Wuhan, vous avez aimé ?
Un joli « port de pêche », capitale de la
province du Hubei, située en Chine centrale…
Loin de la mer, quoi.
Avec 8,9 millions d’habitants
intra-muros (en 2018) et une municipalité de plus de
onze millions d’habitants, c’est la septième ville la plus peuplée du pays et
la deuxième plus grande zone urbaine de l’intérieur, après Chongqing.
Wuhan est située dans une plaine alluviale dépourvue
de relief.
La ville est une plaque tournante du transport, avec
des dizaines de lignes de chemin de fer, de routes et d’autoroutes la reliant
au reste du pays.
Située sur le cours moyen du fleuve Yangzi, mais à une
faible altitude (environ 30 m) au regard de son éloignement des côtes du
Pacifique à 500 km de là, elle dispose d’un grand port fluvial (47 millions de
tonnes de fret, un million de conteneurs).
La ville a le statut administratif de ville
sous-provinciale ce qui lui donne une complète autonomie dans le domaine
économique.
Cette ville résulte en fait du regroupement en 1927
des trois villes de Wuchang, Hankou et Hanyang dont l’histoire remonte aux
premiers siècles de l’ère chrétienne.
En 1911, elle est le point de départ de la révolution
qui renverse la dynastie des empereurs Qing et instaure une année plus tard la
république de Chine. Le comité central du Kuomintang, parti au pouvoir et le
gouvernement de la République chinois s’installent provisoirement à Wuhan début
1927 au cours de l’opération de reconquête de la Chine livrée aux seigneurs de
guerre. C’est dans cette ville que l’alliance entre le Parti communiste chinois
et le Kuomintang est rompue et que s’amorce la guerre civile chinoise qui va
opposer les deux parties jusqu’en 1950.
Durant la seconde guerre sino-japonaise, Wuhan devient
la capitale provisoire du gouvernement chinois du Kuomintang avant d’être
conquise par les Japonais et de devenir un de leurs principaux centres
logistiques.
Avec la prise de pouvoir du parti communiste chinois
(1949), Wuhan bénéficie d’investissements importants qui en font un des
principaux centres de l’industrie lourde chinoise. Avec un temps de retard,
elle bénéficie à plein de la réforme économique chinoise des années 1980. C’est
le site d’implantation privilégié des entreprises « Gauloisiennes » présentent
depuis la création d’un « comptoir » dès le XIXème siècle.
À compter des années 2000 et comme toutes les grandes
villes chinoises, Wuhan multiplie les infrastructures facilitant les transports
avec la création d’un réseau de lignes de métro (339 kilomètres de voie et
trois millions de passagers par jour en 2019), la réalisation d’un nouvel
aéroport (24 millions de passagers en 2018) et l’édification, en 2009, d’une
gare destinée à recevoir les trains à grande vitesse qui la mettent désormais à
4 heures de Canton, Hong-Kong et Pékin.
C’est un « nœud » des prochaines « routes
de la soie ».
La ville est aussi un grand centre universitaire qui
comprend plusieurs établissements universitaires et centres de recherche d’envergure
nationale.
C’est là qu’est installé un laboratoire qui, d’après l’administration
américaine, serait à l’origine de la pandémie du « Conard-virus »
actuelle.
En effet, l’institut de virologie de Wuhan, ville où a
démarré la pandémie, est soupçonné par Washington d’avoir laissé échapper le « Covid-19 ».
L’hypothèse n’est pas la plus crédible à ce stade de nos connaissances, mais force
est de constater que des incidents graves se sont déjà produits dans des
laboratoires dits « P4 », habilités à travailler sur les pathogènes
les plus dangereux de la planète.
Celui-là a été mis en service en 2018.
Selon le Washington Post, des diplomates américains
auraient alerté, dès 2018, sur l’existence de « défauts de procédures »
dans ce labo « P4 », le premier que la Chine a construit, avec l’aide
de la « Gauloisie-sanitaire ».
Et selon une cellule d’investigation radiophonique, le
centre de Wuhan a travaillé en janvier sur un singe cobaye infecté par le « Conard-virus »
dans le but d’obtenir un sérum.
Mais l’hypothèse du déclenchement de la pandémie qui
va suivre, via une manipulation fatale dans ce laboratoire, est toutefois
rejetée par les autorités chinoises comme par l’Organisation mondiale de la
santé (OMS).
