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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 27 novembre 2021

Journal d’estives 2021 (3/17)

Effets locaux de la pandémie
 
Le vent ne décroche pas. Du coup, c’est moâ qui décroche vers des plages plus abritées.
J’en reviens jusque sur celle Calvi soi-même. Un sable, que je ne te vous raconte pas sa finesse !
Presque de la poudre…
Il est gris, a encore quelques cailloux, mais c’est d’un « velours » exceptionnel.
À l’abris de la pinède, on se baigne dans de l’eau claire et pour une fois « chaude ».
 
Dire que je l’ai vue être détruite par la tempête centennale du millénaire dernier, que même la ligne de chemin de fer avait été submergée à plus de trois mètres au-dessus du niveau « normal » de la mer !
Quitte à saler la nappe phréatique, posée juste derrière en sous-sol.
Pour refaire cette plage, ils ont planté des épis et des coupes-vagues et ont pompé du sable depuis le milieu du golf.
Les années suivantes, les coupes-vagues avaient fait leur office et créé des « criques » : Derrière les rochers, le sable s’était accumulé et sur les côtés il avait du mal à stationner.
Désormais, les plagistes ont récupéré assez d’espace un peu partout pour poser leurs matelas-parasols à 30 € la journée et les plages publiques ont retrouvé leur aspect d’antan.
En revanche, leurs paillotes sont montées en début de saison et démontées en fin de saison : Il n’y a plus rien de « dur » ni de durable…
Et on m’expliquera plus tard que c’est finalement tout bénéfice… pour la plage !
 
La grande affaire du moment, ça reste le discours du Préfet de Haute-Corse. Il n’a pas attendu longtemps pour prendre des mesures drastiques.
En Balagne, où j’ai posé mes valises, et dans le Nebbiu, le port du masque est devenu obligatoire en extérieur, mais ça n’est pas très respecté.
Les gargotiers sont astreints à des « demi-jauges » partout et les boîtes-de-nuit doivent fermer à 23 heures !
Ce n’est pas le couvre-feu, mais ça y ressemble…
Les gendarmes sont requis pour verbaliser et il y aura des fermetures administratives… prévoit-il.
Celui qui avait dû fermer la saison dernière sur le port de plaisance, il est toujours fermé…
À mon avis faute de repreneur…
C’est que ça ne rigole pas.
Tout ça pour cause de festivités & mariages à Calenzana et Calvi où désormais plus d’une centaine de « d’jeuns », entre 25 et 30 ans, se sont contaminés à en rester cloîtrés chez eux quand ils n’ont pas été hospitalisés…
Mais pas seulement : Les quelques pharmaciens sont débordés par la demande de tests PCR et les toubibs par les plans de vaccination…
Quelle époque, décidément : Tu te maries et à cause d’un cas pas détecté, tu fous en l’air toute l’économie d’une microrégion !
Ce n’est pas la panique, mais ça y ressemble : On fait la queue à s’agglutiner dans les rues (pas très nombreuses) pour aller acheter son journal ou sa bidoche…
 
Une fois de plus le Libeccio, assez puissant, fait circuler à vive allure les nuages bas et soulève de l’écume en mer. C’est beau tous ces « petits-moutons » et le « danger d’Algajola » se signale par de splendides déferlantes !
Il s’agit d’un épi rocheux à fleur d’eau qu’il faut éviter quand on est en mer. Tous les dix ans, on a droit à un yacht qui se vautre dessus. Il est pourtant signalé !
Le vent, j’adore : Des masses d’air fuient parce que là, il y a trop d’air pour le volume local de la planète. Alors « ça pousse » devant, là où il y a moins d’air et ça fait le vent qui bruisse de mille sons dans la végétation, entre les branches du maquis, les feuilles des oliviers, caroubiers et autres feuillus et les aiguilles de tous les épineux. Une douce musique qui berce mes siestes, car j’ai repris le rituel des épisodes « siesteux-digestifs ».
Pas très longues, mais assez pour tenir le reste de la journée et jusqu’à la nuit.
 
Sauf que la nuit, désormais, il ne se passe rien : Pas de feu d’artifice du 14 juillet, pas de bal des pompiers.
J’avoue ne pas bien comprendre comment des autochtones ont pu se contaminer au mutant indien : Tout ce qui rentre sur l’Île de Beauté est testé, certifié « conforme », non contaminé depuis des semaines.
C’est vrai qu’il y avait toujours quelques cas de contamination, mais à un niveau de 0,4 pour 100.000. Rien quoi. Et puis tout d’un coup, on passe à 300 pour 100.000 avec un taux de reproduction du virus R0 de l’ordre de 7 !
Une seule personne en contamine 7 !
Explosif.
D’où vient le patient zéro ?
 
