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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 8 novembre 2021

Le nouveau féminisme une idéologie totalitaire ?

Personnellement, je suis contre…
« Tout contre », façon Sacha Guitry !
 
Nos femmes, mères, grand-mères, épouses, sœurs, filles, petites-filles, tantes, cousines et « petites-cousines », et même nos amantes et maîtresses, c’est le nombril du monde de mon unique neurone fonctionnel (celui du nerf honteux).
Et j’ai été élevé avec ce qui ressemble à un féminisme classique, style bourgeoisie de province, comme ce qui ressemble à quelque chose de parfaitement naturel.
Il aura d’ailleurs organisé, dans les villes et les campagnes, son combat autour des droits fondamentaux comme le suffrage universel, la libre disposition du corps et de la sexualité, la réforme du divorce, l’accès à l’éducation…
Ce féminisme prend probablement appui sur le primat de l’individu qui, quel que soit son sexe, doit pouvoir jouir de mêmes droits et libertés de façon autonome et j’en suis fort aise.
Son présupposé était celui de la ressemblance des genres et impliquait une égalité de traitement parfaitement logique.
Et son origine philosophique se trouvent probablement être dans les idéaux des Lumières.
 
Sociologiquement, ce féminisme a permis de remettre en question les rôles traditionnels des femmes (mère, ménagère, épouse…) pour justement mettre en évidence leur capacité à s’émanciper des carcans sociaux.
C’est grâce à lui que les grandes réformes légales destinées à éliminer les entraves à la liberté furent adoptées : Congé de maternité en 1909, suppression de l’incapacité civile en 1938, le droit de vote en 1944, réforme des régimes matrimoniaux en 1965, loi Neuwirth sur le droit à la contraception en 1967, l’autorité parentale conjointe en 1970, l’égalité de rémunération en 1972, la loi Veil sur le droit à l’IVG en 1975, la loi Roudy sur l’égalité professionnelle en 1983, la loi correctrice sur la parité en 2000, la représentation de femmes dans les conseils d’administration en 2011, le droit au mariage pour les couples lesbiens en 2013 et le droit à la PMA pour les femmes seules et les couples de femmes l’année dernière, 2021
Toutes ces lois se fondent implicitement sur une vision symétrique de l’égalité, de la similitude entre les hommes et les femmes au moins dans la loi et tendent par l’égalité matérielle de compléter les insuffisances de l’égalité purement formelle.
Elles introduisent également une séparation nette entre le droit et la morale qui constitue la garantie de la coexistence de plusieurs conceptions de la vie des femmes.
 
Or, il me semble que ce paradigme de la liberté et de l’autonomie basé sur la similitude est aujourd’hui progressivement mis en cause par une vision fondée sur la différence sexuelle selon laquelle les femmes agissent de manière substantiellement distincte des hommes, en particulier lorsqu’il s’agit de résoudre des conflits moraux.
Ce présupposé a donné naissance à l’éthique du « care » (sollicitude, diligence) contre la vision juridique fondée sur l’abstraction, le rationalisme et l’individualisme, réputée de nature masculine.
Pour ce néo-féminisme, il ne s’agit pas seulement de constater cette différence mais de réorganiser l’ordre sexuel en plaçant l’éthique féminine au-dessus du droit.
 
En effet, désormais, il ne s’agit plus d’égalité mais de « déconstruction » de l’ordre masculin. Pour ce faire, les militantes néo-féministes utilisent le genre comme une idéologie de substitution à la classe sociale.
Ainsi, vous vérifierez que selon l’anthropologue Gayle Rubin, les hommes ont créé un système de classe sexué (sex-class-system) en fonction de leurs intérêts.
Moâ, je veux bien, mais puisque le besoin des mâles c’est de procurer tout le bonheur possible à nos femmes, je n’y vois pas de contradiction.
Sauf que l’idée n’est nullement originale, puisqu’elle fut avancée il y a plus d’un siècle par Friedrich Engels dans L’Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État : « Dans la famille, l’homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat ».
On peut dire ça comme ça aux derniers siècles du millénaire dépassé.
En « Gauloisie-antérieure », Colette Guillaumin va jusqu’à comparer la condition des épouses à celle de l’esclavage des plantations, ce qui peut paraître très exagéré : Personne n’aura appliquer le « Code noir » à nos épouses, que je sache.
Plus récemment encore, avec la « Servante rouge », elle n’était jamais que prédéterminée à la procréation chez une canadienne réputée…
 
