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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 6 mai 2020

Les labo « P4 »

Wuhan, vous avez aimé ?
 
Un joli « port de pêche », capitale de la province du Hubei, située en Chine centrale…
Loin de la mer, quoi.
 
Avec 8,9 millions dhabitants intra-muros (en 2018) et une municipalité de plus de onze millions d’habitants, c’est la septième ville la plus peuplée du pays et la deuxième plus grande zone urbaine de l’intérieur, après Chongqing.
Wuhan est située dans une plaine alluviale dépourvue de relief.
La ville est une plaque tournante du transport, avec des dizaines de lignes de chemin de fer, de routes et d’autoroutes la reliant au reste du pays.
Située sur le cours moyen du fleuve Yangzi, mais à une faible altitude (environ 30 m) au regard de son éloignement des côtes du Pacifique à 500 km de là, elle dispose d’un grand port fluvial (47 millions de tonnes de fret, un million de conteneurs).
La ville a le statut administratif de ville sous-provinciale ce qui lui donne une complète autonomie dans le domaine économique.
 
Cette ville résulte en fait du regroupement en 1927 des trois villes de Wuchang, Hankou et Hanyang dont l’histoire remonte aux premiers siècles de l’ère chrétienne.
En 1911, elle est le point de départ de la révolution qui renverse la dynastie des empereurs Qing et instaure une année plus tard la république de Chine. Le comité central du Kuomintang, parti au pouvoir et le gouvernement de la République chinois s’installent provisoirement à Wuhan début 1927 au cours de l’opération de reconquête de la Chine livrée aux seigneurs de guerre. C’est dans cette ville que l’alliance entre le Parti communiste chinois et le Kuomintang est rompue et que s’amorce la guerre civile chinoise qui va opposer les deux parties jusqu’en 1950.
Durant la seconde guerre sino-japonaise, Wuhan devient la capitale provisoire du gouvernement chinois du Kuomintang avant d’être conquise par les Japonais et de devenir un de leurs principaux centres logistiques.
 
Avec la prise de pouvoir du parti communiste chinois (1949), Wuhan bénéficie d’investissements importants qui en font un des principaux centres de l’industrie lourde chinoise. Avec un temps de retard, elle bénéficie à plein de la réforme économique chinoise des années 1980. C’est le site d’implantation privilégié des entreprises « Gauloisiennes » présentent depuis la création d’un « comptoir » dès le XIXème siècle.
À compter des années 2000 et comme toutes les grandes villes chinoises, Wuhan multiplie les infrastructures facilitant les transports avec la création d’un réseau de lignes de métro (339 kilomètres de voie et trois millions de passagers par jour en 2019), la réalisation d’un nouvel aéroport (24 millions de passagers en 2018) et l’édification, en 2009, d’une gare destinée à recevoir les trains à grande vitesse qui la mettent désormais à 4 heures de Canton, Hong-Kong et Pékin.
C’est un « nœud » des prochaines « routes de la soie ».
La ville est aussi un grand centre universitaire qui comprend plusieurs établissements universitaires et centres de recherche d’envergure nationale.
C’est là qu’est installé un laboratoire qui, d’après l’administration américaine, serait à l’origine de la pandémie du « Conard-virus » actuelle.
 
En effet, l’institut de virologie de Wuhan, ville où a démarré la pandémie, est soupçonné par Washington d’avoir laissé échapper le « Covid-19 ». L’hypothèse n’est pas la plus crédible à ce stade de nos connaissances, mais force est de constater que des incidents graves se sont déjà produits dans des laboratoires dits « P4 », habilités à travailler sur les pathogènes les plus dangereux de la planète.
Celui-là a été mis en service en 2018.
Selon le Washington Post, des diplomates américains auraient alerté, dès 2018, sur l’existence de « défauts de procédures » dans ce labo « P4 », le premier que la Chine a construit, avec l’aide de la « Gauloisie-sanitaire ».
Et selon une cellule d’investigation radiophonique, le centre de Wuhan a travaillé en janvier sur un singe cobaye infecté par le « Conard-virus » dans le but d’obtenir un sérum.
Mais l’hypothèse du déclenchement de la pandémie qui va suivre, via une manipulation fatale dans ce laboratoire, est toutefois rejetée par les autorités chinoises comme par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour l’heure et à jamais : On attend avec impatience les « preuves » à fournir par « McDo-Trompe » sur le sujet…
 
