Ils veulent vous apprendre votre propre « inutilité ».
Vous le savez depuis cette saillie de « Jupiter » :
Vous coûtez « un
pognon de dingue » !
Ce n’est pas une nouveauté… S’il y avait moins de « pôvre-sans-dents-qui-pue-le-diesel-et-la-clope »,
forcément, il y aurait plus de riches qui seraient encore plus riches que riche
à n’avoir pas à financer les « inutiles » !
« Moussa-Dard-à-la-main », dit Gérard, « transfuge »
des « Républicains-démocrates » n’a fait que « Sciences-Pô-Lille » :
On ne lui a pas tout appris, alors il se rattrape depuis et s’est mis à vouloir
apprendre à compter à tout le monde.
Personnellement, je me réjouis d’une telle ambition
même s’il y a du boulot (vu le niveau actuel de la « Gauloisie-arithmétique »),
mais j’estime que quand on fait (et re-signe jusqu’en 2020) « sinistres
des comptes-publics » dans le civil, c’est un minimum que de savoir se
servir d’une calculette (fusse-t-elle sous Windows : Merci une nouvelle
fois à Bill Gates au passage !)
L’idée originale (encore un qui lit mes petits-posts
plus souvent qu’il n’en avouera), c’est de s’attaquer aux « niches
fiscales ». Mais pas pour les supprimer ou les « suspendre » comme
je le propose, mais simplement de baisser le plafond global des niches de
10.000 euros !
Étonnant…
Car ça ne concerne qu’un petit-glaçon de la banquise,
soit à l’heure actuelle, seulement 13.700 foyers pour une économie de 80
millions d’euros !
Les entreprises, qu’elles se rassurent, elles ne sont
pas concernées. Pas tout de suite : On leur veut du bien…
Et 80 millions par rapport au 100 milliards annoncés,
c’est tout juste une cacahouète…
Passons : Ce n’est pas comme ça qu’il va y
arriver, mais c’est bien de commencer à l’envisager.
Donc, après l’impôt sur la fortune, la taxe d’habitation,
la TVA à taux zéro, ce sont au tour des niches fiscales de faire leur entrée
dans le grand débat…
Souvent évoqué dans les contributions, le sujet du
plafonnement des niches a été mis sur la table par ledit « sinistre de l’Action
et des Comptes publics », dans un entretien au « Parisien » lundi en huit :
« Je propose que l’on revienne dessus en
diminuant le plafond global des niches ou qu’on les mette sous condition de
ressources pour qu’elles profitent aux classes moyennes et populaires plutôt qu’aux
riches », déclare-t-il.
J’aime bien : 10.000 euros pour des « meks »
qui gagnent 4.000 euros/mois (selon le critère de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
avant qu’il ne fasse « Capitaine-de-pédalo », parce qu’après, il a
été « riche pendant 5 ans » sans pour autant le dénoncer), c’est tout
juste un bonus de 20 % moyennant dépenses éligibles d’au moins le double…
C’est plutôt le cas du « cadre sup’ » qui ont
les moyens, pas du lambda au RSA.
Mais il est vrai, comme je vous l’avais indiqué que la
niche, c’est finalement tous les « sans-dents » (et autre « Gilets-Jaunes »)
qui la finance…
Or d’abord, souvent perçu comme un moyen de limiter
les pertes de recettes, le plafonnement à 10.000 euros concerne en réalité seulement
14 milliards d’euros de niches fiscales des personnes physiques, alors que leur
montant total tourne autour de 100 milliards (avons-nous déjà précisé). Les «
dépenses fiscales », selon le terme de Bercy, recouvrent aussi bien les
réductions d’impôts accordées aux particuliers que les taux de TVA réduits, les
remboursements de TICPE ou encore le crédit impôt recherche…
Introduit en 2009, le plafond des niches fiscales a
été progressivement abaissé. Initialement, il avait été fixé à 25.000 euros
majorés de 10 % du revenu imposable puis a diminué par paliers à 18.000 euros
majorés de 4 % du revenu. En 2013, les « soces » ont procédé à un
coup de rabot majeur en fixant ce plafond à 10.000 euros pour tous. Depuis, les
contribuables ne peuvent pas déduire plus de 10.000 euros de leur impôt au
titre des niches fiscales.