Si le féminisme classique acceptait le droit comme un champ de la lutte politique, le néo-féminisme le conteste comme un outil au service des hommes et au détriment des femmes : Au moins, c’est clair et ressemble à une révolution des repères idéologique, voire seulement dogmatique.
Et vous savez ce que pense des « dogmatiques » : Ils n’ont rien appris de la vie !
Ce récit radical fut articulé par une professeure de droit étasunienne, Catherine Mackinnon, dont les travaux ont influencé non seulement les théoriciennes du féminisme matérialiste mais aussi la Cour suprême du Canada qui a censuré la pornographie non pas au nom de l’obscénité mais en raison du préjudice porté aux femmes (le fameux « arrêt Butler », 1992).
Le « collectif femme » constitue ainsi l’élément à protéger, contrairement à la défense des droit individuels de chaque femme particulière comme le faisait le féminisme traditionnel.
 
La mécanique est aussi manichéiste qu’efficace, il faut commencer par constituer une communauté homogène de victimes (peu importe qu’elles soient ministres ou femmes de ménage, CEO ou immigrées…).
Ensuite, il faut maximiser les discriminations du groupe dominé (différence de salaires : 16 % de moins en raison du temps partiel et de l’emploi occupé ; répartition des tâches ménagères : 2 heures 34 pour les femmes et 2 heures 10 pour les hommes, les ignobles féminicides, etc.…) et minimiser celles des supposés dominants (la grande majorité de victimes en temps de guerre ce sont des hommes, l’espérance de vie à la retraite est bien moindre pour les hommes que pour les femmes, 21 ans contre 27, le taux de suicide est trois fois plus élevé pour les hommes… sans que personne ne se demande jamais pourquoi !).
 
Par ailleurs, le néo-féminisme propose une grille de lecture systémique de la sexualité qui permet d’occulter juridiquement le consentement, même valide, si les actes auxquels on consent sont réputés nier la dignité humaine et déshumaniser la femme, dignité que les néo-féministes prétendent bien sûr connaître mieux que les femmes elles-mêmes.
Si une femme décide de se prostituer, de porter un enfant pour autrui (GPA), de participer à un concours de beauté, de jouer dans un film porno ou de porter un voile, elle est illico « excommuniée » par les néo-féministes. En « Gauloisie-prétentieuse », c’est cette idéologie qui a produit la loi de 2016 sur la pénalisation des clients de la prostitution, affamant les « ouvriers et ouvrières du sexe ».
Désormais, toute personne qui se prostitue est une victime du système prostitutionnel et tout client un bourreau puisque, comme on l’avait théorisé « la liberté sexuelle des femmes devient synonyme de liberté d’agression sexuelle pour les hommes ».
Je ne sais pas qui aura inventé ce syllogisme, mais il est bien le témoin d’une époque actuelle qui mélange tout dans une mayonnaise immangeable.
 
On avance même que la « capacité biologique au viol » des hommes détermine le soubassement de l’ordre sexuel patriarcal. Dans ce cadre, non seulement la prostitution mais tout acte sexuel devient suspect, en tout cas s’il est de nature hétérosexuelle.
Et la représentation même dudit acte apparait comme susceptible d’être un préjudice.
Selon le néo-féminisme, la pornographie est la théorie et le viol en est la pratique.
J’avoue être un peu dépassé : Ce sont deux domaines de la connaissance humaine que j’ignore totalement.
Peut-être que je ne suis pas « normal », finalement…
 
C’est avec ces lunettes néo-féministes qu’il faudrait lire des combats politiques comme #MeToo ou #BalanceTonPorc afin de saisir leurs conséquences juridiques et sociales.
Vous savez ce que j’en pense : « Moi aussi » ne concerne qu’une ribambelle de victimes de la victimisation ambiante qui échafaude bien des fantasmes, même si ça doit bien exister quelle que part, et pour le second phénomène, j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un slogan islamiste m’enjoignant de jeter mes tranches de jambon et de sifflards par la fenêtre.
Mais, ça va plus loin, m’aperçois-je, car dans un monde patriarcal où les identités sexuelles sont figées, essentialisées, presque naturalisées et où les rapports de genre serait nécessairement l’expression de la domination masculine, la seule issue possible est la suppression des mâles quand on écrit : « Il ne suffit pas de nous entraider, il faut, à notre tour, les éliminer. Les éliminer de nos esprits, de nos images, de nos représentations. Je ne lis plus les livres des hommes, je ne regarde plus leurs films, je n’écoute plus leurs musiques. (…)
Les productions des hommes sont le prolongement d’un système de domination. »
Pourquoi pas, n’est-ce pas ?
À chacun ses délires. Les miens sont déjà suffisamment pénibles, alors ceux des autres…
 
En revanche, je conçois assez bien que l’action des néo-féministes consiste justement à faire prendre conscience aux femmes qu’elles sont le fruit de l’exploitation sexuelle des hommes pour, par la suite, les inviter à en tirer toutes les conséquences…
Alors que nous nous réclamons naïvement des principes démocratiques tels que le droit d’accès à un tribunal indépendant, la présomption d’innocence, l’individualisation des peines, le débat contradictoire, la constitution des preuves, la prescription, le droit à l’oubli une fois la peine purgée, etc. le néo-féminisme, quant à lui, n’a que faire du droit (par nature masculin) et préfère le procès expéditif des médias. « À partir d’une source de vérité unique et par principe incontestable : la Parole des Victimes autoproclamées (…) dotée du pouvoir performatif illimité d’attester la réalité. »
 
Si le néo-féminisme veut se débarrasser des principes de droit, trop désincarnés et abstraitement trompeurs, c’est pour mieux imposer son nouvel ordre moral fondé sur une essentialisation du genre (mâle = prédateur, femme = proie), une vision pessimiste de la sexualité associée systématiquement à la violence et au pouvoir (une femme qui dit ne pas avoir été victime d’agressions sexuelles n’est pas une vraie femme car elle victime de fausse conscience) et un contrôle psychologique du sujet par la désaliénation si chère à la théorie marxiste d’antan.
Les stages de rééducation sexuelle proposés par la loi aux clients de la prostitution comme alternative à l’amende participent d’ailleurs de cette entreprise d’orthopédie morale si chère aux néo-féministes !
 
Naturellement, c’est ma perception de « mâle-kouillu » de cette bizarreté de pseudo-guerre des sexes.
Qui viserait, si je comprends bien, non plus une égalité de ceux-ci, mais une domination de l’un sur l’autre.
Autrement dit un fascisme régressif (j’allai écrire « un machisme inversé »).
L’égalité des sexes est complète au regard du droit (la seule chose que je connaisse) à quelques nuances près qu’il s’agirait de corriger.
En revanche, l’égalité de genre est loin d’être acquise : Homo Sapiens-sapiens est un être sexué, c’est comme ça. Si vous n’aimez pas, vous faites comme les escargots, vous en changez.
Ce qui ne vous empêchera pas de devoir vous accouplez, notez bien.
Or, j’ai pu noter depuis fort longtemps que la « proie » se fait souvent chasseuse, se décore, s’enlumine, se maquille en vue de séduire « le chasseur ».
Elle se veut séduisante.
C’est même une sorte de chasse-à-coure où elles sont en compétition permanente entre elles.
Heureusement, jusqu’à un certain point seulement.
 
Alors qu’un premier pas sera enregistré quand les femmes accepteront aussi bien qu’un homme d’être chauve.
Tout le reste n’est que littérature totalitariste et sectaire : Je ne sais même plus pourquoi j’en parle aujourd’hui, parce qu’il y a probablement plus grave en ce bas-monde.
Je devais être exacerbé par une remarque sexiste et perfide imbécile quelconque…
Tant pis pour vous qui passiez par-là à ce moment-là !

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