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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 20 janvier 2021

Moriarty-Dupond-&-Dupont…

Le « garde-des-sots » poursuivi par ses « petits-juges »
 
À la limite ça aurait pu être très drôle, d’autant que je ne porte pas dans mon cœur ce soi-disant « ténor » du barreau qui aurait tendance à trop perdre tous ses procès…
Un « superlatif » au physique de rugbyman qui se prend pour un dieu issu de la cuisse même de « Jupiter », qui l’aura fait « sinistre de la justice » alors qu’il a dit à tout le monde qu’il n’y serait jamais tout au long de sa carrière…
Pas grave, un « baveux », justement ça défend toutes les causes avec cynisme et il vaut mieux sans ça, on ne fait pas ce métier-là mais un autre plus « calme » pour pouvoir se raser sans se couper la caouane le matin…
 
Il n’empêche, ça n’est finalement pas très drôle.
Et pour cause.
Le procureur général près la Cour de cassation, a déclenché une enquête devant la Cour de Justice de la République visant son propre ministre pour « prises illégales d’intérêt » pour des faits commis dans l’exercice de ses fonctions.
L’affaire repose sur une première plainte de l’association anti-corruption Anticor, et d’une deuxième, déposée conjointement par des deux principaux syndicats de magistrats, l’USM et le SM.
Les deux plaintes accusent « Riton-Moriarty », ès-qualités de « sinistre », d’avoir lancé des poursuites disciplinaires contre des juges dans des affaires où il était de parti pris. « En tant que ministre, il a exercé ses prérogatives pour mettre en mouvement des actions punitives… dans des dossiers où auparavant, en tant qu’avocat, il avait voulu faire punir ces mêmes juges », dénoncent les deux syndicats !
Diantre ! En voilà une confusion des genres honteuse !
Si la commission, après examen des pièces, devait décider de mettre en examen l’actuel garde des Sceaux, cela pourrait signer son départ immédiat du gouvernement, en vertu de la règle selon laquelle « un ministre mis en examen démissionne »…
Notez que comme il n’est pas le seul dans cette situation (toute présomption d’innocence bue, pilier de notre droit pénal), si cette « pratique » devait prospérer encore, ça ferait un « grand vide » autour de « Casse-tête » !
 
Quels sont les deux volets reprochés au « garde-des-sots » susceptibles de lui valoir ces poursuites ?
Le premier concerne l’affaire « Bismuth » qui s’est soldée par le procès de « Bling-bling » fin 2020. En juin dernier, en tant qu’avocat, « Riton » avait déposé plainte contre le parquet national financier, estimant que ses factures de téléphone avaient été indûment vérifiées dans le cadre de la recherche de la taupe de « Bling-bling ».
Devenu ministre, il a l’élégance de retirer sa plainte, mais il a ordonné des poursuites disciplinaires contre trois procureurs du PNF, à la suite d’un rapport de l’inspection commandé par « Nicou-Belle-Loubet » sa prédécesseuse, aux conclusions pourtant nuancées.
Justement, c’est peut-être l’occasion de tirer tout ça au clair et de refermer définitivement ce dossier-là, mais bon…
Aurait-il dû éviter de déclencher cette enquête disciplinaire, deux des trois magistrats ayant été entendus ces derniers jours, et Eliane Houlette, l’ancienne cheffe du PNF ayant refusé de répondre ?
Pas clair non plus celle-là : Moâ, j’en aurai profité pour me dédouaner, mais pas elle.
 
Autre dossier, celui concernant un juge de Monaco.
Là aussi, alors qu’en tant avocat il avait défendu un policier mis en examen par ce magistrat, le traitant de « cow-boy », « Riton », devenu « sinistre », a lancé des poursuites disciplinaires contre le juge monégasque.
Quelle idée…
« Un ministre de la Justice peut-il intervenir dans des dossiers qu’il a eus à connaître dans ses anciennes fonctions, concernant des amis ou des clients, nous pensons que non, comme l’immense majorité des magistrats » résume Céline Parisot, la présidente de l’USM.
Personnellement, je n’y vois rien à redire et on va voir pour quelles raisons profondes.
Notez pour commencer que « Bade-Inter », un des avocats du « Pull-over rouge », le dernier guillotiné gauloisien, sitôt arrivé place Vendôme a rendu leur liberté à quelques-uns de ses anciens clients précédemment condamnés à de lourdes peines, en avance sur le calendrier desdites condamnations et aura emmené le combat politique pour l’abolition de la peine de mort.
On peut aussi avoir des convictions quand on est ministre, ou alors, à quoi bon faire de la politique ?
 
