« Sœur-Âne » est magnifique !
En attendant les retombées « politiques » de l’arrêt de la cour
constitutionnelle de Karlsruhe pour vous en faire un post, je ne perds pas mon
temps et veut d’abord vous parler de la mairesse-centrale de « Paris-sur-la-plage ».
Ça fait longtemps que je ne vous ai pas parler de la « Kapitale-Gauloisienne ».
Pourtant…
Moâ, je l’adore ! Et je ne parle pas de son parfum envoutant, de son
sourire charmeur, de ses yeux qui brillaient quand elle me croisait, ni même de
son physique incendiaire de « brune-ibérique ».
De toute façon, question « charmes-féminins », je préférais ceux de
« Myriam-(El-Konnerie) », son adjointe à la vie sociale qui a fini
« Sinistre » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » (à se
prendre des vestes en séries-soldées avec « Manu », pas encore devenu
« Jupiter ») avant de se reconvertir, dans le civil et vaille que
vaille, en égérie de « la solidarité aux personnes âgées », pour une
mission « publique » financée par vos impôts : Ils ne savent
faire que ça, chez les « Soces », vivre de votre pognon…
Elle fait d’ailleurs tellement de bruit (même si elle vient de se souvenir qu’elle existait encore avec une récente interview, je ne sais plus ni où ni pour dire quelle ânerie), que vous ne saviez même pas !
Moâ, si : Je la suis de loin en loin.
Non, chez « Sœur-Âne », ce que j’adore c’est seulement
« sa logique-dogmatique »dont je suis admiratif.
Son entêtement à mettre à genou sa ville héritée de
« De-la-Nuée » (livrée pieds et poings liés par
« Bling-bling » et avant lui par le « Bâfreur de Pizzas »).
Elle avait réussi à lui mettre un genoux à terre, maintenant elle
s’attache à lui mettre le second avant de l’écraser du talon, assommée par la
dette monstrueuse, une administration territoriale pléthorique et impérialement
inutile, des impôts locaux dédoublés pour les « proprios » (ceux qui
possèdent la ville, finalement), des travaux de défonçage de chaussée à ne plus savoir
où les mettre (pour emmerder le « locaux » qui y habitent encore) et
réussir à passer le premier tour des dernières élections municipales en tête,
talonnée de loin par « Rachida-Mimi » (dit le « pruneaux
desséché ») et « Buse-one » qui aura remplacé « Ben-jasmin-Gris-veaux »
(le « turlututeur »).
Le bel attelage qui pavoise, alors qu’elle a des « alliés
écololos » et même une partie de la « gôche-trotskiste » et
« stalinienne » dans sa besace.
Indécrottable : Elle finira par gagner tous ces paris (et pas seulement
sa « plage-sur-Seine »).
Franchement, je ne sais pas ce qui lui agite le « neurone » le
matin avant de se déconfiner, mais elle en a même remis une nouvelle couche en
instaurant 50 kilomètres supplémentaires de « voie cyclable » (dans une
ville de 5 kilomètres de rayon environ… 10 de diamètre pour un périphérique à
peu près circulaire de 35.040 m et quelques), même que « les
services » ne savent plus où les mettre et n’ont de toute façon pas les
matériaux pour les faire.
Si, la rue de Rivoli sera fermée…
Et j’espère qu’elle aura un « coupe-file » pour rejoindre son bureau
(le plus beau et grand de « Gauloisie-républicaine » : 155 m² d’un
seul tenant ! Je sais, j’y suis allé plusieurs fois…)
Rivoli, de toute façon, c’était un axe impraticable de Bastille au Louvres
depuis belle lurette, rétrécis, phagocyté par les couloirs à ceci et à cela,
les chantiers et des feux tricolores même pas coordonnés avec un désastreux effet
polluant et bruyant à chaque passage « au vert » pour les
riverains !
Même les taxis évitaient…
Cette hispanique finira par tuer la poule aux œufs d’or : C’est
vraiment parti pour et rien n’y fait.
Son ambition doit être « sans limite » pour vider de tous ses
intérêts, atouts et « attractivités » la « Ville-Lumière ».
Même pas réélue, elle aura donc relancé sa croisade contre les voitures
avant même la fin du confinement et le retour à une vie économique plus proche
de la normale.
Non seulement, comme le prouve depuis deux mois la qualité de l’air, la
pollution automobile n’est qu’une petite partie du problème, mais le risque
majeur aujourd’hui est surtout de voir les populations déserter le centre de
toutes les grandes villes, « Paris-sur-la-Seine » la première
d’entre-elles.
« Il est hors de question que nous nous laissions envahir par les
véhicules et la pollution, parce que cela aggraverait la crise sanitaire »,
a-t-elle pu affirmer péremptoirement.
