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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 3 octobre 2023

« Jupiter » en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »

Il était attendu de pied ferme…
Et il aura tout de même étonné.
 
D’abord, avec sa séquence mémorielle millimétrée à Ajaccio, car c’était également le 80ème anniversaire de la libération de l’Île.
Fred Scamaroni, honoré à cette occasion, aura préféré se donner la mort à la citadelle Miollis plutôt que de révéler les secrets dont il était le gardien.
Issu du corps préfectoral, ce haut fonctionnaire, dont le parcours présente des similitudes avec celui de Jean Moulin, s’est rapidement engagé dans les Forces Gauloisiennes libres. « Fred Scamaroni a été un militaire actif sur le terrain et a notamment participé au raid de Dakar en 1940 », m’a-t-on expliqué.
Trois ans après cet épisode, ce fervent gaulliste (encore un !) revient dans sa Corse natale, avec pour projet d’unifier les mouvements de Résistance sur place, alors que l’île est occupée par les forces fascistes italiennes depuis un an.
« Il a alors été un agent de renseignements au destin tragique et malheureux parce que sa mission n’est pas une réussite complète et finira très mal pour lui puisqu’il est trahi dans des conditions obscures par des membres du réseau ».
Arrêté puis emprisonné dans une cellule exiguë de la citadelle d’Ajaccio, il y sera affreusement torturé. Jusqu’à ce qu’il se donne la mort le 19 mars 1943 après avoir inscrit avec son sang quelques mots devenus célèbres sur les murs de sa cellule : « Je n’ai pas parlé ».
(Comme le « petit de Dumé » à qui on demandait au brevet qui a tué Henry IV).
« Je pense que l’Histoire veut retenir le nom de Fred Scamaroni pour essayer de faire oublier que dans la Résistance corse le général Giraud a davantage joué de rôle que De Gaulle. Or la mission de Scamaroni était purement gaulliste », analyse un historien.
Certes mais ça ne retire rien aux uns et aux autres…
 
Et puis « Jupiter » se sera recueilli devant la maison natale de Danielle Casanova, dont le nom est étroitement associé à la Résistance corse, bien qu’elle n’y ait pas participé directement sur le terrain.
Un Gaulliste, un « coco » : Tout va bien on refait le CNR à Ajaccio…
Car, après avoir passé une partie de son enfance à Ajaccio, cette militante convaincue a embrassé les idées communistes lors de ses études à l’école dentaire à « Paris-sur-la-plage ».
C’est dans la Kapitale qu’elle rencontrera également son mari Laurent Casanova qui deviendra l’une des têtes pensantes du parti communiste.
Pour sa part, signe de son importance dans le mouvement, l’Ajaccienne deviendra vite l’une des principales responsables des jeunesses communistes et fondera même l’Union des jeunes filles de « Gauloisie-éternelle ».
« Elle a un rôle de premier plan dans la hiérarchie du parti. En 1941, le parti communiste bascule dans la Résistance active quand l’Union soviétique est attaquée » (Avant, ils étaient plutôt collaborationnistes, avec le pacte Molotov…). « On ne sait pas exactement quelle a été la nature de l’action de Danielle Casanova dans la Résistance au niveau national, mais on sait qu’elle joue un rôle important, vraisemblablement de ravitaillement et de renseignements du réseau dont elle faisait partie – celui de Georges Politzer – entre l’été 1941 et une partie de l’année 1942 ».
On note seulement que la jeune fille a « une attache profonde avec la Corse mais elle n’y joue pas un rôle direct. Elle est très liée avec un certain nombre de Corses de la Résistance puisqu’elle est notamment la sœur d’Emma Choury », précise encore l’historien.
 