À l'époque, le rapporteur du Budget, « Chri-chri-Équerre »,
reconnaissait déjà son caractère symbolique sur le plan budgétaire.
Notez que ce plafond concerne seulement une partie des
niches. Parmi les plus emblématiques, on compte l’emploi à domicile (4,76
milliards de coût pour l’État), mais qui lui-même est déjà plafonné à 12.000
euros de dépenses annuelles, soit 6.000 euros de déduction maximale, sachant
que ce plafond est majoré en fonction du nombre de personnes à charge.
Ainsi, seules les personnes qui cumulent plusieurs
avantages fiscaux peuvent toucher le plafond de 10.000 euros : Celles qui
réalisent en plus un investissement locatif ou des travaux de rénovation
énergétique par exemple…
À noter que le plafond ne concerne que les opérations
réalisées après 2013 pour des raisons de rétroactivité, ce qui limite aussi sa
portée.
La loi fiscale prévoit un deuxième plafond à 18.000
euros pour les investissements dans l’Outre-mer (le « Girardin ») et
le cinéma (Sofica). Enfin, certaines niches ont un plafond encore plus élevé
comme le « Malraux » pour la restauration d'un immeuble bâti, ou le
mécénat.
Les ménages aisés utilisent parfois d’autres moyens
pour optimiser leur assiette fiscale, comme la location meublée, qui ne figure
pas parmi les niches fiscales, mais bénéficie d’un régime propre aux microentreprises
soumis aux BIC.
Ceci dit l’argument avancé est de dire que la moitié
de ces 14 milliards concernent les 9 % des contribuables les plus aisés.
Pourtant, seul un petit nombre de ménages atteint ce plafond à 10.000 euros.
Selon les données de Bercy, cela concerne seulement 13.700 foyers qui ont dû
renoncer à une partie de leur réduction d’impôt. Le gain pour les finances
publiques s’élèverait à seulement 80 millions d’euros.
Et ce qui complique l’évaluation, c’est que certains
ménages peuvent renoncer à des opérations de défiscalisation du fait du
plafond, sans qu’on puisse vraiment le mesurer.
Si le gouvernement voulait clairement faire des
économies sur ces niches fiscales, il faudrait abaisser nettement le plafond :
Conséquences, on toucherait à l’emploi à domicile ou au logement, deux secteurs
« sensibles » pour l’emploi, alors que ce sont surtout les classes
moyennes supérieures qui bénéficient de ces niches, plutôt que les
contribuables fortunés.
À rajouter aussi le fait que Bercy travaille à une
mensualisation du crédit d’impôt pour l’emploi à domicile difficilement
compatible avec le prélèvement à la source qui sera probablement transformé en
aide directe.
Le plafonnement, dans ce cas, deviendrait inefficace.
Ce n’est plus du « calcul » arithmétique,
mais un problème de logique du logiciel : Incompétent, manifestement, et
largement…
D’autant qu’il est envisagé de mettre ces niches
fiscales « sous condition de ressources ». La question est de savoir
si une telle mesure passerait la rampe du Conseil constitutionnel :
Problème de droit…
Kafkaïen.
Mais ce n’est pas tout : Dans le même entretien
il s’est déclaré opposé au rétablissement de l’impôt solidaire sur la fortune
(ISF) : « Vouloir taxer encore
plus le capital, juste par idéologie fiscale, ça ne (marcherait) pas : ça ne donne même que de la pauvreté
et du chômage (…) Je rappelle que
seuls 45 % des Français sont imposables, et que les 10 % les plus aisés payent
déjà 70 % du total de l’impôt sur le revenu ! ».
Ce qui n’est pas faux et, de façon assez étonnante, il
leur en reste encore assez pour « en faire des tas », tel que ça rend
jaloux et envieux tous les autres !
Et il va encore plus loin : Il propose aussi d’envoyer
« chaque année à tous les Français
le coût réel des services publics qu’ils ont utilisés, sous la forme d'une
simulation personnalisée », afin que chacun prenne « conscience de la façon dont leurs impôts
sont employés ».