Voulu par l’ancien président chinois Jiang Zemin et notre « Chi » national (« Jacquou-le-croquant ») au début des années 2000, le « P4 » de Wuhan a été inauguré en 2017 par « Nanar-Case-Neuve », alors « Premier sinistre » du pays (du temps de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » quand il faisait encore capitaine de pédalo dans le civil pour quelques mois).
Mais les 50 chercheurs « Gauloisiens » qui devaient y passer cinq ans, notamment pour former à son utilisation, ne sont jamais partis. Ni arrivés sur place…
Les autorités chinoises n’ont pas mis en œuvre les partenariats prévus…
Mais il n’y a pas que celui-là…
 
Le « P4 » Jean Mérieux-Inserm, découvreur de la souche d’Ébola est lui situé à Lyon.
À son origine, Charles Mérieux, c’est le premier laboratoire civil de classe « P4 » en « Gauloisie-sanitaire ». Son fondateur poursuivait un objectif humanitaire, en particulier en faveur de l’Afrique.
Mais déjà à l’époque, ce médecin, décédé en 2001, anticipait qu’un jour les pays développés pourraient être frappés par une pandémie.
Passé en 2005 sous la responsabilité de l’Inserm, ce laboratoire fonctionne comme une plateforme ouverte aux scientifiques étrangers.
Son fait d’armes : Avoir réussi à identifier et caractériser en 2014 la souche responsable de l’épidémie d’Ébola.
Érigé en pleine ville, blindé, le bâtiment repose sur des pilotis en ciment de 17 mètres de haut, construits sur une dalle antisismique.
Des précautions qui n’ont pas empêché, en 2016, un SDF en quête d’un abri pour la nuit d’être surpris dans un bureau après avoir franchi le mur d’enceinte grâce à une pince coupante.
 
Le « P4 » de Riems, l’« Alcatraz des virus » !
Mis en service en 1910 en « Teutonnie », c’est le plus ancien centre de recherche sur les virus du monde, créé par le scientifique allemand Friedrich Loeffler, qui lui a donné son nom. Il se trouve sur Riems, une petite île de la Baltique interdite au public – ce qui lui vaut son surnom d’« Alcatraz des virus ».
Sous le régime nazi, il a mené des recherches sur les armes biologiques, avant de se concentrer sur les vaccins du temps de la RDA.
Agrandi et modernisé en 2013, le centre, aujourd’hui spécialisé en santé animale, emploie 450 salariés dont 200 chercheurs, mais seuls dix scientifiques ont accès aux pathogènes de catégorie 4.
Ils peuvent mener leurs tests sur quelques 10.000 spécimens d’animaux d’une vingtaine d’espèces : Vaches, cochons, moutons mais aussi poissons, crabes, moustiques, et bien entendu… chauves-souris.
Le « Conard-virus » y est arrivé le 14 février et l’institut cherche désormais à savoir comment y réagissent les animaux domestiques et d’élevage.
 
Ensuite le « P4 » de Fort Detrick, antre de l’anthrax. Mis en service en 1943 aux USA, ce site à la fois isolé et proche de Washington alimente tous les fantasmes depuis sa création et a inspiré séries (« X-Files », « Esprits criminels », « The Americans »), films (Jason Bourne, L’Héritage, Batman contre Superman) et jeux vidéo (Prototype), etc.
L’US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases abritait à l’origine la recherche sur les armes biologiques des pays ennemis, URSS puis Irak.
Depuis les années 1970, il étudie génomes et toxines, travaillant sur les maladies comme l’anthrax, la peste, les virus Zika et Ébola pour le compte d’agences gouvernementales, d’universités ou de laboratoires pharmaceutiques.
De quoi alimenter bien des rumeurs !
L’un de ses chercheurs fut soupçonné d’avoir envoyé les lettres à l’anthrax qui ont fait cinq morts aux États-Unis en 2001.
Il a été fermé à l’été 2019 pour cause de failles de sécurité, mais le site est de nouveau opérationnel depuis le 27 mars.
 
