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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 4 novembre 2021

Moâ, le changement d’heure, ça me perturbe !

Je ne vais pas en faire un énième post,
mais sachez qu’à force de vieillir, l’intestin bouché une heure de trop, ça finit par me boucher aussi le neurone…
 
Alors, j’ai bien du mal à mettre au clair « mes esprits » avec un soleil qui se lève avec une heure d’avance et qui se couche encore plus tôt que la veille.
Ça m’avait fait le même effet que lors de mon premier voyage à Washington : J’étais jeune, j’avais un visa permanent et je devais conférer à représenter le syndicat professionnel de mon patron. Parce que lui, il ne supportait déjà plus.
Pour vous dire que je n’étais pas « très clair » dans mon exposé à ses confrères.
Et le pire, ça aura été au retour en « Gauloisie-impériale » : J’ai mis deux jours à ne plus avoir besoin de faire la sieste à l’heure du boulot.
Là, en ce moment, c’est encore pire : J’ai même réussi à me perdre en allant visiter mes cimetières durant le week-end, tellement ils changent « mes chemins » ! C’est dire…
Passons.
 
Passons parce que le chat, lui il ne sait pas tout ça et n’aime pas jeûner à matines.
Entre les bonds sur mon quintal de barbaque et les miaulements déchirants, de toute façon, il faut se lever pour arrêter le vacarme.
Résultat, je me mets « à penser » alors que le soleil n’est toujours pas levé !
Et j’ai pensé quoi l’autre jour ? Bé au prochain roman (sur les élections de 2022) au panorama général du PPG (Paysage Politique de Gauloisie) et aux prochains enjeux géostratégiques.
Faire un roman sur un truc qui ne s’est pas encore passé, je vous assure que c’est comme vider la mer avec une petite-cuillère !
Mais ça avance tout de même. D’autant que je ne suis plus tout seul à imaginer que « Zézé-Amour » fait en fait le jeu de « Jupiter », puisque « Monte-et-bourre-la », « l’ex-sinistre du redressement-reproductif » le clame désormais haut et fort !
Pour moâ, c’est même pire que ça !
 
Le monde tourne vers son avenir, tous les jours d’ailleurs, que ce soit avec le G20 à Rome (comment ont-ils fait pour « privatiser » la fontaine de Trevi, histoire de balancer une pièce dans le bassin pour s’en remettre à Neptune, là où la foule et ses vendeurs de souvenirs sont en principe si denses ?) ou avec la COP26 (j’y reviendrai une fois prochaine) quand ils auront décidé de taxer tout le monde à 15 %… et de ne plus arracher les arbres de la planète.
Pour ma part, je me tourne vers FIP, n’ayant plus accès à RCC par internet (probablement la panne d’un serveur quelconque, une fois de plus) : Plus rien (ou presque) ne fonctionne, mais ils continuent à brasser du vent !
Trop drôle finalement…
 
D’abord, pour revenir à mon sujet, le scénario du changement énergétique est extrêmement complexe. Face à la réalité, personne ne peut être sûr de la fin de l’ère de l’approvisionnement en pétrole, gaz et charbon et confirmer son remplacement par de nouvelles sources d’énergie, y compris l’énergie atomique, dans 10-20 ou même 30 ans, en 2050.
Or, un premier scénario géopolitique du changement énergétique est l’hiver 2021/2022 probablement rigoureux annoncé en Europe. Il contredit le discours sur le réchauffement climatique. Le retour au charbon en Europe laisse l’énergie photovoltaïque et éolienne incapable de répondre à la reprise industrielle postpandémique et à la demande intérieure.
 
De plus, la chaîne d’approvisionnement mondiale fait pression sur la Chine (qui enjoint ses citoyens à faire des provisions…), qui ne participe même pas à la COP26, pour qu’elle mette de côté ses engagements en matière de décarbonisation afin d’éviter un choc, qu’elle réduise sa propre production d’intrants stratégiques et qu’elle fournisse des produits technologiques de base.
Il faut également signaler que les pénuries de carburant et d’essence ont entraîné un arrêt de la production d’électricité, tant en Chine qu’au Liban (on y revient ci-après).
Le modèle de domination énergétique qui a dominé le XXème siècle semble pourtant révolu. Le pétrole est un intrant géostratégique, pas une marchandise. La domination du pétrole au Mexique a été la cause de la mort de trois présidents, Madero, Carranza et Obregón.
Et le changement géopolitique du modèle énergétique a été initié par « McDo-Trompe », lorsqu’il retire aux États-Unis la possibilité de produire du gaz et du pétrole chez eux. « Baille-dan », quant à lui, promeut un virage énergétique géopolitique vers les énergies dites « vertes et propres », sur la base de sa géostratégie du changement climatique.
Le scénario énergétique européen est marqué quant à lui par les tarifs de la consommation intérieure dans l’Union européenne qui ont explosé, en raison d’une stratégie erronée de migration vers les énergies propres.
En Espagne, les activités diurnes ont été remplacées par des activités nocturnes pour profiter de la cuisine, du bain et du nettoyage de la maison.
 
