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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 20 novembre 2021

Journal d’estives 2021 (1/17)

Départ épique
 
Normalement, ce blog met en ligne un post par jour. Le vendredi, ce sont les « histoires d’en rire » ; le samedi, je commente un arrêt : C’est toujours intéressant et parfois fort drôle quand on imagine les drames humains du quotidien qui sont derrière le prononcé des attendus.
Le dimanche, c’est le plus souvent « libre » et j’en profite pour vous donner des nouvelles scientifiques, parfois passionnantes, parfois fort drôles.
Le lundi, j’y mets un post « général » portant sur une question du moment en matière de macroéconomie ou de géostratégie, quand je peux.
Le mardi je reprends en général l’actualité du week-end passé dans ce qu’elle a d’étonnante.
Et les mercredis et jeudis, j’aborde des questions d’actualité politique. En ce moment, c’est souvent relatif à la campagne 2022.
 
Seulement voilà, cet été je vous avais préparé 17 billets relatifs à mes « estives 2021 » que je vous réservais pour le cas d’un « empêchement » d’infortune me laissant loin de mes machines.
Et il se trouve que les « obstructions » prévues n’ont pas eu lieu : Pas d’hospitalisation, pas de déplacements impromptus en ce qui me concerne.
Du coup, avant que ces posts ne soient devenus totalement obsolètes, j’ai donc décidé de bouleverser le rythme hebdomadaire et je vais vous les mettre en ligne pour vos week-ends : Ça tombe bien, j’étais au soleil et l’époque est plutôt à la froidure hivernale.
L’occasion de vous faire rêver un peu…
 
Il n’y aura que deux interruptions de ce cycle : Le premiers week-end du mois de décembre et probablement celui de janvier, qui reprendront les « fils rouges » du mois dépassé et néanmoins antérieur, « pour mémoire ».
Vous souhaitant une bonne lecture…
I3
 
« Mon quotidien » de l’été dernier, incrémenté jour après jour.
 
J’avais donc décidé de donner un coup de neuf à mon appartement parisien. Quelle drôle d’idée que voilà !
Peinture, carrelage : Je ne supportais plus les carreaux gris sur gris de ma cuisine : Ils seront tout blanc.
Sauf qu’il a fallu aller chercher lesdits carreaux importés de « Ritalie », que mon pôv’ « tas de boue à roulettes » a bien eu du mal à supporter la charge (puisque je n’ai pas été livré de ma nouvelle chignole : Ils n’arrivent pas à les fabriquer, la faute aux chinois qui ne procurent pas les composants électroniques indispensables, alors qu’une « deux pattes » n’en a pas besoin ! Ils ne savent plus faire des bagnoles « simples », un moteur, 4 roues, ça n’existe plus…)
Mais ce que j’ai eu du mal à anticiper, c’est que si les peintres apportent bien leurs pinceaux et leurs couleurs, le carreleur son ciment, ses colles et joints, il faut les leurs apporter sur le futur chantier et qu’en plus et surtout il faut vider tous les meubles pour qu’ils puissent les déplacer et tourner autour !
La vaisselle dans la baignoire après la dernière douche, les vêtements, dans des sacs : Plus de cinq mètres cubes entassés dans le séjour, au milieu du mobilier…
Et encore, c’est sans compter deux mois de linge pour les vacances qui font le voyage avec moâ !
 
Bref, je démarre absolument rincé, sous la pluie, qui ne me quittera qu’à l’escale de Lyon, avec à mon bord mon « copilote-navigateur-attitré » pour les longues étapes.
Ledit « copilote attitré » qui fait surtout « flic » et est incapable de trouver un chemin même avec son GPS en fonction…
« Flic-embarqué » parce que je l’entends se réveiller dès que je dépasse la vitesse autorisée et qu’il me houspille vertement. D’autant qu’il est encore capable de taper au carreau pour engueuler et faire peur à un véhicule que je dépasse et qui n’est pas rangé correctement sur sa file…
Tu parles que le mec qui ne regarde déjà pas devant lui il a une trouille bleue quand il n’entend pas et ne voit pas le déchaînement de cris et d’injures bien sentis qui déferlent dans son dos derrière une paire de vitres fermées : Vachement efficace !
Question sécurité, il hurle à mon attention quand il détecte un danger. Bien trop tard pour me faire ralentir puisque je suis déjà le pied sur le frein que si je l’enfonce brutalement, ledit « navigateur » se retrouve au sol du « tas de boue à roulettes », retenu à la gorge par la ceinture de sécurité pour avoir glissé.
Quant à « la navigation » GPS, heureusement qu’il y a des panneaux indicateurs quand la bagnole ne connaît pas la route. Parce que quand elle connaît, aucune de difficulté…
Bref, pas très probant que tout cela, je dois le reconnaitre, mais on fait avec.
 
