Les « petits-baronnets » filent une claque à
« Jupiter » !
Et distribuent les coups de pieds-au-kul à
quelques-uns « trop proches pour être honnête ».
C’est là où l’on se rend compte de la nécessité d’un
bicaméralisme en mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si
mal…) : L’Assemblée nationale, à la main de « Jupiter », s’est
couverte de ridicule après avoir enterré bien tôt sa propre commission
d’enquête sur le même sujet. Du coup, les députés n’ont pas pu allumer de
« contre-feux » comme il aurait été d’usage en démocratie qui se
respecte, en vue de polémiquer à souhait dans notre « bonne
République ».
Après avoir entendu plus de 40 personnes en l’espace
de six mois, la commission des lois du Sénat aura rendu son rapport, mercredi
dernier, sur l’affaire « Benne-Allah ».
Et ça commence fort : « Tout ça aurait dû être réglé le 2 mai 2018 »
(…) il n’y « aurait pas eu ‘‘d’affaire
Alexandre Benalla’’ si une sanction appropriée avait été prise [à son encontre
par l’Élysée] » dès le lendemain des faits de violences survenus sur la place
de la Contrescarpe.
Six mois de travaux, d’enquête et d’audition, la
commission des lois a accablé, dans ses conclusions, la présidence de la
République et son entourage obrageux autant que son ancien chargé de
mission !
Bé oui, souvenez-vous de « Jupiter » :
S’il y a un responsable, c’est moâ ! « Venez-y
m’chercher ! ».
Bé tiens, comme s’ils allaient se gêner après une
pareille invitation…
Ce n’était pas un « clap de fin de partie »,
mais le début d’un déballage incommensurable…
« Si ces
agissements sont ceux d’un homme, ils ont été rendus possibles par un système »,
a ainsi déclaré « Mumu-Jourdain », sénatrice (LR) du Morbihan et
co-rapporteuse de cette commission.
Effectivement, « la thèse de la faute d’un homme isolé s’est effacée, face au
dysfonctionnement de l’institution. » Car, avec le recul, les coups portés
par « Benne-Allah » sur le couple de la Contrescarpe apparaissent
aujourd’hui, comme « la partie émergée de
l’iceberg », a estimé le président (LR) de la commission.
L’affaire de la Contrescarpe, puis le vaudeville de la
perquisition ratée, puis le port d’arme, puis la violation du contrôle
judiciaire, puis les passeports diplomatiques, puis le contrat russe, puis les
écoutes téléphoniques « privées », etc.…
Une dégelée, une débâcle printanière.
La charge portée à l’exécutif va jusqu’à ce que la
commission des lois demande que la justice soit saisie pour des faits de « faux témoignage », les deux mis en cause,
en détention provisoire depuis mardi soir dernier, mais aussi de certains
collaborateurs de l’Élysée, soupçonnés d’un « certain nombre d’omissions, d’incohérences et de contradictions »
lors de leurs auditions effectuées pourtant sous serment devant les sénateurs.
Parjure, c’est un délit-grave.
Aux USA, ça vaut même destitution…
Sont ainsi nommément visés le secrétaire général de l’Élysée,
« Alex-sis-Kohl-Air », le chef de cabinet, « Pas-la-trique-Strzo-dada »
mais aussi le chef du groupe de sécurité de la présidence, le général « Yoyo-La-verge ».
« Parce qu’il
n’y a pas une affaire Benalla », a décrypté le Président « Basse ».
« Il y a
l’affaire de la Contrescarpe ; l’affaire du permis de port d’arme ; l’affaire du contrat russe ; l’affaire des
passeports diplomatiques et l’affaire d’immixtion dans l’exercice d’une
fonction publique… » Et s’il y a autant d’affaires qui ont secoué l’opinion
depuis juillet 2018, c’est en raison d’une série de « dysfonctionnements majeurs au sein des services de l’État ».
Pan dans les dents la pratique des « copinages-inavouables » !
Ils ont été un peu « professoraux »,
distribuant les « leçons de droit » de la loi en vigueur,
volontairement caustiques, les deux co-rapporteurs et le président de cette
commission ont donc détaillé ce qu’il aurait, à leurs yeux, fallu faire face à
une telle situation.
D’abord, « Benne-Allah » aurait dû être
véritablement sanctionné : « On ne
sait toujours pas si cette sanction a eu un impact financier pour lui »,
ont-ils déploré. Et surtout, il aurait fallu respecter plus scrupuleusement « les règles déontologiques sur les conflits
d’intérêts », ont-ils aussi asséné, visant très clairement les soupçons de
corruption en lien avec un contrat russe qui font actuellement l’objet d’une
enquête du parquet national financier.
C’est une affaire compliquée : Quand
« Castagneur » parle « d’une
affaire de corneculs », d’après les renseignements recueillis
(mais qui restent encore à confirmer), il me semble que deux services ont
cherché, successivement avant et après l’été 2018, à « couvrir &
utiliser » un proche du pouvoir
alors en place (disposant « des clés » du « Château »).
