Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 14 février 2019

Cour des comptes : Le meilleur !

Il faut aller dans la presse spécialisée,
 
Pour savoir ce qui a été à peine évoqué dans vos quotidiens habituels la semaine dernière, à savoir « redoubler d’efforts pour assainir les finances publiques, « fragilisées » par les mesures annoncées face au mouvement des « gilets jaunes ». »
Je vous l’avais évoqué hier, mais je n’avais pas trouvé de chiffre « recoupés » : Je suis alors passé au « plus drôle »…
 
« Les efforts de redressement engagés par la France ces dernières années semblent désormais s’essouffler ».
Oh, ils rigolent là ?
Entre « Bling-bling » et « Tagada-à-la-fraise-des-bois », ils n’ont jamais su qu’augmenter les impôts et les taxes, sans compter qu’ils en ont fabriqué par semi-remorque entier au point que je n’arrive plus à suivre…
 
« La France, du fait du caractère incomplet de l’assainissement de ses finances publiques, ne dispose que de peu de marges budgétaires pour faire face à un retournement conjoncturel ou à une situation de crise », ont-ils ajouté.
Mais il paraît que « la crise » est loin derrière nous : 2009 !
On a passé une décennie entre « rigueur », « relance » et même « rilance », avec à chaque fois un coup de massue sur le coin du carafon…
Ah non ?
Elle serait encore devant alors ?
 
Mais pas seulement : Les « financiers » en analysent que sont en ligne de mire, les baisses d’impôts et les dépenses nouvelles décidées mi-décembre face aux revendications des « gilets jaunes », à l’origine d’une dégradation des perspectives de dette et de déficit public.
Effectivement : Dans son projet de loi de finances initial, le gouvernement avait prévu un déficit à 2,8 % du PIB en 2019, en hausse de 0,2 point par rapport au chiffre attendu en 2018, en raison de la transformation du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en baisse de charges.
Il est probable que celui de 2018 aura été dépassé.
Alors 2019…
 
Les « mesures gilets jaunes », chiffrées à 11 milliards d’euros, l’ont obligé à revoir sa copie : Selon Bercy, le déficit devrait finalement s'établir à 3,2 % du PIB cette année (2019), repassant pour la première fois depuis 2016 au-dessus des 3 % exigés par Bruxelles.
Cela risque de « dégrader encore la position de la France au sein de la zone euro », prévient la Cour des comptes, pour qui le scénario du gouvernement est à la fois « préoccupant » et « affecté de multiples fragilités ».
Ils ont une boule de cristal pour dire ça ou seulement un rétroviseur ?
Parce que bon, les « Ritaux » de Rome, ils ne se sont pas gênés de fustiger Bruxelles quand il a fallu qu’ils revoient leur copie avec un déficit prévisionnel qui pourtant ne dépassait pas le seuil des 3 % « exigé par Bruxelles »…
Pas bien grave : Les ambassadeurs sont seulement « rappelés », les « Ritaux » alignent deux trimestres de récession, et leur endettement public s’envole « à la grec » !
Quant aux Grecs, on n’en parle plus : Ça va faire dix ans qu’ils rongent leur frein et mangent des topinambours…
C’est meilleur pour la Moussaka !
 
Parmi ces sources d’inquiétudes de la Cour des comptes, c’est l’absence de précisions apportées sur les économies annoncées pour compenser en partie les « mesures gilets jaunes » : On ne sait pas comment les 11 milliards lâchés seront financés.
En fait, personne ne le sait encore : Ça va être « acrobatique » dans les prochains mois !
Bon, quand on est un singe, pas de problème pour les acrobaties.
Mais quand on est « autistes-trisomiques » et « sachant » par-dessus le marché, ce sont des coups à se planter et se faire très mal.
Pas bien grave : C’est vous qui payerez l’addition finale !
 
Tout autant la dégradation de la conjoncture internationale, et notamment teutone, inquiète les hauts-magistrats.
Quand Berlin tous, Paris se chope une grippe carabinée : Déjà 1.000 décès.
Les anglais auraient raison de se tirer de ce mauvais pas, finalement, avec ou sans « back-stop ».
 
