Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 18 novembre 2021

Paris, ville-poubelle ?

Une ville devenue invivable ?
 
Voilà qui me fait bien rire : Mais je dois y vivre dans un quartier « surprotégé », ce n’est pas possible autrement !
Attendez, je reste privilégié avec trois lignes de métros, une douzaine lignes de bus à moins de 5 minutes à pied (et encore, je ne marche pas vite, laissant volontiers « mes fans » me rattraper). À 10 minutes, toujours à pied, il doit bien y avoir 5 théâtres (même si deux ne fonctionnent actuellement pas) et une vingtaine de salles de cinéma à un quart d’heure, toujours à pied, mais « en montée » et au pas du légionnaire…
J’ai même pu voir le dernier James Bond, en VO dont les dialogues d’ouverture sont en « Francilien-natif » dans le texte, et aller picoler une bière à la sortie avant de rentrer (en descente), dans l’un des nombreux pubs qui font la renommée du quartier.
J’ai le choix entre cinq boulangers, autant de pâtissiers dont certains font « top chef », au moins trois bouchers, plusieurs traiteurs dont le champion du monde de la tête de veaux, une quinzaine de restaurants de valeur inégale, mais au moins deux étoilés, un grand magasin « rive gôche » et un centre commercial en rénovation…
En plus je dispose d’un balcon sur rue dégagée et arborée, et d’un parking souterrain pour mon « tas de boue à roulettes ».
Paris reste une fête quotidienne, finalement…
Que demander de plus ?
 
De trottoirs propres ? Je paye assez de taxes de voirie pour qu’ils soient karchérisés trois fois par semaine à chaque fin de marché des quatre-saisons qui s’étale sur 700 mètres !
Bon, d’accord, les forains font du bruit tôt le matin, mais avec un bon double-vitrage, on n’entend presque rien.
Des toubibs et pharmacies ? Les miens sont situés à quelques minutes de là, j’ai trois pharmacies autour d’un de mes boulangers, un laboratoire d’analyse sur le même trottoir, deux marchands de tabac qui font presse et librairie, un centre médical complet avec imagerie médicale au feu rouge suivant, deux fleuristes et un marchand de couleurs de l’autre côté, bien utile quand une ampoule électrique pète ou que j’ai besoin d’un élastique. Des traiteurs à profusion, même les indispensables chinois, grecs et le pizzaiolo, un serrurier-cordonnier en traversant juste une rue, un supermarché de l’autre côté, une brasserie juste en-dessous et parfois je croise « Tonton-Yoyo » et son air inspiré de « pincé de la vie ».
Bref, une vie de pacha, qui certes, a un coût.
 
Un coût qu’on ne retrouve pas en province ― quoique… ― et je plains mes amis quand je les visite dans leur trou campagnard situé principalement sur la diagonale du vide ou même en Normandie, voire dans une métropole régionale, où il faut minimum 30 minutes de parcours automobile quand tu as oublié le sel !
Il n’y a vraiment qu’à Lyon qu’on peut se sentir bien, à condition d’habiter au bon endroit, parce que dès que tu en sors, c’est le boxon.
Même en Balagne, quand ça roule je reste à 10 minutes des « commodités » d’un citadin. Mais je suis planté au milieu des pins de méditerranée où le vent fait siffler leurs aiguilles. Évidemment, il ne faut pas être malade, parce que là c’est soit deux heures de route tortueuse, soit un quart d’heure d’hélicoptère en ligne droite et parfois ça se termine à la Timone en avion sanitaire.
Mais je ne leur dis pas : Ils sont tellement fiers de pouvoir biner leur jardinet et manger des radis « bio-du-jardin ».
On dit que l’herbe est toujours plus verte dans le jardin du voisin, une idée que j’ai franchement du mal à conceptualiser.
Mais j’écoute, j’écoute, je ne réponds même pas constatant comme tout le monde que finalement la ville-lumière se vide de ses habitués qui pestent quand ils doivent y revenir… le moins souvent possible : Tout est fait pour les écœurer, faut-il rajouter !
Et de constater qu’effectivement, dans les « beaux-quartiers », on se rend compte que les appartements sont vides la moitié du temps, même dans les HLM du parc de la ville et ceux de quelques « zinzins », notamment le soir quand les fenêtres restent noires de lumière.
 