Quoi qu’il en soit, fin octobre, un décret spécial de Matignon a prévu que tous les dossiers ayant un lien avec les anciennes fonctions d’avocat de « Riton » sont désormais tranchés par le « Premier sinistre ».
« Riton » est donc « hors-jeu »…
Combien d’affaires sont concernées ? « Une liste a été dressée de tous les dossiers du cabinet Vey-Dupond-Moretti, mais elle n’a pas vocation à être rendue publique », précise-t-on à la Chancellerie.
Lui-même ancien avocat d’Yvan Colonna, l’assassin désigné par la justice de mon pays du préfet Érignac peut-il se déporter de toutes les discussions concernant le transfert en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » des trois derniers membres du commando en prison ?
Qui d’ailleurs ne sont toujours pas « rapprochés » de leurs familles…
Mais bon, c’est une affaire d’État et la prison de Borgo est une passoire notoire…
 
Autre situation jamais vue dans les annales judiciaires, le fait que les ponts soient coupés entre le « garde-des-sots » et les deux principaux syndicats de magistrats.
Là, c’est tracassant pour une bonne administration de la justice judiciaire. L’administrative, c’est une autre affaire.
« Nous travaillons avec le ministère, mais nous n’avons en effet plus aucune relation avec lui. Il a toujours refusé d’évoquer ces questions de « prises illégales d’intérêt » avec nous. »
Ce qu’on peut comprendre : On ne mélange pas les torchons avec les serviettes dans les bonnes maisons.
« Après les derniers attentats terroristes, nous avions accepté une réunion en visio-conférence avec le ministre, mais là aussi le débat a tourné court.
Aucun dialogue n’est possible avec lui, c’est désespérant… »
Dans les rangs de la magistrature, après les spectaculaires mouvements de protestation de l’automne dernier, la grogne semble donc encore totalement intacte.
On oublie au passage la grève « dure » des avocaillons, mais c’était surtout autour du pactole de leur régime de retraite sur lequel « Jupiter » fera main-basse en toute « légalité ».
L’ancien président de l’USM, aujourd’hui à la retraite, qui voit passer les messages sur les groupes de réflexion confirme : « Même si les magistrats sont des gens fatalistes, la grogne ne baisse pas parce que tout le monde perçoit bien les connivences derrière tout cela et les menaces qui planent sur l’indépendance… »
L’indépendance de la justice ? Elle a bon dos…
 
En coulisses, un autre bras de fer potentiellement très lourd de conséquences se joue ces jours-ci. Il concerne Anticor, l’association anti-corruption qui sollicite le renouvellement de son agrément auprès dudit ministère. « Sans cet agrément, nous ne pourrons plus avoir accès aux dossiers, et nous ne savons pas ce que deviendra la centaine d’affaires dans lesquelles nous sommes partie civile et que pour certaines nous avons initiées », confie la présidente de l’association.
Notez que quand tu es partie civile, tu as accès auxdits dossiers. C’est même l’intérêt du procédé. Mais peut-être que la présidente n’est pas encore au courant…
À la Chancellerie, ce renouvellement d’agrément (à être « partie civile » ç la place des intéressés) semble effectivement traîner…
En août, un premier dossier a carrément été égaré !
Anticor l’a renvoyé en septembre.
« Les textes prévoient que si nous n’obtenons pas l’agrément d’ici le 2 février, il tombe », se désole la présidente.
Y’en a qui jouent manifestement la montre… et sur les nerfs des « bien-pensants ».
 
Dans sa dernière demande, le ministère réclame à Anticor la liste de ses principaux donateurs. « Nous avons 5.000 adhérents, aucun soutien étranger, un budget de 280.000 euros, et seulement trois donateurs de plus de 10.000 euros, mais nous nous refusons de livrer leur nom, cela ne se fait pas », glisse la présidente.
L’association, dont l’agrément avait été renouvelé sans coup férir en 2018, gêne-t-elle désormais ?
De fait, Anticor est partie civile dans plusieurs affaires visant des proches de « Jupiter » : Les affaires « Fer-rang », « Kohl-l’air » et « Ben-Allah », par exemple.
« Je n’imagine pas que l’agrément ne soit pas renouvelé, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir », estime l’avocat de la boutique.
Certains, dans les rangs de l’association, craignent une possible « vengeance » du garde des Sceaux, visé par la plainte devant la CJR.
En fait, sur ces dossiers-là, il n’est pas partie prenante. Tout juste prend-il ses ordres au « Château » de « Jupiter »…
Sur le papier pourtant, même si l’examen du dossier d’agrément appartient aux services du ministère de la Chancellerie, c’est de toute façon le « Premier sinistre » qui devra trancher. Et lui est « aux ordres »…
Personnellement, on m’a toujours appris à ne pas cracher dans la main qui te donne à manger…
Une leçon qui ne semble pas universellement apprise.
 