Une situation qui fait peser un risque « à la baisse » sur la croissance « gauloisienne », souligne la rue Cambon, qui rappelle que le gouvernement n’a pas revu depuis septembre sa prévision de hausse du PIB, attendue à 1,7 %.
Là, ça me fait marrer : Ils l’ont revue… à la baisse, mais pour 2018 et à la mi-décembre.
Le chiffre définitif se fait encore attendre alors qu’on est déjà en février.
Quant au ratio de la dette, le vrai, n’est-ce pas…
Et puis 2019 va être encore moins rigolo et beaucoup plus sportif que 2018 avec l’indice Baltic qui plonge comme jamais.
Je rappelle pour les béotiens qu’il mesure l’activité du commerce international.
C’est en principe un « indicateur avancé » (comme celui des cartonnages et des bordures de trottoirs) : Plus il plonge, moins le commerce est florissant…
Comme d’un côté les prix du baril de pétrole ne dévissent plus, bien au contraire, on vous explique depuis la semaine dernière que c’est pour cette raison que la balance commerciale dévisse elle aussi !
Non, la vraie raison c’est qu’on n’exporte plus notre savoir-faire, nos camemberts et notre pinard…
Quant au « luxe », il est déjà fabriqué ailleurs (comme la plupart des pièces de vos bagnoles et quelques autres joyeusetés) et « importé » sur le territoire.
Bref, les perspectives ne sont pas franchement bonnes, même sans rajouter le boxon à venir dû au « Brexit » : Là, c’est tout le monde qui va souffrir avant de refaire les circuits commerciaux « pérennes ».
 
Dans ce contexte, « une réduction soutenue des déficits » est devenue « impérative », juge la Cour, qui appelle à « amorcer enfin la décrue » de la dette publique, actuellement proche de 100 % du PIB.
« Ce message n’est pas nouveau, mais il est je crois essentiel de le réitérer dans le contexte que connaît notre pays et qui pousse, parfois, à la résignation », a souligné le Premier-Président, évoquant les « attentes immenses » des citoyens « à l’égard de l’action publique ».
Un message à valeur d’exhortation pour le gouvernement, qui a promis de réduire la dépense publique de trois points de PIB d’ici à 2022, mais est resté discret sur les mesures qu’il entendait mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
De toute façon, on n’y est pas, loin de là.
 
Naturellement, nous avons vu hier que la Cour des comptes donnait des pistes. Je ne reviendrais pas dessus tellement c’est… lumineux !
Entre l’absence de sanctions sur la fraude au travail détaché, l’« avantage énergie » des agents EDF et les trains intercités, on ne va pas très loin.
Même si l’institution recommande enfin de faire évoluer les services d’urgence hospitalière, aucune de ces pistes « ne constitue évidemment à elle seule une recette miracle, susceptible de dégager des milliards d'euros d'économie. Mais ne dit-on pas que ‘‘les petits ruisseaux forment les grandes rivières’’ ? », aura souligné le Premier-président appelant l’exécutif à redresser « en profondeur » les comptes publics, via des réformes « correctement et durablement » engagées.
 
Vous savez quoi ?
Ça veut dire plus d’impôts et taxes, cotisations et redevances, et moins de prestations servies dans les semaines qui viennent.
Ce sera probablement avant l’issue du « Grand-débat ».
Vous aurez noté qu’on ne va pas faire payer tout le monde, puisque la moitié des « dépenses publiques », c’est de la redistribution.
On ne va pas faire payer non plus « les riches » : Ils ne sont pas assez nombreux et ils deviendraient pôvres, ce qui alourdirait le tribut à financer.
D’ailleurs dans la « novlangue », on ne parle plus « des riches », mais des « ultra-riches » (à peine quelques poignées), des « classe moyennes-supérieures » (les nouveaux « riches »), des « classes moyennes-inférieures », les ceux-ce qui ne sont pas encore pôvres (mais ça va venir) et des « classes-défavorisées » (qui elles ont assez faim pour aller se les geler sur les ronds-points : Heureusement qu’on en a beaucoup – plus de la moitié de toute l’Europe – comme ça, ça les disperse…)
 
Auriez-vous noté l’absence criarde dans ces recommandations ?
La réforme complète de l’appareil étatique en vue de réduire son coût, l’abrogation de mesures réglementaires qui encalmine et renchérit toutes les améliorations de votre quotidien, et oblige à financer plusieurs corps d’armée de « contrôleurs » qui vous coûtent une blinde, juste pour votre bonheur !
À aucun moment, ils, les « sachants », ne se remette en cause, incapables de voir que ce sont eux qui plombent le pays par tous les orifices.
Un pays de Liberté où dès que vous voulez bouger une oreille, il faut un permis, une autorisation, un quitus, un agrément, une licence, un permis.
C’est ça la dictature m’expliquait mon prof’ de Libertés publique : « Tout ce qui n’est pas permis est interdit ! »
Et la dictature mène à la ruine.
Toujours, partout et de tout temps.
C’est seulement plus ou moins long selon la capacité de résistance du pays concerné.
Mais c’est inéluctable et toujours douloureux.
 
Évidemment, on ne peut pas attendre de la Cour des comptes, outil institutionnel de contrôle indispensable par excellence, de revoir son filtre de lecture des… institutions.
Autrement dit, comme je le présumais encore hier, l’année prochaine on aura une copie conforme de ce rapport à vous mettre sous la dent, comme depuis 40 ans !
Pas la peine de forcer les talents…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire