Ils ne savent décidément plus quoi inventer…
En attendant, non contents de nous avoir (presque)
tous assignés à domicile, non sans avoir pour le moins complètement raté « leur
communication » qui est partie dans tous les sens – se permettant de se
déjuger et de se contredire plusieurs fois par jour depuis le début de la crise
sanitaire – désormais ils prétendent les seuls à détenir « la Vérité »…
Un monde Orwellien s’affirme dans la Patrie des « droit
de l’Homme »… en toute démocratie assumée !
Que j’en suis tout retourné…
Notez qu’il n’y a pas que ça : Quand je constate
qu’une bonne partie de la population pétoche à l’idée de devoir repartir au
turbin dans des transports en commun infectés de toutes les contaminations possibles
et imaginables (celle d’aujourd’hui et celles de demain) et que des maires se
font le relai des angoisses des enseignants, par exemple, c’est à croire que d’être
prisonnier chez soi, ça leur plait !
Non, ça ne leur plait pas, je le sais bien, mais ils
ont désormais peur du « contact physique »… Ils ont peur de mourir de
façon anticipée, ni plus ni moins.
La peur, décidément…
Qu’est-ce que ce sera quand, dans quelques années, un
imbécile de la prochaine génération contaminera, par aérosols, l’atmosphère de
territoires entiers avec des particules lourdes transuraniennes (de véritables
poisons) ou seulement de molécules telles que l’anthrax ?
Là, ils devront tous s’équiper de masque à gaz de type
militaire (plus combinaisons NBC) pour aller acheter leur baguette de pain et
surtout rester calfeutrés chez eux avec interdiction d’aérer…
Et je ne désespère pas, on leur balancera un nouveau
virus encore plus virulent : Et ce sera pour sauver la « belle
planète-bleue », c’est déjà prévu !
Je dis « ils » et « leur », parce
que je ne serai plus de ce monde des « morts-vivants » pour être, je
l’espère bien, déjà décédé…
En attendant, vu qu’on entend et qu’on lit
suffisamment de konneries depuis quelques semaines, la « police de la
pensée » aura encore frappé le week-end dernier.
Qu’on nous dit que le gouvernement veut canaliser la « bonne
presse » par rapport à la « mauvaise », en s’érigeant en arbitre
ultime de la vraie et de la fausse information !
Ils sont vraiment merveilleux… eux qui mentent en permanence !
Pourtant, pour le déconfinement, le gouvernement en a
fait des tonnes sur le « civisme », la discipline dont ont fait
preuve les « Gauloisiens-confinés ».
Durant le compte-rendu du conseil des ministres ce
samedi 2 mai, deux « sinistres » en activité ont déroulé une partie
des mesures qui seront prises pour encadrer le déconfinement à partir du 11
mai. Avec un seul leitmotiv de « responsabilité et de civisme ».
Et l’idée que la pratique individuelle et volontaire
de la règle se passera bien, plus que par la répression pour cette phase de « libération »
(éventuellement repoussée : C’est la « conditionnelle » à l’envers !).
Le projet de loi présenté prévoit ainsi que les
déplacements limités à 100 km du lieu de résidence (pas plus) sur la base de la
« confiance et de la responsabilité ».
La quarantaine pour les malades ? « Nous
faisons le choix (…) de la responsabilité des Français »,
assure le « sinistre de la Santé ».
« Notre civisme collectif, c’est notre survie
collective », résumait le « sinistre de l’intérieur & des
cultes ».
Et puis, à la marge, d’annoncer également le lacement
d’une rubrique « Desinfox Coronavirus », alimentée par des articles de presse
sans en informer les rédactions concernées, qui dénoncent un mélange des
genres.
En fait, c’est un « Twist » de « Si-Bête-la-Diarrhée »
qui aura mis le feu aux poudres : « La crise du #COVID19 favorise la
propagation de #fakenews. Plus que jamais, il est nécessaire de se fier à des
sources d’informations sûres et vérifiées. C’est pourquoi le site du
@gouvernementFR propose désormais un espace dédié » !
