Un jeune adolescent de 15 ans prénommé Yuriy a été sauvagement agressé à coups de barre de fer et de marteau par un groupe d’une dizaine de jeunes, vraisemblablement en provenance d’un quartier de Vanves.
Probablement une histoire de « bandes rivales », même si on n’en sait rien encore.
Car les raisons de ce déchaînement de violence sont, à ce jour, encore ignorées et devront être établies par les policiers de la 3ème DPJ chargés de l’enquête.
Une scène démente.
Qui aura fait réagir tout ce que mon pays (celui que j’aime tant et me le rend si mal…) connaît de « spécialistes », d’élus et de « professionnels » en tous genres.
Tous ces « donneurs de leçons » qui devraient pourtant ne pas s’étonner des conséquences de leurs démissions depuis tant d’années mais persistent encore une fois à se désoler !
Ils ne se souviennent déjà plus du massacre par des « fafs » de Clément Méric, de « Sciences-Pô » à Saint-Lazare… on en était au début d’une campagne électorale antérieure.
Et puis il y en a eu tant d’autres avant et après…
Passons.
Même le « sinistre de l’intérieur » en exercice y est allé de son petit message sur les réseaux sociaux dénonçant, à juste titre il est vrai, « une attaque d’une sauvagerie inouïe ».
Et ouais, le même qui parlait « d’ensauvagement » il y a quelques semaines dans un communiqué qui avait fait débat…
Car ça fait des années et des années que des faits similaires se produisent sans que nos gouvernements successifs aient pris la moindre initiative ayant produit le moindre effet efficace sur ces phénomènes criminels.
On pleure sur les femmes battues (mais quelle idée que de battre une femme ? Avec douceur et des pétales de roses, encore…) devenues « féminicides » (comme si on avait besoin d’un nouveau mot pour qualifier [surqualifier ou sous-qualifier ?] ce qui reste un crime).
Et comme tout crime, il reste odieux et inexcusable.
(Vous connaissez ma position : Ce n’est de toute façon jamais « pardonnable ». Le « Pardon », c’est de la compétence exclusive de Dieu et de ses prêtres… comme je ne suis pas curé, je ne pardonne jamais rien. J’oublie seulement et seulement parfois…)
Renforcement des moyens humains et matériels pour nos forces de l’ordre et nos juges.
Construction d’au moins 40.000 nouvelles places de prison.
Et peut-être même, réformer en profondeur de l’ordonnance de 1945 relative aux mineurs délinquants.
Il faudrait, en effet, abaisser l’âge de la majorité pénale fixée à 16 ans et pouvoir exclure de l’excuse de minorité les délinquants plus jeunes dès lors qu’ils sont les plus endurcis.
Car c’est tout de même invraisemblable : Nos « politiques » ne voient aucun inconvénient à abaisser l’âge du consentement sexuel à 13 ans et on verrait mal pourquoi la même capacité de discernement serait refusée aux mineurs délinquants de 16 ans !
Une incohérence de plus de nos merveilleux « sachants »…
Ça a été adopté par le Sénat jeudi dernier, le 21 janvier, où l’on fixe l’âge en dessous duquel un enfant serait susceptible de ne pas être consentant à un acte sexuel avec un adulte !
13 ans, serait l’âge où le gamin serait assez « adulte » pour consentir de façon éclairée à un acte sexuel ; 12 ans et 12 mois non-révolus, non !
Dans quel monde-vit-on ?
Notez que le texte a un aspect positif : Il prévoit également d’allonger le délai de prescription pour non-dénonciation de violences sexuelles sur un mineur.
Ça c’est bien : Mettre une présomption irréfragable (qui ne supporte pas la preuve contraire), ça s’appelle mettre des « lignes jaunes ».
Sauf qu’au-delà, tout semble permis.
Au regard des délais entre les actes subis et leur dénonciation, la victime bénéficiera d’un délai de dix ans (jusqu’à 28 ans) pour porter plainte après sa majorité en cas de délit, et à vingt ans en cas de crime sexuel (38 ans).
Mais comment peut-on vivre « en silence » 20 ans durant comme d’une victime qu’on n’écoute pas ?
Je reste bien encore « démoli » par l’assassinat de mon « Papa-à-moâ-même » (celui qui quand je l’évoque me fait encore frémir…) presque 40 ans plus tard…
La législation, à ce jour, apparentait ces actes à des délits et non à des crimes sexuels, ce qui sera le cas avec cette nouvelle loi. Alors, certes, passer du délit au crime est symboliquement fort et on ne peut qu’applaudir.
Mais c’était déjà la cas quand l’adulte coupable avait un « ascendant d’autorité » sur le mineur.
Cependant, comment concevoir que cet âge ne corresponde pas à celui de la majorité sexuelle, fixée à 15 ans ?
Encore une incohérence de nos sublimes « sachants »…
En effet, cette loi, présentée sous le jour du progrès dans la protection contre les prédateurs sexuels, n’est rien d’autre qu’une régression au regard du seuil actuel de la majorité sexuelle et pourrait s’apparenter à un affaiblissement du droit des mineurs de 13 à 15 ans.
Et de toute façon, ils ne sont pénalement responsables qu’à 16 ans révolus…
Je vous le dis, on marche sur la tête !
Auriez-vous pu démontrer que vous n’étiez pas consentants, et ce, même si, par peur, sous l’effet d’un abus de pouvoir, vous aviez cédé à de telles avances ?
Personnellement, les crimes de chair, l’atteinte à sa caouane, ça devrait être comme en « Ritalie » : Imprescriptible au même titre que les crimes contre l’humanité.
