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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 28 novembre 2021

Journal d’estives 2021 (4/17)

Temps estival
 
Ça y est le beau temps est enfin revenu. Le vent est tombé et il fait tout de suite plus chaud. La mer s’est calmée, toutes les plages deviennent abordables.
Du coup, elles sont envahies de touristes, mais ça reste « praticable ».
Peu de « Ritaliens » et de Néerlandais, quelques « Teutons », des Autrichiens beaucoup de « Gauloisiens » et des voitures belges.
J’ai même vu une plaque suédoise, une autre norvégienne et quelques slovaques… La saison va enfin démarrer, sauf que ça râle en raison des nouvelles mesures de jauges et de fermeture nocturne anticipée.
Les pôvres, ils n’ont encore rien vu avec les contrôles des pass-sanitaire prévus pour le 1er août, qu’il est même question d’avancer leur mise en œuvre !
45.000 euros d’amende, ce n’est pas rien tout de même, si tu ne contrôles pas tes clients… et ton personnel, tel qu’ils se précipitent encore tous se faire vacciner.
C’est le Janssen qu’ils aiment bien : Je crois que c’est parce qu’il suffit d’une seule piqûre.
 
C’est comme ça que je découvre le nouvel emplacement du cabinet d’infirmerie : À la longueur de la queue devant !
Impressionnant l’engouement soudain pour les « dames piques-piques » !
Comme quoi, je me répète, il n’y a vraiment que la peur du gendarme qui leur font se bouger le kul : De vrais moutons !
Où va mon pays ?
 
Il n’empêche, à Bastia et à Ajaccio, il y a encore des « anti-vax » qui manifestent bruyamment, dénonçant la vaccination obligatoire.
Personnellement, je persiste à ne pas comprendre : Il y a plus d’une dizaine de vaccins infantiles obligatoires et là, ça ne les gêne pas du tout !
À l’armée, en tant qu’appelé sous les drapeaux, on te vaccinait contre tout sans même te demander ton avis et personne n’en est mort : On avait juste le droit de rester cantonné un week-end sans permission…
C’est comme ça qu’on fait reculer les maladies, ils devraient le savoir depuis le temps, surtout les professionnels de santé !
 
Sur une des plages que je fréquente après l’heure de la sieste digestive, il y a comme ça une jeune-fille que ses parents trainent sur le sable. Drôlement amochée par la vie. Probablement les effets d’une maladie dont elle n’aura pas été vaccinée à temps.
Ils sont deux à la soulever : Elle est incapable de mettre un pied devant l’autre, elle a une main toute recroquevillée et manifestement ils lui font mal parce qu’elle grimace.
Pourquoi la Vie peut devenir aussi injuste et cruelle ?
 
Après tout, personne n’a demandé à naître. Mais une fois que c’est fait, on s’y accroche jusqu’à ne plus pouvoir la supporter.
Et chacun, dans notre prime jeunesse, se considère comme le centre de l’univers : Tout le monde vous entoure et s’extasie devant vos actions et réactions même les plus normales et vous êtes absolument certain que rien n’existait avant vous. Mais tout était déjà là, en place pour votre nombril.
Il faut des années pour concevoir qu’il y a un « avant » avec sa foultitude de grands et petits événements, que même vos parents ont été bébés.
Et il faut encore des années pour vous « fabriquer » un « après » qui s’accumule au fil du temps.
Tout ça, tous ces efforts, toutes ses contraintes et souffrances, pour, dans tous les cas, finir dans l’oubli.
Quelle sera la vie de cette gamine qu’on traîne dans les vagues malgré son handicap ?
Est-ce cruel et injuste, d’ailleurs ?
Je ne sais plus bien…
 
Si la mer s’est calmée, en revanche le ciel se voile par la suite.
Et je découvre à l’occasion qu’on peut, grâce à un petit zef léger, ressentir la fraîcheur malgré les 33° affiché par le thermomètre de mon « tas-de-boue-à-roulettes » !
J’évacue donc plus tôt que prévu et finit l’après-midi à « faire des courses »… dont j’oublie la moitié de mes commissions, mais pas le Cap Corse, la boisson qui fait grimper mon taux de glycémie à des niveaux insolents !
D’autant qu’ils font désormais « du blanc ». Pas terrible pour tout dire.
Il y en a qui vont au cinéma, moâ je fais les supermarchés.
Bien achalandé le Casino ! J’y reviendrai.
Je ramène même une lime rotative électrique pour raboter mon doigt de pied abîmé par mon diabète : Ça fera plus propre.
Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt au lieu d’aller me payer des séances onéreuses de pédicure sur le continent ?
 