Ceci dit, on peut déplorer aussi un « renversement des rôles » qui ferait passer un « sinistre » de la position de victime à celle d'accusé.
C’est là que ça commence à être drôle.
Car c’est inédit et pas seulement la simple la mise en cause d’un ministre (il y a eu tellement de précédents…), mais le fait que les syndicats de magistrats ont unanimement déposé une plainte pénale contre le « Garde-des-Sots » en exercice.
Il faut bien le dire, « Riton » a été victime d’agissements contestables, voire condamnables de la part de certains magistrats du Parquet national financier (PNF).
Parce qu’il était l’ami de son confrère « Titi-Air-Zog » (mis en examen dans l’affaire Bismuth, dont le jugement sera rendu le 1er mars prochain), trois magistrats l’ont espionné à son insu, sans en rendre compte à personne, pas même à leur hiérarchie !
Dans le secret et de façon parallèle, en marge d’une information judiciaire instruite par ailleurs dans le respect du contradictoire…
Un travail pour le moins critiquable !
En plus et par malchance, ils ont fait chou blanc et se sont abstenus ensuite de communiquer les résultats de leurs investigations aux parties mises en cause.
La honte…
Or, un juge ou un parquetier n’a pas à s’immiscer dans la vie des avocats, lesquels bénéficient d’un certain nombre de droits et privilèges légaux, non pour leur faire plaisir, mais parce que les droits de la défense, comme la liberté d’informer chez les journalistes, méritent d’être protégés.
Espionner des avocats, ça ne se fait pas dans un État de droit.
Aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, de telles manœuvres auraient donné lieu à un scandale national.
Pas chez nous qui avalons couleuvres sur couleuvres.
 
Vous aurez noté que l’Inspection générale de la justice, dans son rapport, n’a pas relevé de faute disciplinaire car ces pratiques ne sont pas encore illégales même si leur légalité peut être remise en cause.
En effet ces méthodes de travail restent pour le moins douteuses : À supposer que l’épluchage des fadettes d’un avocat étranger à une procédure ne soit pas illégal, d’un point de vue éthique et déontologique, la méthode est paraît très contestable…
Désormais, n’importe quel « parquetier » pourrait décider d’espionner n’importe qui, y compris un avocat, auxiliaire de justice assermenté.
Par ailleurs, « Riton » n’est pas vraiment l’initiateur de cette affaire : Il en a hérité en arrivant à la chancellerie.
Aurait-il dû démissionner d’emblée parce qu’il en était l’une des victimes ?
On peut considérer que, sauf à ce que les magistrats jouissent, eux, d’une impunité totale, il était de son devoir de faire enquêter, de tirer au clair les raisons qui ont conduit des magistrats du PNF à faire cette enquête secrète.
En tant que « sinistre », il a tout de même des comptes à rendre sur les pratiques de la justice.
Si les institutions fonctionnaient correctement, « Riton » devrait d’ailleurs s’en expliquer devant le Parlement, lieu naturel de contrôle de l’action de l’exécutif.
Globalement, il est de salubrité publique que des magistrats s’expliquent sur leurs actions (on l’a bien vu à l’occasion d’autres affaires criminelles « ratées » restées dans toutes les mémoires), y compris, le cas échéant, devant leurs instances disciplinaires, s’ils ont commis des fautes, voire devant une commission parlementaire.
 
Or qu’ont fait leurs syndicats ? Ils ont osé contester devant le Conseil d’État la légalité même de l’inspection demandée par Mme « Belle-Loubet » (alors « sinistre de la Justice »), quand l’affaire dite des écoutes a éclaté au grand jour.
Et pis encore, aujourd’hui ils contestent à son successeur le droit d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
Que faut-il en déduire ? Que les juges veulent contrôler tout le monde, mais n’être contrôlés par personne ?
Ce qui choque le plus, c’est donc le renversement des rôles : La victime se retrouve dans la position de l’accusé !
C’est marrant, n’est-ce pas…
 
