Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 13 mai 2020

Mes « cousins-natios » et le « Conard-virus »

Un « Green-pass » pour la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » ?
 
Avec un bilan « modeste » pour 330.000 habitants, où on déplore tout de même 67 décès sur l’île (54 en milieu hospitalier, 13 en Ehpad), où on comptait encore la semaine dernière 21 patients hospitalisés (16 à Ajaccio, et 5 à Bastia), dont 6 personnes en réanimation, (4 en Corse-du-Sud, 2 en Haute-Corse), contre 195 retours à domicile depuis le début du mois de mars (99 personnes précédemment hospitalisées au CH d'Ajaccio, et 96 à Bastia), car on guérit de la grippe du « Conard-virus » (à coup de doliprane pour faire tomber la fièvre et de pénicilline pour contrarier les « surinfections »), ils s’affolent encore à l’occasion du déconfinement.
 
D’abord, en Corse, comme partout ailleurs, les plages sont fermées sur décision préfectorale, les cafés-hôtels-restaurants également, sur décision gouvernementale.
Les campings tout autant.
Mais de plus, les passages aériens se font uniquement de « bord-à-bord », et au compte-goutte, et les réservations sur les navires se font actuellement uniquement sur « attestation-des-plus-100-km », c’est-à-dire pour motifs impérieux et seulement en cabine : Les salons sont fermés…
Les meks, sans le vouloir, ils ont trouvé le slogan de la saison touristique : « Sept jours en Corse : Restez chez vous ! »
Fort les « natios » !
 
Le président de l’Exécutif territorial, le « cousin » Gilles, cogitait du neurone et aura proposé l’instauration d'un passeport sanitaire, le « green-pass », basé sur un test négatif au Covid-19 pour toute entrée sur l'île, hors les résidents corses…
Et « Castagneur » (le « sinistre de l’intérieur et des cultes ») s’est même dit « attentif »… à cette proposition…
Autrement dit « restez chez vous ! »
La formule a au moins le mérite de la simplicité…
 
Elle a d’abord été le leitmotiv de l’entrée dans le confinement du pays.
Et elle a assuré, par sa compréhension presque instinctive, une partie de leur réussite aux mesures d’enfermement, sous scellés, tous mis en résidence surveillée, dont nous sortons seulement à peine.
J’en ai profité pour dégourdir les bielles et biellettes de mon « veau-diesel » (j’ai encore quelques litres de gasoil à cramer dans le réservoir) et ramasser mes différentes « boîtes aux lettres » qui se sentaient délaissées…
L’argument pourrait aussi bien devenir le slogan tellement atypique de la saison touristique dans l'île, enfin celui, un brin paradoxal, que les autorités territoriales ont paru vouloir faire passer auprès de la clientèle « affinitaire de la Corse » (c’est ainsi qu’on la nomme… : Les meks comme moâ qui a quelques tombeaux à entretenir, plus quelques autres, habitués des lieux).
Tu n’y débarques qu’avec une taxe d’habitation en poche (et encore…), tant qu’il y en a encore, et quand il n’y en aura plus, tu ne débarques plus, même « chez toi ! »…
 
Quand même curieux, où au premier jour du déconfinement, cet exercice périlleux peut prendre ainsi des chemins détournés !
Surtout quand la distance de sortie autorisée se limite toujours aux 100 km d’une liberté sous contrôle-serré, 100 bornes si vite parcourus, surtout en montagne…
(Seulement quand on conduit rapidement et qu’il n’y a pas de camion sur ta trajectoire).
Ce passeport sanitaire que l’exécutif de la Communauté Territoriale Corse voudrait tant instaurer dès le mois de juin, ce « green-pass » qui n’ouvrirait l’entrée au territoire qu’au voyageur nanti d'un test au Covid-19 négatif, valide de moins de 48 heures (c’est encore autre histoire), sonne comme l’une de ces barrières dont l’époque est décidément loin d’être avare.
Il est magnifique mon pays, finalement…
 