D’abord les russes, notamment par l’intermédiaire « d’un
proche » de « Poux-tine », résident à Monaco comme quelques
autres, probablement à travers le FSB, la « boutique » du patron du
Kremlin, ou alors… d’un autre service tel le GRU, même si c’est plus improbable
malgré le décès d’Igor Valentinovitch Korobov le 21 novembre 2018, 62 ans et
patron opérationnel du renseignement militaire russe qui pourrait être une « sanction »
sur un coup foireux…
Et inutile de vous préciser que j’en fais mes
« choux-gras » pour le roman de l’été prochain…
« Novichok ».
Puis le Mossad qui le récupère, au moins à travers
l’usage des passeports diplomatiques du bonhomme et ses voyages en Afrique
après sa mise à l’écart forcée du Palais…
Désormais, il dort dans une prison toute neuve (la
« Santé » rénovée), dans une cellule de 9 m², chauffé, nourri, logé,
équipé d’une petite kitchenette, d’une télé et d’un téléphone fixe, il est vrai,
sur écoute permanente, aux frais de la princesse : Il va falloir qu’il
apprenne à tenir sa langue…
« Des pouvoirs
excessifs ont été laissés à ce collaborateur inexpérimenté du président »,
ont également balancé les auteurs du rapport, frappés de la « confiance qui [lui] a été maintenue » en dépit de la gravité des faits qui lui étaient
reprochés.
Et de son passé douteux, malgré tout…
Plus une « racaille qui tourne bien » à en
devenir « honorable » en approchant de la
« lumière-jupitérienne » avant de retrouver son naturel des
« no-go-zones » d’où il est finalement issu.
Comme le stipule la procédure, la commission des lois
a indiqué qu’elle allait envoyer dans la journée une copie de son rapport à la
présidence de la République, aux services du Premier ministre mais aussi, chose
plus rare, au procureur de la République de Paris.
Rare mais bien obligée en raison de l’article 40 du
Code de procédure pénale.
Évidemment le « porte-la-parole » du
gouvernement, « Ben-Jasmin-Gris-veaux » n’a pas attendu de le recevoir
pour dénoncer « beaucoup de
contre-vérités » sur lesquelles l’Élysée aura l’occasion d’apporter « des réponses factuelles ».
Lui, il n’a pas besoin de lire pour savoir déjà :
Peut-être ne sait-il pas lire, après tout.
Ou alors c’est lui qui a dicté le rapport, allez
savoir…
Que je me dis que voilà autre chose :
« Jupiter » entrerait dans l’arène pour y faire valoir ses propres
mensonges ?
Personnellement, je tournerai la page, dirai que je
réorganise mes services autour des 13 propositions d’amélioration accompagnant
le laïus sénatorial et je tournerai la page le plus vite possible : Il en
va de la crédibilité de la fonction !
Quoique dans le même temps, le parquet de Paris a
indiqué qu’il avait ouvert une nouvelle enquête pour « entrave à la manifestation de la vérité ».
Le but ? Découvrir si certaines personnes ont tenté de
dissimuler des preuves dans les trois procédures différentes ouvertes depuis
les révélations des médias, il y a sept mois de ça, maintenant…
Les dysfonctionnements dans les services de l’État
semblent avoir toujours été « la ligne » de la commission, se gardant
bien d’empiéter sur le domaine des juges en action, le troisième pouvoir, le
judiciaire.
Dernier volet, le rapport formule « 13 propositions »
pour permettre « l’amélioration des
conditions » dans lesquelles est effectuée la protection des chefs de l’État
et hautes personnalités.
Et c’est marrant, dans la presse, tout le monde s’en
contre-cogne le coquillard et les roubignoles dans le même élan !
Heureusement, je suis là pour vous les faire
savoir et ça n’a rien à voir avec la sécurité de « Jupiter » :
Propositions n° 1 et 2 : « Pour éviter que la sécurité du Président ne soit assurée par des
personnalités comme Alexandre Benalla, chargé de mission adjoint à l’Élysée
lors des évènements du 1er mai, la commission d’enquête du Sénat
souhaite réaffirmer la compétence exclusive des membres des forces de sécurité
intérieure (GSPR) pour assurer la sécurité du chef de l’État » et « formaliser la procédure de leur
recrutement avec, entre autres, l’avis du chef du GSPR. »
Fastoche à réaliser.
Et puis ça fait peser la responsabilité des
dysfonctionnements futurs sur le « petit-personnel »…
Proposition n° 3 : « Rappeler par voie de circulaire les règles déontologiques devant régir
les relations entre les collaborateurs à la présidence de la République et ceux
des cabinets ministériels et des administrations centrales. »
Ça ne mange pas de pain…
Propositions n° 4 et 5 : « Mettre fin à l’expérience de collaborateurs officieux et faire
respecter leurs obligations déclaratives à tous chefs de mission de l’Élysée
» et « conditionner le recrutement des
collaborateurs du Président à la réalisation d’une enquête administrative
préalable, afin de s’assurer de la compatibilité de leurs comportements avec
les missions et fonctions susceptibles de leur être confiées. »
Une référence directe au rôle et aux fonctions
occupées par « Benne-Allah » lorsqu’il était auprès du Président de
la République, mais ça
en vise surtout d’autres.