Et le pire, c’est que cette procédure qui vise aujourd’hui « Riton » n’émeut pas grand monde. Même chez les avocats, eux si prompts à défendre becs et ongles leurs prérogatives à défendre le droit et même l’État de droit envers et contre tous !
Il semble que « les politiques » ont désormais une trouille bleue des juges.
On le note bien dans la gestion de la crise sanitaire : Ils ouvrent parapluie sur parapluie, se dote de comités Théodule et de soi-disant experts pour se mettre à l’abri.
Et ils sont tellement sur la défensive qu’ils craignent que le fait de prendre la défense d’un des leurs puisse apparaître comme du corporatisme.
En se taisant, le gouvernement espère peut-être que cette affaire sera instruit sans faire de bruit…
Quant aux avocats, par qui les clients qu’ils défendent sont-ils jugés ?
Des juges !
Un avocat qui prendrait isolément et publiquement parti contre la corporation judiciaire aurait sans doute beaucoup à perdre – du moins le pensent-ils.
C’est la preuve que la corporation des avocats n’existe plus, car c’est elle qui devrait parler collectivement, face à ce scandaleux renversement des rôles.
Mais il n’y en a pas un qui ait les kouilles…
Étonnant, non ?
Il faut dire que « Riton » est clivant à souhait. Sa nomination a été perçue d’emblée par l’USM (majoritaire) comme une « déclaration de guerre ».
Et c’est très surprenant, car il semble que les magistrats ne disposent d’aucun droit de veto sur le choix de leur « sinistre ».
Les juges qui pensent avoir leur mot à dire là-dessus devraient relire la Constitution !
 
Encore plus drôle : Les deux plus hauts magistrats du pays se sont vigoureusement indignés, dans une tribune parue dans la presse, du conflit d’intérêts dont se serait éventuellement rendu coupable leur « sinistre ».
Ils sont juges, mais déjà ils sont partis… avant même d’avoir à requérir au nom de vous, le peuple.
Or, un haut magistrat a une obligation de réserve lorsqu’il s’exprime ès-qualité, comme tout fonctionnaire payé par mes impôts.
C’est d’ailleurs la nécessaire contrepartie des hautes responsabilités qu’il exerce et qui lui sont confiées au nom du peuple de « Gauloisie-authentique ».
Le « proc’ général » devant la Cour de justice de la République, quand il cause ainsi librement et compte tenu de sa prise de position, se trouvera du coup lui-même dans une position de conflit d’intérêts !
Une évidence qui sera criarde le jour où il devra requérir contre le « Garde des Sots » : On va en rire un long moment !
Car il ne sera plus en position d’impartialité en raison de ses déclarations de 2020 !
À moins qu’il ne se déporte ou démissionne avant, ou parte à la retraite prématurée mais bien méritée…
De même, si l’on pousse le raisonnement des syndicats plaignants jusqu’au bout, il faudrait scruter le CV des membres (trois magistrats professionnels) de la commission d’instruction du CJR qui auront à se prononcer sur une éventuelle mise en examen : Appartiennent-ils ou ont-ils appartenu à l’un des syndicats plaignants ?
Je vous le dis, ça va être formidable !
 
On le voit bien, nous sommes face à une histoire de fou qui peut se transformer en une sorte de « boomerang » pour les magistrats, si l’opinion devait se convaincre qu’une victime a pu être transformée sciemment en accusé pour des raisons obscures qui n’ont rien à voir avec « une bonne administration de la Justice ».
Il convient de redire que dans mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) on a parfaitement le droit de critiquer la justice, surtout quand elle dérape. Ça reste du domaine de l’opinion.
Mais quand ça devient un fait objectif et fondé, ce n’est plus de la justice, mais les méthodes de trois magistrats à remettre en cause de façon urgente tellement ça ressemble à une lutte de mafias.
Parce qu’imaginez-vous bien que tous ces gars-là, pour arriver à des postes et responsabilités pareilles, ils sont au moins adoubé par quelques « loges » qui en arrivent à se faire concurrence en douce mais sur la place publique !
Il serait presque temps que cette noble institution revienne sur la terre ferme : Ce (faux) sentiment d’être « entre-soi », c’est plus que douteux.
C’est même dangereux pour l’institution et les hommes (et femmes) qui la servent.
 
En réalité, tout le sel de ces péripéties, c’est que l’on est passé d’un extrême à l’autre : Une magistrature très soumise, beaucoup trop, voire lâche, se comporte désormais en censeur (et sauveurs) de la République.
Où tout le problème reste de savoir qui peut censurer les censeurs ?
Autrement dit, qui contrôle les contrôleurs ?
Jusque-là, la trilogie des autocontrôles triangulaires, Exécutif/Législatif/Judiciaire avec au milieu le peuple qu’ils sont censé servir et passe aux urnes seulement une fois de temps en temps fonctionnait à peu près bien.
Mais est-ce au Judiciaire de censurer les deux autres en s’autosaisissant au lieu et place du Peuple ou des uns et des autres ?
Pas sûr que certains n’y laisseront pas des plumes : Un gouvernement des juges n’est pas un gouvernement exécutif efficient…
Encore pire quand ce sont des syndicats qui instrumentalisent la Justice dont ils sont issus.

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