L’avantage d’un départ en semaine, c’est que ça roule « facile ».
Sauf quand un camion dépasse un autre camion ou une caravane. Dans les montées, ça devient épique.
L’escale de Lyon, ce n’est pas à Lyon. C’est du côté de Sainte-Foy-lès-Lyon que je ne savais pas que ça existait. Une commune du « Grand Lyon » où on parque d’habitude les HLM des va-nu-pied qu’entourent quelques jolies bicoques.
Un très chouette ancien séminaire reconverti en hôtel/séminaire pour groupes huppés où mes « correspondants » et quelques clients me reçoivent pour mon départ en retraite (méritée).
S’ils savaient…
Bref, petits-fours, discours et grande tablée de personnages illustres et locaux qui rendent un dernier hommage à ma carrière de « consultant » à leur service : Sympa comme tout !
La chambre est également sympa, même si c’est une ancienne cellule. La table, en revanche, ce n’est pas terrible : Je m’attendais à avoir des quenelles de Lugdunum, j’ai mangé du caviar de thon et une escalope normande…
Et bu non pas du côtes-du-rhône tout proche, mais un bordeaux très potable !
Ça remonte tout de même le moral, parce que le GPS du « navigateur » n’étant pas à jour, inutile de vous dire que j’ai fait trois fois le tour du patelin avec ses nouveaux sens interdits avant d’arriver à bon port…
En plus, aucun balisage, comme si tout le monde dans le pays connaissait l’endroit.
Enfin, bref, la literie était plus que confortable et j’ai repris la route pour La Ciotat…
 
Nouvelle escale pour aller saluer quelques « potes » locaux autour du port et des chantiers navals et descente ma non tropo vers Toulon en queue d’après-midi, le soleil enfin revenu grâce au vent qui aura fait le ménage.
Le pays est extraordinaire autour de la Ciotat : Des pins partout et des cigales !
Un enchantement.
Corsica Ferries avait avancé l’heure du largage des amarres de Toulon : J’ai ainsi croisé, dans le port, puis dans la rade, pas moins de trois ferries de ladite compagnie qui arrivaient de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
Manifestement, ils avaient besoin de place sur les quais…
Cabine confortable, avec couché de soleil par le hublot et lever de soleil par le même hublot à l’arrivée sur Bastia.
6 heures 10 exactement…
Le phénomène dure un tout petit peu plus que 2’30’’.
Avec un débarquement aux aurores et mon café de la place San Nicolao même pas ouvert… que justement, j’avais pris le petit-déjeuner à bord à hors de prix, au moins aussi coûteux que l’apéro sur le pont supérieur mais deux fois moins cher que l’assiette du restaurant du bord, celui qui était encore ouvert, parce que les autres, c’est niet tellement il n’y avait pas grand monde.
Et pour une fois, j’ai été un des premiers à débarquer avec mon « tas-de-boue-à-roulettes » et vogue la galère vers la Balagne !
Une seule fois, à Nice, j’avais embarqué le premier… Pas là.
À cette heure matinale, il n’y a pas grand monde au point que j’ai traversé Isola Rossa sans même m’arrêter !
Une première : D’habitude, en été, il faut compter une demi-heure… à n’importe quelle heure de la journée.
 
Sortir les bagages, ouvrir la maison qui aura bien résisté à la période hivernale : Tout fonctionne sauf la machine à laver le linge.
Là encore une grande première.
Ma « petite-sœur » me fait savoir qu’il en va presque de même pour la sienne, dans son île grecque, celle de mon « beauf’-le-philosophe-grec » qui peste contre la dérive dictatoriale de la « Gauloisie-libérale » pour y avoir migré jeune, histoire d’échapper à la dictature des colonels (une autre époque) : Pour elle, tout est à faire, même que les rats ont bouffé les tuyaux des machines à laver (le linge, la vaisselle, etc.) !
Alors qu’en Balagne, seul le balai aura ressenti que le Sirocco a laissé quelques traces de poussière de sable…
Et je suis accueilli par un vent à décorner les caprins locaux : Magnifique !
La lumière est crue, la température est très agréable.
 
