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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 21 novembre 2021

Journal d’estives 2021 (2/17)

Reprises des habituelles habitudes
 
Il faut que j’ailler faire un tour en ville, saluer mes « cousins » après leur avoir fait savoir que je suis redevenu « local » pour quelques semaines.
Et que déjà, les conversations roulent sur le prochain discours de « Jupiter ».
Eux ne sont pas très optimistes, mais du moment qu’on leur laisse faire la saison (14 juillet/15 août), ça sauvera les meubles.
Et puis deuxième après-midi de plage : L’eau y est encore un peu fraîche (24° annoncés), mais le vent est tombé (33° au compteur), ça reste praticable pour un vaste premier coup de soleil.
J’adore : Le lendemain, je suis déjà couleur pruneau !
J’exagère à peine : Disons couleur quetsche ! Mais après être passé par la « fraise écrasée » !
Et puis, comme toujours, ça va virer couleur châtaigne…
Sauf sous les bras, les mains et les pieds… qui restent couleur d’origine, celle de sous le maillot de bain !
 
Le jour suivant, je change de crémerie pour le café matinal : Ce n’est plus sur le port, en face du quai d’honneur débaptisé récemment (l’affaire Linsky), mais sur la plage.
J’aime bien les deux : Prendre un café avec les pieds dans l’eau ou sur le sable fin comme du velours, ce n’est pas une expérience que je pratique volontiers sur les trottoirs de « Sœur-Âne » à « Paris-sur-la-plage ». De toute façon, ils sont dégueulasses.
Alors que là, il n’y a même pas une épine de pin, de la pinède toute proche, tellement c’est « bien peigné » par les plagistes qui y étalent leurs transats.
Là, on me raconte l’histoire de cet avion qui s’y est repris à trois fois pour se poser, tellement il y avait du vent la veille sur la piste de Santa Catalina.
Admettons…
À mon sens il y avait du monde sur la piste, voilà tout.
Mais le gars, un habitué, te raconte avec force détails la trouille de sa vie partagée par tous les passagers.
 
Sur le port, c’est une autre ambiance.
D’abord, de l’attentat contre « l’Eden », il ne reste plus aucune trace : Ils ont l’habitude, dans la région, de monter et démonter leurs installations. En deux trois mouvements, c’est comme neuf !
Quand on prolonge vers le port de pêche depuis le port de plaisance, c’est une série de cafetiers, restaurants, bars et pizzerias d’un côté, les écoles de plongée, les vedettes qui visitent la Scandola, soi-disant fermée pour perte du label européen mais ils ont des dérogations, et justement le quai d’honneur, de l’autre côté.
Les « grosses bassines » de milliardaire sont enfermées derrière des grilles : C’est fort drôle de les voir sortir de « leur prison » et de devoir faire un digicode pour y retourner.
Parfois, leurs gamins ne le connaissent pas et se retrouvent « prisonnier » à l’extérieur !
Terrible la vie des « riches »…
 
Et puis à ce moment-là, la grande affaire du moment rapportée par mon « Gardien » : Il y a un ou deux clusters balanéens !
La semaine dernière, les autochtones festoyaient en rattrapant les mariages qui avaient pris du retard.
Bé ça n’a pas loupé : Un cluster à Calvi, un autre à Calenzana pour plus d’une cinquantaine de cas contaminés !
Tous mis en quarantaine.
Plus kon, 3 sont partis à Bastia en urgence dont un dans un état grave.
25 ans dit la rumeur, pas fumeur, pas buveur, pas drogué, sportif de haut niveau, il est en réanimation et soins intensifs.
Le variant indien…
Depuis, dans les rues, ils ont remis les masques sans que personne ne leur demande rien ni ne les oblige à quoique ce soit !
 
Je me répète, mais tout le monde redoute de se faire contaminer par inadvertance.
Ce n’est pas tant qu’ils ont peur de la maladie : Ils sont vaccinés à 46 % pour deux doses, une affaire qui roule.
Mais c’est parce que s’ils doivent se mettre en quarantaine - pour protéger les autres -, ils ne bossent pas.
Déjà qu’ils sont tous en sous-effectif la faute aux saisonniers déjà atteints ou qui renoncent au voyage, personne ne se voit de travailler encore plus pour assumer les absences d’autrui.
Ainsi Manon, de Montpellier, et Jean-Pierre, de Valence, ils font matin, midi et le soir qu’ils se demandent comment ils vont tenir la saison comme ça. Si l’un des deux s’arrête, il ne sera pas remplacé faute de candidat et il faudra fermer la boutique !
 
