Changements radicaux
Et probablement durables sinon définitifs
Cette fois-ci, je ne vous parlerai même pas de « vos
libertés », masqués que vous êtes devenus (je dis vous, parce que moâ je
me promène avec une pipe au bec dans les rues), confinés par le couvre-feu vespéral
& nocturne, privés de lieux de distraction, voire carrément de remonte-pente
et demain de voyage au long-cours…
Si vous voulez voir « le large », il faudra probablement ne pas prévoir d’escale, même si vous faites le tour du monde à la voile par les « trois caps ».
Il y a d’autres réalités qui pointent leur nez à un horizon rapproché.
Par exemple, on se félicite de la résistance de nos entreprises :
Leurs défaillances n’ont jamais été à un étiage aussi bas depuis 30 ans !
Il n’y a eu l’an dernier que 32.184 défaillances d’entreprises en 2020, même s’il ne faut pas oublier les 130.000 emplois menacés par les dépôts de bilan de grands groupes.
Formidable, n’est-ce pas ?
« Les défaillances d’entreprises en recul de 38,1 % en 2020. Cela s’explique par les mesures de soutien mises en place par le gouvernement et par la disparition temporaire des assignations de créancier » selon une étude du cabinet Altares.
De leur côté « les redressements judiciaires ont reculé de près de moitié (– 49,4 %), tandis que les liquidations judiciaires directes ont seulement diminué d’un tiers (– 33,7 %). La part des liquidations passe ainsi de 67,6 % à 72,5 % de l’ensemble des procédures engagées », selon la même source.
Explications : « En 2020, les assignations de créanciers, qui sont traditionnellement à l’origine de 30 % des liquidations, ont disparu… Gelées jusqu’à l’été du fait des aménagements réglementaires, les assignations n’ont pas repris en fin d’année », car les créanciers publics et privés ont « été incités à faire appel à des règlements à l’amiable » et les délais ont été prorogés.
Et comme l’état d’urgence sanitaire aura été prolongé au moins jusqu’au 1er juin, c’est désormais à la rentrée de septembre 2021 que tout cela pourra, peut-être, être « décanté ».
Peut-être parce que la campagne présidentielle sera lancée et qu’on voit mal « Jupiter » les gagner si des pans entiers de l’économie s’effondrent.
Car c’est aussi le même recul pour les procédures de sauvegarde…
Or, les pistes de skis étant fermées, la restauration, l’hôtellerie, le tourisme et le secteur culturel étant encore à la masse, juin c’est une bonne date pour sauver ce qui peut encore l’être et limiter les dégâts à l’occasion de la saison touristique estivale.
Le nombre des sauvegardes, un dispositif préventif qui
ne représente que moins de 3 % des procédures qui arrivent devant tribunaux de
commerce, « recule de 14 % avec 833 jugements ».
Toutefois, les PME de plus de 50 salariés font davantage appel à la sauvegarde, avec une hausse de 12 % de ces procédures, alors que leur nombre baisse de 15 % pour les entreprises en-deçà de ce seuil.
Nous sommes donc dans un moment « hors du temps » économique où les PGE, ces prêts garantis par l’État, ont permis à presque tous de tenir, même les « crevards » sans avenir : Malgré la crise, paradoxalement tout va bien…
Formidable, vous dis-je !
Car la baisse des défaillances d’entreprises aura concerné tous les secteurs de l’économie, même ceux particulièrement touchés par les mesures de fermeture administrative pour lutter contre la pandémie comme la restauration, les loisirs, la culture, le tourisme, le transports, etc.
Mais justement, en 2021, « nous devons
anticiper une forte augmentation du nombre de défaillances » avec
« a minima un retour à la situation de 2019 (52.000 défaillances) et
probablement davantage si aux accidentés du Covid devaient s’ajouter un grand
nombre des 20.000 entreprises épargnées de 2020 ».
Cela va arriver quand l’État (vous et votre portemonnaie) aura décidé d’arrêter de payer les dégâts…
Sauf que d’une part ça ne va pas se passer « aveuglément ». Souvenez-vous des nouvelles distinctions inventées par le « Conard-virus » : Les « activités essentielles » et les autres, auxquelles vont se rajouter des « priorités de souveraineté » nationale, notion « émergente » récente.
