Drapeaux
obligatoires dans les classes…
Je traduis la « pensée profonde » de ma « nichée » à
l’annonce d’un amendement adopté par les
« députacrouilles-nationaux » qui impose la présence du drapeau
tricolore (et national) et celui de l’UE dans les classes d’ékole, de collège,
de lycée et des facultés universelles : « Il n’y a pas plus urgent à faire ? »
Ou encore : « Cet argent
pourrait être utilisé pour payer des sorties de classe », ateliers
vivants, séjours au ski, visites de musée, des crayons de couleur, des cahiers,
etc.
Oui, certes… enfin, peut-être !
Personnellement ça ne choque pas, tellement je suis habitué à voir des
drapeaux nationaux un peu partout sur tous les bâtiments publics des pays que
je fréquente, fréquentais ou seulement en visite, à travers le monde entier.
Après tout, j’ai été élevé au « lever des couleurs » à l’armée
en qualité d’appelé (à défendre la Patrie contre ses ennemis qui
« rugissent dans les campagnes ») et j’aime bien voir la tête (et
parfois le buste généreux) de Marianne dans les mairies et autres « lieu
de pouvoir ».
J’aimais bien Marianne, quand elle était « BB », quand elle
était « Mimi-Mat-yeux » et puis aussi « Lætitia
Casta-native-de-Lumio » (Balagne – « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »)…
Les autres ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable, pour tout vous
dire…
Excusez-moi…
Il va falloir faire de la place sur les murs : Dans toutes les salles de
classe de « Gaulosie-triomphante », des écoles aux lycées, devraient
fleurir prochainement les couleurs des drapeaux tricolore et européen, ainsi
que les paroles de « la Marseillaise ».
Ça, ce n’est pas kon à condition que ce soit la version complète.
Et puis du moment qu’on n’a le portrait officiel de « Jupiter »
que dans le bureau du directeur – et pas au réfectoire – je n’y vois pas
d’inconvénient.
Et pourquoi pas aussi celui de « Jean-Cloclo-Bunker », justement
au-dessus de ce tableau noir, le Président de l’UE.
Tout un symbole, n’est-ce pas…
Rien de mieux qu’une République et une Union incarnées dans des
personnages si charismatiques.
« Kim-tout-fou » en a bien fait poser partout, même dans la rue,
m’a-t-on rapporté.
Un signe de reconnaissance indéniable des « dictatures » qui
aiment bien à cultiver le « culte de la personne » du vénéré-chef un
peu partout où elles torturent et assassinent leur peuple…
L’idée sort tout droit du cerveau fêlé à travers un amendement du
député (Les « Républicains-démocrates ») « Riton-Chiotte-T’y »
déposé lors de l’examen de la loi sur « l’école de la confiance », qui aura été
votée dans la nuit de lundi à mardi dernier par l’Assemblée nationale.
Dans la confusion : Le texte, d’abord retoqué puis réamendé et finalement adopté
par la majorité, mais devrait être encore une fois débattu en fin de la même semaine,
« de manière à ce que chaque groupe
parlementaire puisse s’exprimer sur ce symbole », explique le président
(LREM-même-pas-en-rêve) de la commission des affaires culturelles et de
l’éducation.
Ce n’est donc pas fait…
Sauf des vagues !
Dans l’opposition, et notamment chez « Mes-Luches », on aiguise
déjà les discours contre la volonté supposée de « transformer les salles de classe en casernes », selon le député de
l’Ariège (LFI), « Michou-La-rive ».
Rigolo comme tout, cette argutie-là !
C’était trop pour les « déconstructivistes » patentés.
Et lorsqu’on vote contre eux… c’est bien connu, il faut revoter !
C’est donc ce qui est prévu !
On revote donc cet amendement en fin de semaine comme annoncé. Passera par
pertes et profits ?
Vous vérifierez pour moi avant son passage au Sénat où on aura droit au
même cinéma…
Chez les parents d’élèves comme dans les salles de classe, on répond « bien au contraire », la mesure suscitant
surtout des haussements d’épaules, au mieux incrédules, au pire agacés.
Le porte-parole de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE),
classée à gôche, y voit « un grigri
identitaire » éloigné des préoccupations des parents. Certes…
« On a du mal à comprendre le sens
de tout cela », abonde son homologue de l’autre association de parents, la
Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), classée à droâte.
« Ce n’est pas tellement dans
la culture française que d’afficher le drapeau comme peuvent le faire les
Américains… »
Bé oui, mais il faut quand même savoir chez qui on se retrouve quand on va
en classe : Après tout, depuis Ferry (Jules pas son descendant), ils ont
été nombreux à « payer » pour apprendre à lire, compter et écrire
« gratuitement » !
Moâ, tellement c’est « gratuit » (presqu’un quart du budget
national), je ne sais toujours pas !
Heureusement, j’ai des machines à « Bill Gates » (merci infiniment
à lui !).
Dans les ékoles privées d’avant (et même souvent après), tu avais droit à
un crucifix anxiogène accroché aux murs…
Les trois couleurs du drapeau national, c’est quand même plus
sympathique !
En fait ce n’est qu’en 2013, avec la loi de refondation de l’école, portée
par le soce « Vingt-sang-Payons », que le bleu-blanc-rouge est devenu
obligatoire sur les façades de tous les établissements, en même temps que la
devise « liberté, égalité, fraternité ».
Et la mesure, à l’époque, n’avait pas provoqué de contestation : Elle
était « soce ».
Cette fois, c’est dans chaque classe que les couleurs vont s’afficher.
En nombres, donc.
