire cette haine se situe plus à droâte et à l’extrême droâte, d’abord du côté du christianisme échevelé (alors qu’il s’agit d’une religion d’amour et de tolérance), puis de courants proprement racistes, avec le sommet qu’a constitué le nazisme et que perpétuent les « néo-nazis ».
Rappelons qu’à peine forgé en « Teutonnie » par Wilhelm Marr en 1879, le terme « antisémitisme » a connu un succès mondial, dans un contexte qui précédait de peu l’affaire Dreyfus (1894) et relevait déjà de la « guerre des deux Gauloisies », opposant une droâte antisémite, nationaliste, antirépublicaine et catho-papiste, à une gôche républicaine, souvent laïcarde et même huguenote.
(La déchirure archaïque entre langue d’Oc et langue d’Oï, comme dirait un de mes cousins réfugié en « Helvétie »).
L’antijudaïsme, puis l’antisémitisme avaient cependant déjà trouvé de longue date un espace à gôche.
 
Rappelons que Voltaire, Marx, Proudhon aussi, étaient portés par de profonds sentiments anti-religieux, et sans que l’on puisse alors parler d’antisémitisme ce qui serait anachronique, ont eu des mots lourds de préjugés haineux vis-à-vis des juifs et du judaïsme.
Karl Marx, 1875, né dans une famille juive, a eu, paradoxalement, des mots très durs vis-à-vis du judaïsme : Probablement un complexe œdipien ma assumé…
(C’est d’ailleurs le cas de Freud, mais lui en a fait son métier…)
À la toute fin du XIXème siècle, Jean Jaurès, avant de se rallier à Zola et aux dreyfusards, a pris à partie la « race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain » (1898, discours au Tivoli).
Pôv’-mek : Mes feujs à moâ sont parfois encore plus pôv’ que les « sous-prolétaires » qui le portaient aux nues, mais si attachant de par leur générosité de cœur !
 
Après la destruction des juifs d’Europe par les nazis, la haine des juifs, jusque-là de l’ordre de l’opinion, relevait désormais du crime, et on aurait pu s’attendre à ce qu’elle décline, en général, et plus particulièrement à gôche.
C’était une erreur !
Car ce sont certains communistes « Gauloisiens » de la première moitié du XXème siècle qui y étaient perméables, ne serait-ce que pour combattre Léon Blum ou Pierre Mendès-France ou en conformité plus ou moins aveugle au « Parti » lui-même à la botte de Moscou, qui alimentait l’antisémitisme national.
Pierre Mendès France, homme de « gôche » faisait l’objet de campagnes antisémites de la part de ses adversaires politiques, y compris à gôche.
Staline vouait aux juifs une haine ancienne : Le dictateur avait d’ailleurs a terminé sa vie en délirant, accusant ses médecins juifs de comploter contre lui, et ses « blouses blanches » n’ont dû leur survie qu’à sa mort en mars 1953.
Et en 1968, le dirigeant polonais Władysław Gomulka avait obligé la plupart des derniers juifs de Pologne à partir au fil d’une campagne antisémite.
À ces expressions spectaculaires s’est ajoutée, plus subtile, la minimisation de la spécificité juive du camp d’Auschwitz, patente sur place dans plusieurs pavillons de pays de l’empire soviétique lorsqu’on le visitait, jusque dans les années 80, comme si la destruction des personnes ne les avait pas visées comme juives.
 
En bref, le « négationnisme » n’est pas le monopole de l’extrême droâte, loin de là.
L’antisémitisme de la gôche de la gôche en « Gauloisie-des-lumières », lourd de préjugés associant les Juifs à l’argent et au capital, ainsi qu’au pouvoir médiatique, n’a revêtu après-guerre une réelle importance qu’à partir de la fin des années 60.
Le phénomène est d’autant plus marqué avec la question israélo-palestinienne qui prend alors un essor particulier.
On le note encore dans l’actualité brûlante qui enflamme la « bande de Gaza ».
(* D’ailleurs ce billet était destiné à être mis en ligne plus tôt dans le mois : Mais une fois de plus, mes analyses anticipatrices sont dépassées par l’actualité.
Je ne le vous propose qu’aujourd’hui après l’avoir oublié et puis retrouvé par hasard : D’où peut-être quelques « répétitions » dans mes propos successifs…)
 
C’est d’abord à l’extrême-gôche que la tentation antisémite a cheminé, par identification au mouvement palestinien.
Mais l’attentat terroriste de Münich, en 1972, au cours duquel le commando « Septembre noir » a tué plusieurs athlètes israéliens participant aux Jeux Olympiques a douché les ardeurs gôchistes les plus haineuses.
Et puis plus récemment, avec l’action surprise, préparée de longue date, du Hamas en territoire Israélien : La Rav-party visée en première intention faisait vraiment trop de bruit…
Insupportable pour des populations à qui tout manque depuis si longtemps.
 
