La Tour Triangle et son roman.
Fruit d’un projet fortement controversé, la Tour Triangle va bien voir le
jour dans le Sud-Ouest Parigot.
Un édifice qui doit devenir le troisième plus élevé au sein de la capitale mais qui aura alimenté de nombreuses polémiques depuis plus de dix ans : Un vrai feuilleton.
Conçue par le bureau suisse Herzog et Meuron, qui a notamment à son actif
la Tate Modern de Londres et le stade olympique de Pékin, la Tour Triangle
mesurera 180 mètres de haut pour 42 étages.
En fait le projet est vieux de treize ans. Très controversé, il a été validé pour de bon la semaine passée avec l’annonce, par le groupe Unibail-Rodamco-Westfield, du lancement du chantier d’ici la fin de l’année.
Celui-ci doit faire émerger, d’ici le premier semestre 2026 (après les JO…),
une tour de 180 mètres de haut en bordure du XVème arrondissement de
« Paris-sur-la-plage », fief perdu puis retrouvé de mon « pote »
« Goût-Jonc ».
La tour Triangle porte le sceau de « Bertrand-De-la-Nuée ».
Dès son accession à la mairie de Paris, en 2001, l’élu « soce » milite pour la construction de nouvelles tours dans « Paris-sur-Seine » intra-muros, la dernière en date restant celle de Montparnasse, inaugurée en 1973.
Je ne vous raconte pas le boxon du chantier sur l’emplacement de l’ancienne gare-Montparnasse qu’il a fallu déplacer ! Je l’ai vécu…
D’ailleurs, ça continue : Ils cassent tout rue du Commandant René Mouchotte après avoir refait la Place de Catalogne et quasiment muré la rue Vercingétorix et le quartier alentour.
Au cours de son premier mandat, il se heurte à l’opposition des
écologistes ― membres de sa « majorité plurielle » au Conseil de
Paris ― qui refusent de voter la modification du Plan local d’urbanisme (PLU),
fixant à 37 mètres la hauteur maximale des nouveaux bâtiments.
Ceux-là n’ont pas tort : Plus les immeubles sont hauts, comme dans le « Paris-Grenelle », le « Chinatown » ou encore ailleurs dans le XXème, voire en proche banlieue, plus c’est sale et insalubre aux pieds des barres.
Et y grouille parfois une faune pas très fréquentable qui augmente le sentiment d’insécurité des « locaux » la nuit tombée.
Le vent tourne après les élections municipales de mars 2008, où les « Soces »
obtiennent une majorité absolue dans la Kapitale, laissant à « De-La-Nuée »
les mains libres pour concrétiser ses projets : C’est que les « petites-valises »
doivent circuler fermement.
Celui de la tour Triangle, porté par Unibail, est présenté en grande pompe en septembre 2008.
L’édile a alors le culot de vanter les mérites d’« un édifice exceptionnel à vocation économique, d’une beauté inouïe » étalant ainsi son mauvais goût de l’esthétique architecturale à tous les vents.
C’est vous dire si chez les « soces » on a du cambouis dans les yeux !
Le premier calendrier est très optimiste, avec une fin de chantier
programmée pour 2012. De quoi permettre au maire de « Paris-sur-la-plage »
de voir la tour achevée avant le terme de son deuxième et dernier mandat, en
2014.
Sauf que…
La construction de nouvelles tours dans « Paris-sur-Seine » est au cœur de nombreux débats. La Tour Triangle n’y aura pas échappé.
Dès sa présentation, le projet a cristallisé de vives oppositions. Un collectif rassemblant des associations de riverains et des élus a été rapidement créé pour contester son édification.
Sur le plan réglementaire, la modification du PLU a pris du temps, s’achevant en 2013 pour le XVème arrondissement.
Sur le plan politique, la controverse a atteint son sommet en novembre 2014, avec un vote à bulletin secret du Conseil de Paris aboutissant… au rejet du projet !
Celui-ci a dû être modifié pour être finalement voté l’année suivante. Il
a ensuite fallu attendre des décisions du tribunal administratif de la commune
et du Conseil d’État sur des recours et des demandes déposés pour contester le
permis de construire, finalement rejetés par les deux instances en 2019.
Force est restée à la loi, même si elle est mal ficelée…
La crise sanitaire du « Conard-virus » a pris le relais, provoquant de nouveaux retards et mettant en danger le financement du projet.
