Qu’aura-t-on appris en 30 ans ?
Une génération que le mur de Berlin est tombé.
Trois-quarts de siècle après avoir mis un terme à la seconde guerre
mondiale sur le continent européen (elle continuait par ailleurs encore
quelques mois… jusqu’au lendemain de Nagasaki !), on en revient, pour
causes conjuguées d’un « Conard-Virus » et de l’incurie de nos
dirigeants politiques restés dans l’indécision – et l’aveuglement des autorités
sanitaires, il faut bien le reconnaître – un peu trop longtemps, à un régime
« totalitaire » de « résidence surveillée »
généralisée !
Exactement à l’image de l’ex-URSS à la veille de son éclatement…
Vous ne vous souvenez plus de ce qu’était la vie des citoyens soviétiques
de cette époque-là.
Moâ si, parce que j’y ai été.
Pas longtemps, mais j’étais si heureux de rentrer au pays : Je me
suis senti chez moâ dès être assis dans l’avion (un Boeing707 si je me souviens
bien) de la compagnie Gauloisienne-nationale aujourd’hui en très grande
difficulté financière…
Il fallait plein de carburant pour atteindre l’altitude de croisière, par
longs paliers séquencés par le contrôle aérien soviétique.
Comme en « Teutonnie-berlinoise », sur des couloirs étroits et
tortueux…
Comme à l’aller…
Champagne à bord au retour, figurez-vous !
À Moscou, j’y ai dépensé plein de dollars (et à bord des
« Francs-Pinay »), je suis rentré avec autant de roubles qu’on
m’avait obligé à en acheter avant de partir…
Mais j’ai gueuletonné au caviar à tous les repas, jusqu’à l’écœurement (il
sentait la pomme…), durant tout mon séjour.
À cette époque-là, tu ne pouvais pas rencontrer de russe hors les visites
encadrées. Et encore. De toute façon, ceux qui n’étaient pas autorisé à avoir
des contacts avec les étrangers, même dans la foule du Goum, place Rouge, ils
t’évitaient sciemment, te regardant comme un pestiféré.
Tu aurais pué l’ail, la bière et le camembert en même temps, ça aurait eu
le même effet.
Interdit, verbauten, forbiden, Zapreshchennyy !
Dans le cas contraire, ils auraient pu être longuement interrogés par la
milice, la police, la sécurité d’État et pourquoi pas par le KGB, le GRU ou je
ne sais quel autre service, avant d’être déporté, pour justifier d’avoir juste
donné son chemin à un touriste perdu.
Un « touriste-perdu », ça n’existait pas : On était encadré
par des « agents » qui n’avaient pas intérêt à en perdre un seul,
sans ça ils ne rentraient pas chez eux le soir après « le service ».
J’ai dû en envoyer un ou deux au « diable-vauvert » par mégarde
en « perdant » mon groupe, vite rattrapé par des agents à la gueule
patibulaire, surmontés de leur « poêle-à-paëlla » vissée sur le crâne
au coin de la rue suivante…
Tous capables de devoir justifier d’être là, à ce moment-là, pour telle ou
telle raison justifiée et légitime.
On nous avait expliqué tous « ces détails » avant de
partir : Pour des raisons de « sécurité » d’État, aucun
moscovite ne pouvait sortir de son quartier, parfois seulement de son immeuble,
sauf pour travailler, emmener les enfants à l’école ou aller faire des courses.
Sortir de la ville obligeait à avoir un permis, une permission
authentifiée.
Sortir de la province restait l’exception…
Que crûtes-vous où vous en êtes en ce début de période de
« déconfinement » ?
Tu prends les transports en commun avec ton masque (et ton titre de transport-payant)
à des créneaux horaires « obligés » seulement sur autorisation
spéciale.
De toute façon, le reste du temps, il y en a si peu…
Tu ne sors plus que sur justification écrite (jusque-là autodélivrée), le
régime imposé de presque deux mois durant, mais tu n’as pas le droit d’aller
au-delà de 100 km sans une excellente raison : Des funérailles, des
personnes à l’agonie, ou la réquisition des autorités judiciaires !
Mes obligations fiscales ne rentrent même dans le cadre.
Exception faites des routiers… qui livrent, tout de même…
Et on ne sait toujours pas si tu peux passer une frontière pour ton bon plaisir
(sauf quand tu es « frontalier », mais c’est pour aller bosser, pas
pour le « fun »…) ou si tu peux te promener d’un département classé
« vert » à un autre classé « rouge » et vice-versa !
Il paraît que si, mais d’ici qu’ils te mettent en quatorzaine-obligée dans
un « camp de rétention » à l’aller comme au retour, il n’y a pas
loin.
Heureusement que le ridicule ne tue plus depuis très longtemps, puisque c’est
l’idée retenue pour la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » et pour sauver la saison,
les « autonomistes-Natios » veulent mettre en place un « pass-santé » !