Et désormais, en Balagne, ils se vaccinent tous et en masse : C’est un peu tard, il fallait le faire avant, anticiper un peu et pas sous la contrainte.
On rapporte ainsi le cas de cette jeune femme hospitalisée en mars dernier. Son toubib lui refuse la vaccination, ce qui est logique puisque quand elle se fait tester, elle a quantité d’antigènes dans l’organisme.
Pour elle, pas de « pass-sanitaire » et elle doit faire des tests PCR à chaque fois qu’elle sort aller bosser.
À pas de prix, elle ferait mieux de s’enfermer…
 
La journée aura été belle, venteuse mais belle. Les mouettes s’alignent sur le fait des toits à pente : Elles regardent le soleil se lever de derrière l’horizon et elles reviennent le voir se coucher au soir, sages comme des images.
J’envisage, un jour de tempête, d’aller à la découverte d’Asco. En plus de 6 décennies, jamais je n’y suis allé visiter mes « cousins » : Ce sont toujours eux qui descendent « à la mer » !
Il faut que ça change tout de même, non ?
San Ambrogio, lieu où est planté le « Club Med » historique, en concurrence d’avec le « Club Olympique » de Calvi (et les deux mêmes fondateurs) est devenu une petite ville, avec sa « gare centrale »…
Lisula phagocyte les communes voisines.
Il n’y a que San Antonino qui reste pareil à lui-même, planté sur son piton rocheux qui domine Aregno et sa baie.
Depuis belle lurette, la Marine de Corbara est figée dans ses parpaings, mais ça construit autour du village historique et sur la route du couvent.
Trois grues seulement dans la baie de Calvi : Les bétonneurs refluent et ils ont du mal à vendre ce qu’ils construisent. Il faut dire que les prix au m² sont quasiment parigots… Je plains les acquéreurs qui ne savent pas ce c’est qu’une île qui peut se couper de tout, hors du « Conard-virus »…
Enfin passons : Le ciel est redevenu limpide et la lumière est vraiment sublime !
Et il y a encore de la neige sur la face Ouest du Cinto…
 
En revanche, le lendemain, les nuages reviennent et le vent ne faiblit pas.
Normalement, c’est après-demain que le Libecciu laissera la place à un vent du Nord, probablement plus faiblard : On verra bien.
Ma marchande de journaux est positive et se fait remplacer par son frère, pompier dans le civil…
Il paraît que le variant Delta est moins corrosif que le britannique, en tout cas les cas de Covid sont moins graves.
Il y a bien des hospitalisations, mais en moins grand nombre que prévu : Une bonne nouvelle. Plus contagieux mais moins dangereux…
 
En attendant, en Balagne c’est enfin la panique : Ils sont plus 200 par jour à se faire vacciner.
Et pourtant, on ne peut pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus…
C’est qu’ils se sont enfin rendus-compte qu’au premier août, sans pass-sanitaire, ils ne peuvent pas recevoir du public qui lui-même ne pourra pas venir dans leurs échoppes sans un test PCR quotidien négatif ou un vaccin injecté : À 45.000 euros d’amende et/ou un an de prison s’ils ne contrôlent pas tout ce beau monde qui passe et rapace, ils se bougent forcément !
Tu parles d’une saison d’été…
D’autant que « ma pote » israélienne me fait savoir qu’on y parle déjà d’une troisième dose à la rentrée : Le Pfizer n’est pas si efficace que ça, finalement…
Ce qui promet.
Au moins, il n’y a pas ce problème là avec l’AstraZeneca… dont plus personne ne veut plus pour autant.
De toute façon, on n’en a plus !
 
On entre bien dans un monde où la vaccination n’est toujours pas obligatoire, mais où ceux qui la refusent seront exclus de la vie économique et culturelle.
En revanche, ils paieront toujours de la TVA sur leurs consommations… forcément réduite, mais tout de même.
Deux types de citoyens : Les libres et vaccinés, et les autres.
C’est ça le principe « d’égalité » : La même règle de droit pour tout le monde !
J’adore qu’on puisse enfin comprendre le principe jusque dans ses contraintes et ne plus confondre avec la notion d’équité, voire, comme certains ont voulu nous l’imposer, de « solidarité ».
Justement, la solidarité, c’est de participer activement à ne pas être infecté par le « Conard-virus » et se faire vacciner en urgence pour protéger aussi les autres !
Mais de ce que j’en disais ou rien, tout le monde s’en tamponnait déjà !
Résultat, « Jupiter » est en train de perdre son élection : Il s’agirait pour lui de redresser la barre s’il veut sortir vainqueur du prochain scrutin !
On verra bien.
 