« Trompe » s’est vanté de fournir à l’Europe sa production et de remplacer le gaz de « Poux-tine », il a même bien tenté d’arrêter le gazoduc Nord Stream 2, alors que celui-ci était déjà terminé.
Alors « Baille-dan » espère gagner du temps pour se déplacer géopolitiquement vers l’arène du Pacifique et asseoir sa domination en mer de Chine avec ses porte-avions.
Il s’agit manifestement d’une contre-offensive à l’accord de libre-échange entre l’UE et la Chine, le plus important changement géopolitique européen depuis la Seconde Guerre mondiale.
Du coup, si « Baille-Dan », arrête au moins temporairement l’accord sur la « route de la soie », il déclare être en compétition avec « Xi-Ping-pong » pour l’hégémonie mondiale. Et l’UE gèle le pacte d’investissement avec la Chine : « Le pacte est gelé, et le restera pendant un certain temps », a déclaré le président de la commission du commerce du Parlement européen, à propos du traité d’investissement avec la Chine.
 
Si l’Europe tente de définir son espace géopolitique, l’hiver s’installe, lui. « Alors que les météorologues prévoient un hiver froid, le prix du gaz naturel en Europe a commencé à s’envoler le mois dernier, et cette semaine, le continent a connu une hausse sans précédent de 60 % des prix à terme du gaz ».
Et la demande de charbon russe est de retour. C’est un scénario inimaginable pour l’hystérie environnementale contre les gaz à effet de serre.
La « Teutonnie » encourage de son côté l’utilisation de feuilles d’aluminium dans les fenêtres pour conserver la chaleur. Avec un tutoriel sur la façon de construire une cheminée avec des bougies. Du bricolage qui  en dit long…
 
Ailleurs, Blomberg évoque l’appétit de l’Asie pour le charbon russe, qui était rejeté par l’Europe il y a encore quelques mois et qui est désormais vital pour elle. « L’Europe se trouve aujourd’hui dans un dilemme. Les sites de stockage de gaz de la région ne sont que partiellement remplis, les fournisseurs de gaz naturel liquéfié privilégient l’Asie et les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent pas répondre entièrement à la demande.
Avec l’arrivée de la saison hivernale de chauffage, la dépendance envers la Russie pour garder les lumières allumées augmente ».
Les compagnies d’électricité européennes ont désespérément besoin de plus de charbon, de charbon bitumineux et d’anthracite (houille) et de lignite.
Mais la Russie, troisième exportateur mondial de ce combustible, vise principalement les ventes aux principaux acheteurs d’Asie.
« La Russie a réduit ses exportations de charbon vers l’Europe depuis des années, l’Union européenne ayant fermé des centrales électriques au charbon. Il sera difficile de changer de route vers l’Europe car il y a des contrats avec des clients asiatiques.
En outre, la capacité de transport est limitée ».
 
Le président chinois « Xi-Ping-pong » de son côté, avec le soutien du Parti communiste et de l’Armée populaire, conduit la Chine à devenir une puissance hégémonique. Sa stratégie consiste à soumettre le pouvoir des grandes entreprises occidentales opérant en Chine par le biais de quotas d’approvisionnement en énergie.
La demande occidentale de fournitures et de matériaux stratégiques est ajustée en fonction de la planification de la consommation d’énergie. L’objectif est de faire en sorte que la Chine ne se pollue pas elle-même en répondant à la demande de l’Europe et des États-Unis.
 
Dans l’hémisphère Sud, l’Australie est l’un des principaux fournisseurs de charbon de la Chine. Il est également en concurrence avec le lithium chinois en tant que principal fournisseur des États-Unis.
Par conséquent, les États-Unis ont signé avec l’Australie, AU, l’Angleterre, UK, et les États-Unis, US, une alliance géostratégique baptisée par l’acronyme AUKUS, ajouté à la quadruple alliance classique, celle du QUAD, avec l’Inde, le Japon, l’Angleterre et les États-Unis, dirigé contre l’influence de la Chine dans le Pacifique et le projet de libre-échange, RCEP, composé de 14 pays.
La Chine fait alors une nouvelle découverte par l’entreprise publique PetroChina de réserves de pétrole de schiste dans le champ pétrolier de Daqing, le plus grand du géant asiatique, dans la province de Heilongjiang, au nord-est du pays. Les réserves géologiques prévues de pétrole de schiste dans ce champ pétrolifère dépassent 1.268 milliard de tonnes.
Du coup, la Chine construit la plus grande unité de stockage de gaz naturel liquéfié au monde. China National Offshore Oil Corporation, CNOOC, étend les capacités de son installation de stockage de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le parc industriel du port de Yancheng Binhai, dans la province chinoise de Jiangsu, la plus grande installation de stockage au monde, avec des réservoirs de stockage ultra-larges d’un volume de 270.000 mètres cubes chacun.
 