Dumè est descendu de son village. Il est question de se retrouver à dîner le lendemain soir chez lui à Calvi (là où il bosse hors saison) pour partager le veau aux olives que Vanina, son épouse concocte l’hiver par bassines entières à ses moments d’ennui et qu’ils congèlent pour l’été et les amis.
En fait, ils me feront aussi du caviar de mulet : de la boutargue (ou poutargue) !
Fameux.
Faudra que je repasse au supermarché acheter une bouteille de champagne : Il n’en boit qu’en ma présence estimant que ça fait dangereusement augmenter sa propre glycémie.
Le mal du siècle, le diabète insulino-résistant…
En fait il a évacué son village parce que son fils s’y est isolé puisqu’il est « cas contact ». Contact de sa copine : Le paradis !
Encore un qui fait la fête aux mariages locaux et qui ne porte pas de masque.
C’est pourtant assez drôle : Si les commerçants sont tous masqués dans leurs échoppes, la peur au ventre de ne plus pouvoir travailler en pleine saison pleine, et si en ville les touristes le sont également - j’en ai même vu sur la plage - tous les autres s’estiment « plus forts » que le virus !
« Ao ! Un corse bien né ne craint rien ! » pas même les soldats du Roy !
Et pourtant, en Balagne on mesure 1,1 % de contaminés. Un taux dément…
Quand on sait que le « mutant indien » possède un taux de contamination de 1 pour 7, ça va faire du monde à la fin de la saison.
« Tu verras Infri, ils vont même nous obliger à porter le masque chez nous ! »
Qu’il se fasse vacciner : « Moâ, j’ai mon “Moulti-pass-sanitaire” ! » et je lui sors le papelard qui m’exempte de port du masque… jusque chez moâ !
Il me dit qu’il n’a pas le temps, avec tout ce qu’il a à faire…
À part préparer les vendanges de ses vignes arrachées il y a quelques années pour cause de subventions européennes, je ne vois pas bien à quoi il fait allusion…
D’autant que devant « monter » sur le continent pour ses affaires, il finira par se faire piquer.
Et on discute alors du couvre-feu. Pour lui le Maire, Ange, l’a instauré.
« Change de commune… »
Tant que le sous-préfet ne l’aura pas décidé, ça n’existe pas encore.
Bref, la soirée s’annonce sympathique.
 
De plus, le vent est tombé et le voile de brume aura été remplacé par de la brume de chaleur : Ça promet que du bon pour les jours à venir.
Et c’est la rotation hebdomadaire des touristes : Les « bronzés » retournent vers chez eux et des « cachets d’aspirine » les remplacent. Ils viennent tous se contaminer en Balagne qu’on n’échappera probablement pas à une quatrième vague sur le continent…
Et effectivement, le temps est beau et chaud, la mer d’huile, mais voilà que la pêche aux méduses est désormais ouverte !
J’ai horreur de ces bestioles que tu ne vois pas et qui t’infligent des blessures qui font mal : À chaque fois, je crois être mordu par un gros poisson !
Il faut dire que je suis le roi des méduses : S’il y n’en a qu’une, elle est pour moâ !
Elles me laissent même de gros bisous tout rouges sur le poitrail, les jambes, les bras, les épaules, et quand c’est dans le dos, tu as du mal à dormir les nuits suivantes.
Une véritable attirance !
 
Alors, je me méfie : Je me baigne derrière un quidam qui m’ouvre la route et je ne vais pas très loin.
Ça tombe bien, s’il fait 40° sous abri au soleil (la sonde de mon « tas-de-boue-à-roulettes ») l’eau doit être autour de 24° (météo marine) ce qui, en l’absence de vent, est vraiment très agréable.
Cette fois-là, l’eau est tellement claire que j’en vois une grosse goulue à bord noir qui palpite à contre-courant juste devant moâ.
Inutile de dire que ça gâche mon plaisir.
Mais je me réjouis du spectacle donné sur la plage par un couple qui se bat pour refermer sa tente Quetchua (la même que pour les SDF parigots en hiver…)
Je m’immerge, ils y sont déjà.
Trois-quarts d’heure plus tard, je lézarde au soleil, ils y sont encore : Un sketch !
 
À part ça, finalement assez peu de monde en nocturne. Il y a quelques « Ritaux », quelques « Teutons », mais la nouveauté c’est le nombre de Wallons, je l’ai déjà dit : Il devait y avoir une promotion, ce n’est pas possible autrement.
Et pas un seul british !
Par ailleurs, j’ai perdu mes « profs & instits » qui venaient polluer mes plages de Balagne tous les étés en cancanant et médisant horriblement sur leurs collègues de la rentrée prochaine.
C’était pénible…
Désormais, c’est reposant.
 