Un des chatons trouve très malin de venir miauler à ma porte avant que le soleil ne dépasse les nuages. Que j’ouvre forcément pour qu’il cesse son boucan. Et alors là, c’est papouilles et ronronnements à n’en plus finir.
Qu’est-ce que je lui ai fait à celui-là pour qu’il me prenne pour un coussin douillet ?
Enfin, peu importe du moment qu’il ne m’escagasse pas plus que ça.
Le week-end approche, une partie de ma « Nichée » va débarquer : Il s’agit d’aller remplir la cambuse.
Pour l’heure, il n’y a au frigo que des canettes de bière et au congélateur une bouteille de whisky et un reste de Cointreau : Pas très raisonnable…
On ne va pas manger au restaurant à chaque repas : Non seulement mes finances n’y résisteront pas, pas plus que ma glycémie, qui est, pour le moment, de plus en plus souvent en « zone vert », pas mieux que ça !
Et puis alors, autant aller à l’hôtel-pension dans ces conditions : Au moins les lits s’y font tous seuls et on ne s’occupe plus du balai ni de l’aspirateur.
 
Mes cousins se font rares. J’ai renoncé au café matinal sur la plage : Ça tousse trop fort et trop souvent. Certes, on peut considérer que les nuits restent fraîches, mais tout de même, ce n’est pas sérieux de tousser et de persister à avoir un masque posé sur le menton.
Je vais donc au port.
Sauf que le port, c’est venteux quand le Libecciu souffle en rafale : Pas facile d’éplucher les pages du journal.
L’aérologie autour de la citadelle calvaise reste une vaste énigme. Quand je faisais de la régate sur 4-20, on piégeait assez facilement les « invités » dès que les bouées arrivaient pas très loin du port de commerce. Il fallait être précis et attentif aux « risées » détectées visuellement sur l’eau. Quand tu en chopais une de plus que « les copains », tu passais la ligne d’arrivée avant tout le monde.
J’ai ainsi pu dépasser bon nombre de Tornado ou de Hobbi-Cat, des catamarans notoirement plus rapides qu’un 4-20 ou le 4-45 du toubib en jouant sur les risées et les priorités aux bouées de virement de bord…
Évidemment, quand je barrais le 5-O ou un cata, la course n’était pas la même : Il fallait au contraire aller chercher du vent au milieu du golfe et éviter les tourbillons sous la citadelle.
Maintenant, il n’y a plus de dériveurs à Calvi et même sur toute la Balagne.
Sauf le « pointu » du banquier, mais qui mouille à Galéria.
 
Ma « Nichée » me fait savoir que le feu d’artifice parigot aura été nul cette année.
Je ne la crois qu’à moitié : On devient de plus en plus exigeant avec la vieillerie.
Ça me fait penser aux « Tatas » calvaises (en fait des cousines issues de germain) chez qui nous allions voir celui du 15 août depuis leur balcon. Tous les ans, c’était la même rengaine : « Moins bien que l’an dernier ! » ou « Ça n’est plus comme avant ! ». Forcément, le maire avait été changé et il n’était plus de leur bord…
La même « Nichée » aura passé son permis moteur et projette de m’emmener jusqu’à Nonza… par la mer !
L’approche n’a rien d’extraordinaire et je sais que les fonds ne tiennent pas très longtemps un mouillage. En plus, la plage est faite de galets noirs et pour monter jusqu’au village, c’est haut et je n’aime plus « monter ».
En revanche, je me vois bien organiser un pique-nique sur les plages méconnues des Agriates, qui sont sur le chemin : C’est autrement plus spectaculaire…
Là encore, on verra bien.
Et puis les emmener à la grotte des veaux-marins : Il n’y a plus de veaux-marins depuis plusieurs générations et les mouflons se font rares autour de la Revellata, mais les à-pics restent bluffant, les criques surprenantes et le parc marin du Fango dépaysant à souhait.
Il faut que je me renseigne sur les locations de hors-bord…
Et puis voir aussi à passer la licence avion… si je pouvais.

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