Qu’elle soit unique ou méthodique, l’horreur du crime ne change pas l’essence même de tels agissements… « impardonnables ».
La « Gôche-Bobo » se délectait dans les salons « littéraires avancés & de progrès » depuis « La mauvaise vie » du neveu de « Mythe-errant » de toutes ces crapuleries insensées étalées comme d’une victoire du « Il est interdit d’interdire » issu de Mai 68 contre la morale bourgeoise.
« Konne-Benne-dite » fustigeait les critiques « bourgeoises » quand il rapportait se faire « toucher » les roubignoles par des gamins en crèche, souvenez-vous…
Quel retour de flamme de cette dernière !
Elle avait du bon, finalement, la « morale bourgeoise » que de chercher à protéger les plus fragiles.
Parce que les premiers n’ont jamais voulu assez cotiser pour se payer un système de soins capables de les accueillir.
Il y a encore peu, on causait d’inventer l’assurance-sociale-dépendance, tellement ces soixante-huitards-là se sont épargnés d’avoir payé à la hauteur qui échoit désormais sur les générations suivantes…
On marche sur la tête, vous dis-je…
Là encore, le bouquin est terrifiant de ces familles « progressistes-soces » adulées des médias de l’époque, qui parviennent à force d’entre-soi à occuper des fonctions « éclairantes » avec le « pognon des autres », tels des phares autoproclamés de l’humanité, qui font des gosses ici et là, dans une « décontraction libertine » et échangiste vaudevillesque en toute bonne conscience d’une vie finalement « incestueuse » et jusqu’à l’inceste-pédophile sur leur propre progéniture.
Comme si un gamin n’était jamais qu’un sex-toy de plus à portée de main et soumis à la volonté de sa parentèle de bon aloi…
Encore… ce qui reste effarant, terrifiant, c’est le silence, l’omerta, qui entoure ces crimes qui tombent dans l’oubli.
Or, même les secrets de famille les mieux gardés finissent par se savoir, dix, vingt ou trente ans après avoir été vécus.
Invitée de « C Politique » sur « Transe 5 », la porte-la-parole de Génération Écologie et vous avez combien je peux me méfier de toute cette « mouvance-bobo-post-écololo » (et autre « Gratte-la-Tune-Berg ») postapocalyptique, a livré un témoignage bouleversant sur l’inceste qu’elle a subi de la part de son père.
Son père : Mais quelle horreur…
Encore un à qui il manque une case.
« Moi, il m’a fallu des années pour me dire : ‘‘en fait, ce n’est pas mon père. C’est mon géniteur, mais ce n’est pas mon père’’. Devenir père, ça se mérite ».
Oui, ça se mérite et les services sociaux n’étaient pas là pour en prendre la mesure pour elle.
Un constat qu’elle a fait en devenant maman. « Je me sacrifierai pour mes enfants. Mais moi j’ai grandi dans une famille où on ne se sacrifie pas pour les enfants. C’est tout l’inverse. Ce sont les enfants qui doivent se sacrifier pour les parents ».
Le pire, car il y a « un pire », deux ans après son procès, elle regrette encore que sa famille n’ait pas fait un seul geste envers elle, la victime.
Effarant d’inhumanité, les « progressistes » !
Les salauds ! Elle n’avait pourtant pas la peste : Ce n’est pas contagieux…
La porte-la-parole de Génération Écologie rappelle que les parents doivent aussi « la protection et la sécurité » à leurs enfants. Sans ça on ne les fait pas : Ce ne sont décidément pas des jouets !
Ce que les siens n’ont pas su lui apporter.
Des souvenirs douloureux qu’elle évoque les larmes aux yeux : « Il a fallu faire le deuil. Pendant longtemps je me suis sentie vraiment seule, sans famille, et ça c’est le plus violent.
On peut la comprendre.
Je suis ravi, avec le recul, du mouvement « #MeToo » (auquel je n’avais d’abord rien compris, bien entendu, puisque je n’ai jamais qu’un seul neurone en état de marche, celui du « nerf-honteux »).
Heureusement pour lui, il ne s’est jamais présenté : Je sais pouvoir être un sauvage en furie.
Non seulement l’hystérie est passée, comme prévu, mais il aura changé notre monde : Désormais on marie légalement tous les « LGBTQ+IAAP », ils peuvent même divorcer et se reproduire comme ils l’entendent voire adopter des « pitchounes » pas à eux mais qui, espérons-le, pourront devenir des citoyens adultes pleins et entiers.
Du moment que tous ces gens-là fabriquent leur « bonheur-quotidien » sans avoir à abîmer autrui dans sa chair et son esprit à leur « trouer le kul », figurez-vous que j’en serai très heureux !
Mais que le chemin pour y parvenir est tortueux…
En attendant, on assiste bien à la faillite morale, intellectuelle,
politique, et même philosophique de toute cette fange qui ne parvient pas à s’assumer
et reste revendicative de leurs propres travers en accusant tous les autres, « normaux »,
de les sacrifier voire seulement de les « discriminer ».
Or, je leur accorde le droit d’être eux-mêmes (je suis bien moâ-même) et d’assumer,
bien naturellement, mais à condition de ne pas imposer à d’autres leurs points
de vue qui ne valent décidément pas plus, pas mieux que celui de n’importe qui
qui respecte autrui, sa vie et son devenir.
Qu’il ait 13 ans ou deux, trois ou quatre fois plus : La vie est
assez pénible comme ça pour devoir respirer le même air (contaminé) que ceux-là qui
marchent sur la tête !
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