Pour l’heure et à jamais : On attend avec
impatience les « preuves » à fournir par « McDo-Trompe »
sur le sujet…
Voulu par l’ancien président chinois Jiang Zemin et notre
« Chi » national (« Jacquou-le-croquant ») au début des
années 2000, le « P4 » de Wuhan a été inauguré en 2017 par « Nanar-Case-Neuve »,
alors « Premier sinistre » du pays (du temps de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
quand il faisait encore capitaine de pédalo dans le civil pour quelques mois).
Mais les 50 chercheurs « Gauloisiens » qui
devaient y passer cinq ans, notamment pour former à son utilisation, ne sont
jamais partis. Ni arrivés sur place…
Les autorités chinoises n’ont pas mis en œuvre les
partenariats prévus…
Mais il n’y a pas que celui-là…
Le « P4 » Jean Mérieux-Inserm, découvreur de
la souche d’Ébola est lui situé à Lyon.
À son origine, Charles Mérieux, c’est le premier
laboratoire civil de classe « P4 » en « Gauloisie-sanitaire ».
Son fondateur poursuivait un objectif humanitaire, en particulier en faveur de
l’Afrique.
Mais déjà à l’époque, ce médecin, décédé en 2001,
anticipait qu’un jour les pays développés pourraient être frappés par une
pandémie.
Passé en 2005 sous la responsabilité de l’Inserm, ce
laboratoire fonctionne comme une plateforme ouverte aux scientifiques
étrangers.
Son fait d’armes : Avoir réussi à identifier et
caractériser en 2014 la souche responsable de l’épidémie d’Ébola.
Érigé en pleine ville, blindé, le bâtiment repose sur
des pilotis en ciment de 17 mètres de haut, construits sur une dalle
antisismique.
Des précautions qui n’ont pas empêché, en 2016, un SDF
en quête d’un abri pour la nuit d’être surpris dans un bureau après avoir
franchi le mur d’enceinte grâce à une pince coupante.
Le « P4 » de Riems, l’« Alcatraz des virus » !
Mis en service en 1910 en « Teutonnie », c’est
le plus ancien centre de recherche sur les virus du monde, créé par le
scientifique allemand Friedrich Loeffler, qui lui a donné son nom. Il se trouve
sur Riems, une petite île de la Baltique interdite au public – ce qui lui vaut
son surnom d’« Alcatraz des virus ».
Sous le régime nazi, il a mené des recherches sur les
armes biologiques, avant de se concentrer sur les vaccins du temps de la RDA.
Agrandi et modernisé en 2013, le centre, aujourd’hui
spécialisé en santé animale, emploie 450 salariés dont 200 chercheurs, mais
seuls dix scientifiques ont accès aux pathogènes de catégorie 4.
Ils peuvent mener leurs tests sur quelques 10.000
spécimens d’animaux d’une vingtaine d’espèces : Vaches, cochons, moutons mais
aussi poissons, crabes, moustiques, et bien entendu… chauves-souris.
Le « Conard-virus » y est arrivé le 14
février et l’institut cherche désormais à savoir comment y réagissent les
animaux domestiques et d’élevage.
Ensuite le « P4 » de Fort Detrick, antre de
l’anthrax. Mis en service en 1943 aux USA, ce site à la fois isolé et proche de
Washington alimente tous les fantasmes depuis sa création et a inspiré séries
(« X-Files », « Esprits criminels », « The Americans »), films (Jason Bourne, L’Héritage,
Batman contre Superman) et jeux vidéo (Prototype), etc.
L’US Army Medical Research Institute of Infectious
Diseases abritait à l’origine la recherche sur les armes biologiques des pays
ennemis, URSS puis Irak.
Depuis les années 1970, il étudie génomes et toxines,
travaillant sur les maladies comme l’anthrax, la peste, les virus Zika et Ébola
pour le compte d’agences gouvernementales, d’universités ou de laboratoires
pharmaceutiques.
De quoi alimenter bien des rumeurs !
L’un de ses chercheurs fut soupçonné d’avoir envoyé
les lettres à l’anthrax qui ont fait cinq morts aux États-Unis en 2001.
Il a été fermé à l’été 2019 pour cause de failles de
sécurité, mais le site est de nouveau opérationnel depuis le 27 mars.