L’action très active de Danielle Casanova est cependant rapidement interrompue du fait de son arrestation dans le courant de l’année 1942. Elle sera déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943, lors du convoi des 31000.
« À Auschwitz elle sera un peu mieux traitée par certains responsables du camp, car elle était chirurgienne dentiste, donc ses conditions étaient un peu meilleures. Elle contribuera aussi à sauver pas mal de monde. Et surtout l’énergie de Danielle Casanova en déportation a maintenu le moral et la cohésion du groupe où elle se trouvait ».
« Elle a un caractère très trempé, très marqué et elle a une passion pour la Corse qui transparaît encore dans ses confidences en déportation auprès de ses compagnes d’infortune où elle dit, j’ai beau avoir une culture française et le cœur français du point de vue patriotique, je reste corse et profondément corse et en Corse tout est plus beau qu’ailleurs ».
Ce qui est bien vrai…
 
Malgré sa force de caractère, la jeune Résistante succombe à une épidémie de typhus qui frappe le camp en mai 1943. Dès lors, elle endosse une image d’icône pour le parti communiste : « Elle devient une figure dont la construction mémorielle est très exploitée par le parti communiste au point de donner à tout cela une forme de culte de la personnalité qui a été peut-être un peu contraire à sa logique discrète », souligne le même historien.
Et puis, les petits-fours avalés, « Jupiter » est passé aux choses sérieuses.
Lors d'un discours devant l'Assemblée régionale corse, il a proposé un texte constitutionnel pour construire l’autonomie corse au sein de l’État.
Construire l’autonomie de l’île « sans désengagement de l’État ».
 
« Ce ne sera pas une autonomie contre l’État, ni une autonomie sans l’État, mais une autonomie pour la Corse et dans la République », aura-t-il précisé.
Une proposition formulée à l’issue de plusieurs mois de discussions entre gouvernement et responsables politiques locaux (loges maçonniques locales et clans divers).
On se souvient que ces discussions avaient débuté après une explosion de violences insulaires en 2022. La mort du militant indépendantiste Yvan Colonna, agressé à la prison d'Arles, où il purgeait une peine de perpétuité pour l’assassinat en 1998 du préfet de la région Corse, Claude Érignac à Ajaccio, avait alors déclenché de virulentes manifestations.
 
« La Corse est enracinée dans la France et dans la République », déclarait alors « Jupiter » et il a promis « un texte constitutionnel et organique soumis à votre accord d’ici six mois » aux élus corses qui leur donnerait « la possibilité de définir des normes sur des matières ou des compétences transférées » sous le contrôle du Conseil d’État et du Conseil Constitutionnel.
De toute façon, je vous ai averti bien avant mes estives, qu’il va falloir retoucher à la constitution sur le cas très « … provisoire » de la Nouvelle-Calédonie.
L’occasion d’évoquer l’entrée de la « Corsisca-Bella-Tchi-tchi » dans la Constitution pour y inscrire les spécificités de la communauté insulaire.
(Je ne sais pas lesquelles, mais admettons qu’on mêle ça aussi avec le droit « constitutionnel » à l’avortement et le nouveau statut calédonien, tout le monde sera content…)
Est-ce que l’abrogation de l’interdiction d’un troisième mandat consécutif pour un Président, façon « Poux-Tine », sera à l’ordre du jour (puisqu’il en était question, sans le dire, dès les premières heures du premier quinquennat de « Jupiter » qui voulait déjà bouleverser la constitution ?)
Après tout, « Gégé-L’Archer » se succède à lui-même pour un 5ème mandat à la tête du Palais du Luxembourg…
 
Il a également souhaité un meilleur enseignement de la langue corse en proposant la création d’un « service public de l’enseignement en faveur du bilinguisme ».
(Là encore, je me demande de quelle langue corse on parle : Celle de ma grand-mère, ou celle des corses du Sud ?)
Et puis on rappelle que les nationalistes, qui contrôlent l’Assemblée territoriale locale, réclament de leur côté un pouvoir législatif propre, un statut de résident corse, justement la co-officialité de la langue corse et l’inscription de la notion de « peuple corse » dans la Constitution.
(Qu’on va se retrouver avec la notion de « peuple kanak » dans le même texte… plus tous les autres, bretons, savoyards, basques, franciliens, chtimis, nancéens, bourguignons, champenois, normands, occitans, les Lorrains, etc… mais pas les alsaciens !
À ce rythme, ne restera de « Gauloisiens » les strasbourgeois déjà européanisés et seulement Marseille, la plus grosse ville d’Algérie !…)
 