Proposition n° 6 : « Prévoir des sanctions pénales en cas de manquement de déclaration d’une
nouvelle activité à la commission de déontologie de la fonction publique. »
Et de rajouter : « Ce qui n’a pas été fait pour Alexandre Benalla », rappelle « Jean-Pierre-du-Saint-Sueur »,
le « soce de l’équipe ».
Et là, ça vise tout le monde, que c’est une bombe à
retardement à effet de mèche-lente entre les
« phobiques-administratifs » et les « ministres de la
fraude ».
Je suppose que ça vise également les
« députacrouilles », notamment quelques
« Marcheurs-même-pas-en-rêve » pas totalement en règle avec la dite
commission de déontologie et celle de la transparence de la vie publique…
Proposition n° 7 : « Mettre fin à la pratique des conseillers communs au Président et au
Premier ministre pour respecter la distinction des fonctions présidentielle et
gouvernementale. »
Une pratique « toute neuve » imposée à son
« premier-sinistre » par « Jupiter »…
« Seul le
gouvernement est responsable devant le Parlement », précise-t-on.
Proposition n° 8 : « Enrichir l’annexe budgétaire du rapport annuel du projet de loi de
finances, sur le personnel affecté dans les cabinets ministériels, d’un volet
supplémentaire sur les missions et la rémunération de ce personnel. »
Ah parce que personne ne savait jusque-là combien ils
étaient payés ?
C’est pourtant l’argent de vos impôts et même les
« Gilets-Jaunes » ne s’en inquiètent pas…
Proposition n° 9 : « Plus de transparence dans le recrutement dans les différentes réserves
de la gendarmerie nationale. »
L’ex salarié « LREM-même-pas-en-rêve », « Vingt-sans-Crasse »,
auteur des violences du 1er mai avec « Benne-Allah »,
était également gendarme réserviste.
Franchement, « la réserve » de la
gendarmerie, je ne vois pas à quoi ça sert, sauf à ouvrir les portes closes et
seulement si tu as déjà servi le corps idoine, même comme simple appelé.
J’avais un « pote »,
« franc-mak-trois-points », genre baroudeur, qui avait fait capitaine
de CRS dans une autre vie. Et puis il avait épousé une russo-soviétique et ça
avait mis fin à sa carrière alors qu’il ne rêvait que d’une chose, devenir
colonel !
Ça n’existe pas chez les CRS… Bé il avait été tout
fier de me montrer sa carte de colonel (de réserve) chez les gendarmes avant
que je ne quitte le pays…
Proposition n° 10 : « Rendre obligatoire l’établissement de la liste des activités
professionnelles exercées par les réservistes du commandement militaire du
palais de l’Élysée. »
Ça ne mange pas de pain, surtout si ce n’est pas
assorti de sanction.
Quelles sanctions, d’ailleurs ?
Proposition n° 11 : « Conforter le pouvoir de contrôle du Parlement sur les services de la
présidence de la République. »
La vieille lune des Parlementaires qui aimerait un
retour, même pas le vasistas, de la IVème République…
Proposition n° 12 : « Établir la plénitude des pouvoirs d’investigation des commissions d’enquête
parlementaire, y compris lorsque la justice enquête de son côté à propos des
mêmes faits. »
Là, ils ont été « un peu bloqués » et le
regrettent.
Inacceptable, naturellement, au nom de la séparation
des pouvoirs !
« Il y a des
pouvoirs concurrents entre la justice et le Parlement, mais il n’y a aucun
empiètement. Nous on s’intéresse au fonctionnement de l’État », rappelle « Mumu-Jourdain »
à travers cette argutie-là.
Proposition n° 13 : « Mieux définir la portée juridique des obligations de signalement au
parquet et d’en informer l’ensemble des élus responsables et agents publics.
»
Mieux, on peut toujours, bien sûr :
J’encourage !
Comme vous le voyez, ce n’est pas si inintéressant que
ça, mais personne ne vous en cause sauf pour le « premier-sinistre », en charge de sauver le soldat « Colère », qui botte vertement en touche en assénant aux sénateurs sa vérité : Ils doivent rester à se mêler de leurs propres affaires, pas celles de l’organisation du Palais de « Jupiter » au nom de la « séparation des pouvoirs » à laquelle il tient tout particulièrement !
Naturellement…
Naturellement…
Et finalement je trouve assez fabuleux que d’une
« petite-bavure » (il n’y a heureusement pas eu mort d’homme) dans le
quartier latin, on en arrive à une « esbroufe » institutionnelle.
Personnellement, je me demande encore si « Benne-Allah »
n’était pas en « service commandé » en vue de démontrer, par la bande
et à son détriment, que les lois organiques du pays et de sa constitution reste
à chambouler gravement…
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