« Juppette » au Conseil Constitutionnel…
Voilà qui reste extraordinaire !
Si je suis content pour lui (c’était « le
meilleur d’entre nous », d’après « Le Chi-abracadabrantesque »),
je m’étonne et en rigole un maximum.
Car je ne suis pas dupe (et vous non plus)…
Quoi, un « repris de justice » en
« juge de la constitutionnalité des lois » ?
Non mais attendez, c’est vraiment trop drôle, cette
affaire-là !
On avait déjà eu « Fafa-l’empoisonneur »
(responsable mais pas coupable), il ne nous manque plus que
« Kaka-zut-hack », ex-ministre de la fraude fiscale, et le
« phobique-administratif » « T’es-venu-où » et on aura un
quarté gagnant !
Déjà qu’avec « Rolls-Lent-Du-Mât » et ses
bottines, ça faisait « club-de-recéleurs », le
« cousin-Hache-Il-Perré-t’y » et ses réseaux « pseudo-mafieux-pasqualiens »
ça faisait « Bande-de-voyou-du-sac » arrivé « tout-en-haut » et avec « l’escroc-en-chef » (http://flibustier20260.blogspot.com/2018/05/vous-bossez-aujourdhui_1.html), « ex-sinistre de la ville » de « Mythe-errant », le panel aurait été complet !
Et uun peu d’ombre à la mémoire due à quelques autres
comme « Momone-Viei » ou mon prof’ « Georges-Vedel », là
franchement, un cap vient d’être franchi à l’allure du mur du
« çon » !
Magnifique.
Comme quoi, la technique du placard-doré fonctionne
toujours pour mettre sur la touche – à devoir fermer leur clapet – un personnel
surabondant qui pourrait nuire aux
plans de « Jupiter ».
Mais qui vont lui être très utile quand il s’agira de
voter dans l’urgence des autorisations d’ordonnances extrémistes qui vont
bouleverser le paysage juridique.
Car, jusque-là, et avec l’enterrement dans la
précipitation de la réforme constitutionnelle (après son suspect emballement à
la vouloir à tout prix), je pensais qu’on l’avait mise en sourdine.
Pas du tout, pas du tout : Ça mûrit, au
contraire…
Rappelez-vous, « Benne-Allah »
et son sketch-perpétuel passe par là, « Gégé-Colombe »,
qui reste avoir de la bouteille et du flair-politique, se casse sentant
« son bébé » lui échapper pour poursuivre une trajectoire qui n’est
pas celle de ses « loges-de-frangins-trois-points », les médias – qui
avaient pourtant été les accélérateurs de particules de la carrière de
« Jupiter », se retournent tout d’un coup contre « Jupiter ».
La magie de « Lucky-Manu » disparaît et il
en devient « Jupiter-la-scoumoune » entre « Gilets-Jaunes »
sortis de nulle part – même pas de chez « Mes-Luches » ou de chez mes
« potes-crypto-staliniens » et autre « nuits-debout » –
jusqu’à faire naître des « proto-frondeurs » dans son propre parti
(lui-même sorti de nulle part) et se prendre pleine bille les rodomontades de
l’UE et de l’ONU sur les « flash-balls » de « Castagneur »,
plus les « Ritaux » qui lui donnent la leçon et les bouderies de
« Mère-quelle », lui il part en campagne électorale tous azimuts et
fait la tournée des popotes entouré de bataillons complets de
« garde-de-son-corps » à la rencontre de tout le monde (soigneusement
trié) pour faire son « one-man-show »…
Que c’est tellement beau que ça « libère la
parole » des « gueux-sans-dent-qui-puent-la-clope-et-le-diesel »
et dégénère en bataille rangée tous les samedis avec une poignée de casseurs
(quand même 1.800 arrêtés jusque-là… un régiment, mais il en sort encore et
encore de l’ombre !) et des « propos indignes » voire scandaleux
assimilant, une fois de plus (et abusivement), antisionismes et antisémitismes,
donc racistes et absolument abjectes.
Où va-t-on si en plus on charge des repris de justice
de dire le droit constitutionnel ?
Drôle d’époque, finalement.
Ceci dit, on assiste à ce qui ressemble à « un
grand-remplacement » dans les allées et coursives dérobées du pouvoir.
Les départs qui se succèdent à l’Élysée. Les
« historiques » quittent le navire tels des rats sentant le naufrage
arriver. On vous explique que ce sont de simples affaires d’hommes ou de
circonstances. Est-ce qu’en réalité, ils ne correspondent à une modification en
profondeur de la logique politique commandée par les événements ?
C’est d’abord Bruno Roger-Petit, très contesté au
poste de la communication de l’Élysée, que revient l’honneur d’avoir ouvert le
bal des départs au château. Ainsi, sont « tombés » au champ d’honneur depuis
cet été maudit le successeur de Roger-Petit, Sylvain Fort, avant que ce ne soit
le cas de Barbara Frugier (conseillère presse internationale), puis de Stéphane
Séjourné, conseiller politique, puis aujourd’hui d’Ismaël Émélien…
Et si l’on en croit les ragots qui me parviennent, Antoine
Peillon, actuel conseiller énergie, environnement et transports, va rejoindre
Stanislas Guérini à LRM comme directeur de cabinet.