Avant de proposer l’autonomie, « Jupiter » a d’abord dressé le bilan de l’État en Corse : « Le gouvernement a fait sa part et nous avons ensemble beaucoup fait et cheminé avec un objectif simple et concret : Rendre la vie des Corses meilleure. »
Elle n’était pas si désagréable que ça, même avant.
À part les routes…
Mais bon, comme dit la pub, « ça… c’était avant ! »
Il a aussi souligné les moyens engagés dans la lutte contre la délinquance et le crime organisé (qui laisse à désirer), et les progrès réalisés en matière de santé (171 millions d’euros pour le centre hospitalier d’Ajaccio), d’environnement et d’équipement (avec le Plan de transformation et d’investissement pour la Corse, doté de 500 millions d’euros).
« La nouvelle étape institutionnelle que nous voulons lancer doit permettre à la Corse de conserver son âme et son identité tout en restant dans les bornes de la République », cadre le chef de l’État.
« Ce choix, c’est celui que notre jeunesse mérite, pour que les prochaines générations combinent à leur tour cette richesse et cette force d’être Corses et Français. Corse parce que Français. Français parce que Corse. Européen et de Méditerranée, tout cela à la fois », a conclu « Jupiter » sous des applaudissements nourris des élus locaux.
Magnifique…
 
Et il en aura profité pour fixer nombre de lignes rouges, à commencer par le refus d’avoir deux catégories de citoyens dans la République, ce qui exclut un statut de résident et une co-officialité de la langue corse, source des prochaines difficultés.
Car, on a bien vécu depuis les accords de Nouméa avec les Kanaks et les Caldoches, les uns moins nombreux que les seconds, mais les seconds privés de droit de vote aux élections territoriales… et qui par trois fois ont refusé l’indépendance offerte.
Bref, le chef de l’État a prévenu les nationalistes qui dirigent l'île que ce processus, qu’il qualifie d’historique, ne devra se faire ni « contre » ni « sans » l’État.
« Un moment historique ».
« Le statu quo serait notre échec à tous ».
Il faut « avancer ».
« Ayons l’audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République. »
Concrètement, « Jupiter » donne « six mois » (« dead line » en mars) aux groupes politiques corses, des indépendantistes à la droâte, pour arriver à un « accord » avec le gouvernement menant à un « texte constitutionnel et organique » permettant de modifier le statut de l’île, texte qui pourra alors être présenté.
« Le statut d’autonomie que nous appelons de nos vœux s’inscrit au sein de la République française », a répondu Gilles Simeoni, président autonomiste de l’exécutif de Corse, (tordant les nez aux indépendantistes locaux) en listant « cinq enjeux » majeurs : « Historique de reconnaissance », « sociétal », « économique et social » et « démocratique, avec le refus de toute logique de pression ou de dérive mafieuse ».
 
Tout cela est fort beau, mais jusqu’où cela pourra-t-il aller ?
Outre les aspect « politique-politicienne » (déjà les bretons veulent le même statut, les « LRd » rappellent qu’il faut une majorité des trois cinquièmes au Congrès pour modifier la constitution et que le sénat n’est pas encore acquis à cette réforme dessinée là), la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » fait partie d’une des régions où la croissance de la population est la plus forte.
Notamment grâce aux retraités. Mais ce n’est pas à la retraite qu’on construit un avenir : Il est plutôt dans son sillage…
Or, les personnes de 65 ans et plus sont majoritaires sur l’île.
C’est ce phénomène qui explique comment, malgré un PIB un peu faiblard, le chômage reste historiquement faible.
Le PIB par habitant atteint les 28.000 € contre 36.700 euros pour l’ensemble de la « Gauloisie-terre-des-pôv’-sans-dents ». Juste devant le Limousin, la Picardie, l’Occitanie, la Lorraine…
Sauf que l’île est coupée en deux, creusées par des disparités frappantes.
La partie sud est prospère avec 32.600 euros par habitant, dû à la très forte concentration de touristes. Tandis qu’au nord c’est tout l’inverse : Le PIB atteint péniblement les 25.700 euros, ce qui le place au même niveau que la Martinique…
 
