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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 7 février 2019

Ça y est, c’est scientifiquement prouvé !

La vitesse tue !
 
Ah, hein, vous avez l’air malin maintenant, quand « Éd.Fil-Lipe », le premier des « sinistres » vous en fait la démonstration impitoyable !…
Ses 80 km/h ont épargné 116 vies et lui veut bien qu’il y ait des « aménagements » de sa mesure unilatérale, mais à condition de devoir expliquer aux familles des victimes que c’est là la conséquence de la décision du Président du Conseil Territorial compétent qui sera revenu aux 90 km/h sur son territoire.
 
En fait, une fois de plus, je ne sais pas comment ils comptent.
Dans les faits, 3.259 personnes ont perdu la vie sur les routes de « Gauloisie-métropolitaine-des-chauffards » en 2018. C’est 189 décès de moins qu’en 2017 toutes choses égales par ailleurs, soit une baisse de 5,5 %, mais seulement de 0,3 % par rapport à 2013, jusqu’alors meilleure l’année de référence…
Sauf que 244 personnes sont décédées sur les routes ultramarines en 2018, soit 8 de plus qu’en 2017 (+ 3,4 %)…
On va venir vous dire que ces citoyens-là sont moins « citoyens » que d’autres : Ils ne respectent pas les vitesses-plafonds !
Et que de toute façon, ce sont des chiffres en trompe-l’œil parce que tous les autres indicateurs des Outre-mer sont en baisse : Les accidents corporels diminuent de –  1,8 % et qu’on y déplore 2.563 accidents corporels, soit 48 de moins qu’en 2017.
Au total 3.353 personnes y ont été blessées, un nombre qui décroît de – 3 %, soit 103 blessés de moins.
D’ailleurs le nombre d’hospitalisations après un accident routier présente une baisse encore plus forte : 358 hospitalisations de moins qu’en 2017 (– 21,3 %) sur un total de 1.323 hospitalisations.
Ce sont les dernières statistiques du moment de la sécurité routière, certes provisoires : On compte aussi les blessés décédés dans les 30 jours, et tous ceux de décembre ne sont pas encore décédés !
Ce qui n’a pas empêché le « premier sinistre » de se féliciter par les premiers résultats de son initiative controversé.
Il a raison la vitesse tue, qu’on se le dise !
 
Pour l’heure, il escompte encore, sur les 400.000 kilomètres de routes à deux voies sans séparateur central et en année pleine, 400 vies épargnées !
À l’en croire, il n’en est guère éloigné puisque ce sont 187 vies qui ont été sauvées en 2018 par rapport à l’année précédente : « 3.259 personnes ont en effet été tuées cette année », même s’il s’agit de l’ensemble du réseau, autoroutes comprises, et non pas seulement des routes concernées par le 80 km/h, mesure qui, de toute façon, n’est intervenue qu’à compter du 1er juillet 2018 et même s’il ne s’agit que de la métropole et pas de la « Gaulosie-entière ».
Comme quoi, on ne fait décidément dire à des chiffres que ce qu’on a envie, parce que moi, si je compte tout, on est plutôt en progression de vies sacrifiée à la déesse automobile !
 
Lui, il ne compte que 1.739 tués au deuxième semestre contre 1.820 l'année précédente, toujours pour l’ensemble du réseau métropolitain. Cela représente 81 vies épargnées, certes capitales, mais on ne voit pas comment l’ONISR, organisme officiel de relevé statistique, parvient à extrapoler 116 vies sauvées au second semestre sur les routes secondaires…
Et comment donc ?
Qui peut dire qu’elles ne l’auraient été à 90 km/h alors que la tendance de 2017 (54 tués en moins) était déjà à l’amélioration du bilan global ?
Un argument de nouveau brandi par l’association 40 Millions d’automobilistes qui rappelle que la « Gauloisie-impériale » campe toujours sur le dogme du radar là où nos voisins européens sont souvent meilleurs que nous et démontent leurs radars là où les vôtres sont vandalisés à hauteur de 60 %
Pas de quoi s’enorgueillir de battre de justesse le meilleur bilan établi... en 2013, finalement !
 