Ah bon, le « Conard-virus » aime les bagnoles autant que
ça ?
Si c’est vrai, il faut bazarder tout le stock roulant : Tous à vélos
pour faire les livraisons des 15 tonnes qui ravitaillent encore les
« Parigots-bobos » dans l’entrelacs des rues étroites (parfois tellement
entortillées que même les pompiers n’y vont plus avec leurs gros-kuls) pour
qu’ils ne crèvent pas de faim !
Elle entend ainsi interdire des axes majeurs, notamment est-ouest, à la
circulation automobile, alors que depuis le confinement et l’effondrement de
l’usage de la voiture, la pollution aux particules fines n’a pas vraiment
diminuée dans l’agglomération parisienne…
Ne confondons non plus pas la ville et son agglomération… Si ça n’a pas
diminué, c’est justement parce que l’agglomération roule encore, pour assurer
la subsistance des « confinés-intra-muros », tiens donc.
C’est ce que je dis : Il faut les laisser crever et les cribler de
dettes publiques-locales !
En fait, elle risque tout bonnement d’augmenter les embouteillages et
leurs nuisances et surtout, comme on a pu le constater avec les fermetures des
voies sur berge : Quand on ne passe plus là, on passe ailleurs, en se
déportant, ce qui encombre tous mes « petits-raccourcis »…
Quand je pense à Budapest et son « beau Danube bleu » traversée
de part en part par une série de trois cheminements (y compris le tramway) le
long des berges : Manifestement, elle se trompe de combat !
Mais comme tous les « autistes-trisomiques » elle ne veut rien
en entendre.
Soyons sérieux : À voir l’évolution de la qualité de l’air depuis
deux mois, l’automobile n’est qu’un élément parmi beaucoup d’autres de la
pollution atmosphérique locale. C’est « un fait » et un fait établi
ne se conteste pas (contrairement aux opinions qui peuvent diverger et être
changeantes, sauf chez elle, ce qui reste « admirable » de constance à mes yeux
émerveillés !).
Et pour éviter une catastrophe économique durable à « Paris-sur-la-plage »,
déjà privé de ses touristes, il semble avant tout nécessaire d’encourager les
gens à revenir dans la kapitale, pas à les empêcher de le faire !
C’est véritablement contre-productif, voire suicidaire.
Mais ce que j’en dis ou rien, n’est-ce pas…
Surtout, pour une ville qui dépend essentiellement des revenus du commerce
et du tourisme, qui subit depuis plusieurs années une hémorragie d’habitants et
qui dans le même temps a vu son endettement exploser…
Plusieurs agences de notation envisagent d’ailleurs d’abaisser leur évaluation
de la solidité financière de la kapitale : La solvabilité d’une
municipalité repose sur ses habitants. S’ils s’en vont, elle devient insolvable !
D’autant que l’usage généralisé du télétravail réduit et réduira encore tout
seul les déplacements : Pas besoin d’en rajouter.
Je suis plutôt inquiet de constater que nombre d’activités commerciales et
culturelles fonctionneront pendant longtemps au ralenti voire même pas du tout !
Les faillites et fermetures vont s’enchaîner, pour sûr.
Or, l’attractivité des grandes villes, qui avait déjà considérablement
diminuée depuis plusieurs années avec le prix élevé des logements, l’accessibilité
entravée, la saleté et l’augmentation de l’insécurité, va donc encore inexorablement
se dégrader.
Moins de services disponibles, plus de risques sanitaires et des
transports encore plus incommodes, voilà finalement la seule vraie « promesse de
Sœur-Âne » !
Le bel avenir qu’elle s’accroche à faire vivre aux « Parigots »,
qui en redemanderaient presque, en plus (à revoir les résultats du premier tour
ex-ante confinement).
Car, on ne s’en rend pas vraiment compte (et elle pas plus que d’autres),
mais le « Conard-virus » va changer beaucoup de choses dans
l’utilisation des transports au sein des grandes métropoles.
C’est de tout façon la conclusion d’une étude menée le mois dernier par
IBM, la première du genre à apporter des éléments de réponse sur le « monde
d’après ».
Même s’il s’agit globalement de « ricains » (ce sont eux qui
cumulent le plus de « grandes-villes »), l’étude est transposable sur
la plupart des grandes cités et agglomérations du monde entier.
Elle montre notamment comment les comportements en matière de déplacements
quotidiens pourraient profondément changer : Les transports publics comme
les taxis et les VTC devraient perdre une partie de leurs passagers du fait de
la baisse de l’utilisation des transports et d’un recours plus important aux
véhicules individuels.
Que ce soit la voiture, la moto, les scooters, les vélos ou les
trottinettes…
Vous avez envie de vous coltiner les transports en commun (train, bus,
métro, tram) matin et soir avec votre masque sur le nez, vous ?