Jusqu’où ? Pour l’heure, on n’en sait rien pour ces dernières puisque ça concerne autant les activités de défense (Photonis par exemple ou les moteurs secondaires de nos sous-marins nucléaires) tout comme les géants de la distribution (l’affaire « Carrefour/Couche-Tard)…
Une frontière qui tarde à se former : Jusqu’où ira-t-on sauver les sous-traitants des filières « stratégiques » ?
Et que d’autre part, on vient de le dire, le calendrier électoral va venir télescoper le « calendrier viral ».
Si encore nous n’avons pas à affronter une « quatrième vague » propre à de nouveaux variants pas encore détectés.
C’est que ça mute vite un virus non contrôlé et la vaccination généralisée demande du temps…
Conséquence, l’emploi aura « tenu » avec
seulement un plus de 82.030 suppressions nettes (créations-suppressions d’emplois),
dans le secteur privé en 2020, là où « mécaniquement » on pouvait
prévoir une augmentation de 15 %.
Et les secteurs du commerce et de l’industrie sont, sans grande surprise, les plus touchés.
Toutefois, « avec une baisse de 8.600 postes en décembre, le rapport sur l’emploi continue de montrer une perte d’emplois », analyse la vice-présidente et co-directrice de l’Institut de Recherche d’ADP.
En 2020, la majorité des secteurs d'activité a été confrontée à la baisse.
Le commerce (22.663 emplois nets supprimés) et l’industrie (16.879 emplois nets supprimés) sont donc les deux secteurs les plus touchés.
Viennent ensuite les services aux entreprises (8.780 emplois nets), les services financiers (3.390 emplois nets) et les transports (3.197 emplois nets).
L'immobilier reste relativement épargné, avec « seulement » 287 emplois nets supprimés l’an dernier.
Mais pas seulement : La remarquable capacité
d’adaptation de la population, le fameux « système D » qui fait la fierté
des « Gauloisiens-confinés », a pris le relai.
Parallèlement « il n’y a jamais eu autant de créations d’entreprises qu’en 2020. L’INSEE en comptabilise près de 850.000, un record absolu !
Mais dans le détail, il s’agit surtout d’entreprises
individuelles et notamment de micro-entrepreneurs effectuant de la livraison à
domicile, ce qui traduit les changements induits par la crise sanitaire ».
Or, il ne s’agit pas seulement de changement induit
par la crise sanitaire : C’est un mouvement de fond de destruction du
salariat vers le précariat et du précariat vers le tout auto-entrepreneuriat.
Si le nombre de « micro-entrepreneurs », nouveau nom des « auto-entrepreneurs », augmente, le nombre de création d’entreprise véritable, celle qui sont des « personnalités morales » comme les SARL, les SAS ou les SA et qui manifestent le choix d’un statut qui ambitionne une certaine ampleur et donc d’avoir un jour des salariés, est quant à lui en nette baisse !
Derrière cette augmentation des créations
d’entreprises, ce que vous voyez c’est la très grande augmentation des « pseudo-job »
payés à la tâche et effectivement les livreurs y tiennent la dragée haute
puisque la demande en livraison explose, de même que le secteur des VTC, par
exemple, qui continue à avoir le vent poupe.
En fait, avec l’ubérisation de l’économie, un mouvement commencé avant la crise sanitaire, vous assistez donc à l’accélération de la mutation du marché du travail.
Même les banques veulent tester le « conseiller » auto-entrepreneur !
Globalement, ce n’est donc pas une bonne nouvelle parce que cela montre et matérialise le retour au paiement à la tâche et, disons-le, ce sera plus difficile pour beaucoup, sans même parler de la précarité que cela implique et de l’absence de mutuelle, ou encore de couverture chômage.
Cette règle du paiement à la tâche jette aux poubelles de l’Histoire les accords de mensualisation de la génération du « baby-boom » (et ses luttes syndicales virulentes) !
Des créations d’entreprises pour se créer son propre emploi, la solution d’avenir pour une jeunesse déboussolée et laissée en friche !
Le « Conard-virus » n’aura fait qu’accélérer vertigineusement une tendance lourde préexistante.
Pas plus, pas mieux…
D’ici là préparez-vous donc à de plus en plus de précarité et d’incertitudes professionnelles.
De toute façon, gardez en tête qu’on survit à peine de son propre travail. C’est le travail d’autrui qui vous enrichira.
Et c’est ce qu’il y a de plus difficile à fédérer et à organiser de façon pérenne…
Il y a néanmoins dans tout cela quelques nouvelles
extravagantes à signaler.
Et pas (seulement) celles concernant votre « boutique », mais celles de la démographie « Gauloisienne-profonde ».
C’est ce qu’on apprend dans le bilan 2020 publié par « Lyne-sait-tout ».
Les « gestes barrières » obligent, les mariages sont en chute libre : – 34% par rapport à 2019 !
On savait que l’institution plurimillénaire n’était pas au mieux de sa forme jusque-là, mais l’effet d’accélération confirme son « mal-être ».
Si l’effet du « Conard-virus » sur la natalité n’est pas encore connu (les premiers bébés du confinement arrivent à peine), seules 740.000 naissances ont été enregistrées en 2020 (– 2 % par rapport à 2019) faisant chuter le solde naturel (naissances – décès) à son plus bas niveau depuis 1945.
Bé oui, si en plus on compte les 40 à 50.000 décès supplémentaires, forcément, ça a un impact, jusque sur les consommations quotidiennes (et les recettes de l’État)
En « Ritalie », c’est carrément la population totale qui décroit.
Que je ne te vous raconte pas la suite : La dette emmagasinée dans les rayons pour sauver les plus vieux, reportée sur une jeunesse « sacrifiée » qui ne se reproduit pas assez, forcément ça va être saignant dans les décennies à venir…
Et puis en provoquant une surmortalité historique (d’environ
+ 7 %), le « Conard-virus » a sensiblement réduit notre espérance de
vie : – 0,4 an pour les femmes et – 0,5 pour les hommes.
Allez donc expliquer ça aux 70.000 décédés du « Conard-virus » qui eux ont perdu environ 3 ans de « survie » compte tenu de leurs facteurs de « comorbidité » : Ça va leur faire une belle jambe…
Du coup on assiste aussi à d’étonnants « retournages de veste » absolument inédits.
Après que « Pierrot-Moscou-vicié » (ex-patron
de la Cour des comptes et ex-Commissaire européen, grand prêtre « Soce »
de l’orthodoxie budgétaire) ait déclaré que « la dépense publique ne
peut plus être perçue comme un ennemi »… c’est au tour de « Jeannette-Yéyé-Ellen »
(ex-patronne de la FED et future secrétaire au Trésor de « Baille-den »)
qui justifie le giga-plan de relance US (1.900 Mds$, rien de moins !) en
déclarant : « Avec des taux d’intérêt aussi bas, la chose la plus
intelligente est de faire les choses en grand ».
Et elle n’est probablement pas la seule à le penser.
De toute façon, quand il s’agira de rembourser, comme disait Keynes, « nous serons tous morts ! »
Sacrée revanche que voilà…
De toutes les révolutions opérées par le « Conard-virus », celle du changement radical de pensée dominante en matière économique (hier fétichiste de l’équilibre budgétaire) est pour le moins la plus impressionnante !
D’ici là préparez-vous à de plus en plus de précarité
et d’incertitudes professionnelles.
Et attendez donc la réouverture du parc Eurodisney (et autre Astérix, Mer de sable, etc.) : Ils sont repoussés pour cause de « variants ».
Ce sera le vrai signal de la reprise d’une « vie normale »…
Et probablement durables sinon définitifs
Si vous voulez voir « le large », il faudra probablement ne pas prévoir d’escale, même si vous faites le tour du monde à la voile par les « trois caps ».
Il y a d’autres réalités qui pointent leur nez à un horizon rapproché.
Il n’y a eu l’an dernier que 32.184 défaillances d’entreprises en 2020, même s’il ne faut pas oublier les 130.000 emplois menacés par les dépôts de bilan de grands groupes.
Formidable, n’est-ce pas ?
« Les défaillances d’entreprises en recul de 38,1 % en 2020. Cela s’explique par les mesures de soutien mises en place par le gouvernement et par la disparition temporaire des assignations de créancier » selon une étude du cabinet Altares.
De leur côté « les redressements judiciaires ont reculé de près de moitié (– 49,4 %), tandis que les liquidations judiciaires directes ont seulement diminué d’un tiers (– 33,7 %). La part des liquidations passe ainsi de 67,6 % à 72,5 % de l’ensemble des procédures engagées », selon la même source.
Explications : « En 2020, les assignations de créanciers, qui sont traditionnellement à l’origine de 30 % des liquidations, ont disparu… Gelées jusqu’à l’été du fait des aménagements réglementaires, les assignations n’ont pas repris en fin d’année », car les créanciers publics et privés ont « été incités à faire appel à des règlements à l’amiable » et les délais ont été prorogés.
Et comme l’état d’urgence sanitaire aura été prolongé au moins jusqu’au 1er juin, c’est désormais à la rentrée de septembre 2021 que tout cela pourra, peut-être, être « décanté ».
Peut-être parce que la campagne présidentielle sera lancée et qu’on voit mal « Jupiter » les gagner si des pans entiers de l’économie s’effondrent.
Car c’est aussi le même recul pour les procédures de sauvegarde…
Or, les pistes de skis étant fermées, la restauration, l’hôtellerie, le tourisme et le secteur culturel étant encore à la masse, juin c’est une bonne date pour sauver ce qui peut encore l’être et limiter les dégâts à l’occasion de la saison touristique estivale.
Toutefois, les PME de plus de 50 salariés font davantage appel à la sauvegarde, avec une hausse de 12 % de ces procédures, alors que leur nombre baisse de 15 % pour les entreprises en-deçà de ce seuil.
Nous sommes donc dans un moment « hors du temps » économique où les PGE, ces prêts garantis par l’État, ont permis à presque tous de tenir, même les « crevards » sans avenir : Malgré la crise, paradoxalement tout va bien…
Formidable, vous dis-je !
Car la baisse des défaillances d’entreprises aura concerné tous les secteurs de l’économie, même ceux particulièrement touchés par les mesures de fermeture administrative pour lutter contre la pandémie comme la restauration, les loisirs, la culture, le tourisme, le transports, etc.
Cela va arriver quand l’État (vous et votre portemonnaie) aura décidé d’arrêter de payer les dégâts…
Sauf que d’une part ça ne va pas se passer « aveuglément ». Souvenez-vous des nouvelles distinctions inventées par le « Conard-virus » : Les « activités essentielles » et les autres, auxquelles vont se rajouter des « priorités de souveraineté » nationale, notion « émergente » récente.
Jusqu’où ? Pour l’heure, on n’en sait rien pour ces dernières puisque ça concerne autant les activités de défense (Photonis par exemple ou les moteurs secondaires de nos sous-marins nucléaires) tout comme les géants de la distribution (l’affaire « Carrefour/Couche-Tard)…
Une frontière qui tarde à se former : Jusqu’où ira-t-on sauver les sous-traitants des filières « stratégiques » ?
Et que d’autre part, on vient de le dire, le calendrier électoral va venir télescoper le « calendrier viral ».
Si encore nous n’avons pas à affronter une « quatrième vague » propre à de nouveaux variants pas encore détectés.
C’est que ça mute vite un virus non contrôlé et la vaccination généralisée demande du temps…
Et les secteurs du commerce et de l’industrie sont, sans grande surprise, les plus touchés.
Toutefois, « avec une baisse de 8.600 postes en décembre, le rapport sur l’emploi continue de montrer une perte d’emplois », analyse la vice-présidente et co-directrice de l’Institut de Recherche d’ADP.
En 2020, la majorité des secteurs d'activité a été confrontée à la baisse.
Le commerce (22.663 emplois nets supprimés) et l’industrie (16.879 emplois nets supprimés) sont donc les deux secteurs les plus touchés.
Viennent ensuite les services aux entreprises (8.780 emplois nets), les services financiers (3.390 emplois nets) et les transports (3.197 emplois nets).
L'immobilier reste relativement épargné, avec « seulement » 287 emplois nets supprimés l’an dernier.
Parallèlement « il n’y a jamais eu autant de créations d’entreprises qu’en 2020. L’INSEE en comptabilise près de 850.000, un record absolu !
Si le nombre de « micro-entrepreneurs », nouveau nom des « auto-entrepreneurs », augmente, le nombre de création d’entreprise véritable, celle qui sont des « personnalités morales » comme les SARL, les SAS ou les SA et qui manifestent le choix d’un statut qui ambitionne une certaine ampleur et donc d’avoir un jour des salariés, est quant à lui en nette baisse !
En fait, avec l’ubérisation de l’économie, un mouvement commencé avant la crise sanitaire, vous assistez donc à l’accélération de la mutation du marché du travail.
Même les banques veulent tester le « conseiller » auto-entrepreneur !
Globalement, ce n’est donc pas une bonne nouvelle parce que cela montre et matérialise le retour au paiement à la tâche et, disons-le, ce sera plus difficile pour beaucoup, sans même parler de la précarité que cela implique et de l’absence de mutuelle, ou encore de couverture chômage.
Cette règle du paiement à la tâche jette aux poubelles de l’Histoire les accords de mensualisation de la génération du « baby-boom » (et ses luttes syndicales virulentes) !
Des créations d’entreprises pour se créer son propre emploi, la solution d’avenir pour une jeunesse déboussolée et laissée en friche !
Le « Conard-virus » n’aura fait qu’accélérer vertigineusement une tendance lourde préexistante.
Pas plus, pas mieux…
D’ici là préparez-vous donc à de plus en plus de précarité et d’incertitudes professionnelles.
De toute façon, gardez en tête qu’on survit à peine de son propre travail. C’est le travail d’autrui qui vous enrichira.
Et c’est ce qu’il y a de plus difficile à fédérer et à organiser de façon pérenne…
Et pas (seulement) celles concernant votre « boutique », mais celles de la démographie « Gauloisienne-profonde ».
C’est ce qu’on apprend dans le bilan 2020 publié par « Lyne-sait-tout ».
Les « gestes barrières » obligent, les mariages sont en chute libre : – 34% par rapport à 2019 !
On savait que l’institution plurimillénaire n’était pas au mieux de sa forme jusque-là, mais l’effet d’accélération confirme son « mal-être ».
Si l’effet du « Conard-virus » sur la natalité n’est pas encore connu (les premiers bébés du confinement arrivent à peine), seules 740.000 naissances ont été enregistrées en 2020 (– 2 % par rapport à 2019) faisant chuter le solde naturel (naissances – décès) à son plus bas niveau depuis 1945.
Bé oui, si en plus on compte les 40 à 50.000 décès supplémentaires, forcément, ça a un impact, jusque sur les consommations quotidiennes (et les recettes de l’État)
En « Ritalie », c’est carrément la population totale qui décroit.
Que je ne te vous raconte pas la suite : La dette emmagasinée dans les rayons pour sauver les plus vieux, reportée sur une jeunesse « sacrifiée » qui ne se reproduit pas assez, forcément ça va être saignant dans les décennies à venir…
Allez donc expliquer ça aux 70.000 décédés du « Conard-virus » qui eux ont perdu environ 3 ans de « survie » compte tenu de leurs facteurs de « comorbidité » : Ça va leur faire une belle jambe…
Du coup on assiste aussi à d’étonnants « retournages de veste » absolument inédits.
Et elle n’est probablement pas la seule à le penser.
De toute façon, quand il s’agira de rembourser, comme disait Keynes, « nous serons tous morts ! »
Sacrée revanche que voilà…
De toutes les révolutions opérées par le « Conard-virus », celle du changement radical de pensée dominante en matière économique (hier fétichiste de l’équilibre budgétaire) est pour le moins la plus impressionnante !
Et attendez donc la réouverture du parc Eurodisney (et autre Astérix, Mer de sable, etc.) : Ils sont repoussés pour cause de « variants ».
Ce sera le vrai signal de la reprise d’une « vie normale »…
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