Car la mesure est loin d’être anodine : Elle range le tourisme au rang des invasions, fut-elle simplement estivale !
Et pour un « natio-bien-né », une invasion de « pinzuti », ça reste une invasion à repousser : Le prétexte sanitaire est dès lors d’une splendide opportunité !
Hein, il ne s’agit pas de protéger les touristes d’un virus vagabondant dans le maquis (désormais « déconfiné »), mais bien de protéger le maquis des hordes de « malvenus » et autres « indésirables »…
 
« Si Gilles Simeoni ne veut pas de saison cet été, il n’a qu’à le dire » tout de suite s’est aussitôt exclamé le président du « Cercle des grandes maisons corses », qui ne voudrait pas devenir bientôt celui des touristes disparus…
Ponctuant, son propos d’un tonitruant « Le masque est tombé » !
Pour des « pseudo-encagoulés », c’est pour le moins paradoxal !
 
Comme d’autres, il ne s’attarde pas sur la faisabilité de ce passeport, pas même sur le mur régalien voire constitutionnel contre lequel il pourrait s’abîmer. Mort avant que d’être né comme tellement d’autres sujets qui jalonnent les débats et nourrissent les palabres de l’Assemblée de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », détournant souvent la Collectivité de l’essentiel.
Quand même pas croyable d’être « autiste-dogmatique » à ce point-là, et pourtant, il l’a fait !
 
Car l’autre solution proposée, c’est d’accueillir tout le monde, mais d’observer une stricte « quatorzaine » pour les touristes fraîchement débarqués, à moins d’un « green-pass » en cours de validité.
Vous imaginez le « touriste » qui se voit priver de soleil exotique cet été (même en Grèce, il n’est pas sûr qu’on n’accueille autre chose que des « migrants-syriens », qu’on confine dans des camps de réfugiés, naturellement…), et tente de rester « patriote » pour deux semaines de vacances bien méritées, dans le choix de sa destination estivale : Il pense « Corse » et les parfums inimitables de son maquis : Dépaysant à souhait…
 
Réfléchissez : Il prend un billet, une location de voiture, celle d’une chambre d’hôtel ou d’une bicoque, pour lui, sa famille, le chien et le chat, il prend RDV avec son toubib pour l’ordonnance des tests, et un autre avec un laboratoire et, soit l’un des siens est testé positif et toute « sa nichée » ne part plus, soit il se retrouve 14 jours enfermé autour de l’aéroport d’arrivée sans accès à la plage !
Juste le temps de faire un cliché et il repart…
Le « cousin » Gilles a bien proposé à lui faire prendre une assurance annulation en cas de refoulement à Orly (ou à l’arrivée), mais ça rajoute des frais aux frais et à tout le reste et ça ne compense pas la privation de plages de sable-fin…
 
D’autant que pour ne rien arranger, tu peux très bien être testé « faux positif », voire « faux négatif » ou te faire contaminer dans le taxi qui t’emmène à l’aéroport, de toute façon, le maquis ne sera pas mieux protégé et toi, ta femme, tes gosses, le chien, le chat, pour peu que tu éternues au mauvais moment devant un fonctionnaire de la « police territoriale », tout le monde est bon pour la quatorzaine, isolé, enfermé que tu regrettes de ne pas être resté chez toi tranquillement avec tes poisons rouges !
 
Avec cette idée-là, les professionnels du tourisme s’insurgent et se soucient en fait davantage du message envoyé – si on en juge par le buzz médiatique soulevé – qui est comparable à celui que le statut de résident fit en son temps, qui aura produit son effet contre-productif sur le continent.
On parle ainsi déjà de « coup de grâce » porté à la saison touristique dans l’île.
Pour sûr !
Terminé, les « cousins » : Il n’y aura pas de saison cet été.
De toute façon elle commence à Pâques et se termine avec les vents d’automne.
Mais le plus dense reste juillet/août avec une pointe du 14 juillet au 15 août et les réservations font le plein en mai/juin.
Or, aujourd’hui, elles sont à un étiage nul des marées basses d’équinoxe des « grandes-sécheresses » !
Une catastrophe comme jamais, déjà annoncée.
Je vais vous dire, bien de mes « cousins », ceux qui vivent aussi sur le continent, n’envisagent même pas d’ouvrir boutique cet été…
Et les embauches de saisonniers sont en panne sèche.
 