Sonya Djemni-Wagner, conseillère justice, serait aussi
sur le départ.
Surtout, Sibeth Ndiaye, l’emblématique conseillère
presse et communication, régulièrement critiquée par les médias qui la rendent
pour partie responsable de leurs mauvaises relations avec « Jupiter »,
pourrait elle aussi évoluer.
Enfin, le départ du secrétaire général Alexis Kohler
est déjà dans les tuyaux.
Ce sont les « historiques » de la « Jupitérie »
qui s’en vont, ceux qui ont fait partie du « commando » qui y a cru dès le
début et sans qui la course à la présidence n’aurait pas été possible.
Leur départ annoncerait une phase de… « maturation »
de « Jupiter ».
Il signifie aussi, en partie et en périphérie, le
renoncement à la doctrine du « nouveau monde » qui s’opposerait à
l’ancien.
En même temps, la particularité de beaucoup de ces
profils est d’appartenir aux « mormons » et à leurs affidés qui ont donné une
saturation libérale de gôche aux couleurs du candidat. On n’oubliera pas ici le
rôle central joué dans ce processus par Émélien, qui a longtemps fédéré une
petite bande d’amis de Strauss-Kahn (dont Guérini ou Séjourné), et a pourvu à
des recrutements plus opaques, comme celui de « Benna-Allah ».
Un « petit-club » qui a eu une large influence
politique sur la ligne de « Jupiter ».
Une grande partie de la détestation suscitée par « Jupiter »
tient d’abord à son image, galvaudée, de « libéral », largement façonnée par
les « Déesse-Khâgniens » qui l’entouraient.
Une image seulement : En réalité, l’État n’a
jamais dépensé autant que sous son début de mandat. Jamais le déficit et la
dette publique n’avaient flirté avec autant de cimes en même temps.
En profondeur, « Jupiter » pratique le
libéralisme comme « Déess-khâ ». Il défend les intérêts des grandes
entreprises et de leurs dirigeants, sans vraiment s’attaquer à la dépense
publique.
Du colbertisme pur-jus.
Par conséquent, face au mouvement des « Gilets-Jaunes »,
« Jupiter » devrait gôchir son discours et ses projets. De ce point
de vue, l’arrivée dans son cercle « technique » prépare une réorientation en
profondeur, signalée par le recrutement à mi-temps de « Grange-on »,
chaînon manquant entre « Déesse-Khâ » et les sociaux-démocrates.
Celui-là l’avait conseillé en son temps, ainsi que Nicole
Notat.
C’est « Grange-on » qui accompagnerait « Jupiter »
dans la restructuration de l’Élysée autour d’une ligne politique nouvelle. Celle-ci
serait marquée par le remplacement de Sylvain Fort à la direction de la
communication par l’ancienne conseillère presse de « Marie-sol-Tour-Haine »,
« Ma-Yada-Doux-los », actuellement chez Havas.
Je vous rappelle que dans le lot, reste un
« visiteur du soir assidu » (qui textote et ne se déplace plus) le
fameux « Beau-raie-l’eau » toujours « à la
manœuvre » chez les « marcheurs-même-pas-en-rêve » et encore
ailleurs…
Lui et « Grange-on » sont des
« inséparables »…
Ce qui veut dire que, dans cette réorientation et avec
le duel récent entre « Richard-Fer-rang » – qui a sollicité
« Jupette » contre toute attente et les vœux de l’actuel pédégé de la
Cour des comptes (« Mi-Go ») qui commence à hausser le ton conte « Jupiter »
– montrent que l’autorité de « Jupiter » est désormais contestée par
ceux qui pensent qu’il se laisse trop aller à ses mauvais penchants.
En l’espèce, le Président de l’Assemblée Nationale (un
second choix devant « Rugby ») « Fer-rang » n’avait peut-être
pas envie de faire la part belle au corporatisme énârchique de « Jupiter »,
et s’est fait utilement le défenseur d’un État plus impartial : Pensez, un
ex-premier-sinistre UMP, candidat déchu de la dernière-des-dernières primaires
de droâte…
Certains en disent que sur le fond, « c’est la logique très monarchique du
Président qui devrait prochainement en prendre un coup. »
Personnellement, je ne vois pas ça comme ça :
« Juppette » a un de ses fistons-spirituels maintenu à Matignon. Il a
toujours été admiratif de « Jupiter » et ne l’a jamais
« accroché de front » dans ses commentaires parfois venimeux.
Ce serait plutôt et finalement un « affidé »
discret et je n’imagine pas une seule seconde que sa nomination surprise n’a
pas été « minutieusement » préparée et négociée en amont.
C’est donc une opération de
« bétonnage » pour le « prochain coup » !