J’ai dîné avec les « Dumè ». C’est une longue partie de rigolade. Lui est décidément un cordon fin et il a la blague facile.
Mais je crois que la meilleure ça aura été de moâ. Je mire un cadre dans lequel est enchâssée une photo d’eux entourant leur fille à l’occasion de la remise des diplômes toute récente.
« C’est qui autour d’elle ? »
Bé c’est nous !
« Oh, mince, je ne vous avais pas reconnu… C’était il y a longtemps alors ! »
Éclats de rire !
 
« La croisière d’Alexis® » avance bien. C’est assez drôle de penser que finalement, vous mettez des personnages, n’importe lesquels, en situation tout-à-fait normale, selon un scénario qui tient en une ligne, et tout d’un coup ils s’animent et il leur arrive plein de choses que vous n’aviez même pas spécialement prévues ni imaginées.
L’écriture, finalement, c’est magique !
Bien sûr, il faudra « affiner », mais plus tard, à la première relecture, une fois le roman oublié.
Car je bosse aussi sur le suivant : « Année électorale de Charlotte® ». Mais ce n’est pas encore clair dans mon esprit.
D’autant que je lis également un bouquin qui raconte la rivalité des Pozzo-di-Borgo et des Bonaparte, après avoir terminé le rapport de la CIA sur les prochaines décennies.
 
Et puis j’aimerai bien redécouvrir « Les Misérables », « Notre Dame de Paris ». « Guerre et paix » si je retrouve les volumes.
 
Le glas a sonné sur la ville qui se réveille : Il faudra que j’y descende pour acheter le journal et savoir qui on aura enterré…
 
C’est vraiment l’été : Il fait beau, il fait chaud, la mer est chaude, le vent très léger et les méduses sont encore là !
35° sous abri, une température infernale à « Paris-sur-plage », mais là, comme il y a de l’air, c’est très agréable.
Et puis si tu as trop chaud, tu piques une tête. Tu sors et tu es sec en une demi-heure.
J’ai même réussi à faire une sieste sur une plage, sous mon parasol !
Mon épiderme devient « caramel-chocolat ».
 
La cousine « avocate », celle qui défend les assassins de leur conjoint tortionnaire, fait un « page 3 » complet dans le journal local.
Elle veut vraiment faire entrer le droit canadien dans le droit « Gauloisien ».
Comment ils disent ?
« Syndrome de la femme battue, sous emprise post-traumatique ».
Elle reconnaît que la chance de Valérie Bacot aura été d’avoir eu des psychiatres qui auront su faire comprendre aux jurés de quoi il retournait.
Bref, tu es malade à force de te faire battre et humilier, tu aurais un « permis de tuer » (Licence to kill), seulement si tu es une femme.
Pourquoi pas ? Moâ, je veux bien, mais il n’empêche que ça reste un assassinat, avec actes préparatoires d’un meurtre sur un homme, fut-il un sale kon de tortionnaire.
Si on devait tous les abattre comme des chiens, jusque chez les « fous d’Allah », la planète s’en porterait peut-être mieux, mais franchement, il doit y avoir d’autres moyens de protéger nos femmes, même celles qui portent le tchador et le niqab, sans faire un bain de sang.
 
Enfin, l’avantage, c’est que je lui ai fait savoir l’existence de ce papelard et qu’elle me demande de le lui apporter une fois à « Paris-sur-la-Seine ».
Ce qui promet au moins une rencontre ailleurs que dans les cimetières à enterrer « nos vieux ».
Et puis, par la même occasion, j’ai appris incidemment qu’elle s’est enfin séparée de son « ex-associée », mon autre « cousine ». Une bonne chose.
Non seulement cette dernière avait tendance à prendre un peu trop la lumière, mais elle avait aussi tendance à taper dans la caisse commune sans prévenir. Déjà que la comptabilité, les chiffres et le reste, ce n’était pas le fort de ma « cousine » cortenaise, au moins désormais elle va y voir un peu plus clair.
C’est très bien.
Plus tard j’aurai appris que c’était tel qu’il lui aura fallu déposer le bilan du cabinet avec une dette « superprivilégiée » (impôt, Urssaf, TVA) colossale.
 
Curieusement, plus tard, il n’y aura pas une seule ligne sur les journées internationales de Corti, celles des peuples sans nation…
Mais les cousins « natios » feront tout de même parler d’eux. 

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