Il semble dès lors que, dans l’état actuel des interprétations statistiques, mettre ces gains au seul crédit du 80 km/h est au minimum un abus de langage et témoigne d’un dossier une fois de plus ficelé de façon désinvolte. En effet, alors que bon nombre de radars avaient déjà été vandalisés au premier semestre par les usagers en prévision de l’application de la mesure le 1er juillet, le mouvement des « Gilets-jaunes » n’a fait qu’amplifier trois mois plus tard les dégradations et les mises hors service.
Serait-ce eux que le « premier-sinistre » devrait remercier ?
Paradoxal…
Car c’est précisément sur des routes dont plus de 60 % des radars fixes étaient hors d’usage que le 80 km/h est pour l’essentiel entré en vigueur (sur les autoroutes, c’est moins facile à saboter, tout simplement et c’est surveillé…).
En pratique, les usagers auraient rapidement repéré qu’ils étaient hors service… et roulé comme avant.
Mais sans vraiment exagérer si l’on en croit les comptages effectués par l’ONISR en cinquante points du réseau, sur des voies neutres, plates et sans virages. Ceux-là établissent que la vitesse moyenne des automobiles a baissé de 3,9 km/h et de 1,8 km/h pour les poids lourds, resserrant les allures et pouvant créer des « effets de peloton » derrière les camions.
Selon l’ONISR, il n’en a rien été sur les 44 millions de passages mesurés en cinq mois…
Autrement dit, si l’on voulait démontrer que l’amélioration de la sécurité s’obtient ailleurs qu’avec les limitations de vitesse et l’inutilité des radars, on ne procéderait pas différemment !
Alors, à quoi donc attribuer ces améliorations du bilan, et notamment la baisse spectaculaire de 25 % du nombre des hospitalisations de plus d’un jour ?
 
Probablement qu’avec la prime à la conversion, mettant au rebut une voiture trop ancienne, qui aura suscité plus de 220.000 demandes (d’opportunité) l’an dernier,  on aura écarté 188.730 semi-épaves, chiffre annoncé par le « premier-sinistre » soi-même le 14 novembre dernier.
Plus personne ne s’en souvient, me direz-vous…
Elles ont été remplacées par des voitures modernes et sûres, celles-ci corrigeant les erreurs de conduite qui, sans cette électronique de contrôle, auraient pu conduire à l’accident, tout simplement.
Lui, il escompte, pour le quinquennat, en mettre un million au rebut…
 
Comme « Le Chi » avait déclaré la sécurité routière « grande cause nationale » en 2002 après plusieurs années à plus de 8.000 morts, il veut appuyer là où tous ses prédécesseurs ont agi avant lui : La route, qui concerne quasiment tout le monde.
Mais avec des solutions qui relèvent à la fois de la méthode Coué et du café du commerce, il applique en effet invariablement le même remède qu’en 1973, date des premières limitations de vitesse, là où les « Teutons » viennent de repousser l’idée de mettre en place une telle mesure sur leurs « autobahn » : On peut toujours rouler plus vite que le son (quand c’est possible), sur leurs autoroutes et ça ne tue pas plus que ça : Les kons !
 
Ils devraient compter comme nous : 10 km/h en moins, ce sera 400 vies épargnées par an. Si la corrélation est linéaire, disons que le jour où la vitesse limite sera portée à 2 km/h sur tous les réseaux, il n’y aura plus aucun décès-routier.
Qu’attend-on pour l’imposer ?
Là, il pourrait être « fiers des résultats, de ces vies épargnées », comme il l’a pompeusement déclaré.
Pourquoi pas 70, voire 60 km/h dans une prochaine étape, puisque c’est « scientifiquement prouvé » … que la vitesse tue.
« Nous sommes fiers d’avoir pris nos responsabilités. Avant la fin du débat, après le débat, chacun devra prendre les siennes en les assumant devant les Français », aura-t-il lancé.
Car d’après lui et ses équipes de « sachants », tous les autres indicateurs sont à la baisse : Le nombre d'accidents (– 4,8 %), le nombre de blessés (– 5,4 %), le nombre de blessés hospitalisés (– 24,8 %), que des chiffres faussés comme on vient de le voir.
Et de rajouter que ces résultats auraient pu être meilleurs sans les dégradations de radars enregistrés dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes, une estimation du gouvernement, tel que selon lequel l’Observatoire national interministériel de sécurité routière a pu calculer que « 60 vies supplémentaires auraient pu être épargnées entre novembre et décembre ».
Ce qui ne correspond à rien, naturellement (comme on vient de le voir).
 