Alors confiance ou non pour les bœufs ?
Un clic sur « Désinfox coronavirus » et l’on déroule
effectivement un fil d’articles piochés dans les rubriques de fact-checking
(vérification des faits) des médias (exclusivement Les Décodeurs pour Le Monde,
CheckNews de Libération, l’AFP Factuel AFP de l’Agence France-Presse, Fake Off
de 20 Minutes ou Vrai ou fake de FranceTVInfo). Une série d’articles
s’enchaînent, sans hiérarchie, ni logique, ni aucun commentaire.
L’initiative n’est évidemment pas du tout du goût des
rédactions concernées, qui découvrent alors qu’elles participent, pour ainsi
dire à l’insu de leur plein gré, à une rubrique intitulée « S’informer sur la
désinformation » créée, pour le site gouvernemental, sur la suggestion du SIG
(Service d’information du gouvernement, qui dépend de Matignon). « Le Monde
n’a pas été consulté en amont, et il va de soi que nous aurions refusé ce type
de démarche », « twiste » alors le directeur des rédactions.
Mise en ligne le 23 avril, la rubrique prospérait si discrètement
avant que « Si-Bête-la-Diarrhée » a dû en faire la promotion et créer
ainsi la polémique : « Ces papiers diffusés sur nos différents médias
se sont retrouvés utilisés, instrumentalisés, sur une plate-forme qui s’appelle
gouvernement.fr », lance le directeur de la radio « Trans-intox.fr »,
scandalisé (encore un dont la progression de carrière va stopper…)
« Ce genre d’opération ne peut qu’introduire
de la défiance et de la suspicion quant aux relations entre la presse et le
monde politique ».
Déjà qu’elles étaient acquises dans l’opinion publique…
Là, c’est carrément un massacre annoncé…
Mais « Si-Bête-la-Diarrhée » et le
gouvernement dont elle « porte-la-parole » en dit qu’ils s’alarmaient
« du nombre démesuré de ‘‘fake news’’ qui peuvent mettre en danger la santé
des Français » !
Bé voyons… On est déjà trop kon, l’étape suivante c’est
le Goulag…
D’où la rubrique « estampillée », facilement
identifiables, éliminant de fait toutes les publications ne disposant pas de
rubrique ad hoc… et se posant, de fait, en arbitre des pratiques
journalistiques !
Nous y sommes : On avait déjà tout un arsenal
juridique contre les fakes-news en « période d’élections » (pour
contrer les russes, par exemple), là, la démarche est désormais généralisée…
Rassurez-vous, il paraît que « cette page a
vocation à être supprimée une fois la crise (liée au « Conard-virus »)
terminée » si on en croit la « porte-la-parole »…
Simple « faux pas de communication » estampillé « officiel »,
une fois de plus ?
Ou nouvel encadrement gouvernemental de plus en plus
étroit de l’information et des organes de presse ?
D’ailleurs, n’allez surtout pas dire au gouvernement
qu’un tel tri médiatique présente toutes les apparences d’une labellisation
ultra-politisée des médias. On vous répondra que les « sachants » n’ont
pas d’autre souci que de protéger, ces kons de « Gauloisiens-assez-bêtes »
pour obéir à n’importe quelle injonction gouvernementale, contre des « fake
news » qui, en cette période de forte inquiétude des citoyens, pourraient
si facilement « engendrer des comportements à risque » (comme ingérer de
l’eau de javel ou de la cocaïne en croyant se protéger du virus), précise-t-on
au gouvernement.
Naturellement : C’est vous dire s’ils vous
prennent vraiment pour des « kons-acéphales »…
À leur image de « trisomiques-autistes » ?