Marrant comme idée, on a vu ça hier…
De toute façon, ils ne vont jamais pouvoir donner à bouffer à 1,5 million
de touristes s’ils les obligent tous à rester confinés en quatorzaine.
Ils ne viendront donc pas, trop peur de devoir se « reconfiner »
au retour d’estives.
Le plus drôle, ça reste toutefois que tout cela ne tient qu’à l’incurie de
nos « autorités sanitaires », prises au dépourvu, faute de masque qu’on
nous a d’abord interdit d’acheter et qu’on vous oblige désormais à mettre :
Ubuesque !
Le pire, c’est que vous allez en redemander, tellement content de trouver
un motif pour râler.
Vous râliez parce qu’on vous obligeait à télétravailler, vous râlerez de ne
plus pouvoir le faire.
En deux mois, nous sommes passés d’un régime de libertés à un régime d’exception
où le gouvernement peut suspendre par décret des droits fondamentaux (aller et
venir, se réunir, etc.) et ce – et ça c’est nouveau ! – sans aucun horizon de
temps, puisque ce sera indéfiniment renouvelé… de mois en mois !
Même s’ils ne sont pas encore capables de voter leur loi liberticide dans
les délais requis…
L’état d’urgence pouvait se comprendre lorsqu’il correspondait à la
période de confinement, dès lors qu’il lui survit, il n’est plus justifié que
par la présence du « Conard-virus », dont on ne sait absolument pas
quand un vaccin viendra nous débarrasser.
Il y en a tellement des virus baladeurs…
L’état d'urgence devient donc et de fait notre nouvelle règle de droit
permanente.
En deux mois, nous sommes également passés d’une économie faisant encore une
place à l’initiative privée, à un pays dans lequel, en 2020, selon les chiffres
publiés par la Commission Européenne, la dépense publique représentera 63 % du
PIB (+ 7 points par rapport à 2019) !
63 %, même l’URSS n’avait pas pu tenir très longtemps à ce rythme-là alors
qu’après la première guerre mondiale lui a succédé une « terreur-blanche »
d’une effroyable guerre civile, pour déboucher sur la seconde guerre mondiale… et
le pays entrait dans une ère de paix-armée (la guerre-froide) mais restait dans
une économie de guerre jusqu’à nos jours (Syrie).
Chez nous « c’est la guerre » aura dit « Jupiter »,
alors on est désormais en économie de guerre où tout est permis pour la
finance publique : Nationalisée à hauteur de 63 % et ce avant même les
prochaines nationalisations pour éviter les faillites et les destructions
d’emplois !
Vous rendez-vous compte où leurs incuries (pour quelques masques) nous auront-elles
précipités ?
Un pays de libertés restreintes et une économie administrée… nous ne
savons pas ce que sera la « Gauloisie-de-demain », celle du « monde
d’après », mais nous savons déjà ce qu’elle ne sera pas : Une démocratie
libérale !
Je vous l’ai déjà dit : L’utopie marxiste aura vaincu.
Qu’on ne nous parle plus d’économie libérale (même avancée) : Ça n’existe
plus en « Gauloisie-éternelle ».
Et ce n’est pas pour autant que le capitalisme aura été abattu : Il
aura été remplacé – et depuis bien longtemps – par le capitalisme d’État, tout
simplement…
Avec les mêmes travers en plus caricaturaux que ceux de l’ex-URSS, c’est-à-dire
aveugle et « tyrannique » !
Le plus court chemin vers la paupérisation accélérée des masses (à
soumettre).
La gestion de cette épidémie aura été nulle (ou presque) et chaque étape a
exprimé une inaptitude-crasse à identifier au bon moment la bonne décision :
Les « sachants » n’ont absolument pas compris que l’unité de temps n’était
plus le mois, mais la semaine et parfois le jour. Ils ont trop souvent attendu
qu’une mesure s’impose de façon évidente pour la mettre en œuvre, tardivement
et avec lenteur.
D’abord le manque de réaction face à la pénurie de masques : Il était
pourtant possible de corriger cette erreur entre janvier et mars, par des
achats massifs et par la mobilisation de nombreuses entreprises capables de les
produire.
Au lieu de ça, ils auront préféré balancer des « tutoriels » et dévaloriser
l’efficacité des masques : « Le masque n’est pas la bonne réponse
pour le grand public car il ne peut être porté en permanence et surtout n’a pas
d'indication sans contact rapproché et prolongé avec un malade »
La transmission du virus était
pourtant principalement produite par le nez et la bouche, le port d’un masque s’imposait,
associé au lavage des mains et à l’évitement des contacts.
« Supprimer le confinement dans les habitations sans rendre
obligatoire le port d’un masque quand on les quitte est une erreur majeure »
en dit un virologue.
Je veux bien le croire, lui… parce que ça tombe sous le sens.