C’est que ce n’est pas aussi « linéaire » que prévu.
Prenons un cas particulier (je ne vous parlerai pas de la portion de Nationale Calvi-Île-Rousse cette fois-ci, limitée à 70 Km/h, qui a toujours ses trois morts par an sur 20 km, comme au temps où elle était limitée à 90 km/h), mais de « Paris-sur-la-plage », cette fois-ci.
Personne n’aura noté que proportionnellement à sa population, « Paris-sur-le-Seine » reste le département le moins accidentogène de « Gauloisie-intemporelle » (et malgré tout, ils fuient leur ville, ces candidats au suicide collectif…).
L’insécurité routière y est cependant repartie à la hausse l’an dernier !
Tiens donc ?
 
Moins d’accidents… mais plus de victimes. C’est la conclusion, paradoxale, qui ressort du bilan de l’accidentologie 2018 dans la capitale dont les résultats ont été communiqués mardi dernier. Si le nombre d’accidents corporels enregistrés (5.594 l’an dernier contre 5.911 en 2017) a nettement reculé, atteignant son « plus bas niveau depuis la mise en place des statistiques de la sécurité routière » comme l’indique la préfecture de police, le nombre de tués est lui dramatiquement reparti à la hausse.
Pourtant on y roule autour de 14 km/h de moyenne (en incluant le périphérique), là où ce dernier est limité à 70 km/h et 50 en ville avec de nombreuses zones à 30 km/h…
Cinq morts de plus qu’en 2017 !
En un an, 36 personnes ont été tuées dans des collisions dans les rues de la capitale et ce après plusieurs années de baisse, le bilan des morts de la route à « Paris-sur-rives-de-Seine » qui est loin d’être revenu à son niveau record de 2015 (47 morts)…
Le bilan du nombre des blessés est tout aussi contrasté. 6.286 blessés ont été recensés soit 370 de moins que l’année précédente. Mais pour des blessures plus sévères et le nombre d’hospitalisations a augmenté de près de 28 % d’une année sur l’autre.
 
Il faut dire que les piétons restent en première ligne puisque tout est fait pour qu’ils ne prennent plus leur voiture (qui devient rare). C’est une spécificité parisienne qui se répète d’années en années : Les piétons figurent, et de loin, parmi les usagers de la rue les plus vulnérables.
19 des 36 victimes tuées étaient des piétons et des « seniors » pour les deux-tiers d’entre eux.
Avec 13 morts, les conducteurs de deux-roues motorisés (motos et scooters) arrivent en deuxième place du triste palmarès.
Le reste est dû à la multiplication des deux roues (et bientôt des patinettes et autres engins casse-gueule, parfois à une seule roue, électriques en voie de multiplication… On avait prévenu « De-La-Nuée » !)
Il va falloir les remettre à « rouler-électrique » et à quatre roues : Ils iront plus loin et seront à l’abri, à mon sens…
Mais justement, l’auto-lib’, ça ne marche plus, paraît-il : Un vrai fiasco d’argent public jeté par les fenêtres des « écololos-bobos » !
 
La présence d’alcool ou de stupéfiant a été relevée parmi les facteurs d’accidents dans un « mortel » sur deux.
Dix accidents mortels sont survenus à la suite d’un refus de priorité dû à un piéton ; cinq à une « imprudence du piéton » lui-même (traversée irrégulière).
Les problèmes d’angle mort, notamment sur les poids-lourds, ont été identifiés dans 6 des accidents mortels.
Enfin, les analystes de la sécurité routière ont constaté une vitesse excessive dans 7 des 36 « mortels ».
La préfecture de police se frotte les mains rappelant que ses services ont dressé l’an dernier près de 551.000 contraventions (auxquelles il faut rajouter les 506.581 flashs des radars automatiques du périphérique et de Paris intra-muros).
Avec un accent particulier mis sur les infractions les plus dangereuses : Les verbalisations pour franchissement de feux rouges ont ainsi augmenté de 9 % avec 24.000 cas relevés.
Et les deux tiers commis par des motards !
Je l’ai toujours dit : Ils leur manquent deux roues pour ne pas faire de konnerie…
 