On se fait « un allié dans la place » d’un
type qui aurait pu être un « nuisible » si on lui laissait son droit
de l’ouvrir : Placé là, il est tenu à son devoir de réserve.
D’autres imaginent que dans la foulée de cette
réorientation politique, « Jupiter » devrait faire la part belle à
des idées qu’il n’a jamais quittées et qu’il a toujours pratiquées : En
particulier, la dépense publique devrait être désormais parfaitement assumée.
Son objectif de baisse de 3 points de PIB devrait être rapidement abandonné.
D’ailleurs, il suffit d’écouter les propos d’une secrétaire
d’État « faite-à-la-main » de « Jupiter » comme « Prune-Poison »
pour comprendre ce qui attend les « Gauloisiens-perdus » : Un
retour à la doctrine de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » du temps où
il faisait « Capitaine-de-pédalo-dans-la-tempête-des-attentats »
(sous « fausse-bannière »), avec ses principes moralisateurs binaires
(faire payer les banques, les riches, etc.) pour dissimuler des choix au petit
bonheur la chance.
Le plus probable est que, assez rapidement « Jupiter »
procèdera à un remaniement ministériel en profondeur pour changer de cap.
Doté d’une équipe plus sociale-démocrate, il proposera
des mesures dépensières pour sortir de la crise des « Gilets-Jaunes ».
D’ailleurs, constatez vous-mêmes que l’une des priorités
du pays – et depuis plusieurs décennies – c’est la réduction des dépenses
publiques.
Tous l’ont appelé de leurs vœux (c’était même le thème
des primaires de « droâte » et l’objet d’une surenchère échevelée
entre les candidats déclarés), « Jupiter » lui-même succombant au
chant du « redressement » des comptes et de la réduction des
effectifs de la fonction publique.
Personnellement, je n’ai jamais redressé une
organisation (une entreprise) en réduisant les effectifs, sacrifiant des
compétences : Au contraire, ce sont sur elles qu’il faut compter pour
améliorer les performances globales.
Il n’y aura donc pas 120.000 fonctionnaires en moins à
la fin du quinquennat, mais quelques dizaines de milliers de plus…
Quant à la réduction des déficits, ça n’est qu’une
promesse qui ne tient que ceux à qui elle a été faite : Il n’y a pas
urgence.
Je me souviens encore du programme électoral de « Bling-bling » :
Il devait disparaître en deux ans !
C’était en 2007…
En fait, ça n’a aucune importance tant que la BCE
maintient sous perfusion l’économie européenne avec sa politique monétaire « accommodante »
(qu’il s’agit désormais de soutenir l’économie teutonne qui devient atone :
L’usine à exportations d’Outre-Rhin a des « ratés » depuis la crise
du diesel… et ce n’est pas fini pour avoir raté la marche électrique et le
recul du nucléaire !).
Et si la BCE veut récupérer ses créances, il va lui
falloir faire de la cavalerie avec la monnaie : C’est la bonne époque
puisque plus personne, absolument nulle part sur la planète, n’est capable de
ralentir la progression de la masse des dettes mondiales…
Conséquence, on va accélérer dans les prochains mois
la dépense publique : Elle et l’inflation participent à la « création
du PIB », une façon comme une autre de « faire passer la
pilule ».
C’est mathématique : Sans inflation, quand tu
mets 3 points de déficits, le PIB augmente d’autant. Or, 3 rapportés à 103 de « PIB-nouveau »,
ça fait 2,91 et tu es « dans les clous ».
Du coup, libéré de ces « soucis-mathématiques »,
ce qui va compter c’est le taux d’abstention aux élections européennes de mai
prochain (dans quelques 100 jours).
Soit l’abstention est une nouvelle fois « record »
et elles, les élections, deviennent inutiles.
On donne la parole à tout le monde pour laisser dire n’importe
quoi et ça ne va même pas voter. Alors pour qui un éventuel référendum au juste ?
Pour quoi n’importe quel autre scrutin électif si ce n’est
que pour laisser les « populistes » prendre le pouvoir ?
Soit la mobilisation de l’électorat est « massive »
(ce qui est peu probable pour ce type de scrutin) et « le plan »
devra trouver d’autres voies pour aboutir.
Devinez quoi ?
La route vers « ce qui vous attend » sera
donc réouverte : C’est ce à quoi doit servir la crise des « Gilets-jaunes »
dont le pouvoir en place a dramatisé l’impact à l’envi (et persiste dans sa
position : Permettez-moi d’en rire ! 200.000 meks éparpillés et déguisés
en « Schtroumpfs-atteint-de-jaunisse », ça n’a jamais impressionné
quiconque là où De Gaulle, Devaquet, « Juppette » en réunissaient,
pour ou contre, plus d’un million…).
Bref, le même « Juppette » au Cons-Cons, lui
qui a dû reculer sur sa réforme des retraites, c’est du « bétonnage ».
Rien de plus et c’est habile.
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