Il n’empêche, je m’inquiète : Les gens me saluent de loin, parfois font un détour pour se rapprocher et te me faire la bise. Et quand je suis en voiture ils klaxonnent joyeusement…
« Aho Infri ! »
« Aho Bol ! », « Ayo Jean-Mi ! », «  Aho Loutchia ! », et cætera.
Mais parfois, je ne les reconnais pas, je salue de la main…
Eux aussi changent physiquement en vieillissant : De « bonbonne » ils sont passés au calibre « tonneau »…
Les effets du confinement ?
Il y a tout de même quelque chose de pas très normal !
 
La journée suivante, le ciel est voilé, mais l’eau toujours aussi fraîche. En revanche il y a plus de monde sur les plages : Il va falloir que j’en change.
Et le surlendemain, l’horizon est carrément chargé. Mais sans faire diminuer le trafic aérien ni le ferroviaire.
Là, il faut rentrer le linge et les coussins, abriter les chaises et les fauteuils, car les averses peuvent déferler par surprise et s’en vont aussi vite : Dix minutes plus tard, tout est de nouveau sec.
C’est qu’entre-temps, « Jupiter » aura causé dans le poste.
 
Bonne nouvelle, il n’y a pas de restriction de déplacement : Ma « Nichée » va pouvoir débarquer, armée de son « moulti-pass ».
Le port du masque sur les plages n’est pas encore obligatoire : On reconduit seulement les gestes barrières « avec responsabilité » !
Les « jauges » ne sont pas revues : TVB (Tout va bien) !
Seuls bémols, le Parlement va légiférer alors que l’état d’urgence qui était levé sera reconduit jusqu’à la fin décembre, ce qui permet à nouveau aux préfets de prendre des mesures plus drastiques.
Et ils ne vont pas se gêner…
Même qu’en Martinique et à La Réunion, c’est déjà le cas.
Et on va vacciner de force les personnels soignants et assimilés. Mais non, ce n’est pas obligatoire, c’est seulement que tu seras considéré comme « démissionnaire », empêché, inapte, contrat de travail suspendu avant licenciement !
 
On ne va jamais s’en sortir, alors même que les « grands argentiers » du pays demeurent euphoriques allant jusqu’à parler d’une croissance de + 6 %/an.
Je ne sais pas où tellement le manque de main-d’œuvre disponible se fait cruel…
Pire encore si on met la moitié de la population valide au chômage forcé non indemnisé parce que pas vaccinée…
Il n’empêche, la « réaction populaire » est encrassée de konnerie : 1,7 millions de prise de RDV sur « Doctor-lib’ » dans la journée qui suit !
Comme quoi, il n’y a vraiment que la sanction qui fait bouger les gens.
Et après on va se demander où sont passées nos libertés…
Passons.
 
Je suis allé faire un tour dans les faubourgs calvais.
Qu’est-ce que ça a changé en quelques années : Là où il y avait des vignes, désormais il y a des bicoques qui poussent partout. Et pas que de la crotte.
Les villas sont superbes, des « trucs » d’architecte à pas de prix. Ça devient vraiment un pays de richards.
Sans les inconvénients de la côte continentale mais avec le handicap des îliens : Quand il y a trop de vent, tu ne peux plus accéder confortablement. Les avions ne passent plus, ou alors seulement à Bastia et Ajaccio, et la traversée en bateaux devient inconfortable durant toute une journée… ou toute la nuit !
 
Pour le reste, je suis assez content : « La croisière d’Alexis® » avance et « Année électorale de Charlotte® » (titre provisoire) commence à émerger : J’ai les dates du premier et second tour, fixée de façon définitive à cheval sur les vacances de Pâques de l’année 2022 !
« Jupiter » joue sur l’abstention. Mais pas seulement : Il faudra que ça se précise, car on ne parle pas encore du phénomène « Zézé-Amour » que j’anticipe tout de même dans mon scénario. J’appelle ça « l’hypothèse du clown ».
Mais je ne sais pas encore si c’est un pari gagnant : Il va me falloir réfléchir au problème, parce qu’aux dernières élections, les perdants auront été identifiés comme les deux prétendus finalistes de la présidentielle.
 