Le « P4 » Vektor, c’est le réservoir de
variole en Russie…
Mis en service en 1974, c’est le fleuron soviétique de
la recherche bactériologique à l’époque de la guerre froide.
Vektor a bien failli disparaître avec l’URSS.
Pour éviter que son expertise ne tombe dans des mains
peu recommandables, l’administration de « Bill-Pine-Tonne » et l’OMS
ont plaidé dans les années 1990 pour que le centre devienne l’un des deux seuls
au monde, avec le CDC d’Atlanta, à stocker des souches de la variole et se
reconvertisse dans la lutte contre les maladies infectieuses type Ébola.
Ses équipes prévoient le lancement, le 29 juin
prochain, de tests cliniques sur l’homme d’un candidat vaccin du « Conard-virus ».
Gardé par l’armée, le site – à Koltsovo, dans la
région de Novossibirsk, en Sibérie, longtemps absent de toute carte – a été
victime d’un incendie, en septembre dernier, qui a détruit 30 m² de laboratoire
lors de travaux de rénovation, faisant craindre des risques de contamination
démentis par les autorités.
Le « P4 » NIV, qui étudie des arbovirus aux
maladies émergentes se situe en Inde. C’est en 1952 que s’implante le Centre de
recherche sur les virus (VRC) à Pune, située à 120 kilomètres au sud-est de
Bombay, sous les auspices du Conseil indien de la recherche médicale, avec l’aide
de la Fondation Rockefeller.
Le centre est alors spécialisé dans les arbovirus
véhiculés, entre autres, par les moustiques et les tiques, et à l’origine de maladies
comme la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya ou plusieurs formes d’encéphalites…
En 1978, le VRC, entre-temps devenu l’un des
principaux centres de recherche indien et partie prenante du dispositif de l’OMS
sur les maladies infectieuses émergentes, est rebaptisé Institut national de
virologie (NIV).
Ses compétences se sont notablement élargies, en
particulier au Sida, mais aussi à l’hépatite, à la grippe et à la poliomyélite.
Le laboratoire « P4 », ouvert seulement en
2012, est considéré comme le plus avancé en Inde.
Enfin, parmi les 7 plus célèbres labos « P4 »,
le CDC, la star du genre, créé à Atlanta (Géorgie – USA) en 1945 pour endiguer
la malaria dans le sud des États-Unis, le Centre pour la prévention et le
contrôle des maladies tient une place de choix dans nombre de films
catastrophe, dont le Contagion de Soderbergh.
Il compte quatre labos P4 – le premier date de 1989 – qui
étudient les fièvres hémorragiques type Ébola, la variole et les souches de
grippe ultra-pathogènes.
Il a connu en 2009 un grave incident, quand une panne
informatique a corrompu une chambre de décontamination.
En 2014, des tubes contenant le virus Ébola ont été
transférés par erreur dans un labo moins sûr.
En 2018, le Congrès a débloqué 400 millions de dollars
pour construire d’ici à 2025 un nouveau laboratoire à haut niveau de
confinement (HCL) de pointe.
Ce n’est que quelques-uns des 30 laboratoires « P4 »
en fonctionnement dans le monde.
Naturellement, aucun d’eux n’est à l’origine d’une
quelconque épidémie, au contraire, tout le monde l’aura compris.
Mais tous manipulent des pathogènes parmi les plus
dangereux pour les espèces de la « planète-bleue ».
Naturellement aussi, on n’y pratique aucune
expérimentation biologique devant aboutir un virus « artificiel »,
créé de toutes pièces, cela va sans dire.
De toute façon, c’est déjà tellement compliqué d’y
expérimenter les parades acceptables, alors, hein…
On n’y prépare que des « solutions », des
médicaments, des vaccins, des sérums avant leur mises sur le marché pour
soigner et guérir.
Il n’empêche…
Il n’empêche, ce n’est pas la première fois que je le
dis : Je suis un « auteur » comblé (enfin, « auteur »,
plus vraiment : J’ai un « nègre » depuis que mon personnage
central s’est mis en tête de valider ses propres aventures à travers la plume d’une
biographe « officielle ») où je ne crée que les scénarios…
Et puis un peu quelques lignes, mes traits d’humour,
etc.