Notez que le black-out au Liban (on y revient) dérive du soutien de l’Iran et du Hezbollah.  Le soutien en diesel et en essence est la stratégie pour exploiter la route Iran-Syrie-Liban-Irak, aux portes d’Israël, affectée par le changement de priorités des États-Unis. Une situation qui pourrait bientôt exploser.
Le Liban est pratiquement paralysé. Suite à la profonde crise du carburant qui s’éternise depuis des mois… nous rapporte le quotidien libanais L’Orient-le Jour… La pénurie de pétrole brut se double d’un déficit de production d’électricité qui a plongé le Liban dans une grave crise d’approvisionnement.
Et l’Iran brise les sanctions américaines, le Hezbollah achemine du carburant de l’Iran au Liban via la Syrie.
Le quotidien Atalayar, entre deux grandes nouvelles, rapporte que : « Le groupe politique chiite, qui a une branche armée, annonce qu’il fera des dons de carburant aux institutions libanaises dans le besoin, aux hôpitaux et aux orphelinats gérés par le gouvernement. Il vendra également le carburant à « un prix approprié », dit-il, à des secteurs privés, tels que les centres médicaux, les installations de stockage sanitaire et les minoteries ».
Le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, affirme qu’une « deuxième cargaison de diesel par voie maritime arrivera au port syrien de Baniyas dans les prochains jours. Une troisième et une quatrième cargaison transporteront respectivement de l’essence et du fioul… ». 
 
L’implication de l’armée dans la sécurité énergétique au Liban, comme au Mexique, est essentielle. L’armée libanaise a livré 600.000 litres de diesel aux centrales électriques touchées. « Ces dernières semaines, les forces armées ont été le principal distributeur de carburant dans la nation arabe, qui est confrontée à l’une des pires crises économiques de son histoire moderne. En conséquence, la majeure partie de la population dépend de générateurs privés pour s’alimenter en électricité, et a subi jusqu’à 22 heures de coupures de courant par jour ».
Le manque d’électricité et d’essence dû à l’épuisement des réserves et au remboursement de la dette au Liban entraîne une dépendance vis-à-vis du FMI et l’imposition de réformes qui aggravent les problèmes structurels du pays.
L’analyste Leon Oparin nous dit dans El Financiero que le Liban fait face à un risque réel de guerre avec Israël dans « Le Liban au bord de l’abîme ». « … Les prix de l’essence montent en flèche et les véhicules font la queue pendant des heures aux stations-service. Le gouvernement a un problème de liquidités pour assurer la livraison des carburants importés, les réserves de change de la Banque centrale « ont été consommées », atteignant un niveau minimum de 14.000 millions de dollars ».
Ça ne vous rappelle pas le problème récent de « BoJo » en UK à qui il manquait des chauffeurs de camion-citerne pour acheminer l’essence jusqu’aux pompes ?
 
En bref, l’état du monde ne s’améliore pas : En « Gauloisie-impétueuse », la messe semble être dite puisqu’on fanfaronne sur des prévisions, des prévisions seulement, de croissance astronomique en pleine sortie de crise sanitaire.
Une sortie qui ne se fait pas partout selon le même rythme où la crise énergétique prend le relai des difficultés à venir, il n’y a qu’à regarder les chiffres des industries mécaniques du pays.
Une sortie qui pèse désormais sur les enjeux géostratégiques qui se dessinent sous nos yeux.
 
Compliqué, dans ses conditions, d’anticiper la fin de la présidence tournante de « Jupiter » à la tête de l’UE.
D’autant qu’il sera alors en plein campagne électorale, s’il décide de se représenter, ce qui n’est pas encore acté.
Parce qu’on se rend compte, finalement, que les lobbies anglo-saxons et de la « haute finance » lui balancent des bâtons dans les roues à tour de bras : Outre l’annulation du contrat des sous-marins australiens, et son avatar autour de son SMS envoyé à Canberra, il y a le problème des pêcheurs et plus globalement celui de la frontière entre les deux Irlande que l’accord sur le Brexit n’aura pas réglé avec des britanniques qui ne respectent pas leurs engagements…
Ce n’est donc pas si simple que prévu.
Et c’est à suivre.

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