J’ai fini d’étudier le rapport prévisionnel de l’état du monde fourni par la CIA sur les 20 prochaines années.
Naturellement, ils sont à la masse. Mais pas sur tout.
En fait, ils me donnent raison par anticipation : À Lyon, comme ils me le demandaient, j’ai dû faire « gourou » sans préparation.
Point clé de l’économie avenir : Marx (Karl, pas Groucho) avait raison ! Pour lui, les prolétaires étant plus nombreux que les bourgeois, l’avenir du genre humain sera donc prolétaire.
C’était « scientifique » !
Naturellement, c’est une grosse arnaque philosophique…
En revanche, là où il avait raison - sans le savoir - c’est que l’économie dépend bien de la démographie. Pas de bras, pas d’activité. Beaucoup de bouches à nourrir, forte activité.
Kondratiev disait à peu près la même chose en constatant l’existence de cycles longs, dits « générationnels ».
Jusque-là, c’est assez simple à admettre…
 
Sauf que pour ce qui est des « experts » de la CIA, la démographie n’est pas la même d’un pays à un autre et surtout d’une région économique à une autre.
Ce qui tombe sous le sens et l’observation.
En revanche, ça permet de faire des prévisions assez facilement identifiables, dès lors qu’on y met quelques « variables » qui tombent elles aussi sous le sens.
En effet, il y a des pays riches avec une classe moyenne nombreuse, qui a des exigences en termes de sécurité, de santé, d’éducation qui ne sont pas les mêmes dans les pays « plus pauvres » qui n’ont parfois même pas accès à la sécurité alimentaire ni à l’eau potable.
Par exemple, c’était le cas de la Chine du temps de Mao. Et le grand timonier aura imposé « l’enfant unique » et mis tout le monde dans les champs pour juguler la famine endémique.
Résultat, une génération plus tard, le pays est vieillissant et démographiquement en déclin. Il finira comme le Japon ou la Corée du Sud, en « stagflation », avec une dette colossale sur le dos à s’épuiser pour fournir le minimum à sa classe moyenne.
Comme en plus, c’est une dictature, les mauvais choix politiques seront plus nombreux que les choix innovants des démocraties.
 
Pareil pour la Russie : Démographiquement en déclin, politiquement dictatorial, aucune innovation technologique n’y est à attendre : Ils ne font qu’améliorer ce qui existe déjà ! Qui plus est, la corruption prospère au profit d’une oligarchie élitiste qui impose ses propres « normes » au pouvoir politique, déconnecté du peuple qui n’accède pas forcément à ses besoins naturels, ceux d’une classe moyenne majoritaire.
À l’inverse des blocs occidentaux : UE et USA.
Également démographiquement en déclin, ayant également une dette publique colossale sur le dos, mais ayant une classe moyenne politiquement dominante, elle obtient de ses gouvernants de l’éducation de qualité pour ses rejetons qui feront les innovations technologiques de demain.
Pour affronter des défis colossaux engendrés par le dérèglement climatique général, par exemple.
 
Vous savez ce que je pense des « réchauffistes ». Globalement, ils passent à côté du problème et proposent des solutions eugénistes mortifères absolument scandaleuses pour être si peu respectueuses de la dignité de l’essence et de la condition humaine.
En revanche, ils ont l’avantage de sonner l’alarme : Le risque climatique doit en effet est pris en compte, non pas pour le bien de la planète - elle s’en contre-cogne le coquillard pour être certaine d’être encore là une fois que les contributions directes et indirectes réunies auront disparu depuis belle lurette et elle aura même connu les incendies ravageurs sur le continent antarctique, c’est vous dire ! - mais pour l’espèce humaine qui va devoir s’adapter à des phénomènes climatiques extrêmes.
 
Il faut donc se préparer à des migrations massives au fil des générations, car de nombreuses zones humides et d’autres arides seront devenues inhabitables !
Parce ce qu’on ne vous dit pas, c’est que le dérèglement climatique ne sera pas uniforme, mais bien localisé dans des zones déjà sous tension hydrique : Les déserts vont avancer et les inondations progresser, les ouragans seront plus nombreux là où ils existent déjà et plus violents !
La grande inconnue, c’est le sort du permafrost, qui va certes dégeler, mais on ne sait pas si c’est une chance (terres arables cultivables plus étendues) ou si ça se traduira par des catastrophes climatiques et épidémiologiques.
Car le sort des pôles semble déjà scellé, ouvrant la route maritime du Grand-Nord, réduisant la masse des glaciers antarctiques (sauf en cette année 2021, mais c’est une autre histoire).
Ce qui va également renforcer le phénomène mondial de l’urbanisation dense.
Or, qui dit « densité » dit également problèmes de pollution et sanitaires plus intenses.

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