Rappelons aussi que les JO de Munich 1972 sont les premiers organisés en « Teutonnie » depuis la seconde guerre mondiale : Une réhabilitation après ceux de Berlin.
La RFA veut effectivement effacer le souvenir des JO de Berlin de 1936.
Mais les 5 et 6 septembre huit terroristes du groupe armé propalestinien « Septembre noir » prennent en otage neuf athlètes de la délégation israélienne, deux autres sont tués en tentant d’empêcher l’assaut.
L’événement a notamment généré au sein de la gôche prolétarienne une prise de conscience ayant certainement contribué au rejet du terrorisme par ce mouvement, puis à son auto-dissolution, même si Sartre avait déclaré un mois après l’attentat, (le 15 octobre 1972) : « Dans cette guerre, la seule arme dont disposent les Palestiniens est le terrorisme, c’est une arme terrible mais les opprimés pauvres n’en ont pas d’autres. »
Sartre, comme certains militants à l’époque, reviendra ensuite sur ce positionnement.
 
Puis plusieurs évolutions ont déplacé la donne. L’immigration de travail récente, en provenance d’Afrique du Nord, avait muté pour devenir « immigration de peuplement », fortement impactée par le chômage et la précarité.
Cette dernière est en butte avec un racisme lui-même en cours de transformation, différencialiste, lui déniant pratiquement toute capacité d’intégration, même après trois générations.
En même temps, au sein des populations qui en étaient issues (la seconde génération), une double identification s’est ébauchée : Nationale, avec la cause palestinienne, et religieuse, avec l’islam.
À gôche, l’antiracisme n’en est alors pas moins pleinement compatible avec la lutte contre l’antisémitisme, ce qu’incarne le Président « François-Mythe-errant ».
Aussi bien la Marche de 1983 contre le racisme que la naissance de SOS-Racisme l’installent du côté de valeurs universelles qui ne laissent aucune place à la haine des juifs.
 
L’image d’Israël va se dégrader aux yeux de l’opinion Gauloisienne en général à partir de 1982 et plus précisément au moment de l’invasion du Liban et du siège de Beyrouth par l’armée israélienne.
Les massacres commis par les milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila ont révulsé le monde entier.
L’opinion, y compris au sein de la gôche en Israël, y voit en effet, et non sans raison, la main israélienne, dans une passivité délibérée, une autorisation d’agir qui a rendu possibles ces crimes révoltants.
Le discrédit vis-à-vis de l’État hébreu fait son chemin à gôche, et pas seulement dans la gôche de la gôche.
 
Cependant, la sensibilité favorable aux Palestiniens n’a pas encore pris de forte coloration antisémite.
L’attentat du 3 octobre 1980 visant la synagogue de la rue Copernic n’est d’ailleurs pas associé à la cause palestinienne.
La gôche dans son ensemble participe alors d’une opinion presque unanime pour y voir une action d’extrême droâte ― il faudra d’ailleurs du temps avant que l’hypothèse d’un groupe terroriste venu du Proche-Orient puisse s’imposer.
Plus tard, « Mythe-errant », alors candidat à l’élection présidentielle, fera partie des manifestants en 1990 venus signifier leur refus de l’antisémitisme après la profanation d’un cimetière juif.
At déjà, la profanation de tombes chrétiennes se multiplient : J’en compte toujours plusieurs dizaines par mois, qui tombent dans l’oubli des médias prompts à s’enflammer quand il s’agit de sépultures marquées de l’étoile de David.
Et au début des années 2000, le 11 septembre 2001 en particulier, marquent un tournant droâtier lourd d’une forte hostilité à l’islam dans de nombreuses démocraties occidentales : Gouvernement « Bou-bouche » et montée irrémédiable de l’extrême droâte en Europe.
 
Dans la « Gauloisie » de la troisième cohabitation, celle du « Chi » et de « Tonton-Yoyo », les « soces » sont plus lents que la droâte à percevoir la montée d’un antisémitisme actif et virulent, souvent le fait de personnes issues de l’immigration récente, projection en hexagone des tensions proche-orientales.
Aux marges de la gôche-gauloisienne et de ses partis, lors de manifestations propalestiniennes notamment en 2014, des voix se font entendre non seulement visant Israël pour sa politique, mais s’en prenant jusqu’à son existence même.
Les « Feujs » n’auraient pas droit à cet État, pourtant entériné à la naissance par la communauté internationale, y compris par l’Union soviétique.
Une équation élémentaire se confirme alors, héritière du soviétisme : Sionisme = Juifs, et symétriquement, antisionisme = antisémitisme, oublieuse qu’il est possible d’être critique voire hostile à Israël sans être antisémite, et qu’il existe des antisémites favorables à son existence.
(Comme la création d’un grand ghetto à ciel ouvert…)
 
