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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 27 février 2019

Brexit la dernière valse ?

On touche au bout…
 
Ils poursuivent leurs « négociations ». Mais pas trop vite.
Le « monde d’après » se dessine seulement trait après trait.
À Wall-Street chacun spécule sur un accord commercial avec la Chine et s’inquiète à peine de la prochaine étape de la politique monétaire de la FED.
À Moscou, « Poux-tine » crame ses quelques cartouches contre la misère sociale rampante qui mine l’assise de son pouvoir en brandissant ses « armes-invincibles » comme d’une menace contre l’UE (qui reste aux portes de Moscou avec la Finlande, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie et leurs frontières communes…)
À Pékin on persiste à acheter de l’or pour échapper au règne du « Dollar-roi ».
Au Moyen-Orient, on finit de nettoyer les dernières poches du « Califat » et on met en place des alliances pour alimenter les conflits entre l’Arabie saoudite et l’Iran d’une part, et l’Inde et le Pakistan d’autre part avec deux axes – Arabie saoudite-Pakistan et Inde-Iran.
Et en Europe, on prépare les élections du Parlement européen en redoutant une « percée » des « europhobes », mais aussi le « Brexit » et on retient son souffle autour de Rome.
 
En effet, le gouvernement « ritalien » s’apprête à accorder une autonomie renforcée à  la Vénétie, à la Lombardie et à l’Émilie-Romagne, trois régions du Nord qui représentent 40 % de l’économie de la péninsule. Au risque de précipiter une sécession au sein d’un pays à la cohésion historiquement fragile.
« Entre les Italiens, la solidarité n’existe pas, il n’y a que de la complicité. »
La Ligue enracinée dans le Nord et le M5S implanté dans le Sud, s’apprêtent en effet à rabaisser le concept de solidarité nationale au rang de simple « question sémantique » !
En s’accordant autour d’un « régionalisme différencié » pour la Vénétie, la Lombardie et à l’Émilie-Romagne, le gouvernement populiste « Ritalien » leur offre en réalité une  autonomie renforcée.
À elles trois, ces régions assurent 40,5 % de son PIB et 54,4 % de ses exportations (26,8 % pour la Lombardie, 14 % Vénétie et 13,5 % pour l’Émilie-Romagne). Le PIB par habitant y est respectivement de 38.200 euros, 33.100 euros et 35.300 euros contre 17.700 dans le Sud.
Et le pays est entré officiellement en récession en fin d’année dernière…
 
Leurs gouverneurs veulent  une plus grande latitude sur l’emploi des ressources financières produites sur le territoire. La Lombardie et la Vénétie se plaignent ainsi d’un solde fiscal (différence entre l’argent envoyé à Rome et celui perçu par la capitale) négatif de 56 milliards d’euros…
Ils souhaitent avoir les coudées franches concernant les questions de sécurité, d’éducation, d’infrastructures, de santé, de protection de l’environnement ou de valorisation du patrimoine. Des revendications justifiées par l’excellence de leur gestion, une meilleure connaissance des besoins de leurs administrés que les lointaines administrations centrales, mais surtout la satisfaction de la volonté populaire déjà consultée par voie de référendum qui a largement approuvé la démarche.
 
« Les régions les plus riches font sécession », s’inquiètent déjà les gouverneurs du sud de la « Ritalie », conscients qu’ils bénéficieront de moins de ressources pour assurer des services publics essentiels déjà déficients.
Unifiée en 1861, la « Ritalie » a longtemps fait  figure « de simple expression géographique » : Un pays où la revendication des particularismes régionaux prime sur l’attachement à la Nation.
Il aura fallu l’arrivée massive de la télévision dans les foyers à partir des années 1950 pour que l’usage de la langue italienne supplante celui des dialectes locaux…
Sur le plan « socio-économique », deux pays cohabitent : Un Nord qui rivalise avec la « Teutonnie » et un Sud qui pourrait être comparé à la Grèce.
Le chômage est trois fois plus important dans un Mezzorgiorno sinistré où l’espérance de vie est moindre de quatre ans.
 
Le modèle centralisateur « Gauloisien » n’a pas permis de résoudre les difficultés, pas plus que celui du régionalisme mis en place après la guerre.
Il a culminé avec la création de 20 régions en 1970 aux pouvoirs renforcés (dont aussi la Ligurie, le Piémont, la Toscane, l’Ombrie et les Marches) et 5 à statut spécial (Sicile, Sardaigne, Vallée d’Aoste, Trentin-Haut-Adige, Frioul Vénétie-Julienne).
Face à « Rome la voleuse », symbole d’un « État fiscalement rapace pour assister des Méridionaux fainéants », elles réclament la sécession des régions riches et industrialisées pour ne pas entraver leur développement.
Un indépendantisme qui ne repose ainsi ni sur l’usage d’une langue différente comme en Catalogne, ni sur la pratique d’une autre foi religieuse comme en Irlande et encore moins sur le souvenir historique d’une unité politique comme en « Gauloisie-magnifique », en « Hispanie », en « Teutonnie » ou encore ailleurs.
 