Ceci dit, rien ne vous choque, vous, dans les annonces gouvernementales de la semaine dernière ?
On en revient sur les routes de rase-campagne du réseau secondaire sans séparateur central.
Comment savent-ils que « 60 vies supplémentaires auraient pu être épargnées entre novembre et décembre » si les radars automatiques n’avaient pas été sabotés ?
L’annonce du « sinistre de l’intérieur », le sieur « Castagneur » en a pourtant surpris plus d’un. Par ailleurs, le « sinistre » de l’Intérieur aura annoncé de son côté, toujours mardi dernier, un boom de 268 % des infractions sur les radars mis hors d’état. Ce qui confirme donc que ces derniers continuent de calculer votre vitesse…
Bref, on n’arrivera jamais au « zéro décès », même à 1 km/h.
En revanche, c’est une « recette de poche » définitivement perdue qui reste phénoménale !
Et qui fonctionne par tous les temps et sous tous les régimes, même celui de la « démocrature » : Alors pourquoi s’en priver et mettre tout le monde à pied ?
 
Ainsi soucieux de démontrer que les radars avaient un véritable impact sur la vitesse, et de dénoncer le vandalisme dont ils font l’objet depuis plusieurs mois, il a en effet expliqué que les radars bâchés récemment par les « Gilets-jaunes » (et autres « casseurs ») avaient constaté une explosion des dépassements de vitesse, histoire de bien les culpabiliser.
Rappelant ainsi qu’obturer un radar ne le rend pas totalement aveugle…
« Depuis la fin de cette année, il y a beaucoup de radars qui sont attaqués, qui sont neutralisés » a-t-il rappelé que ça va vous coûter un demi-milliard qu’il faudra bien trouver quelle que part (vous n’êtes pas prêts de voir les vitesses limites augmentées, ni vos impôts-taxes et amendes baisser).
« Certains sont juste bâchés et donc on a à la fois la photographie qui ne peut plus se faire mais on a toujours le radar qui permet d’enregistrer la vitesse de passage des véhicules » a précisé le gaillard !
 
Et pour cause : Les radars dits routiers utilisent en effet le principe de l’effet « Doppler-Fizeau » pour mesurer la vitesse. Ils émettent une onde continue qui est réfléchie par toute cible se trouvant dans la direction pointée. Par effet « Doppler », cette onde réfléchie possède une fréquence légèrement différente de celle émise : Une plus grande fréquence est émise par les véhicules s’approchant du radar et une plus petite pour ceux s’éloignant.
Il suffit de mesurer cet écart et on en déduit « mécaniquement » la vitesse du mobile « flashé ».
De toute façon, la présence d’un panneau indiquant celle d’un radar en aval du trajet a démontré un « effet psychologique » : Les études sont d’ailleurs formelles sur le sujet, les radars ont fait baisser la vitesse moyenne sur les routes. Entre 2002 et 2012, ceux qui roulent 40 km/h au-dessus des limites autorisées ont quasiment disparu. La vitesse moyenne a plongé, passant de 89,5 km/h à 79,3 km/h, ont calculé des chercheurs.
Que le radar soit ou non en fonction opérationnelle…
 
Je me sens obliger de rappeler, dans ces conditions, que, premièrement, les radars automatiques, c’est fait pour « votre bonheur », pas que pour vous enquiquiner : 60 vies détruites, c’est 60 assassinats anonymes, c’est 60 « crimes-parfaits ».
D’accord, c’est aussi fait pour vous racketter, mais c’est un pis-aller et vous êtes de toute façon volontaire pour payer votre tribut à la « phynance-publique », sans ça, vous levez le pied.
C’est si facile et en plus vous consommerez moins en arrivant sur le radar si vous ne touchez pas la pédale de frein (qui transforme l’énergie cinétique en chaleur par frottement des patins sur les disques de frein, qui va aller réchauffer la planète !).
Songez-y…
Deuxièmement, bâcher un radar, l’aveugler, ça ne sert qu’à éviter le désagrément de devoir « payer-pour-faute ». Pas à éviter de tuer (ou d’être tué, estropié, invalidé).
Ce qu’il faut faire – mais c’est strictement interdit le répète-je – c’est de faire comme mes « cousins-corsi » : Le détruire à coup de chevrotine, calibre 9, 354 magnum ou 7,62, au choix.
Des cibles immobiles, assez faciles, mais il faut faire gaffe qu’il n’y ait personne derrière ou dans la trajectoire putative de la ligne de mire : Ce serait un « accident de chasse » !
Une excuse qui ne fonctionne pas si le gendarme est planqué derrière la « boîte photographique » à pognon.
Vous voilà prévenu(e)s…
Faites en le meilleur usage possible.
En espérant vous revoir sains et saufs…

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