Une nouvelle donne qui a obligé le groupe Unibail-Rodamco-Westfield, touché par les confinements, à trouver un nouveau partenaire pour lancer la construction.
Ce qu’il a fait en s’associant avec AXA IM Alts.
Tout ça pour quoi ? Conçue par le bureau suisse Herzog et Meuron
comme il est dit ci-avant, la Tour Triangle mesurera donc 180 mètres de haut
pour 42 étages. Longue de 155 mètres, elle verra sa largeur passer de 35 mètres
à sa base à une quinzaine de mètres à son sommet : « La perception de
la volumétrie de Triangle varie selon la position d’où on l’observera »,
décrivent ses promoteurs. « Offrant tantôt une silhouette
triangulaire forte, tantôt une silhouette élancée tranchante, en pointe. »
Une lame de couteau tordue, vrillée, quoi…
Et c’est là où ça chagrine : D’une surface totale d'environ 90.000 m²,
elle proposera 70.000 m² de bureaux (pouvant donc accueillir autour de 6 à
7.000 personnes d’un seul coup, qu’il faudra bien évacuer en cas de sinistre,
même si on ne sait pas comment, comme à la tour Montparnasse malgré de nombreux
exercices : Il faudrait que je vous raconte ça, tellement c’est comique !),
750 m² de commerces et de services sur rue (que des petites-boutiques, même pas
la surface d’un supermarché) et 2.600 m² de terrasses végétalisées.
Ah les plantes vertes, il n’y a que ça qui compte, même en terrasse…
Le bâtiment abritera aussi un centre culturel, un bar et un restaurant panoramiques, un belvédère, un centre de santé et un hôtel de 120 chambres.
Comme s’il n’y en avait pas assez autour de la Porte de Versailles…
Une crèche, je ne crois pas : Elle serait loin des habitants du quartier déjà phagocytés par nombre d’hôtels, de restaurants et de surfaces ludiques et d’exposition…
Et puis le boulevard Victor, avec ses bus et son tramway est un véritable « barrage naturel »… artificiel !
Le coût du projet oscille quant à lui autour de 700 millions d’euros.
Une paille.
Pas bien certain qu’il n’y ait finalement pas quelques débordements comme pour les travaux du Grand-Paris qui doit accueillir les JO, avant, en 2024…
C’est qu’il y a urgence.
Construite au sein du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, la
tour bordera l’avenue Ernest Renan, qui relie le périphérique au boulevard des
Maréchaux en sens unique, flux sortant de la ville.
Pour ma part, j’ai toujours vu cette zone en travaux…
Une fois construite, elle sera le troisième plus haut édifice de Paris, derrière la Tour Eiffel et la tour Montparnasse, à égalité avec les tours Duo, construites dans le XIIIème arrondissement.
Ce classement ne prend évidemment pas en compte les bâtiments de La Défense, dont le plus haut, la tour First, culmine à 231 mètres.
À l’image de l’historique de ce projet depuis 2008, l’annonce du lancement
du chantier d’ici la fin de l’année a été très diversement accueillie. L’adjoint
à l’Urbanisme au sein de la Mairie de Paris, a salué une « excellente
nouvelle pour l’attractivité de Paris et de notre pays ».
Tu parles, comme si les nippons n’attendaient que ça pour venir visiter la ville… et le pays !
Le maire « LRD » du XVème arrondissement a de
son côté rappelé sa « totale opposition », estimant qu’« entre les
beaux discours de la maire de Paris sur l’environnement et la réalité, qui est
de construire une tour de près de 200 mètres de haut, il y a un océan ».
« On voit bien que, si on laisse les enjeux économiques et les grandes entreprises guider notre politique, (…) ce sont toujours les projets qui iront à l’encontre du climat et (…) de l’intérêt général qui seront choisis », aura renchéri l’adjoint « écololo » à la Transformation de l’espace public.
Bisbilles entre adjoints et mairesse ?
La Tour Triangle n’en est pas pour autant au bout de ses peines sur le
plan judiciaire : L’octroi par la ville de Paris de la concession sur
laquelle elle doit être bâtie fait l’objet, depuis juin dernier, d’une enquête
préliminaire du Parquet national financier (PNF) pour « favoritisme ».
Ah tiens donc ? Les « petites-valises » qui réapparaissent ?