Mais pas seulement. Il faut aussi regarder la composition de l’activité qui reste problématique. Car le pays en termes d’industrie c’est 10 %, quand la Corse peine à atteindre les 3 %.
Bien sûr le tourisme et tout ce qui gravite autour de ce secteur est largement représenté sur l’île avec 24 % contre 17 % pour la « Gauloisie-olympienne ». Mais le plus frappant c’est la part non marchande, celle de l’administration publique, de l’éducation, de la santé, de la fonction publique : Elle occupe 31 % du PIB !
On voit donc bien que ce serait très difficile pour la Corse de devenir un pays autonome ou indépendant économiquement.
Cette observation vaut aussi pour une grande partie des régions « Gauloisiennes » et il ne faut pas stigmatiser la Corse.
 
Alors quel type « d’autonomie économique » serait envisageable derrière les beaux discours ?
Il se trouve qu’il y a déjà une certaine autonomie régionale sauf qu’a contrario d’un état fédéral comme la « Teutonnie », les régions n’ont pas la compétence de faire leur propre loi.
Est-ce qu’en reconnaissant une particularité à la Corse et un droit de légiférer « Jupiter » est prêt à faire de la « Gauloisie-éternelle » un véritable état fédéral ?
Pas certain… loin de là.
Peut-être que cela peut se rapprocher du chapitre dans la Constitution dédié à la Nouvelle-Calédonie. Ce dernier lui confère une plus grande autonomie sans toutefois qu’elle le soit économiquement.
L’île reste très subventionnée par l’État. Donc il vaut mieux parler d’une autonomie de gestion à approfondir.
 
On pourrait ainsi tout à fait imaginer une dévotion de compétence économique renforcée par rapport à ce qui existe déjà dans les régions. Mais cela restera très encadré, la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » ne pourra, par exemple, jamais être auto-suffisante fiscalement. À part « l’Île-de-Gauloisie » et Rhône Alpes aucune région ne peut vivre d’elle-même, sans aide financière de l’État, il faut dire les choses comme elles sont.
Autrement dit, il ne faut pas non plus se bercer d’illusion. La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » a un terrible déficit de commerce, n’a quasiment pas d’industrie et possède une agriculture très réduite (mais avec des productions… de « caractère »).
Et le seul sentiment national corse ne peut résoudre cela.
À moins que pour des raisons purement politiques et émotionnelles les corses soient d'accord pour payer le prix fort, celui d’un appauvrissement drastique de leur niveau de vie sur une longue période avant de trouver une solution !
C’est cela l’enjeu caché.
Il y en a un autre.
 
Avec une structure productive aussi défavorable, il faudrait que la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » s’engage sur la voie du paradis fiscal (rêvé par « BoJo » à Londres, post-brexit).
Ceux à quoi sont obligés tous les petits pays (quasiment à la dérive).
À ce moment-là, effectivement l’île-de-beauté pourrait trouver une alternative en adoptant un système comme celui de Malte.
Mais cette fiscalité différenciée sans proclamation d’indépendance requiert qu’on aille au-delà d’un régionalisme pour aller vers une fédéralisation des régions.
Et ça, forcément ça va faire des remous dans tout le pays, d’autres régions voudront très certainement faire de même.
D’ailleurs, en qualité d’ex-fiscaliste « parigot », j’en suis tout-à-fait favorable : Autonomie fiscale de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et rattachement de « Sœur-Âne » par un couplage de la seule commune/département avec la région Corse.
Là, on va rigoler…
 
Bref, tout ça pour si peu finalement.
Je rappelle que quand « tonton Yoyo » avait proposé aux Corses un statut d’autonomie par référendum local, il n’avait pas été très loin et qu’en 2003, ils avaient voté contre la fusion des deux départements îliens datant de 1975…
On n’avance pas trop, finalement.
Et entre-temps, un nouveau mouvement indépendantiste armé avait fait parler la poudre dès le printemps dernier après l’assassinat de Colonna…
(Assassin toujours pas jugé, mais directrice de la prison d’Arles sanctionnée…)
 
Une affaire à suivre…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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