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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 4 février 2019

Vous allez pleurer…

La valse des étiquettes !
 
Vous étiez pourtant prévenu(e)s et vous n’avez jamais protesté.
Enfin si, je suis injuste, les Gilets-jaunes l’ont fait. Mais eux râlent uniquement parce que les vitesses autorisées maximales sur les routes ont baissé de 10 km/h (on y reviendra très prochainement, demain sir j’ai le temps…) et que le prix de leur carburant diesel va rattraper celui de l’essence ordinaire !
Faut dire que comme « cocus », ils posent là : On leur a vendu des moteurs plus chers que la moyenne pour faire des économies sur les carburants qui s’envoleront, non pas en décembre dernier, mais en juillet prochain !
Magnifique, d’autant que leur « tas-de-boue-à-roulette » ne vaut désormais plus rien et qu’ils vont être interdits de circuler dans les grandes-villes au fil du temps.
 
Certes, il n’y a pas que ça : On va leur refiler en moyenne 400 €/an de primes diverses pour qu’ils se payent une bagnole neuve (ça soutien les adhérents de l’UIMM), mais on leur pique l’impôt sur le revenu direct sur la feuille de paye, réduisant ainsi l’assiette de leur capacité d’emprunt et leur faculté de « jouer sur les fins de mois », autrement dit leur pouvoir d’achat immédiat.
Je m’en contre-cogne le coquillard (et le reste) : Je ne suis pas encore concerné…
Mais je note que même l’autorité de régulation des tarifs de l’électricité sonne l’alarme : Trop c’est décidément trop !
Pas grave : Vous allez tous payer jusqu’à 6 à 7 % de plus ce que vous mettez dans votre gamelle quotidienne.
C’est t’y pas merveilleux ?
 
Tous, non : Si vous bouffiez des produits chers, sans promotion permanente, vous échapperez probablement à cette hausse voulue pour soutenir les agriculteurs (ceux de chez vous et ceux de « chez les autres », y compris « Polaks » qui vous vendent de la viande de vache malade sans le dire…) !
J’adore…
Dans le temps, c’était au « marché » de fixer les prix en fonction de l’offre et de la demande voire de l’utilité des « trucs » vendus.
Depuis vendredi dernier, c’est votre gouvernement qui oblige vos commerçants de quartier (et autres centres commerciaux) à vous faire un peu plus les poches pour améliorer leurs profits.
Le seuil de revente à perte est fixé à 10 % et non plus 0 % : En clair, tous les distributeur ont obligation de faire 10 % de marge sur bon nombre de produits et sont donc obligés d’augmenter leurs prix les plus faibles, là où il y avait bagarre entre enseignes !
Une hausse purement et simplement décidée par l’autorité politique des « sachants » et qui ne repose sur rien, même pas un dogme économique du « libéralisme-avancé », ni même du « marxisme-revisité ».
À part ça, vous vivez « l’enfer de l’ultra-libéralisme » en diront tous les « autistes-dogmatiques » !
 
Un exemple typique de « l’économie forcée » et de quoi aussi faire augmenter le PIB et générer de la croissance purement artificielle.
Sauf que c’est un faux calcul : Il va falloir « vous priver », parce que moins d’argent qui rentre, la consommation – un des principaux moteur de croissance qui marche – va tomber en panne : – 1,5 % des ventes en décembre dernier ; une saison des soldes qui va être catastrophique (telle que certains envisagent de les supprimer…) ; l’impôt qui accélère, tout est réuni pour vous faire tousser à force d’étouffement.
Bravo !
Il était le Président du pouvoir d’achat, il va vous en piquer presque un milliard de plus sur un an, tous les ans et sans le dire !
Responsables désignés : Les « agri-culs » qui ne s’en sortent pas à vous fournir de quoi becqueter…
Rigolo comme tout, finalement.
 
En fait, la loi agite les industriels de l’agro-alimentaire et les distributeurs depuis plusieurs mois.
Premiers touchés, les produits dits « psychologiques », ceux dont les tarifs frappent l’esprit des consommateurs, comme le Coca-Cola, le Nutella ou le camembert Président, le Ricard, l’Évian, le Perrier, la bière Leffe, les whisky Grants, William Peel ou Ballantines (déjà qu’avec la loi Évin, ils avaient du mal…), les coquillettes Panzani, le camembert ou l’emmental Président, la moutarde Amora, le Nescafé spécial filtre, le Nesquik, le Nutella, le chocolat Milka lait-noisettes, la Danette ou encore le lait Infantile Gallia, les conserves de petits pois carottes Cassegrain, le Chocapic, le café Carte Noire, etc.
Sauf que ça n’est pas uniforme : Un pot de Nutella voit son prix bondir de 8,4 %, les yaourts Danone seront plus chers de 6 %, le lait Guiguoz affichant une hausse de + 8,1 %…
 
En comparant vos tickets de caisse d’une semaine sur l’autre, vous verrez bien qu’est-ce qui avait une « marge massacrée » et les produits sur lesquels « il en reste » dont les prix n’augmenteront que très peu (ou pas du tout)…
Car toutes les enseignes ne leur appliquent pas une marge zéro : Dans un même réseau, les étiquettes varient en outre selon le niveau de concurrence local que subit le magasin.
Il n’existe nulle part de prix national (Liberté, Liberté chérie…).
Il faut dire que plusieurs thèses s’opposent quant à l’impact du texte qui limite aussi les promotions à 34 % de rabais sur 25 % des volumes…
Le président de Système U, avait précisé aux « Echos » que le relèvement du seuil de revente à perte porterait sur 7 % de l’offre des supermarchés, soit environ 1.500 références.
Les supers en compte environ 25.000 et les hypers 60.000, en comptant le « non-alimentaire » (5ème rayon, le brun, le blanc, le textile et les loisirs).
 
Selon le ministère (toujours aussi « autiste »), la hausse concernera seulement « 500 produits sur 13.000 dans les supermarchés et 800 produits sur 20.000 dans les hypermarchés ».
Une équipe de « sachants » qui ne fait jamais leurs courses et ne savent pas compter…
Et le ministre héritier de « la banane sous les pieds » d’ajouter : « Il y a 4 % des produits qui vont augmenter beaucoup, je le regrette, j’aurais préféré que ça se fasse différemment ».
Ah oui ?
Et au final, assure-t-il pour le moins très optimiste, « le panier moyen mensuel dans la grande distribution n’augmentera que de 50 centimes. »
Ce qui donne un panier de 0,5 facteur de 4 % (d’après lui), soit… 12,50 € par mois et par panier !
Fabuleux…
On verra ça dans la prochaine mesure de l’inflation…
 
Par ailleurs, la guerre des prix que livrent les enseignes se déplacera sur de nouveaux terrains. Leclerc et Intermarché ont annoncé une baisse des produits à leurs marques propres, les marques distributeur (MDD), Leclerc sur 4.600 références, Intermarché sur 250 seulement !
Les gammes de marques de magasin devraient voir leurs volumes augmenter, par simple report.
Et les promotions fleurissent sur les produits du quotidien qui n’entrent pas dans le champ de la loi alimentation comme la lessive et l’hygiène-beauté.
À voir, parce que les « lessiviers » en sortiront probablement « rincés » (ce qu’ils redoutent), mais un baril de poudre-à-laver ne remplacera pas une motte de beurre !
Leclerc propose ainsi dans une publicité « un acheté, un offert » pour un flacon de lessive liquide Ariel, soit « 6,99 euros au lieu de 13,98 ».
Mais rien sur le lait…
 
Les enseignes vont aussi utiliser le flou de la loi sur les « cartes de fidélité » et le « cagnottage » (et son traitement fiscal), c’est-à-dire la possibilité d’offrir aux clients des rabais sonnants et trébuchants mais cumulés sur un compte et non utilisables immédiatement.
Ce sont des baisses de prix déguisées et déportées dans le temps qui rabotent les hausses.
La société d’études IRI, qui fait référence dans ce domaine, a fourni une simulation quasi exhaustive incluant une hausse de 10 % des prix des 1.000 articles les plus vendus. Dans cette hypothèse haute, « a maxima », cela déboucherait sur une « inflation alimentaire de 1,3 % ».
Comme l’alimentation compte (beaucoup pour vous) pour un gros tiers du PIB, la loi devrait avoir comme conséquence et à elle seule, un bond de 0,4 point du taux d’inflation…
Personnellement, j’attends de voir les Panels Nielsen pour en juger.
 
Pas bien grave, vous dira-t-on : En 2008, au moment de la crise financière, l’inflation des produits du quotidien est montée entre 4 % et 5 %. Jusqu’à ce que la loi de modernisation de l’économie (LME) de « Bling-bling » ne redonne de nouvelles marges de négociation aux distributeurs vis-à-vis de leurs fournisseurs.
Vous verrez, on y reviendra si les mécanismes de formation de prix ne retrouvent pas leur étiage antérieur.
 
Un sujet qui va faire grincer des dents, d’autant que lors des États généraux de l’alimentation de 2017, décision avait été prise de mieux rémunérer les agriculteurs, en tenant davantage compte de leurs coûts de production. Pour les produits agricoles (viande, poisson, lait, fruits et légumes essentiellement) vendus en grande surface, les distributeurs étaient donc priés de réduire leurs marges, afin de garantir un meilleur revenu aux agriculteurs.
Pour le consommateur, les prix de vente, eux, sont restés quasi stables.
La loi d’octobre dernier en devient schizophrénique pour « obliger » à augmenter les prix avec ce délire intellectuel ahurissant des « sachants-trisomiques » : Tu vends 100 un produit-fini (emballé, étiqueté, mis en rayon) à prix coûtant.
C’est donc que tu l’as acheté 100.
Bé maintenant tu vas le revendre 110 et tu vas refiler les 10 au producteur !
Évidemment, si le producteur reste performant (les autres ils crèvent tout de même), il va récupérer 10 et pouvoir vendre ainsi à 90 (90 + 10 = 100).
Le coup suivant, tu achètes 90 donc, « Jupiter » t’oblige à revendre 99 et de refiler 9 au même producteur : Il manque 1 euro.
Donc, pour rester « intelligent », tu vas devoir acheter à 90,91 pour garder un prix public de 100 et refiler 9,09 à ton producteur… qui retouchera les 100 « ex-ante » : Bienvenue aux « marges arrières » jusque dans les champs !
Autrement dit, ça ne changera strictement rien pour personne, mais dans une seconde étape seulement, le temps de refaire des accords commerciaux et d’écouler les stocks achetés !
Juste le temps de mécontenter tout le monde, après tout…
 
Notez que d’autres en disent, notamment à la FNSEA, que « vis-à-vis des agriculteurs, on sent déjà un changement d’attitude ». Le succès du nouveau dispositif « dépendra de la bonne foi des industriels et des distributeurs ».
Et des accords d’approvisionnement à venir.
La semaine prochaine, le 7 ou le 8 février, une rencontre est de toute façon d’ores et déjà prévue entre le ministère de l’Agriculture, celui de l’Économie, et les principaux acteurs du secteur : « Si nécessaire, nous lancerons des contrôles sur les prix » pour vérifier que « l’esprit de la loi » (seulement ?) est respecté, prévient-on au ministère de l’Agriculture.
Toujours la « police-alimentaire » derrière l’autorité étatique…
(Avec des flash-balls ?)
Ce qu’on ne vous dit pas, c’est que la « bataille » s’est déplacée ailleurs : Les programmes de promotions (des industriels).
 
Les distributeurs en veulent pour « animer » leurs points de vente et magasins, mais ils sont désormais limités à 25 % des volumes pour 34 % de rabais sur les prix, maximum.
Il s’agit donc de « passer devant » les « petits-copains » et y faire son nid. Et la bataille du « mètre-linéaire » s’est nettement durcie pour aussi faire de la place aux innovations-produits, absolument indispensables pour les industriels, dans les gammes existantes.
Ça va devenir d’autant plus difficile pour les « majors », même s’ils ont les moyens  (que vous leur payez…).
Quant à viser à ne pas dépasser les « 25 % des volumes », il faudra « doser » avec finesse.
En revanche, au niveau des rabais de prix promis (34 % – 10 % = 24 points), ça reste « attractif » pour le chaland de consommateur-imposable, mais avec quel impact sur les ventes connexes ou liées ?
Je serai un industriel – celui qui transforme la matière première, l’emballe et l’expédie – si je suis concerné par le SRP (Seuil de Revente à Perte), c’est d’abord une question de comptabilité analytique et de réglage de l’imputation des « coûts de siège » (et quelques autres) : Il n’est pas rare qu’en interne, un produit soit revendu mathématiquement « à perte ».
C’est du faux naturellement, mais c’est une base de calcul.
De même quand j’ai été « distributeur », j’avais tous les jours la liste des « manquants-départ » (référence, fournisseur, appro responsable pour pouvoir l’engueuler, CA et marge manquante) que je m’en amusais tous les jours aussi de constater que je gagnais de l’argent à ne pas vendre (« On va pouvoir prendre l’apéro avec tout ce qu’on n’a pas perdu, aujourd’hui ») !
Tout aussi faux, naturellement…
 
Eh bien aux industriels de faire de la « promo-permanente » en fonction des volumes de l’enseigne et des programmes d’innovation retenus.
Et ils savent faire.
Même les « lessiviers », qui ne peuvent pas innover tant que ça (la poudre-à-laver, ça reste de la poudre-à-laver…), ils le font tous les jours, ainsi que bien des fournisseurs du 5ème rayon (mais ceux-là « innovent » plus et mieux et font de la pub à la télé que vous payez au final).
C’était d’ailleurs l’objet des négociations « centrales » pour l’année en cours : On refera les comptes l’année prochaine !
 
Bonnes courses à toutes et à tous, en attendant : Serrez-vous la ceinture, entrez donc dans le monde stupéfiant de la « dé-consommation », c’est le chemin le plus sûr de la « déflation » et de la décroissance !
Une façon de vous consoler, après tout…
Vivement « Jupiter » qui vous pousse à une société d’abstinence et de restrictions : Lui, de toute façon, il n’est pas concerné, puisque c’est vous qui le payez (ainsi que sa vaisselle et sa décoration…) !

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