« Alors que le PNF a été saisi et que les interrogations sont plus que légitimes, ce début du chantier est inacceptable », a condamné auprès de l’AFP la conseillère LFI.
Naturellement, on conteste « formellement (ces) allégations » mensongères, côté Mairie.
Personnellement, je regrette que, côté Sud, on avance encore vers de
nouveaux chantiers, plutôt gigantesques.
C’est que c’est l’un des rares axes de sortie de MA ville encore praticable dans ce coin-là.
Il va falloir que je me rabatte sur la Porte Châtillon ou carrément vers les quais pour sortir du cœur de mon parking.
Ce qui fait un détour polluant de plus !
D’autant que je ne vois pas l’intérêt d’une tour grande-hauteur de plus en
bordure de périphérique. Entre le palais de justice au Nord-Ouest et l’enfer qu’est
devenue la porte de Clichy toute proche, on voudrait faire trinquer les sudistes,
entre la Seine-amont et la Seine-aval, on ne ferait pas mieux.
C’est vrai que c’était un « trou » à peu près préservé de ce côté-là, d’Issy-les-Moules, à Vanves et à Malakoff.
Quand on va plus loin vers l’Est, ça redevient impraticable avec les arrivées des autoroutes du Sud et l’ignominie du Bas-XIIIème, complétement dénaturé par les immeubles nouveaux : Même que je me perds dans le nouveau dédale des sens interdits quand j’ère dans le quartier du « Château des rentiers », au moins jusqu’à la place Jeanne-d’Arc.
Après, ça, va, je m’y retrouve, mais c’est du 9 litres aux 100 assuré.
Et puis la ligne 12 du métro va devenir impraticable. Comme en plus elle
tombe souvent en panne en ce moment, je ne te vous raconte pas les pelotes de
nerfs qui vont aller bosser Porte de Versailles dans la nouvelle construction.
Déjà, les salons, on s’y épuise vite… mais ils restent courts.
Le « Paris-sur-la-plage » des « soces », c’est vraiment un délire permanent et renouvelé…
Tant pis : Ils n’avaient qu’à pas voter pour « Sœur-Âne » et ses affidés.
Pour retrouver un peu de sérénité, je ne vois qu’une solution : L’envoyer pour 5 ans à l’Élysée.
Mais c’est mal parti, malgré mon soutien inconditionnel, reconnais-je…
Un édifice qui doit devenir le troisième plus élevé au sein de la capitale mais qui aura alimenté de nombreuses polémiques depuis plus de dix ans : Un vrai feuilleton.
En fait le projet est vieux de treize ans. Très controversé, il a été validé pour de bon la semaine passée avec l’annonce, par le groupe Unibail-Rodamco-Westfield, du lancement du chantier d’ici la fin de l’année.
La tour Triangle porte le sceau de « Bertrand-De-la-Nuée ».
Dès son accession à la mairie de Paris, en 2001, l’élu « soce » milite pour la construction de nouvelles tours dans « Paris-sur-Seine » intra-muros, la dernière en date restant celle de Montparnasse, inaugurée en 1973.
Je ne vous raconte pas le boxon du chantier sur l’emplacement de l’ancienne gare-Montparnasse qu’il a fallu déplacer ! Je l’ai vécu…
D’ailleurs, ça continue : Ils cassent tout rue du Commandant René Mouchotte après avoir refait la Place de Catalogne et quasiment muré la rue Vercingétorix et le quartier alentour.
Ceux-là n’ont pas tort : Plus les immeubles sont hauts, comme dans le « Paris-Grenelle », le « Chinatown » ou encore ailleurs dans le XXème, voire en proche banlieue, plus c’est sale et insalubre aux pieds des barres.
Et y grouille parfois une faune pas très fréquentable qui augmente le sentiment d’insécurité des « locaux » la nuit tombée.
Celui de la tour Triangle, porté par Unibail, est présenté en grande pompe en septembre 2008.
L’édile a alors le culot de vanter les mérites d’« un édifice exceptionnel à vocation économique, d’une beauté inouïe » étalant ainsi son mauvais goût de l’esthétique architecturale à tous les vents.
C’est vous dire si chez les « soces » on a du cambouis dans les yeux !
Sauf que…
La construction de nouvelles tours dans « Paris-sur-Seine » est au cœur de nombreux débats. La Tour Triangle n’y aura pas échappé.