Le « P4 » Vektor, c’est le réservoir de variole en Russie…
Mis en service en 1974, c’est le fleuron soviétique de la recherche bactériologique à l’époque de la guerre froide.
Vektor a bien failli disparaître avec l’URSS.
Pour éviter que son expertise ne tombe dans des mains peu recommandables, l’administration de « Bill-Pine-Tonne » et l’OMS ont plaidé dans les années 1990 pour que le centre devienne l’un des deux seuls au monde, avec le CDC d’Atlanta, à stocker des souches de la variole et se reconvertisse dans la lutte contre les maladies infectieuses type Ébola.
Ses équipes prévoient le lancement, le 29 juin prochain, de tests cliniques sur l’homme d’un candidat vaccin du « Conard-virus ».
Gardé par l’armée, le site – à Koltsovo, dans la région de Novossibirsk, en Sibérie, longtemps absent de toute carte – a été victime d’un incendie, en septembre dernier, qui a détruit 30 m² de laboratoire lors de travaux de rénovation, faisant craindre des risques de contamination démentis par les autorités.
 
Le « P4 » NIV, qui étudie des arbovirus aux maladies émergentes se situe en Inde. C’est en 1952 que s’implante le Centre de recherche sur les virus (VRC) à Pune, située à 120 kilomètres au sud-est de Bombay, sous les auspices du Conseil indien de la recherche médicale, avec l’aide de la Fondation Rockefeller.
Le centre est alors spécialisé dans les arbovirus véhiculés, entre autres, par les moustiques et les tiques, et à l’origine de maladies comme la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya ou plusieurs formes d’encéphalites…
En 1978, le VRC, entre-temps devenu l’un des principaux centres de recherche indien et partie prenante du dispositif de l’OMS sur les maladies infectieuses émergentes, est rebaptisé Institut national de virologie (NIV).
Ses compétences se sont notablement élargies, en particulier au Sida, mais aussi à l’hépatite, à la grippe et à la poliomyélite.
Le laboratoire « P4 », ouvert seulement en 2012, est considéré comme le plus avancé en Inde.
 
Enfin, parmi les 7 plus célèbres labos « P4 », le CDC, la star du genre, créé à Atlanta (Géorgie – USA) en 1945 pour endiguer la malaria dans le sud des États-Unis, le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies tient une place de choix dans nombre de films catastrophe, dont le Contagion de Soderbergh.
Il compte quatre labos P4 – le premier date de 1989 – qui étudient les fièvres hémorragiques type Ébola, la variole et les souches de grippe ultra-pathogènes.
Il a connu en 2009 un grave incident, quand une panne informatique a corrompu une chambre de décontamination.
En 2014, des tubes contenant le virus Ébola ont été transférés par erreur dans un labo moins sûr.
En 2018, le Congrès a débloqué 400 millions de dollars pour construire d’ici à 2025 un nouveau laboratoire à haut niveau de confinement (HCL) de pointe.
 
Ce n’est que quelques-uns des 30 laboratoires « P4 » en fonctionnement dans le monde.
Naturellement, aucun d’eux n’est à l’origine d’une quelconque épidémie, au contraire, tout le monde l’aura compris.
Mais tous manipulent des pathogènes parmi les plus dangereux pour les espèces de la « planète-bleue ».
Naturellement aussi, on n’y pratique aucune expérimentation biologique devant aboutir un virus « artificiel », créé de toutes pièces, cela va sans dire.
De toute façon, c’est déjà tellement compliqué d’y expérimenter les parades acceptables, alors, hein…
On n’y prépare que des « solutions », des médicaments, des vaccins, des sérums avant leur mises sur le marché pour soigner et guérir.
Il n’empêche…
 