Le président de l’exécutif voulait pourtant bien faire, en dit-il, en établissant une forme de « confiance sanitaire » à destination de tous les touristes : Venez donc chez nous, vous serez à l’abri puisqu’on filtre les entrées !
En visant ceux qui, dans les ultimes jours qui précèdent l’été, choisiront finalement l’île comme une destination refuge…
L’Île-de-Beauté n’est-elle pas, comme le rappelle régulièrement la ministre du Tourisme de la Corse, la plus proche des îles lointaines ?
Tu rigoles ?
C’était même le fondement originel de l’idée…
C’est dire le contresens !
 
Or, dans ce domaine encore, comme celui de la sécurité sanitaire visée par ledit passeport, le « cousin » Gilles n’a pas échappé ni à la critique ni à la controverse scientifique sur la validité des tests PCR, pourtant considérés par la faculté comme les plus sûrs et les plus fiables, s’imposant seulement dans l’intervalle de temps où ils sont pratiqués, mais pas après, ni dans l’avion ou le bateau.
Et surtout pas pour celui d’un séjour dans l'île.
Il en serait ainsi des bonnes idées comme des tests, les « faux négatifs » foisonnent !
 
Du reste, plutôt que s’aventurer sur le terrain d’une « souveraineté* » qu’elle n’a pas (et n’aura jamais*), l’île ou plutôt ceux qui y détiennent une parcelle du pouvoir seraient en réalité mieux inspirés d’observer la manière dont l’État, lui-même, tâtonne dès lors qu’il parle de sécurité sanitaire à ses frontières, allumant les feux de la politique où se consume toujours la belle unité nationale…
Sur la mesure de quatorzaine obligatoire faite à tout entrant sur le territoire national, le gouvernement n’en est pas ainsi au premier aller-retour.
Ce qui ne vaudrait pas plus pas mieux pour le continent, où hors de l’espace Schengen, les échanges resteront pour longtemps contingentés, et vaudra peut-être pour l’Outre-Mer, voire pour la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » si le « sinistre de l’Intérieur et des cultes » vient à le décider.
Tu pars en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » pour une « quatorzaine » de confinement îlien, tu rentres pour une autre « quatorzaine » sur le continent : Tu auras passé tous tes congés annuels en taule !
Magnifique…
 
« La gestion du risque est nationale. La différenciation n’est pas dans mes valeurs » en aura dit le « sinistre de la bonne-Santé ».
Celle qui établit les limites de la décision entre le pouvoir territorial, et un pouvoir central jaloux de ses prérogatives, mais qui dit pourtant s’en remet dans ce moment de déconfinement, au « génie local ».
Allez comprendre…
 
La référence est celle du « Premier des sinistres » qui marche pareillement sur le fil entre enjeu de santé publique dans le pays et nécessité d’une reprise de la vie économique et sociale.
Le gouvernement fait ainsi des maires ses « premiers de corvée ».
Ce sont eux, sur place, avec l’appui de la Collectivité Territoriale de Corse souvent, qui ont rassuré les populations sur l’approvisionnement et la fourniture en masques pour le 11 mai avec, cette fois, un génie de la proximité et de l’organisation, sans égal dans le monde des élus.
Eux, encore, qui invoquent parfois la sagesse comme le maire de Calvi, et la responsabilité pénale qui leur incombe toujours, ont renoncé à la reprise de l’école, ou l’ont repoussée devant l’impossibilité d’appliquer à la virgule près, les 54 pages du protocole transmis tardivement par le ministère !
« C’est un dossier qui se rapproche de ce qui se fait en milieu hospitalier », commentait ainsi, mètre à la main, le futur maire de Brando.
Ou quand les médecins prennent le pouvoir…
Eux, enfin, qui en lien avec le préfet, décideront peut-être de rouvrir les plages et les bords de mer, comme le sont déjà les massifs dans l’île…
Une lueur d’espoir pour les « varappeurs ».
 