Non, bon alors ?
L’étude souligne surtout le fait que les déplacements vers le centre des
métropoles devraient sensiblement se réduire.
Car les principaux chiffres de ladite étude sont les suivants :
– Les personnes interrogées ont l’intention, en majorité, de recourir plus
fréquemment aux moyens de transport individuels et moins aux transports
collectifs et partagés.
– Les personnes interrogées n’ont ni l’envie, ni souvent les moyens d’acheter
une nouvelle voiture. De toute façon, à « Paris-sur-la-plage », ils
ne sauraient pas où la stationner (le nombre de places disponibles a fortement
chuté depuis des années) : Le problème est réglé et l’industrie mécanique
n’a plus qu’à aller se brosser !
– Les déplacements intra-urbains vont finalement sensiblement se réduire :
Une grande majorité des personnes interrogées a l’intention de continuer à
pratiquer le télétravail et de limiter ses déplacements à l’intérieur des
métropoles et vers le centre des villes.
Sur les 14.000 personnes sondées (une belle cohorte !), seulement un
peu plus de 17 % ont déclaré avoir l’intention d’utiliser plus souvent leur
voiture.
Mais pour ceux qui prenaient régulièrement les transports en commun avant
l’épidémie, le bus, le métro et le train, 20 % a l’intention de ne plus du tout
les utiliser et 28 % de les prendre moins fréquemment.
Ce qui représente une différence considérable. 48 – 17 = presqu’un tiers
de trafic en moins !
Gagné : Vive les « mobilités » imposées qui vont
disparaître !
La preuve, de la même façon, une majorité utilisera le transport partagé
moins souvent ou plus du tout.
La dégradation de la situation économique aura, sans surprise, un impact
sur le marché automobile, naturellement. Un quart des personnes interrogées
considèrent que les incertitudes économiques pèseront sur leur décision
d’acheter ou pas un véhicule.
Et le même pourcentage considère qu’il va attendre au moins six mois avant
de prendre une éventuelle décision d’achat.
Moâ pareil : J’attends la nouvelle génération de petite citadine
hybride.
Type Yaris de chez « Totoya ».
L’étude parvient ainsi à la conclusion que même si plus de personnes
utilisent leur voiture pour se déplacer, cela ne devrait pas forcément
augmenter la congestion dans les métropoles et les grandes villes car pas moins
de 75 % des personnes interrogées déclarent travailler à la maison et entendent
continuer à le faire au moins partiellement.
Et même 50 % des sondés aimeraient conserver une partie des habitudes
prises pendant le confinement.
Tout cela s’inscrit dans un mouvement plus large qui est celui de la
remise en cause du modèle de concentration des populations et du pouvoir
économique dans les métropoles et les capitales.
Là, le « Conard-virus » ne joue qu’un rôle d’accélérateur d’une
évolution en cours liée aux prix élevés des logements, à la congestion et à des
transports de plus en plus inconfortables, aux désordres sociaux (les grèves et les cortèges de manifestants) de plus en
plus fréquents dans les capitales, à l’insécurité grandissante, à l’essor
ininterrompu du commerce en ligne et à la généralisation du télétravail :
Le cocktail explosif de toutes les dégradations successives au « cadre de
vie » imposées par une municipalité dépensière et abusive, concentré à « Paris-sur-la-plage »…
Il faut y ajouter maintenant évidemment les questions de santé : Plus
c’est dense, plus les microbes prolifèrent. Comme les rats !
Certains vont jusqu’à parler aujourd’hui de « contre-urbanisation ».
Et « Sœur-Âne » surfe sur l’époque en se trompant de priorités :
Le principal danger aujourd’hui pour « Paris-sur-la-plage » est de
voir la kapitale perdre encore une bonne partie de sa substance économique.
Avec le « Conard-virus », elle ne peut plus se contenter de
devenir une « ville musée » !
Il n’y a qu’à voir Rome : Ils habitent tous en banlieue et viennent
travailler « en ville » pour les touristes. Si les touristes ne
peuvent plus accéder, ils ne viendront plus y travailler et la ville se
transformera en champ de ruines. Notez, qu’elle a l’habitude depuis plusieurs
siècles…
Venise en prend le chemin : Trop cher d’habiter sur place, c’est trop
pollué et trop malcommode et pourtant il n’y a pas une seule voiture !
En plus c’est sale et les rats pullulent parmi les trésors…
Alors que Londres et New-York, voire Hong-Kong, Shangaï, Singapour,
Baltimore, etc. restent des villes qui ont su rester « habitables » en
même temps que de rester des poumons économiques incontournables.
Vous me direz, elles ne sont pas gérées par des
« Soces-dogmatiques » ni par des « écololos-bobos ».
Ça doit être la vraie différence…
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