« Franchement, on a d’autres choses
plus utiles à accrocher, à commencer par des cartes », estime une
enseignante dans un lycée de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), et présidente de
l’association des professeurs d’histoire-géographie.
Elle a failli être servie avec un autre amendement obligeant à afficher
une carte du pays assortie ses DOM-TOM.
Et même la « Chartre de l’environnement ».
Mais ça n’a pas été retenu…
Pourquoi échapper à la Déclaration des droits de l’Homme et le texte de la
Constitution à côté du menu du jour servi à la cantine ?
Et de soupirer : « Cette mesure est
le prototype de l’amendement inutile, les enfants ne vont pas se sentir plus
Français parce qu’ils voient le drapeau sur les murs ».
Ni moins pour autant…
Ça me fait penser qu’il n’est pas rare, en
« Corsica-Bella-Tchi-Tchi » d’y retrouver déjà des « têtes de
Maure », le drapeau « national-local », voire les couleurs
d’autres régions affichées dans d’autres régions : Bretagne, Pays Basque, Alsace,
Savoie, Bourgogne, Nice, etc.
Mais elle ce qu’elle voudrait ce sont « des tables et des chaises en nombre suffisant dans les salles, ainsi
qu’un chauffage qui fonctionne et du matériel informatique opérationnel ».
On a les priorités qu’on se donne, finalement.
En tout cas chez Doublet, spécialiste du drapeau « depuis 1882 », on se
prépare déjà à produire du bleu-blanc-rouge en masse. « Cela ne nous fait pas du tout peur, on en a déjà sorti énormément lors
des coupes du Monde de 1998 et de 2018. On va faire certainement une réunion
dans les prochains jours pour voir comment nous allons répondre à la demande.
Nous avons 3.000 références différentes. »
Société lilloise qui n’est pas cotée : Dommage…
Parce qu’à 9,50 € le drapeau sur hampe, le chiffre d’affaires risque de
vite s’envoler…
À moins que les collectivités n’optent pour le format tricolore «
supporter », à 13,50 € les dix.
Comme disait Talleyrand, « il faut
toujours se méfier de son premier mouvement, c’est le bon » : « La
Marseillaise » à l’école, c’est également une vieille histoire.
On apprendrait aux enfants à chanter « La Marseillaise » à l’école, que cela
éviterait peut-être les pénibles séances d’ânonnement de notre hymne lorsque
des politiques s’essayent à l’exercice à l’occasion d’un meeting.
Ne parlons pas du supplice infligé à qui n’est pas sourd, lors des
rencontres internationales sportives (quand elle n’est pas sifflé à l’occasion
d’un match « amical » au stade de Gauloisie contre l’Algérie :
Bienvenu au pays, les barbares mal-élevés !
Que « le Chi », ça lui avait fait perdre sa bonne humeur…
À croire que « La Marseillaise » a été écrite pour les soirées de beuverie
quand le « God Save » vous invite à la prière.
Et avant d’apprendre à chanter « La Marseillaise », il s’agirait d’abord
d’apprendre à chanter tout court.
Au début de son ministère, en 2017, le « sinistre
les-Ducs-à-Sion », estimait que, sans en faire un exercice quotidien, il y
avait des moments, à l’occasion des fêtes nationales par exemple, où il était
important que les enfants chantent l’hymne national, et que le CM1 était le bon
niveau pour en faire l’apprentissage.
La pratique quotidienne lui paraissait un peu exagérée.
Mais notez qu’il n’est pas question de chanter mais d’afficher.
C’est alors que le « diable » fait son entrée : D’accord pour le
drapeau tricolore, mais alors pavoisons aussi nos classes avec le drapeau
européen !
On se disait, aussi…
Une façon de faire entrer par la fenêtre de nos écoles ce que les « Gauloisiens-réfractaires »
rejetèrent par la grande porte référendaire en 2005.
En rappelant que ce n’est qu’en octobre 2017 que « Jupiter »
décida seul de signer l’article 52 annexé au traité de Lisbonne, reconnaissant
ainsi officiellement le drapeau européen et l’Ode à la joie comme hymne européen.
Je le vois très bien ânonner les paroles de l’hymne de Ludwig sur un
texte de Friedrich von Schiller de 1785 !
Personne avec lui et sans caméra présente pour cet auguste moment :
En catimini, en somme, lui qui aime tant se mettre en scène et prendre toute la
lumière (avec ses dents-du-bonheur et sa double alliance… qui m’énerve tant).
Personnellement je trouve toute cette polémique amusante : Ça ne
mange pas de pain, mais il serait plus utile d’afficher dans les ékoles,
collèges et lycées la tronche des détenus évadés et celle des pédophiles
condamnés (et parfois soignés au viagra américain).
Le danger est bien là, il n’est pas de se reconnaître comme membre à part
entière d’une communauté nationale (régionale ou européenne).
Voire mondiale : Je me suis bien senti « chez moi » à
New-York quand je suis allé une première fois dans le bâtiment de l’ONU :
Un vrai beau souvenir !
On y parlait même le « Francilien-natif » tout autour, que je
comprenais tout sans difficulté : Le langage de la diplomatie !
Alors pourquoi pas quelques « queues de budget » pour pavoiser
les classes ?
Ça fera moins tristounet, même si ça ne fait pas très sérieux que de mobiliser la représentation nationale pour ça.
On m’oblige bien à en faire autant en poupe de mon voilier…
Vous me direz que ça, c’est pour « la chasse », que les Rafale
évitent de me mitrailler…
Ils avaient d’ailleurs bien essayé au large de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »
à une certaine époque, avant mon attentat vénitien…
J’avais été obligé de sortir ma pétoire-anti-piraterie pour les faire
déguerpir fissa.
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