Il n’empêche, ce n’est pas la première fois que je le dis : Je suis un « auteur » comblé (enfin, « auteur », plus vraiment : J’ai un « nègre » depuis que mon personnage central s’est mis en tête de valider ses propres aventures à travers la plume d’une biographe « officielle ») où je ne crée que les scénarios…
Et puis un peu quelques lignes, mes traits d’humour, etc.
C’est d’ailleurs « bagarre » entre mon « gardien » (qui fait la liaison) et moâ, entre lui et la biographe-narratrice et elle et « Charlotte » soi-même !
Je me demande d’ailleurs si avec le temps, cette « collaboration » ne va pas chavirer et sombrer.
Donc, « comblé », une fois de plus.
Entre deux visites dans la chambre de douleurs et souffrances de ma « pôvre-Môman », je visitais son hôpital et je gambergeais déjà, non pas au suivant des volumes des « Enquêtes de Charlotte » (« Dans le sillage de Charlotte », pas encore disponible…), mais déjà à son successeur.
Il me fallait poursuivre le professeur « Phîu », biologiste travaillant dans un « P4 » clandestin pour la Fondation Caroll Milton croisé dans l’épisode « Ultime récit » (2017, il y a trois ans de ça…).
 
Je m’amuse comme un fou : Je situais déjà le cœur de l’aventure en Corée du Nord (une fois de plus).
Et paf, voilà que « Kim-tout-fou » disparaît suite à une opération chirurgicale qui a mal tourné.
Et qui, curieusement réapparaît une paire de semaines plus tard, frais comme un gardon…
Tu parles d’une aubaine !
Et entre-temps, Wuhan, la ville du seul labo « P4 » chinois, répand à travers le pays (et le monde entier) un « Conard-virus » de plus…
Tu parles d’une aubaine !
 
Faites-vous le lien ?
Si oui, laissez-le dans la case commentaire ci-dessous.
Si non, laissez-moi « fignoler » l’intrigue : Alexis Dubois en fera peut-être un opus « inédit » acceptable à vous soumettre…

2 commentaires:

  1. Est-on bien sûr qu'on ne "manipule " pas des virus dans les P4 ?
    La mise au point de médicaments géniques utilise par exemple le VIH modifié pour apporter dans le corps du patient les séquences d'adn à "réparer".
    Des enjeux économiques sans doute considérables doivent certainement mobiliser les états ou les industries pharmaceutiques qui dirigent les chercheurs.

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    1. Salut "JP2" !

      Probablement que oui, on "manipule" dans ces labos.
      Note au passage qu'à la fac de Pharmacie de "Paris-sur-la-plage", on infecte des rats avec toutes sortes de bacilles pour les disséquer (pour étude) et que le "labo" n'est pourtant pas P4 (mais P3 ou P2). Et les bestiaux sortent…

      La piste actuellement privilégiée c'est que c'est une "souche A" de coronavirus modifiée à hauteur de 4 % (soit environ 1.200 nucléotides) qui n'existe pas dans la nature, en tout cas pas chez les chauve-souris.
      Un "virus-chimère" qui s'est échappé de Wuhan.
      Mais l'Institut Pasteur en possède également dans ses labos… pour étude d'un vaccin !

      L'autre piste "sérieuse" reste encore un "virus-chimère" "inventé" aux USA depuis le P4 de Fort Detrick, celui qui a été fermé en août 2019, justement !
      Il y a eu un problème majeur…
      Et d'après les Chinois, le "cas 0" aurait très bien pu être introduit à Wuhan à l'occasion des jeux mondiaux d'athlétisme militaire en octobre dernier.
      Ils étudient, à l'abri des enquêteurs de l'OMS pour pouvoir fournir "des preuves" d'une "agression" américaine…
      Et en espérer un "renversement" d'alliances diplomatiques en leur faveur !

      Bref, on n'a pas fini d'en parler et pour ma part, je reste étonné que "Kim-tout-fou" a été le premier à fermer hermétiquement sa frontière avec la Chine, son allié de toujours…
      Il était donc très au courant du danger potentiel un peu avant tout le monde.
      Pour quelle raison SVP ?

      Le lien (romanesque) c'est Phîu. Chassé des Chagos, il aura trouvé refuge à Pyongyang et aura pu aller travailler à Wuhan sous couvert de recherche bilatérale, où il y a eu une konnerie de faites. Laquelle, je ne sais pas, mais on peut tout imaginer (dont le décodage du génome du "cas 0"), et il sera rentré fissa en Corée du nord pour rendre compte aux autorités locales.

      Bref, un scénario (de roman) qui peut encore évoluer en fonction de l'actualité, parce que bien sûr, il n'y a pas que ça dans ce futur roman.

      Bien à toâ, "JP2" !

      I-Cube

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