Une « news » qui est passée relativement
sous silence dans la « presse aux ordres » pour n’avoir pas été
reprise, des fois qu’on applaudisse !
Ce n’est pourtant pas compliqué : Ses services se
sont fendus d’un « camembert » pour expliquer à tout le monde à quoi
servent 1.000 euros de dépensés pour le compte de chacun.
Je me souviens d’avoir déjà reçu ce genre d’information
sous « Bling-bling » avec ma déclaration d’IR (à une époque reculée).
Notez que d’un tableau à l’autre, les évaluations ne sont pas découpées de la
même façon : Peu importe.
La réalité, c’est que ça coûte !
C’est là qu’ils en viennent sans le dire : On va
vous envoyer la note de ce que vous rapportez à l’État et combien vous lui
coûtez !
Comme ça, soyez-en sûrs, vous saurez que vous coûtez
vraiment « un pognon de dingue », que vous n’êtes rien et que vous ne
lui rapportez pas tripette pour la plupart d’entre vous !
En un mot bande d’illettrés, vous êtes des « inutiles » !
Pas la peine de la ramener, tiens donc…
Et on en viendra peut-être à ce que si vous passez
plus de 5 ans passées à coûter plus que ce que vous versez au pot commun,
l’État vous fera parvenir une capsule de cyanure à avaler devant les vœux méprisants
de la République pour arrêter l’hémorragie et en terminer de coûter si cher à
l’État à la fin de l’année fiscale…
Vous verrez !
Moi, j’admire le procédé : Il y en a qui doivent
faire des loopings dans leur cercueil (quand ils en ont un), parce que vous ne
serez pas étonné que je vous rappelle que les « inutiles », les
régimes fascistes en faisait de la colle et des tresses.
Le fascisme, c’est la déshumanisation de l’autre.
C’est cela qui rend possible son massacre.
Si l’on massacrait les Juifs, les handicapés et les
gays sous Hitler, c’est exactement, en tous cas pour les handicapés, parce
qu’ils coûtaient « un pognon de dingue » et qu’ils ne servaient à
rien…
C’était également vrai en Italie sous « Benito »,
en Roumanie sous les Ceausescu, au Cambodge sous Pol-Pot, en Chine sous Mao et
la « bande des quatre » (et s’améliore en se servant désormais du « big-data », des réseaux et de l’IA), en Corée du Nord sous la dynastie des Kim,
et j’imagine un peu partout ou un dictateur s’évertue à recourir par tous
moyens au « bonheur de son peuple ».
Ils sont nés pour ça !
La « Tcheka » massacrait 3.500.000 « d’opposants »
et en envoyaient autant dans les Goulags (et Goulaks… je me documente pour le
prochain roman d’été…), que des « ennemis du peuple », issus… du
peuple !
Les autres, ils étaient internés : Il fallait
être fou pour s’opposer à un régime qui veut le bonheur de l’humanité toute
entière !
Évidemment, pour l’heure, le gouvernement ne fait pas
déjà dans des chambres à gaz pour chômeurs. Toutefois, ce qui reste inquiétant,
c’est la dérive intellectuelle et sémantique qui reste terrifiante : Le
fait même de laisser des dirigeants croire qu’ils peuvent penser que nous ne
sommes rien et que nous coûtons trop cher est un pas dans une direction qu’on
ne peut pas prendre !
Que je me demande, parce que ce n’est pas la première
fois que les « petites-phrases » dénigre la qualité « d’humain
normalement constitué » dans le propos de « Jupiter » et de sa
clique, si je ne vais pas revenir pour participer aux mouvements de
contestation qui gangrène le pays et le cervelet de nos « autistes-trisomiques
»…
Il me semble indispensable de ne pas laisser
s’installer cette façon de penser autrui. Une rhétorique terrible envahit le
paysage politique du pays qui oublie que toute politique, tout responsable
politique et/ou public, doit rester tournée vers le bien commun et le bien-être
de tous.
Sans ça, on dépasse la simple « tyrannie-élective »,
on enjambe la « démocrature » pour aller sombrer dans la
dictature-absolue et aveugle.
Attention, c’est en cours : Vous
étiez prévenus.
Et ça devient contagieux plus vite que je ne l’imaginais
en prenant des détours improbables…
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