Les reproches sont toujours les mêmes : Des travaux interminables, des déchets qui inondent les rues et attirent les rats… à Paris, les conditions de vie sont de plus en plus compliquées, paraît-il, et chacun y va de son grief.
Personnellement, le mien c’est d’avoir laissé les « soces » s’installer à la Mairie centrale, laissant très peu de marge de manœuvre aux maires d’arrondissement (même le budget « PQ » est contingenté !), avec en plus l’appoint « d’écololo-bobos » qui n’ont pas eu le courage d’aller crécher en forêt, alors même que j’en connais la cause : Le parachutage, raté, de « Sais-gain » contre le maire sortant, le « cousin Jean » (Tiberi).
Un autre millénaire, mais le « cousin Jean » nous aura laissé tomber pour « faire barrage » au « bâfreur de pizza » soutenue par la « Panaf’-à-roulette » et sa clique de la rue de Lille (à l’époque) : Une vraie cabale des « RPR » du moment.
Un complot dont finalement il ne reste rien que la gestion « soce » qui reste une catastrophe financière…
Passons…
 
Passons pour noter que depuis le début de la crise sanitaire, nombreux sont ceux à avoir quitté la capitale. Lors de la rentrée de septembre, 6.000 élèves manquaient à l’appel. Les riverains se plaignent à la fois du bruit, de la circulation (à la fois en deux roues ou en voiture), des déchets ou encore des rats de plus en plus nombreux, même si j’en vois peu et de façon extraordinaire.
Pour la mairie du 5ème arrondissement cette situation est due à une mauvaise gestion de « Sœur-Âne » : « La faute sans doute à une gestion hyper-autoritaire, hypercentralisée, avec beaucoup de moyens de communication pour faire savoir, mais une action pas très efficace au service des Parisiennes et des Parisiens », a-t-elle déploré.
 
Et de noter que début novembre, la star du PSG, Lionel Messi, pointait aussi du doigt des embouteillages insupportables. Arrivé dans la capitale cet été en provenance de Barcelone, le joueur avait notamment déclaré : « Les premiers jours ont été difficiles parce que notre départ a été soudain. On a passé un mois et demi à l’hôtel et ce n’était pas simple pour les enfants. En plus, nous étions dans le centre (à l’hôtel) et, à Paris, la circulation est insupportable. Il nous fallait une heure pour aller à l’école et une heure pour l’entraînement ».
Pareil au retour…
Évidemment, à Barcelone, ville olympique, c’est tout de même assez différent alors que la capitale catalane est quasiment traversée par l’autoroute de bord de mer, plus quelques autres, sans vraiment de ceinture périphérique…
 
De son côté, « Stéph-en-Bern » a lui aussi annoncé qu’il quittait la « ville-lumière ». L’animateur et journaliste a évoqué auprès du Parisien (pas libéré) « la saleté, les trous dans la chaussée, les chantiers permanents », une « guerre des roues », « anarchique et dangereuse » qu’il vit aujourd’hui comme une d’une agression perpétuelle.
« Pensons un peu aux personnes âgées, aux handicapés, aux enfants », a-t-il déploré. « Pour ce qui est du vivre-ensemble, on a tout lâché. »
C’est vrai que personnellement, je n’ai plus croisé depuis un moment le « petit-vieux » qui traversait les Champs-Élysées à petite allure vers les ex-bureaux de « Jour de France » : Le trottoir y est large et l’avenue encore plus, mais il passait sans même regarder autour de lui.
Et sans canne blanche.
Peut-être qu’il n’est plus de ce monde, désormais, la faute à un kon qui lui aura roulé dessus par mégarde.
 
Pour « Steph », « Paris-sur-la-plage » s’est largement dégradée : « Je suis toujours émerveillé par sa beauté (moâ aussi, partout où se porte mon regard blasé), mais je déplore un laisser-aller général, et même un certain enlaidissement ».
Il ne supporte plus. Il quitte donc la kapitale avec pertes et fracas pour s’installer dans sa résidence secondaire du Perche (au milieu de la diagonale du vide du pays). S’il reste chargé de la mission Patrimoine, il déplore également « un certain enlaidissement » : « Paris est devenu une poubelle où les gens se débarrassent de tout, n’importe où et n’importe comment. Où est passée la Ville Lumière ? »
Pas le parigot : Celui-là dispose d’un service d’enlèvement des encombrants qui fonctionne plutôt bien sur RDV… lui signale-je
 