Dès sa présentation, le projet a cristallisé de vives oppositions. Un collectif rassemblant des associations de riverains et des élus a été rapidement créé pour contester son édification.
Sur le plan réglementaire, la modification du PLU a pris du temps, s’achevant en 2013 pour le XVème arrondissement.
Sur le plan politique, la controverse a atteint son sommet en novembre 2014, avec un vote à bulletin secret du Conseil de Paris aboutissant… au rejet du projet !
Force est restée à la loi, même si elle est mal ficelée…
La crise sanitaire du « Conard-virus » a pris le relais, provoquant de nouveaux retards et mettant en danger le financement du projet.
Une nouvelle donne qui a obligé le groupe Unibail-Rodamco-Westfield, touché par les confinements, à trouver un nouveau partenaire pour lancer la construction.
Ce qu’il a fait en s’associant avec AXA IM Alts.
Une lame de couteau tordue, vrillée, quoi…
Ah les plantes vertes, il n’y a que ça qui compte, même en terrasse…
Le bâtiment abritera aussi un centre culturel, un bar et un restaurant panoramiques, un belvédère, un centre de santé et un hôtel de 120 chambres.
Comme s’il n’y en avait pas assez autour de la Porte de Versailles…
Une crèche, je ne crois pas : Elle serait loin des habitants du quartier déjà phagocytés par nombre d’hôtels, de restaurants et de surfaces ludiques et d’exposition…
Et puis le boulevard Victor, avec ses bus et son tramway est un véritable « barrage naturel »… artificiel !
Le coût du projet oscille quant à lui autour de 700 millions d’euros.
Une paille.
Pas bien certain qu’il n’y ait finalement pas quelques débordements comme pour les travaux du Grand-Paris qui doit accueillir les JO, avant, en 2024…
C’est qu’il y a urgence.
Pour ma part, j’ai toujours vu cette zone en travaux…
Une fois construite, elle sera le troisième plus haut édifice de Paris, derrière la Tour Eiffel et la tour Montparnasse, à égalité avec les tours Duo, construites dans le XIIIème arrondissement.
Ce classement ne prend évidemment pas en compte les bâtiments de La Défense, dont le plus haut, la tour First, culmine à 231 mètres.
Tu parles, comme si les nippons n’attendaient que ça pour venir visiter la ville… et le pays !
Le maire « LR
« On voit bien que, si on laisse les enjeux économiques et les grandes entreprises guider notre politique, (…) ce sont toujours les projets qui iront à l’encontre du climat et (…) de l’intérêt général qui seront choisis », aura renchéri l’adjoint « écololo » à la Transformation de l’espace public.
Bisbilles entre adjoints et mairesse ?
Ah tiens donc ? Les « petites-valises » qui réapparaissent ?
« Alors que le PNF a été saisi et que les interrogations sont plus que légitimes, ce début du chantier est inacceptable », a condamné auprès de l’AFP la conseillère LFI.
Naturellement, on conteste « formellement (ces) allégations » mensongères, côté Mairie.
C’est que c’est l’un des rares axes de sortie de MA ville encore praticable dans ce coin-là.
Il va falloir que je me rabatte sur la Porte Châtillon ou carrément vers les quais pour sortir du cœur de mon parking.
Ce qui fait un détour polluant de plus !
C’est vrai que c’était un « trou » à peu près préservé de ce côté-là, d’Issy-les-Moules, à Vanves et à Malakoff.
Quand on va plus loin vers l’Est, ça redevient impraticable avec les arrivées des autoroutes du Sud et l’ignominie du Bas-XIIIème, complétement dénaturé par les immeubles nouveaux : Même que je me perds dans le nouveau dédale des sens interdits quand j’ère dans le quartier du « Château des rentiers », au moins jusqu’à la place Jeanne-d’Arc.
Après, ça, va, je m’y retrouve, mais c’est du 9 litres aux 100 assuré.
Déjà, les salons, on s’y épuise vite… mais ils restent courts.
Le « Paris-sur-la-plage » des « soces », c’est vraiment un délire permanent et renouvelé…
Tant pis : Ils n’avaient qu’à pas voter pour « Sœur-Âne » et ses affidés.
Pour retrouver un peu de sérénité, je ne vois qu’une solution : L’envoyer pour 5 ans à l’Élysée.
Mais c’est mal parti, malgré mon soutien inconditionnel, reconnais-je…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire