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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 18 janvier 2021

On est vraiment des champions du monde !

Pandémie ? Même plus besoin de confinement !
 
C’est vous dire que nous sommes, collectivement, les plus forts, les plus merveilleux : Notre gouvernement de « sachants-superlatifs » s’est enfin rendu compte que ce « Conard-virus » ne s’attaquait qu’aux adultes qui prennent l’apéro-vespéral !
C’est dire : Pendant que tous nos voisins reconfinent, chez nous ils ont trouvé « LE truc ».
Plus d’apéro, quon ne décale même pas la fin dudit couvre-feu de 6 à 4 heures du matin, des fois quon en décale aussi notre petit verre de liqueur vespéral !
Pensez, puisque c’est si simple : Le « Conard-virus » circule surtout la nuit, mais pas du tout dans les transports en commun, ou si peu en journée.
Alors quoi, la réponse est « enfantine » : On ferme les cantines à 18 heures et puis basta !
D’ailleurs un « ballon d’essai » dans 25 départements du « Grand-Est » avait été lancé : Essai transformé, on y passe tous !
J’admire…
 
En fait, même si personne ne sait si cette mesure est efficace, il faut prendre des mesures, quelles qu’elles soient, même les plus infondées, pour montrer qu’on est réactif, tiens donc !
Et pendant ce temps nos frontières restent ouvertes…
Les voyageurs qui viennent d’un pays « rouge » doivent seulement s’engager à rester 7 jours en quarantaine, mais il n’y a aucun contrôle.
Cherchez la cohérence.
Et finalement ça tombe plutôt bien, ou à peu près, en ce qui me concerne.
 
Figurez-vous qu’une journée « type » commence chez moâ à « 6 plombes du mat’ » mais peut très bien être décallée de deux heures en amont.
Lever, café, pause pipi-kaka, séance de rasage-douche matinale et à 7 heures je vaque à mes occupations diurnes en complet « trois-pièces » après avoir vidé la poubelle.
Pour faire une pause apéro vers midi trente et avaler, dans l’ordre, un bout de barbaque, un morceau de Jort, une tranche de buche sans sucre, le tout arrosé d’une bière fraîche plus un petit digestif pour faire bonne mesure.
Puis, après une petite-sieste réparatrice, de nouveau je parcours masqué les pavés bitumés de ma ville pour rentrer vers 19 heures, heure du « Call » avec « ma nichée » qui me raconte son épuisante journée à elle…
19 heures 30, gorgeon de wiski pour soutenir mon rythme cardiaque (et le moral), puis bol de soupe avec un verre de rosé Corsu, et un petit verre de digestif histoire de préparer une bonne nuit de sommeil.
Passage devant la brosse à dent accompagné d’une petite « toilette de chat », séance de téléphone ou de film, et au pieu pour une séance de sport en chambre jusqu’à épuisement.
Bé là, si je dois avancer la soirée d’une heure, je me demande si je ne vais pas renverser, non pas la table, mais le déroulé habituel.
 
Ne serait-il pas plus confortable de commencer la journée par la séance de sensualité « jusqu’à épuisement », puis direct une toilette de chat, un gorgeon de digestif, le « call » avec « ma nichée » qui n’aura rien à me raconter de sa journée, le bol de soupe, le verre de pinard, ensuite l’apéro, mes activités diurnes, la sieste avant de déjeuner, refaire un repas « à l’envers », une séance de crottes urgentes et matinales à régler jusqu’à 18 heures, pour finir la journée par me raser, caguer, pisser me doucher et ingurgiter mon café matinal sur le coup des 20 heures… ?
Au moins, je déporte ainsi la gestion de mon ex-soirée en matinée et les activités du matin en fin de soirée sans contrevenir aux diktats gouvernementaux, ni risquer de me contaminer en soirée !
Je vais finir par vivre en pyjama en journée et dormir en costume-cravate avec ces gens-là…
Enfin peu importe : Il faut que j’y réfléchisse, mais au moins ça me permettra de sauver mes séances d’alcoolémie étriquée.
 
L’ami « Gens-Casse-Tête » est finalement un drôle qui s’ignore.
« Sur l’ensemble du territoire métropolitain, le couvre-feu s’appliquera à compter de 18 heures à partir de ce samedi, et pour au moins 15 jours », a-t-il déclaré. Les dérogations seront les mêmes que celles déjà appliquées pour le couvre-feu de 20 heures.
« Il ne sera pas possible de sortir pour des motifs personnels. Tous les lieux commerces ou services recevant du public seront fermés à 18 heures », a-t-il détaillé, en ajoutant que le ministère de l’Intérieur avait été chargé de contrôler le respect strict des jauges dans les grandes surfaces.
Ils ont le droit de se mettre en danger, eux ?
 
Et de préciser qu’à « l’heure où je vous parle, la situation sanitaire n’exige pas que nous mettons en place un nouveau confinement », en soulignant les conséquences économiques et sociales d’une telle mesure.
Il a toutefois rappelé que cette option n’était pas exclue à l’avenir.
Préparez-vous : Boîtes de ravioli et PQ…
On finira bien par se reconfiner, à force de perdre les « forces vives » du pays.
Personnellement, je ne vois pas trop comment si le « Conard-virus » n’est actif que la nuit, sauf celle de Noël, comme on veut bien nous l’assurer…
Les écoles devraient par ailleurs rester ouvertes, malgré les critiques qui appellent à les fermer, citant le risque de transmission chez les enfants, notamment dans les cantines, mais les gamins vont déjeuner « par classe » et il y aura autant de services que de classes.
Si les meks terminent avant 18 heures, ils auront du bol…
Le gouvernement aura défendu cette décision en citant notamment les recommandations du Conseil scientifique et de l’Académie de pédiatrie…
La pédiatrie pour des ados et pré-ados ou les jeunes adultes… enfin passons.
 
Le protocole sanitaire y sera toutefois durci, « notamment dans les cantines, avec suspension des activités physiques et sportives scolaires et extrascolaires en intérieur et augmentation des capacités de dépistage ».
Et ils font quoi quand ils en dépistent un de positif ?
Un million d’enfants et d’enseignants seront testés chaque mois, annonce le « sinistre de la bonne santé », alors que, le « sinistre de les-Duc-à-Sion » aura rappelé les « conséquences psychologiques, sanitaires et éducatives » d’une fermeture des écoles.
Ah, je croyais que ce n’était seulement que de la garderie comme l’avait démontré le premier confinement…
 
Dans les lycées, le « sinistre » a annoncé la prolongation du mode dit « hybride » d’éducation, entre cours en présentiels et en visioconférences, au-delà du 20 janvier.
Dans les universités, où la question de la « détresse psychologique » des étudiants a ressurgi ces derniers jours, les cours en travaux dirigés pourront reprendre à partir du 25 janvier en demi-groupes pour les étudiants de première année.
Les « prépas » se feront en présentiel : C’est la crème des futures élites qu’on met ainsi en péril de contamination ?
Les autres, on ne sait pas : De toute façon, les effectifs fondent en fin de première année.
Le boxon : Un coup le 20, un coup le 25, enfin passons également…
 
Et puis je note quelques exceptions à cette règle du couvre-feu continueront de s’appliquer et sont répertoriées sur l’attestation de déplacement dérogatoire :
– Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, si vos horaires de travail vous contraignent à terminer après 18 heures, vous pourrez bien entendu rentrer chez vous : Ah ? On ne dort plus sur place ???
– Déplacements pour des raisons de santé : Les « consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés » feront l’objet d’une dérogation, de même que l’achat de produits de santé.
– Déplacements pour motif familial impérieux…
Un motif familial impérieux étant une situation urgente ou de gravité qui nécessite de se déplacer sans délai : « Il peut s’agir par exemple du décès ou d’une maladie grave d’un parent proche ou d’une obligation de déménagement familial pour raisons professionnelles », précise la préfecture.
– Déplacements des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant.
« Les forces de l’ordre font preuve de discernement et de tolérance vis-à-vis des personnes rencontrant des difficultés à télécharger et à renseigner l’attestation compte tenu de leur handicap ou de leur vulnérabilité » : Ils sont si compréhensifs…
Euh, est-ce que les accouchements issus du premier confinement sont admissibles ?
Parce que la dernière fois qu’un type emmenait son épouse ui perdait les eaux, il s’est fait arrêté par la maréchaussée…
– Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative, ça, ça ne change pas, mais ferment-ils après 18 heures ?
– Déplacements pour participer à des missions d’intérêt général, comme des maraudes ou des actions en faveur des sans-abris (qui ont le droit de rester se les geler sur les trottoirs…).
– Déplacements liés à des transits ferroviaires, aériens ou en bus… les retards pour des « pros » qui ne savent pas que les trains, avions et autres pourraient décaler leur départ…
– Déplacements pour les besoins des animaux de compagnie, mais de façon brève et dans un rayon maximal d’un kilomètre et autour du domicile : Finis les 20 kilomètres…
 
Les contrôles aux frontières vont toutefois être renforcés. Tous les voyageurs souhaitant venir en « Gauloisie déconfinée » en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne devront présenter un test négatif au « Conard-virus » avant d’entrer sur le territoire, les autres repartiront-ils d’où ils arrivent séance tenante…
Pour tout contrôle, ces personnes devront également s’engager sur l’honneur à s’isoler pendant sept jours une fois arrivées, puis à refaire un deuxième test PCR à l’issue.
J’en rigole ! En Grèce, ils font de tests salivaires depuis cet été : Résultat quasi-immédiat.
 
Les personnes souffrant d’insuffisance rénale sévère, celles ayant été transplantées d’un organe, les personnes sous traitement pour un cancer ou encore celles atteintes de Trisomie 21 peuvent se faire vacciner en priorité.
Les autres attendront la Saint-Glinglin…
C’est qu’entre « autistes-trisomiques », il y a, comment dire… une certaine solidarité compassionnelle bien naturelle !
Ça concerne « 800.000 personnes » (ah oui tout de même !) aura précisé le « sinistre de la bonne santé ».
On est quoi… 40-45 millions de bien-portants sans compter les gamins…
 
Par ailleurs les entreprises vont pouvoir bénéficier auprès de leur banque d’une année supplémentaire pour commencer à rembourser les prêts garantis par l’État (PGE).
Et puis les « coûts fixes » des entreprises fermées à cause de l’épidémie et de celles des secteurs qui leurs sont liés, réalisant plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires par mois, seront pris en charge à 70 %.
Les autres n’auront qu’à crever.
Euh, c’est qui qui paye au juste ?
Tes impôts, pas ceux que tu ne peux pas payer, mais ceux qu’on va mettre sur ton dos plus tard…
C’est environ 650.000 entreprises.
 
Pour les prêts classiques, « les banques se sont engagées à examiner moratoires et reports d’échéance » aura déclaré « Pruneau-Le-Mer ».
Il sera par ailleurs possible de différer l’amortissement des biens sous-utilisés pendant la période de la crise, notamment pour les hôtels, salles de sport, résidences de tourisme et les remontées mécaniques…
Un soutien économique « immédiat » et « massif » de l’État aux entreprises touchées par la crise économique liée à la crise sanitaire qui durera « aussi longtemps que cela est nécessaire », assure le « sinistre de l’économie ».
On n’a pas entendu sur ce sujet le « sinistre du budget »…
 
Le pilier de ce soutien restera le fonds de soutien. Plusieurs changements pour en bénéficier : Les restaurateurs pourront d’abord retirer le chiffre d’affaires provenant de la vente à emporter et de la livraison à domicile dans les revenus déclarés (une « niche exonératoire » de plus !), ce à compter du mois de décembre.
Pour les fournisseurs des hôtels et restaurants, l’aide jusqu’ici plafonnée à 10.000 € sera dorénavant calculée en pourcentage de leur chiffre d’affaires et plafonnée à 100.000 €, sans limite de salariés.
 
Bref il s’agit d’une stratégie millimétrée vachement pensée qui se justifie par une logique de « freinage préventif » du « Conard-virus » afin de « limiter les contacts sociaux en fin de journée, tout en maintenant les activités économiques ».
Les meks n’ont pas bien compris que ce qu’on faisait de 18 à 20 heures, bé on le fera désormais de 16 à 18 heures sans rien limiter aux « contacts sociaux en fin de journée ».
En revanche, le boulot qu’on abattait de 16 à 18 heures, bé euh… comment dire… il attendra des jours meilleurs, n’est-ce pas.
Et par effet domino, je ne vous raconte pas dans 15 jours l’état des dossiers.
Ou alors, il va falloir apprendre à faire en 5 heures ce qu’on faisait en 7 : Punaise de gourgandine, les gains de productivité à faire !
Presque 30 %.
Après ça, on va pouvoir passer à la semaine de 3,5 jours…
Autant de loisir que temps bossé…
 
Tout ça pour seulement « entre 200 et 300 contaminations nouvelles chaque jour » au variant britannique qui leur fait si peur, très loin derrière les milliers de cas du mois de mars.
« Nous devons tout faire pour empêcher ce variant de circuler ».
Pas très difficile : Tu fermes le tunnel sous la Manche et les ports et aéroports…
De toute façon, ils sont « brexités » et n’arrivent même plus à écouler leurs écrevisses écossaises !
En plus, pas fous, ils n’en managent pas…
 
« Dans tous les départements qui ont adapté cette mesure, avec dix jours de recul, on a une augmentation du taux d’incidence de 16 %, quand les autres ont une augmentation de 43 % »
C’était donc un test, une fois encore.
« Dans la région Grand-Est, il y a vraiment une différence avec les départements voisins », aura souligné le « sinistre de la bonne santé » pour justifier de la généralisation de la mesure d’avancement du couvre-feu.
Or, vous savez comme moâ qu’on peut faire dire n’importe quoi à des chiffres : 16 % sur 1.000 contaminations, ce n’est jamais que 160. 43 % sur 100, ce n’est encore que 43…
Et inversement.
Quand on compare des choux et des carottes et qu’on veut faire de la purée de pommes-de-terre, on ne s’y prend pas autrement.
Et puis je ne vois pas le rapport avec le variant british : Le Grand-Est n’est pas une destination privilégiée des exilés du Brexit et encore moins de leurs écrevisses (ça ne prend pas bien avec la choucroute ou les flammekueches.
Et puis il n’y a plus de britannique au Parlement européen…
 
Je vous avoue que je m’inquiète : Y aurait-il un autre virus, non encore identifié ni détecté, qui circule en douce dans les rangs des ministères ?
Celui de la konnerie… teinté d’amateurisme aigu !
Car si c’est la solution idoine qui a été retenue, pourquoi ne l’a-t-elle pas été en mars dernier ?
Et si demain on se reconfine « en dur », à quoi aura-t-il servi tout ce cirque ?

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