On ne mérite jamais que ce qu’on mérite, n’est-ce pas…
La sélection des médias référencés serait basée sur
trois critères techniques « indiscutables » qui excluent toute
odieuse possibilité de copinage et/ou de propagande : Les médias en question
doivent disposer d’une rubrique de « fact checking » ainsi que d’une
équipe spécialisée dans ce type de décryptage depuis au moins deux ans, et ils
doivent proposer un accès gratuit au contenu.
Les autres, fume !
Moyennant quoi, le gouvernement se flatte de réunir
sur son site la fine fleur des journalistes et des médias spécialisés qui « luttent
contre la désinformation » et « démêlent chaque jour le vrai du faux
» en relation avec la crise sanitaire.
Il n’empêche qu’au final, seuls cinq titres de presse
répondent aux critères choisis : Libération (groupe SFR, donc Drahi et Alain
Weill, ce torchon), l’AFP (Gouvernement), France Info (Gouvernement, qui
dit pourtant pas mal de konneries), Le Monde (Matthieu Pigasse, Pierre Bergé et
Xavier Niel, cet autre torchon) et 20 Minutes (familles Hutin et Hurbain
qui fait seulement de la « post-production) : Tous les autres médias,
à la trappe !
De là à vouloir signifier que ceux-là sont les seuls «
fiables » et aptes à dégager la « vérité » tandis que tous les autres, Le Figaro,
Les Échos, Le Point, etc. ne le seraient pas, il n’y a qu’un tout petit pas
qu’un État libéral devrait pourtant s’abstenir de franchir…
En fait, il n’est plus « libéral » depuis si
longtemps !
C’est en réalité tout simplement une nouvelle forme
d’aide indirecte à la presse, en quelque sorte, mais limitée à certains titres
par décision gouvernementale discrétionnaire et unilatérale.
Bref, ce qu’il ne faut surtout pas faire !
Car autrement dit, une nouvelle rupture de concurrence
sciemment organisée par l’État omnipotent et omniscient, lumineux même !
C’est quand même dommage : S’agissant de presse
et d’information, le rôle des journalistes consiste normalement à informer les
citoyens sur les actions des gouvernements, pas à servir de faire-valoir à ces
derniers.
Au contraire, il se pourrait évidemment que la chute
de confiance des « Gauloisiens-confinés » dans la capacité du
gouvernement à gérer la crise du « Conard-virus » et à délivrer des
informations de qualité, sur le port du masque par exemple, ait l’effet de
pousser le public à s’informer ailleurs, en dehors des « sources
gouvernementales », justement…
Mais inutile de dire que cette incroyable prétention
du gouvernement à embrigader certains organes de presse, mais pas d’autres, et
à vouloir définir officiellement « la vérité » reste scandaleuse.
Alors qu’il est question ici de dire la « vérité »,
difficile d’oublier que « Si-Bête-la-Diarrhée » s’est fait connaître
à jamais du public pour avoir déclaré haut et fort (et assumé) peu après
l’accession de « Jupiter » au pouvoir : « J’assume
parfaitement de mentir pour protéger le président. » (L’Express, 12 juillet
2017)
Mais finalement, si elle est probablement prête à
défendre becs et ongles cette nouvelle étape dans les relations de plus en plus
dangereusement imbriquées entre le gouvernement et les médias, elle n’en est
jamais que l’annonciatrice de la parole de « Jupiter » qui reste sans
doute l’instigateur ultime de toute l’affaire.
Rappelons d’abord que le Président de la République
entretient manifestement un lien complexe avec la liberté : Convaincu que
ce qu’il tient pour « bien » doit absolument triompher de tout, y compris au
mépris des libertés individuelles, on l’a vu successivement intégrer la plupart
des dispositions administratives de l’état d’urgence dans le droit commun
(2017), suggérer et obtenir une loi contre les « fake-news » en
période électorale, dont on vient de rappeler tout le bénéfice (2018) et tenter
d’imposer une interdiction de manifester sur la base de soupçons des plus
vagues dans la loi anticasseurs (2019) – disposition heureusement retoquée par
le Conseil constitutionnel.