« Malgré le petit pincement au cœur, je suis soulagé de partir. J’avais l’impression de devenir fou » (le pov’-chéri), et il ajoute qu’il « faut entendre comme les gens se parlent. La circulation est une source inouïe de tensions. Les voitures contre les piétons, les trottinettes contre les vélos, les scooters contre les voitures… » La fameuse « guerre-des-roues ».
La bétonisation de la ville l’inquiète. Et encore il n’a pas encore vu la tour Triangle qui va être construite à la porte de Versailles : 140 mètres, qu’on m’a prétendu !
Tout comme la disparition du mobilier urbain, « qui fait partie intégrante de son identité visuelle : Les bancs Davioud remplacés, les grilles d’arbres en fer qu’on enlève sous prétexte de manifestations, et même les anciens kiosques qui étaient si beaux… Les nouveaux bancs au Panthéon et les fontaines des Champs-Élysées, c’est quand même affreux.
Changer les choses, je n’ai rien contre, mais pas si c’est pour détruire notre patrimoine visuel et encore moins si c’est pour faire moins beau. »
Ça, il faut bien reconnaître que notre andalouse-nationale n’a pas forcément bon goût esthétique…
Mais tout le monde ne peut pas être aussi « fin » que « Steph »…
Ce qui me chagrine le plus, c’est tout le pognon mis dans ces « remplacements » alors que les anciens matériels fonctionnaient très bien à la grande satisfaction de tout le monde.
C’est à croire que notre édile n’existe que parce qu’elle dépense à tout-va le pognon des parigots, comme si nous étions tous des richards à l’égal de Rockefeller.
 
Naturellement, il apporte ainsi son soutien à #SaccageParis, mouvement très actif depuis le printemps sur Twister : « Je regarde ce mouvement citoyen avec beaucoup de sympathie car ce sont des lanceurs d’alerte, et qu’ils pointent un certain nombre de problèmes. »
Pour autant, « Stéph » refuse de charger « Sœur-Âne » l’actuelle maire de la ville : « Ce serait trop facile ! Sa tâche est loin d’être simple, et que je sache, ce n’est pas elle qui salit, et ce n’est pas la faute des éboueurs. Les premiers responsables, ce sont d’abord les usagers. Elle ne peut pas mettre un cendrier et une poubelle derrière chaque habitant (il y en a une tous les 50 mètres…).
Elle a certes sa part de responsabilité mais elle ne mérite pas tous les coups qui lui sont donnés. »
De quels coups parle-t-il donc, au fait ?
Et de lui adresser ce doux message : « Chère Anne, réveillez la beauté de cette ville. Restaurez son prestige, son attrait, sa qualité de vie. C’est capital en vue des Jeux olympiques de 2024, qui ne doivent pas se transformer en cauchemar pour les Parisiens ».
Personnellement, j’ai un autre point de vue…
D’abord, au moment des JO, si je suis encore en vie, je dégage en Balagne et prête mon « cruttiu » à mes « cousins » qui se porteraient volontaires.
 
Et je me dis qu’avec tous les millions dilapidés en konneries année après année, puisqu’elle se balade avec le chéquier du parigot depuis des lustres à contenter quelques « réseauteux » qui lui renvoient de l’électeur, peut-être qu’elle devrait se casser et aller emménager chez « Jupiter » à la prochaine présidentielle.
Au moins les routes du pays seraient plus sûres, toutes réduites à 30 km/h (exception faite pour le périph’ à 50 et les autoroutes à 70…).
On aurait peut-être même un héliport place de la Concorde, comme on en avait un épisodique sur le parvis de Notre-Dame, pour son usage personnel bien sûr, afin de rejoindre le « Carla-Bling-bling-One » stationné à Roissy pour ses déplacements professionnels…
Parce que même avec une escorte de motards qui ouvre la route, c’est gymkhana pour sortir de la ville hors les aurores.
Au moins, du temps du « Chi », lui ne se pressait pas plus que ça, se coulant dans la circulation de la plus belle avenue du monde sans faire hurler les deux-tons.
Là où « Giskard-A-la-barre » rentrait à potron-minet rond comme une queue de pelle à emboutir les bennes à ordures ménagères…
Une autre époque, un peu plus respectueuse d’autrui.
 
En bref, bon vent à « Steph », on te reverra aux tribunes des JO et à celles de Roland-Garros, mirer tous ces petits-jeunes célébrer la fête du muscle, et je te souhaite tout le bonheur bucolique auquel tu aspires : Ça fera toujours un parigot de moins, me laissant sa place de divaguer jusqu’aux jardins publics de mon choix : Je suis à 10 minutes à pied de celui du Sénat, le palais Médicis du Jardin du Luxembourg, qui nous aura valu de très belles pages sur l’existentialisme sartrien…
Paris, ça se mérite, mais beaucoup ne méritent décidément pas « Paris-sur-la-plage » !
Y compris, à mon sens, sa maire et sa clique…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire