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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 6 janvier 2021

2020, une année finalement extraordinaire

Une année d’expérimentations
 
Comme jamais il a été fait, comme jamais personne n’aurait pu l’imaginer même dans les élucubrations de « science-fiction » les plus délirantes.
Ce fut un gigantesque laboratoire économique à l’échelle mondiale, un phénomène fascinant, époustouflant…
D’accord, le « Conard-virus » aura un peu forcé la main aux acteurs et décideurs. Une petite « bestiole » invisible et incapable de survivre seule, sans « hôte » en support, qu’une petite bulle de savon détruit irrémédiablement, c’est fascinant, vous dis-je.
 
Retournez-vous un peu sur le chemin parcouru en une dizaine de mois (je l’avais déjà évoqué) et identifiez donc les expérimentations (forcées) qui ont été entreprises.
Voilà ce que nous avons vécu cette année : Expérimentations sanitaires bien sûr, sociales, psychologiques, sociétales et économiques.
Vous pouvez chercher dans vos livres d’histoire, elles n’ont jamais été tentées (en temps de paix).
 
Tout d’abord l’arrêt quasi-total et volontaire de l’économie mondiale !
C’est la grande première de cette époque.
On n’avait jamais, volontairement, stoppé l’économie mondiale pendant plusieurs semaines.
Jamais !
Et on a passé cette « épreuve » sur simple décret ! Volontairement.
Si la crise sanitaire a été subie, la crise économique, elle, ne l’a pas été.
Stopper volontairement l’économie pour préserver des vies.
Une démonstration du fait que dans une société « post-industrielle » la mort n’est plus acceptable, n’est même pas une option !
 
On avait déjà vu ça dans les conflits armés des temps récents : Ramener des « body-bag » de « boy » à l’occasion « d’opérations extérieures » est politiquement suicidaire. En tout cas si peu glorieux…
Au moins depuis la guerre du Vietnam et pire encore de celle du Koweït.
On en vient à se demander si les décès de militaires engagés dans la force Barkhane n’est pas une hérésie… quitte à arrêter les frais.
Un militaire, c’est pourtant formé à « faire la guerre » et faire la guerre, c’est infliger la peine de mort à ses ennemis.
Mais désormais, sans prendre le risque de mourir eux-mêmes.
Notez, on peut aussi les comprendre…
C’est tout pareil quand on est flic ou enseignant.
Ou simplement victime d’attentat.
On envoie et enverra toujours plus de machines faire le « sale boulot » pour « préserver ses concitoyens ».
Or, la machine ne fait pas de prisonnier : Elle « neutralise » !
Faire la guerre, c’est préserver la vie !
On est en plein « 1984 »…
 
Alors face à un virus invisible, on arrête tout, on se confine et on « laisse passer la vie » pour se rassurer d’être encore vivant.
 
Autre expérimentation : L’intervention magistrale des banques centrales.
Nous avions déjà récemment vécu des interventions massives de banques centrales avec la crise des subprimes puis la crise de l’euro.
Des interventions massives, mais limitées.
Cette fois-ci, nous avons expérimenté les interventions « illimitées » !
Ni dans le temps, ni dans les montants…
Une première encore et qui fera date.
Les banques centrales avaient découvert qu’elles pouvaient noyer les difficultés « passagères » sous un déluge d’argent gratuit.
Elles n’avaient pas encore expérimenté de pouvoir « faire tourner » artificiellement une économie qui ne tournait plus du tout !
Et sans une once d’inflation en plus, contrairement à tout ce que les livres de « sachants » avaient pu invoquer jusque-là.
 
Et où est passé tout cet argent « venu de nulle part » ?
S’il n’est pas dans les prix, c’est qu’il est dans « l’épargne de précaution ».
Et l’épargne de précaution d’un banquier, ce sont ses fonds propres (au passif des bilans). Celle des particuliers, c’est la caisse d’épargne (et autres supports), celle des entreprises c’est sa trésorerie.
La contrepartie, pour les banques c’est de la trésorerie abondante. Et comme un banquier, ça le rend malade de ne pas faire fructifier ses avoirs, d’autant qu’il reste prudent à prêter (sa seconde nature), quand les flux « ne tournent plus », il l’investit dans ce qu’il peut : Les bourses de valeurs.
Le particulier, lui, ne bouge pas (on ne sait jamais) et les entreprises payent leurs charges…
 
Du coup, si nous avons tous vécu dans un monde où il fallait contenir son déficit budgétaire et réduire ou diminuer sa dette, si nous avons tous cru que si les déficits et les dettes dérapaient, le ciel allait nous tomber sur la tête, comme ce qui était écrit dans « les bouquins » d’économie, on aura fait une « expérimentation aveugle » et rien ne s’est (encore) passé des 7 plaies de l’Égypte ancienne comme annoncées par tous !
Fantastique…
Mais grâce au soutien des banques centrales, et au soutien des États dits « frugaux », à commencer par la « Teutonnie-experte », les gouvernements ont eu carte blanche pour dépenser sans compter.
Et ils ne se sont pas privés : Les déficits ont explosé !
Les dettes ont enflé comme jamais.
Malgré ça, les taux d’emprunt des États endettés ont baissé.
Là encore nous avons créé un précédent à cause du « Conard-virus ».
 
Un précédent qui va peser sur l’avenir des comptes publics, surtout en « Gauloisie-cigale » (même s’il est devenu interdit de danser en boîte) où désormais plus rien n’est impossible « pour des raisons budgétaires ».
Puisque « les budgets » auront explosé (plusieurs lois de finances rectificatives au cours de l’année).
Si nous n’avions déjà pas une tradition de réduction de dépenses publiques en « hexagonie », expliquer à une population viscéralement « contre tout », que désormais il faudra se sacrifier pour gratter ici et là quelques milliards alors qu’on en a créé « comme par magie » des centaines à partir de rien, imaginez bien que ça va relever de « Mission (réellement) impossible ».
 
Résultat, au-delà de l’argent injecté, les États et les banques centrales ont définitivement pris les manettes de « l’économie réelle ».
Tous les secteurs privés se sont réfugiés dans les bras des États pour réclamer de l’aide et les « grands » ont obtenu quantité de délais, de rabais et même des prêts garantis (par vous, les contribuables).
Un « nationalisation » du « Caca40 » du « SFB500 » et même du « 1.000 » des ETI, et jusque dans les PME et TPE « jugées essentielles » est passé comme une lettre à la poste : Les effets pervers du « libéralisme-avancé » de « Giskar-A-la-barre ».
Pour pas qu’elles meurent.
Les autres, ma foi… on mettra sur le compte des « destructions créatrices » inhérentes aux lois de Schumpeter…
 
On aura refusé, là encore pour la première fois, les règles du capitalisme classique et on tente de changer le cours de sa nature.
Or, la nature du capitalisme, c’est le darwinisme : Les plus faibles, les malades, les zombies, sont appelés à disparaître. Non seulement ils ne sont pas « porteurs », mais ils « prennent le soleil » aux jeunes pousses prometteuses.
Bref, une entreprise affaiblie par une crise doit pouvoir disparaître, être euthanasiée.
Et d’autres de pouvoir se créer.
Mais les États ont joué aux apprentis sorciers en maintenant en vie ceux qui auraient dû disparaître ou se transformer : Même pas eu l’ombre d’une fièvre sur le front des dépôts de bilan (attendue en octobre dernier) !
Fantastique, fascinant…
Et nous allons avoir encore longtemps des entreprises zombies qui vont survivre et « sucer » le sang d’autres qui n’auront pas pu émerger.
C’est la sclérose économique promise pour de nombreuses années encore…
 
Autre expérimentation, un monde coupé en deux, avec pour la première fois dans l’histoire de l’humanité une reprise massive en « K ».
On « chapeautait » il y en encore 6 à 8 mois pour savoir comment se signalerait « la reprise ». En V, en U, en W (et son corolaire, le M), en « Nike » ou en « racine-carrée ».
Eh bien on aura dû inventer le « K » !
D’abord entre pays, puis entre secteurs de l’économie, enfin entre entreprises.
D’un côté les gagnants, de l’autre les perdants…
Des perdants soutenus artificiellement, mais des perdants tout de même.
C’est très clair quand on regarde les performances boursières par pays, secteur et même par entreprise sur 2020.
 
Et puis cette nouvelle « subdivision » des activités en « essentielles » et « non essentielles », entre « nécessité stratégique » (et de souveraineté) et « superfétatoire », « non indispensable »…
Bouffer, picoler, fumer, soigner : Indispensable.
Les industries du loisir : Mortes-vivantes !
Entre les deux, la bagnole, le bâtiment, les travaux publics…
 
Autre nouveauté (anticipée par « Deux-noix-Âme-mont ») : L’hélicoptère monétaire.
Encore une expérimentation incroyable : Envoyer directement des chèques à des ménages sans aucune contrepartie !
« Fafa-l’empoisonneur » du temps où il faisait « sinistre des finances » m’avait fat un chèque (le seul reçu de mon cher Trésor) : Mais c’était un « trop perçu » d’impôt…
Même « McDo-Trompe » aura été limité par le Congrès, lui qui voulait 2.000 dollars par mono-foyer.
Notez que si c’est relativement courant, sous une forme ou une autre (aides, allocations, réductions, gratuités…) dans des pays égalitaristes comme la « Gauloisie-fraternelle », c’est une véritable révolution aux États-Unis !
Et il y a à parier que ce sera un succès qui va s’amplifier…
Et se généraliser !
 
Car pendant cette crise, nous avons tout de même assisté à une expérimentation sans précédent à l’échelle mondiale : Des centaines de millions de personnes ont été payées même si elles ne faisaient rien du fait de l’arrêt de l’économie.
Nous avons créé de fait un « revenu universel ».
Et avec la baisse inéluctable du temps de travail dans les décennies à venir, les « laborieux » étant remplacés par des drones (et autre robots), ce revenu universel va se répandre comme un feu de brousse.
Mais sur quels continents au juste ?
Probablement dans les seuls pays « fortement urbanisés ».
Ce qui représente déjà pas mal de monde puisque plus de 50 % de la population mondiale vit déjà « en ville »…
 
Bien sûr, quand une crise éclate, généralement, une bulle financière éclate.
Achetez au son du canon, vendez au son du clairon pour vous enrichir facilement.
Mais là, il n’y a pas eu de canon et il n’y aura pas plus de clairon.
Et ici, on a eu le contraire : Certes la Bourse a baissé massivement, mais elle aura rebondi très rapidement.
Le marché immobilier est tombé en panne et ceux des « biens intermédiaires » s’est effondré.
En un temps jamais-vu jusque-là, les bourses auront, notamment aux États-Unis, retrouvé des niveaux records.
Comme dit ci-avant, l’argent déversé des nues est tombé sur les marchés financiers !
Et les bulles se sont créées partout.
 
Le bitcoin et Tesla en sont deux illustrations criardes. Le premier est « limité » depuis l’origine, il casse la baraque. Tesla n’a pas vendu tout-à-fait un demi-million de véhicules, mais sa capitalisation vaut plus que les 5 premiers constructeurs qui en auront vendu 7 fois plus malgré la crise…
Nous sommes dans un cercle totalement vicieux : Plus la situation est mauvaise, plus l’argent coule à flots.
Plus il coule à flots plus il alimente les Bourses.
Plus celles-ci sont gorgées de jus, plus il provoque la formation de bulles…
Qui exploseront bien un jour, même si on ne sait pas encore quand.
Probablement à la sortie de crise sanitaire, quand les banques centrales vont durcir leurs conditions d’accès au crédit.
Mais elles auront à gérer la « destruction de valeur » : La fête peut donc continuer…
 
Autre « expérimentation » : L’arrêt volontaire de l’économie aura eu deux autres impacts qu’on n’aurait jamais pu imaginer jusque-là.
Les entreprises se sont aperçues qu’elles pouvaient fonctionner de façon largement plus digitalisée.
Et elles se sont aperçues aussi qu’elles pouvaient fonctionner avec moins de personnes, beaucoup moins de personnes !
Cela va peser à moyen et long terme sur les perspectives de l’emploi, en dehors des « jobs low cost » de l’ubérisation généralisée et de proximité.
Non seulement ne se sont déplacés que les livreurs et les éboueurs pour assurer « la bouffe, la picole et le tabac » jugés essentiels, en plus des services d’urgence.
Tous les autres étant parqués, consignés chez eux derrière leurs écrans.
(Sauf les « potes à Jupiter », invités en catimini à gueuletonner à l’Élysée en plein couvre-feu…)
 
Vous n’imaginez même pas toutes ces « activités automatisées » qui ne nécessitent plus de « bureau » pour s’activer malgré tout.
La réponse foncière va être étonnante et décoiffante…
À se demander si l’avenir n’est pas aux gigantesques entrepôts de répartition d’Amazon (et de tant d’autres), avec des « villages ouvriers » posés à côté (tel le « Familistère » ou les « Salins du midi ») et aux centres de tri postal…
Peut-être même que le courrier « papier » ira en régressant définitivement : Finis les catalogues promotionnels ?
En revanche, les pubs sur internet sont promises à un bel avenir.
Et ceux qui survivront seront ceux qui sont capables de livrer jusqu’au « dernier kilomètre » et auront été capables d’accrocher un prospect via les chemins secrets « des réseaux »…
Au moins dans le monde des « urbains ».
Mais comme les « urbains » s’expatrient à la campagne, la faute à « Sœur-Âne » (la parigote) de n’avoir pas pu transformer la ville en un vaste champ de friche…
 
C’est un peu tout ça, et encore plein d’autres choses, que l’on doit à ce « Conard-virus » de passage.
Or, comme celui-ci s’est décidé à jouer les prolongations, tout cela va devenir plus ou moins « durable »…
Tout cela était en réalité déjà plus ou moins « dans les tuyaux ». Le « Conard-virus » n’aura probablement fait qu’accélérer les « tendances préexistantes ».
Il n’empêche, si le « Monde d’après » veut vraiment éclore, il faudra bien prolonger l’expérimentation : Ce que nous propose, comme d’une aubaine, le mutant britannique…

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