Ah, les plages, le plus symbolique des interdits qui résistent encore, après huit semaines et plus de confinement !
« Restez chez vous ! », qu’ils nous disaient alors.
Avec raison, d’ailleurs, il faut le leur reconnaître.
Mais à condition de savoir s’arrêter.
Hélas, et comme déjà précisé, le plus dur sera finalement d’en sortir.
Et en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », ce n’est décidément pas gagné.
Rappelons que l’île est dépendante de sa saison touristique à hauteur de plus de 30 % de son PIB.
Pas de touriste cette année, pas de saison, et c’est les 70 % autres qui se serrent aussi tous la ceinture pour un an.
Déjà que ce n’était pas facile « avant »…
« Mais ça, c’était avant » !
 
Je note pour ma part que « l’économie-circulaire » fonctionne plutôt bien au moins en Balagne : Ils étaient tous ouverts (sauf les cafés, les hôtels et les restaurants, gros pourvoyeurs de taxes locales sonnantes et trébuchantes), mais que ça ne suffira pas en cas d’absence de touristes pour boucler les budgets municipaux (et personnels).
Une mandature de six ans qui commence bien mal…
Naturellement, les « cousins-natios » pensent (et exigeront) que l’État compense et paye, et c’est là où je pleure de rire !
Attendez, on te vous cause de « nationalisme », d’autonomie, de « souveraineté* » du peuple Corse et ils prennent des décisions ineptes qui vont les obliger à quémander, à mendier l’aide de Paris ou de Bruxelles ?
« Non mais allo, quoi ? »
Je rêve, là !
 
C’est la mort définitive du « nationalisme-corsu ».
Parce que bien sûr, la CDE et la BPI sont déjà mandatés pour distribuer 1,6 G€ de « secours » au tourisme tricolore.
Tricolore, pas seulement à « tête de Maure ».
C’est-à-dire des nèfles qui iront d’abord aux « majors » du secteur, pas nécessairement au berger Corsu qui vivote avec ses fromages de caprins et autres mouflons sur les bords de route ou de ses morceaux de lunzu…
Sont-ils donc conscients qu’ils n’ont aucune « souveraineté* » quant à prendre ce type de décision suicidaire ?
Je rappelle au hasard la décision du maire de Sceaux d’obliger le port du masque sur le territoire de sa commune (à une époque où on n’en avait pas…) qui aura été annulée faute d’être juridiquement compétent.
 
Dans le cas présent, la « *souveraineté » ce n’est pas qu’« Ein volk, ein Vaterland, ein Führer » sur un territoire donné, fut-il contenu dans des « frontières naturelles » (et sur une île, c’est facile pour ce dernier critère), mais une « autorité » qui se fait respecter à travers un corpus de règles juridiques largement admises grâce à une « force publique » (la police, les tribunaux, des assemblées qui en décident) mais aussi une force armée qui sait se faire respecter, le bras armé d’une diplomatie qui se confronte à d’autres « souverainetés » qu’elle respecte ou combat.
Je ne sais pas bien où est l’armée-corsa. Sa marine ou son aviation, à part les bateaux des secours en mer et les zincs civil de « Corsica-air », je ne vois pas bien…
La dernière fois qu’on en a parlé, elle s’est faite détruire à Ponte-Novo un certain 8 mai 1769.
On attend toujours l’armée de Catalogne, tout comme celle de l’EI, pour l’heure faite de terroristes décimés, alors que celle du maréchal Khalifa Haftar tente seulement de survivre.
 
Le « cousin-Gilles », il n’en est pas là…
Et heureusement.
Mais avec son délire dogmatique personnel, il vient de tuer définitivement ses rêves : Soit il persiste, il tue l’économie Corse et ira se soumettre contre subventions accordées par « l’État-occupant » (le drame !), soit il ferme sa gueule et sauve ce qui peut encore l’être chez ses électeurs.
Cornélien les questions existentielles : Car dans les deux cas, il aura perdu sa « bataille politique », jusqu’à sa propre justification, pour l’avoir discréditée à jamais.

1 commentaire:

  1. Heureusement que le Conseil Constitutionnel aura retoqué la mesure !
    Eux se montrent quand même plus raisonnables !
    La saison sera peut-être sauvée…

    I-Cube

    RépondreSupprimer