Et on se moque du régime chinois ou du Hongrois…
Rappelez-vous également que « Jupiter » avait
vertement dénoncé à plusieurs reprises le « pouvoir médiatique »,
notamment lors de l’affaire « Benne-Allah » et à l’occasion de la
crise des « Gilets jaunes » : Selon lui, « nous avons une
presse qui ne cherche plus la vérité ».
Quand on sait comment l’un de ses conseillers a
bidouillé une vidéo afin de tenter une disculpation de « Benne-Allah »,
on comprend clairement qu’il n’existe qu’une seule vérité, celle de « Jupiter »
et nulle autre de viable.
Début février 2019, lors d’une rencontre à l’Élysée
avec des journalistes, il en est même venu à livrer sa conception de
l’information : « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que
c’est ce que l’État doit financer. (…) Il faut s’assurer qu’elle est neutre,
financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la
vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique
assumée, avec des garants qui soient des journalistes. »
Voilà qui restait ambigu.
Conception super-étatique qui a rapidement quitté le
terrain des idées pour se muer très concrètement en « Conseil de déontologie
journalistique » (décembre 2019).
On glisse tranquillement dans un régime de censure, voulue
par le gouvernement et soutenue par « Mes-Luches » dont on n’ignore
plus rien des théories sur la presse après le retentissant échec déontologique
de sa web TV « Le Média »…
Derrière le prétexte de restaurer la confiance dans
les médias et de soutenir les bonnes pratiques journalistiques, c’est en fait l’occasion
d’un contrôle renforcé.
Avec la rubrique « Désinfox Coronavirus », on passe
clairement à une nouvelle étape du contrôle de l’information par l’État-tout-puissant.
Pas d’atteinte apparente à la liberté de la presse en l’occurrence, mais une
volonté gouvernementale de canaliser la « bonne presse » par rapport
à la « mauvaise presse » en s’érigeant en arbitre ultime du vrai et
du faux.
« McDo-Trompe » ne fait pas autrement et Xi
à Pékin pas mieux. À la limite, « Poux-Tine » reste un enfant de chœur !
C’est le retour à l’époque de l’ORTF où chaque journal
télévisé était validé par le « Sinistre de l’Intérieur » avant
diffusion !
On se rappelle d’ailleurs que (je crois que c’est une
loi de Pétain) n’importe quelle publication « écrite » doit faire l’objet
d’un dépôt obligatoire la veille de sa publication (quelques heures pour les
quotidiens du matin)…
Ce qui permet de décider de sa censure par voie de
référé nocturne.
Et d’informer tous les ministères avant le public afin
qu’ils préparent rapidement un « droit de réponse » lui-même obligé de
publication depuis le XIXème siècle.
En bref, c’est un pas de plus vers la mise sous écrous
(prolongée avant de devenir définitive) de la population : Après vous avoir
dit ce que vous deviez manger, boire, ne pas manger, ne pas boire, où vous
deviez aller et ne pas aller (fermeture des plages par exemple), faire ou ne
pas faire, désormais on vous conjure de lire et penser ceci et pas cela.
Ils osent décidément tout et n’importe quel prétexte
est une opportunité supplémentaire pour vous infantiliser à outrance.
Quand ce n’est pas pour vous mettre d’office en résidence
surveillée…
On pouvait croire avoir voté contre la « peste-blonde »
en mai 2017. En fait on a voté pour un despote vénéneux.
Non pas qu’il soit mal intentionné (je lui concède
encore et éventuellement cette candeur naïve due à son jeune-âge), mais
seulement parce qu’il n’est pas « éclairé » (comme celui rêvé par
Voltaire) : Il ne dit et ne fait que des konneries absurdes au fil du
temps et plus ça va, plus ça s’aggrave !
On file droit vers la dictature après avoir abandonné
les vêtements de la « Démocrature ».
Il est peut-être temps que ça s’arrête, non ?
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