L’association de l’antisionisme et de l’antisémitisme fonctionne y compris à l’échelle internationale, comme lors de la conférence mondiale de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, en 2001.
Israël, pourtant seule démocratie au Proche-Orient, serait raciste, pratiquerait l’apartheid, ce qui justifierait un boycott.
Et la montée de l’islamisme a remis la haine des Juifs au cœur du débat.
On montre même qu’il constitue un ressort puissant pour les auteurs d’attentats djihadistes au début des années 2000.
Et c’est encore le cas 20 ans plus tard jusque dans les cours de nos ékoles laïques !
Elle n’a guère de relais politique dans l’opinion et à gôche notamment, mais cela n’empêche pas une critique droâtière de se développer adroitement, accusant la gôche d’aveuglement, de naïveté ou de complaisance.
 
Pour rendre compte d’orientations qui conjugueraient soutien à l’islamisme radical et appartenance à la gôche, certains ont trouvé utile de parler d’islamo-gôchisme, une expression doublement malheureuse : Elle confond en effet islam et islamisme (islamo n’est pas islamismo), et gôche et gôchisme, alors que ceux qui y recourent sont eux-mêmes vite dans la dénonciation de toute la gôche, et dans la hantise de l’islam en général !
Comme quoi, question amalgame, y’en a qui font très fort…
La gôche de la gôche gauloisienne, et l’écolologisme politique n’en sont pas moins parfois pénétrées par un antisémitisme qui ne distingue ni l’existence de l’État d’Israël d’avec la politique de son gouvernement, ni cet État d’avec les feujs de la diaspora… juive qui n’y vivent pas.
 
Rappelons également que la guerre en Irak et le conflit au Proche-Orient, ont suscité à plusieurs reprises, outre des attaques et menaces sur des membres de la communauté juive en « Gauloisie », des « dérapages » parmi certaines formations politiques : C’était le cas notamment en 2003 lorsqu’« Aurélie-Fili-(tout)-pitti », alors porte-parole des « écololos », décide de prendre ses distances avec son parti à la suite de propos antisémites lors de manifestations.
De là à leur imputer un antisémitisme flagrant et partagé par tous les sympathisants de ces formations, à l’instar aujourd’hui de La « Transe-insoumise » (LFI), il y a un pas qu’il ne faut peut-être pas franchir, même si c’est très tentant.
Cela ne vaut en effet que dans des cas limités, et en tous cas rarement explicites.
Le phénomène existe et, pointe extrême de logiques qui, sans témoigner nécessairement d’une haine proprement antisémite, n’en est pas toujours très éloignées.
Ceux qui mettent aujourd’hui sur une même balance la barbarie et les crimes de guerre du Hamas, et la politique du gouvernement israélien, que d’ailleurs critique en Israël même une opposition démocratique, ont donc tout faux !
Amalgame, amalgame, toujours amalgame, l’arme des « pov’ d’esprit » qui en deviennent populiste.
 
Ce qui ne doit pas faire oublier l’antisémitisme d’extrême droâte, malgré les efforts de dirigeants du « Air-Haine » pour s’en démarquer, ni celui qui pénètre certains musulmans avec éventuellement des soutiens idéologiques confusionnistes, d’extrême-gôche comme d’extrême-droâte.
Ce « nouvel antisémitisme », dont la dénomination appartient d’ailleurs plutôt au vocabulaire de la droâte, est aussi diffus, poreux, flou, et, ainsi que le reflétait une enquête récente parmi les étudiants, il taraude toute la société.
Et c’est là une fracture qui n’aura pas été réduite et redevient d’une actualité écœurante, d’autant que je m’attends à des actes odieux de la part du gouvernement Israélien, poussé par les événements et son opinion publique.
Le Hamas veut la destruction d’Israël ; Israël voudra l’anéantissement du Hamas (et de ses alliés…)
Tout autant que ces attentats sur le sol européen qui n’auraient pas dû avoir lieu (Arras**, 3 ans après Samuel Paty, Bruxelles, … et il y en aura d’autres !)
Logique : Et on est reparti pour une guerre éternelle, une de plus !
 
Et nos « Gauloisiens-pathétiques » de ne toujours pas assumer leurs vieux démons.
Incroyable.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 
** À noter ce qui était prévisible dans le cadre de mes romans (« Les enquêtes de Charlotte » et du logiciel prédictif « BBR ») : L’assaillant d’Arras a bien été contrôlé 24 heures avant de passer à l’acte. Il était donc tracé de près par ces logiciels…
Mais ça n’a rien empêché.
Forcément qu’il y aura d’autres cas comme celui-là, d’abord à Bruxelles dans la même semaine, et encore ailleurs plus tard.

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