Première visite : La chatte qui me faisait la cour l’année dernière se présente avec sa portée derrière elle. Toute fière, quémandant des caresses, du lait pour ses petits et à becqueter ce qu’il y a sous la main avec de déchirants miaulements…
Pas grand monde dans l’hypermarché local.
Mais finalement, la viande n’est pas bonne.
Je n’ai qu’une hâte, c’est de me doucher, de me raser et de partir à la plage : Mon « Gardien » local doit déjà être sur place s’il a réussi à descendre de son « village » à lui.
Qui est à portée de carabine 22LR du mien.
Or, là, trop de vent : La plage habituelle est déserte, le sable vole bas, les vagues écument haut, le soleil cogne fort, il n’y a plus qu’à replier les gaules, aller se rincer et descendre à Calvi se faire une « tournée des bars »…
Et un petit resto sur le port de pêche, pas loin de la tour du sel au pied de la citadelle : Le paysage est toujours aussi magnifique !
Un détour par le port de commerce où est amarrée une goélette à voiles carrées du meilleur effet, et le vent aura décidé de tomber sur le coup des 22 heures, un peu après la « tournée de ma Grand-mère » (du Cointreau qui aura séjourné dans le congélateur depuis mon arrivée).
 
Ma Grand-mère (celle de « Mon cimetière », la rubrique éponyme sur ce blog), je lui faisais ses impôts. Et en paiement, elle m’offrait de bon cœur une bouteille de Cointreau, boisson qu’elle aura découvert pendant la guerre (la seconde), alors qu’elle était « repliée » à Angers avec mon grand-père (et ma « Môman-à-moâ-même » encore gamine).
Cette dernière aura voulu y retrouver ses souvenirs d’enfance et nous y aura emmenés toutes et tous, sa « Nichée » au complet, avec la nichée de ma « petite-sœur » et la mienne, avant d’entrer « en souffrance »…
Exceptionnelle, l’Apocalypse tissée/nouée dans la pénombre du château-fort… enfin, ce qu’il en reste.
Notez que si le Cointreau, c’est du poison pour diabétique, ça reste de l’alcool. Et l’alcool, ça fait tomber la tension artérielle.
J’ai donc quotidiennement le choix entre deux de mes ALD : Elle n’est pas belle la vie en « estives » ?
 
Et puis c’est le lever matinal, le soleil déjà au fond de l’horizon, sous les montagnes.
Les mouettes font un vacarme d’enfer et la chatte réclame déjà des câlins et une pâtée matinale : Les habitudes reprennent bien vite !
D’autant qu’il faut tripler les doses pour sa portée, qui en ronronne bruyamment de bonheur.
Et je fais la première konnerie de la journée : Je souhaite par texto une « bonne fête » à ma « petit-sœur ».
Sauf que j’ai confondu les mois : C’est en août et on est encore en juillet !
C’est la première fois, au moins depuis l’année du baccalauréat, que je suis aussi juillettiste !
Il va falloir que je m’y habitue…
Je ne verrai pas le défilé du 14 juillet passer sous mes fenêtres, appartement occupé par mes peintres, ni le feu d’artifice depuis le balcon de ma « Môman à moâ-même », mais ici en Balagne.
Sauf qu’il aura été annulé entre-temps pour cause de cluster-local !
 
Pays qui curieusement aura voté à 56 % pour les régionales locales, qui est covidé comme partout ailleurs, mais exige des garanties de non-contamination seulement pour les natifs qui viennent du continent où y ont fait un séjour récent.
Et probablement quelques touristes testés négatifs avant leur départ…
Parce que le taux d’incidence local est faible et l’ARS locale s’alarme parce qu’on compte 9 cas « Delta » !
Les rigolos, là où votre gouvernement veut affoler tous les « pinzutti », les forcer à se vacciner, leur interdire les plages hispaniques, catalanes, lusitaniennes et autres…
Pas encore les « Ritaux », mais je sens que ça va venir…
Que c’était si bon d’affoler tout le monde : Un claquement de doigts et hop, tout le monde au cachot !
Je m’en fous : J’ai mon « Moulti-pass » (façon « Le Cinquième élément ») en poche.
Alors qu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », ils préfèrent en être malade plutôt que d’appliquer les « gestes-barrières » avec constance ou de se faire vacciner…
C’est comme ça… au moins un temps.
Car ça va changer rapidement, à mon sens.
Même s’ils feront de la résistance, au moins dans le dire.
 
Notez tout de même que les « laborieux » qui vivent du tourisme, eux, ils portent le masque : C’est qu’on est en pénurie de main-d’œuvre au pays !
Les saisonniers ne sont pas tous venus - même si on retrouve tout de même les mêmes en terrasse et boutique - tel qu’il y a des « boutiques » qui resteront fermées tout l’été.
Ou alors en « demi-jauge », faute de main-d’œuvre…

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