C’est d’ailleurs « bagarre » entre mon « gardien »
(qui fait la liaison) et moâ, entre lui et la biographe-narratrice et elle et « Charlotte » soi-même
!
Je me demande d’ailleurs si avec le temps, cette « collaboration »
ne va pas chavirer et sombrer.
Donc, « comblé », une fois de plus.
Entre deux visites dans la chambre de douleurs et
souffrances de ma « pôvre-Môman », je visitais son hôpital et je
gambergeais déjà, non pas au suivant des volumes des « Enquêtes
de Charlotte » (« Dans le sillage de Charlotte », pas
encore disponible…), mais déjà à son successeur.
Il me fallait poursuivre le professeur « Phîu »,
biologiste travaillant dans un « P4 » clandestin pour la Fondation
Caroll Milton croisé dans l’épisode « Ultime
récit » (2017, il y a trois ans de ça…).
Je m’amuse comme un fou : Je situais déjà le cœur
de l’aventure en Corée du Nord (une fois de plus).
Et paf, voilà que « Kim-tout-fou » disparaît
suite à une opération chirurgicale qui a mal tourné.
Et qui, curieusement réapparaît une paire de semaines
plus tard, frais comme un gardon…
Tu parles d’une aubaine !
Et entre-temps, Wuhan, la ville du seul labo « P4 »
chinois, répand à travers le pays (et le monde entier) un « Conard-virus »
de plus…
Tu parles d’une aubaine !
Faites-vous le lien ?
Si oui, laissez-le dans la case commentaire
ci-dessous.
Si non, laissez-moi « fignoler » l’intrigue :
Alexis Dubois en fera peut-être un opus « inédit » acceptable à vous
soumettre…
Est-on bien sûr qu'on ne "manipule " pas des virus dans les P4 ?
RépondreSupprimerLa mise au point de médicaments géniques utilise par exemple le VIH modifié pour apporter dans le corps du patient les séquences d'adn à "réparer".
Des enjeux économiques sans doute considérables doivent certainement mobiliser les états ou les industries pharmaceutiques qui dirigent les chercheurs.
Salut "JP2" !
SupprimerProbablement que oui, on "manipule" dans ces labos.
Note au passage qu'à la fac de Pharmacie de "Paris-sur-la-plage", on infecte des rats avec toutes sortes de bacilles pour les disséquer (pour étude) et que le "labo" n'est pourtant pas P4 (mais P3 ou P2). Et les bestiaux sortent…
La piste actuellement privilégiée c'est que c'est une "souche A" de coronavirus modifiée à hauteur de 4 % (soit environ 1.200 nucléotides) qui n'existe pas dans la nature, en tout cas pas chez les chauve-souris.
Un "virus-chimère" qui s'est échappé de Wuhan.
Mais l'Institut Pasteur en possède également dans ses labos… pour étude d'un vaccin !
L'autre piste "sérieuse" reste encore un "virus-chimère" "inventé" aux USA depuis le P4 de Fort Detrick, celui qui a été fermé en août 2019, justement !
Il y a eu un problème majeur…
Et d'après les Chinois, le "cas 0" aurait très bien pu être introduit à Wuhan à l'occasion des jeux mondiaux d'athlétisme militaire en octobre dernier.
Ils étudient, à l'abri des enquêteurs de l'OMS pour pouvoir fournir "des preuves" d'une "agression" américaine…
Et en espérer un "renversement" d'alliances diplomatiques en leur faveur !
Bref, on n'a pas fini d'en parler et pour ma part, je reste étonné que "Kim-tout-fou" a été le premier à fermer hermétiquement sa frontière avec la Chine, son allié de toujours…
Il était donc très au courant du danger potentiel un peu avant tout le monde.
Pour quelle raison SVP ?
Le lien (romanesque) c'est Phîu. Chassé des Chagos, il aura trouvé refuge à Pyongyang et aura pu aller travailler à Wuhan sous couvert de recherche bilatérale, où il y a eu une konnerie de faites. Laquelle, je ne sais pas, mais on peut tout imaginer (dont le décodage du génome du "cas 0"), et il sera rentré fissa en Corée du nord pour rendre compte aux autorités locales.
Bref, un scénario (de roman) qui peut encore évoluer en fonction de l'actualité, parce que bien sûr, il n'y a pas que ça dans ce futur roman.
Bien à toâ, "JP2" !
I-Cube