Le confinement, justement : Non seulement nous sommes appelés aux
urnes le 15 mars, mais on choisit une forme de confinement minimaliste le
17 mars : Autorisation de faire des courses dans
certains magasins sans porter de masque, de sortir pour marcher pendant une
heure toujours sans masque, de poursuivre des activités non indispensables, de maintenir
des transports en commun, sans égard
pour les mesures barrière et là encore sans port obligatoire d’un
masque.
Difficile d’y trouver une vraie cohérence médicale.
D’ailleurs le maintien dans leur milieu familial des personnes atteintes
par le virus, et l’absence de suivi de ces personnes et de leurs proches est
une mesure qui n’aura été prise que sept semaines plus tard.
Il n’était pourtant pas si difficile que ça d’isoler les porteurs du virus
dans des hôtels privés de clients.
Cela exigeait simplement des moyens et une bonne organisation.
Enfin, déconfiner lundi dernier sans rendre obligatoire le port d’un
masque quand on quitte son logement (mais seulement qu’on entre dans un métro
ou un bus) est également une erreur majeure : Le masque doit assurer un
confinement externe (protection au dehors) compensant la fin du confinement
interne (dans les habitations).
Il est si peu contraignant (sauf pour moâ quand j’en grille une) et les
pays qui ont actuellement les meilleurs résultats ont rendu obligatoire son
usage : Les exemples sont nombreux à travers la planète.
Notez que la taille d’un logement modifie également les risques de
contamination : Ce n’est pas un hasard si le « Conard-virus »
tue deux fois moins dans les Yvelines qu’en Seine-Saint-Denis. C’est une forme
de « débilité sociale » qui ne veut surtout pas faire la différence
entre l’Élysée et « un deux-pièces de 20 mètres carrés. »
À croire qu’il n’y en a pas, même si ce qui compte, bien sûr, reste « la
charge virale » dans un volume donné, la densité de « virus-vagabondeur »
dans l’air.
Les tempêtes du début de semaine vont délayer cette charge-virale.
L’épidémie va s’arrêter toute seule si les vents persistent.
Mieux que l’eau de Javel de « McDo-Trompe » ou les chaleurs
estivales qui n’arrivent pas !
Que d’erreurs : Pas étonnant que la côte de confiance ce soit
effondrée (sauf parmi les décervelés). Pour tout dire je reste scotché de
constater que, les appels à l’unité nationale soit restés lettre-morte, même
derrière les « avis scientifiques » (qui auront un temps pris le
pouvoir au pouvoir, pour finalement le perdre faute d’un discours clair et limpide),
et que « l’ancien-monde » se rappelle au bon souvenir des citoyens :
« Menuet-Valse », exilé à Barcelone, a même alimenté l’idée d’un
retour début mars en indiquant que : « Je considère qu’à 57 ans je ne suis
pas totalement terminé ».
Le fat imbu de lui-même…
Son ex-rival « Art-No-Monte-et-bourre-la », ex-sinistre du « dressement
reproductif » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en a profité
pour nous remettre la piqûre au sujet de son projet de « démondialisation
» et de « patriotisme économique ».
« Rose-Lyne-le-pompon-rose » (dite « Bâche-l’eau ») est
même revenue nous expliquer le principe de précaution : « J’ai été
moquée mais je suis persuadée, et les éléments le prouvent, que la théorie de
la préparation, de la préparation maximum, est la bonne ».
Un autre « ex-sinistre-de-la-bonne-Santé », « Phiphi-d’Ouste-Blabla-z’y »
en a également fait son retour sur les plateaux-télés : Il défend
notamment le traitement à la chloroquine pour les patients atteints du « Conard-virus »
et aura lancé une pétition, recueillant plus de 500.000 signatures.
Pas probant auront tranché les essais cliniques, comme beaucoup d’autres…
Les limites des « sachants » qui ignorent eux-mêmes l’étendue
de leur ignorance quand il s’agit de leur métier.
Ils me font penser au toubib qui voulait que je maigrisse et qui aura pris
30 kilos entre deux visites…
Tous les toubibs savent qu’on ne soigne pas d’un virus. On soulage
seulement les organismes atteints pour leur donner le temps de s’auto-immuniser.
Bref, il y aura eu des tartes en travers de la tronche qui se seront perdues
dans la nature.
Incuries, tout du long de la chaîne de décision, un pays qui plonge tête
baissée dans le léninisme-stalinien le plus hard et ils en pensent qu’on sera tous
contents si on peut se casser en vacances après cette éreintant épisode
liberticide.
Moâ, je demande à voir : Je l’ai déjà dit, on n’aurait probablement
pas mieux fait en leurs lieux et places avec les éléments qui leur auront été
présentés.
Mais au moins, on aurait certainement eu la décence de ne pas s’en
glorifier !
C’est un minimum d’humilité qui manque le plus à tous ces « sachants »…
Trente ans plus tard, ils n’auront même pas appris ça.
Dans trente ans, qu’en retiendront nos gamins ?
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