C’est le même phénomène qui écartèle le Royaume-Uni. Les « Nations » restent divisées sur leur avenir européen et a conduit au « Brexit » : Londres contre le reste des contrées…
Seulement ça « patine » depuis presque trois ans.
Et pour cause jusque dans la dernière ligne droite qu’on envisage désormais sérieusement de prolonger !
Non mais, ça va servir à quoi au juste ? Dans deux ans, ils ne seront toujours pas d’accord pour avancer et peu importe la direction, d’ailleurs !
D’abord la volonté manifeste des Européens de montrer la gravité de la situation, pour provoquer à Londres l’électrochoc tant attendu. Alors que les capitales font toutes savoir qu’elles se préparent activement au scénario d’un « Brexit » sans accord.
Sauf qu’en République d’Irlande, aucune mesure n’a été prise pour « fermer » la frontière avec son voisin du nord…
Ensuite, tout semble être fait pour empêcher une percée rapide dans la finalisation d’un accord.
Un officiel britannique a encore expliqué récemment à l’agence Bloomberg que les négociateurs étaient encore loin d’avoir trouvé un terrain d’entente au sujet du filet de sécurité irlandais (« backstop »), point de blocage central de la discussion.
Et qu’il est peu probable qu’un accord soit trouvé dans les prochaines semaines.
 
Par ailleurs des signaux « modestes » sont envoyés pour faire patienter les observateurs en démontrant que, malgré tout, la discussion avance.
Le premier a été publié après la rencontre entre « Théière-Mais » et « J’y-sait-Bunker » : Dans un  communiqué, les deux dirigeants ont fait part de quelques points de convergence, sous-entendant notamment que la britannique reconnaissait l’impossibilité de renégocier l’accord de divorce, mais pointant la possibilité d’apporter des garanties juridiques relatives au « backstop » et de modifier la déclaration politique sur la relation future qui accompagne l’accord.
Le chancelier à l’Échiquier, a quant à lui fait savoir qu'il voyait des preuves que l’UE avance dans la bonne direction et était prête à des concessions au sujet du « backstop »…
 
L’agence Reuters a révélé que l’Union européenne travaillait sur une forme de « déclaration politique parallèle » ou « d’outil d'interprétation » de ce fameux « backstop ». Mais pas question d’aller trop vite en besogne : les Vingt-Sept n’envisageraient de rendre public ce texte, évidemment réfléchi depuis des semaines, qu’au plus tôt le lendemain du prochain vote du Parlement, soit potentiellement demain, le 28 février, mais ça reste encore hypthétique.
C’est donc dans la toute fin de la période qui mène au 29 mars que les parlementaires britanniques pourraient être amenés à se prononcer sur cette mouture du texte qui, entre autres éléments nouveaux, engagerait les Européens à négocier au plus vite la relation future après la date du « Brexit ».
Le sommet européen de la fin mars permettrait dès lors d’approuver formellement le nouveau texte, juridiquement plus contraignant, à 27.
Et si les Parlementaires britanniques ne le valide pas ce sera « no-deal » et le saut dans l’inconnu.
S’ils le valident, ce serait aussi l’occasion de décaler de quelques semaines la date effective du « Brexit », le temps pour le processus de ratification d’être mené à son terme.
Avec une ultime date butoir : Non pas les élections européennes de mai prochain (les britanniques n’y participeront pas : Ils ne le préparent même pas) mais l’installation du prochain Parlement à Strasbourg, début juillet.
À nouvelle mandature, nouvelle situation…
 
Pour ma part, je constate que « Théière-Mais » la joue « fine » : Elle n’a pas été renversée, ni par son propre parti ni par son opposition qui explose de son côté, elle n’a pas eu à provoquer de nouvelles élections, elle n’a pas eu à convoquer un second référendum et en plus, elle se maintient à la tête de l’exécutif après avoir fait le ménage dans ses ministères !
Chapeau : On ne la donnait pas gagnante « à tous les coups » à ce point-là.
 
Restera à gérer le « après ».
Avec un accord, les choses seront à-peu-près encadrées et les britanniques auront à se retrousser les manches pour manger leur chapeau-melon jusqu’à ses rebords : Ils seront hors de l’UE mais tout en s’imposant la plupart des règles de l’UE, hors la migration exogène… et payerons leurs créances au budget de l’UE (environ 60 milliards d’euros) en plus que de devoir lever des impôts en plus pour soutenir les secteurs économiques en difficulté jusque-là subventionnés par l’UE…
Sans accord, ils feront probablement l’économie de leur arriérés mais se verront fermer le marché continental.
Et ils auront à refaire des accords commerciaux et techniques, secteur par secteur. C’est déjà fait avec l’Helvétie et c’est en cours avec quelques pays hors UE mais déjà dans l’Espace Économique Européen, l’EEE.
 
Bref, la fin d’une galère bien inutile de mon point de vue et qui va déboucher sur d’autres « crises » : Les difficultés entre les deux Irlande, seule porte douanière « d’avec le continent » et les revendications écossaises à venir de reprendre son indépendance pour revenir dans l’UE.
Et là, pour ces deux points, ça demandera du temps et beaucoup d’efforts…
Pendant ce temps-là, l’UE va probablement se réformer doucement sous la poussée d’une nouvelle composition du Parlement où la « grosse-minorité » des eurosceptiques fera valoir une vision plus « confédérale » de l’avenir du continent en élargissant le champ du « principe de subsidiarité » contre la Commission plutôt fédéraliste.
Et pourquoi pas ? Si les confédérés avaient été plus nombreux que les fédérés aux USA à une époque reculée, « McDo-Trompe » ne serait pas aujourd’hui en position de faire reculer le commerce et la prospérité mondiale.
Il y a déjà suffisamment de « forces centrifuges » comme ça pour ne pas aboutir à une gouvernance mondiale dans quelques décennies : Ça arrange tant les multinationales que les GAFA plus quelques autres jusqu’à Moscou et Rome…
 
Notez que ce que j’en dis ou rien, pour moi l’avenir de la planète, ça ne concerne désormais plus que « ma nichée ».
Il faut savoir se retirer et laisser tomber le rideau…

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