Quand
les égouts débordent
La semaine dernière, les journaux dénonçaient « les égouts à ciel ouvert que sont devenus » les réseaux sociaux et déploraient
les liens entre conspirationnisme et antisémitisme !
Rien de moins…
Le monde politique et les organisations juives s’inquiétaient alors de la
forte poussée des actes antisémites en 2018. « L’antisémitisme se répand comme un poison, comme un fiel. Il attaque,
il pourrit les esprits, il assassine », aura déclaré le « sinistre de
l’intérieur » à Sainte-Geneviève-des-Bois où un arbre planté en mémoire d’Ilan
Halimi, jeune juif, torturé, tué de façon particulièrement barbare seulement parce qu’il était feuj, en 2006, a été
scié.
Dans « Libé-le-ration-le-torchon », on estime alors que la « fachosphère (…) draine, sans pratiquement aucun contrôle, des audiences de plus en
plus larges sur la Toile ».
Notez que c’est parce que ça doit plaire : Les microcéphales se
rassemblent !
On causait même de lever l’anonymat des « pseudos » sur
internet.
« Entre conspirationnisme et
antisémitisme, le cousinage est étroit. Ceux qui professent le premier
favorisent le second », analysait-il.
Je ne sais pas bien où est la corrélation entre « esprit critique »,
« conscience éveillée » et barbarie : Vous m’expliquerez une
autre fois…
« Dans la brèche ouverte par les
théories du complot qui courent les rues prospèrent forcément les amalgames les
plus infâmes, les stigmates de l’antisémitisme », pouvait-on lire dans « Le-Figue-à-rots ».
Les combattants de Daech jusque sur les blogs et les « twists » ?
Un éditorialiste du « Monde-en-marche » jugeait de son côté que
les réseaux sociaux « sont le vecteur
privilégié et le plus accessible pour diffuser le fléau ».ces
Je ne me rends pas compte : Je ne lis pas tous « PQ-étronés. »
Dans L’Opinion on dénonçait lui aussi « le délire complotiste commun à tous ceux qui, pour mieux détester les
élites, relient puissance et argent à l’appartenance à la communauté juive
».
J’ai des feujs pôvres et « sans-dent », qui puent la clope et le
diesel parmi mes amis : Le fric, c’est plutôt l’apanage des GAFA (même qu’on
ne sait pas comment le leur piquer) et de banquiers mondiaux « hérétiques
huguenots »…
Même dans le « Journal de la Haute-Marne » on pointait également
la responsabilité des plateformes numériques et trouve que « tout ou presque reste à faire pour traiter les
égouts à ciel ouvert que sont devenus plusieurs réseaux sociaux ».
Y’a-ka pas crotter, non plus… Ou mettre des stations d’épuration de « police-de-la-pensée »
un peu partout aussi.
On taguait une vitrine dans l’île de la cité (réponse du
« patron » : « Guten tag ». Vous serez toujours les
bienvenus chez nous…).
On vandalisait des boîtes-à-lettres à l’effigie de notre
« Momone-Nationale » avec des croix gammées dessinées sur son
portrait.
L’absolue crétinerie qu’il est toujours difficile à dépasser de
quelques-uns reste décidément insupportable…
Si certains éditorialistes évoquaient l’antisémitisme supposé de certains « Gilets
jaunes », ils sont quelques-uns à voir clair, tel l’Est Républicain, soulignant
que ce n’est pas nouveau : « Cette
nouvelle poussée d’antisémitisme, nourrie par les complotistes d'extrême
droite, a démarré bien avant la mi-novembre. Elle ne saurait être réduite au
mouvement des Gilets jaunes ».
Dans « L’Huma-en-faillite » on a pu lire que « les responsables de ces ignominies, quels
qu’ils soient, n’ont ainsi rien à voir avec la colère sociale actuelle » à
propos du « poison indigne,
insupportable, qu’inoculent de lâches et vils personnages ».
Dans « L’Union » on dressait un catalogue d’éventuels
responsables : « les dérives des Gilets
jaunes, des réseaux sociaux, l’islamisme des banlieues, l'irresponsabilité des
populistes, la démence des fachos, les délires des gauchos… », mais pas « la
faute au Spoutnik » pour une fois…
« Attisé sur les réseaux sociaux,
exalté par des politiques irresponsables, incarné par une « ultra-droâte »
renaissante, ce vent mauvais menace le socle de notre République », résumait
le Midi libéré.
Dans « La République des Pyrénées », on citait la rabbine
Delphine Horvilleur qui rappelle que la haine des juifs « gît comme toujours en précurseur d’une haine généralisée » :
Exact !
Alors que dans « La Croix »
on notait que « les attaques et les
injures contre les juifs sont – depuis toujours – le signe le plus sûr de la dégradation
du lien social au sein d'une collectivité ».
Évidemment : Un excellent baromètre et depuis toujours !
« Les juifs sont en première ligne
face à la haine. Nous sommes juste derrière ». « La haine des juifs est ce qu’on appelle un canari dans la mine de
charbon : un signal d’alarme. Il annonce que l’air devient irrespirable »,
concluait-on « Nice-Matin ».
Certes, certes tout cela est parfaitement juste et cet antisémitisme est abject.
Au moins autant que ma grand-mère (celle de mon cimetière) qui souffrait
des mêmes terreurs sur le continent où elle vivait quand elle avouait être née
en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »… avant-guerre, la première !
Car pas seulement.
Quoiqu’il ne faille rester aveugle, il convient de rajouter que d’être né
ou devenu borgne ne facilite pas la clairvoyance.
On ne parle plus d’acte de malveillance contre les mosquées et les prières
de rue, en revanche la presse s’était aussi faite l’écho de profanations de
lieux de culte-papiste.
Cinq décomptés, pas plus, en 2019, alors qu’il y en a eu neuf d’affilée en
10 jours !
Personnellement, je tiens un décompte des actes de
« christianophobie » sur le territoire plus ou moins signalés par
« mes observateurs ».
On en a plus de 1.063 pour l’année 2018, en progression, largement passés sous silence.
Plus de trois par jour !
J’en tiens un fichier qui fait plus de 280 pages sous Word…
Et figurez-vous que je m’étonne.
Si je peux comprendre que toute honte bue du laïcisme, le gouvernement de
la République ne se fend même pas d’un communiqué pour ne serait-ce que
s’offusquer, peut-être même, rêvons un peu, déplorer les profanations de ces
derniers jours (après tout, les églises appartiennent à l’État ou ses
démembrements depuis 1905), je reste tout de même sidéré que la « Conférence
des Évêques de Gauloisie » ne dise rien non plus.
Même pas un petit communiqué : Fort de café, tout de même !
Alors qu’on entend les hurlements de tous les autres à la première
occasion…
Ça fait quelques décennies que ça dure, mais pourtant on ne s’y fait pas :
La majorité de nos évêques ont non seulement abandonné l’idée même de convertir
aux lumières du christianisme-papal, d’enseigner « à temps et à contre
temps », laissant aux laïcs, la charge d’enseigner la Bible et le
catéchisme, et ils n’ont même plus l’usage de la « sainte colère »… à
défaut d’avoir des « colères-justes » comme « Ségololo » en
2007.
À désespérer…
Je n’invente rien : Selon les chiffres 2017 du ministère de
l’Intérieur, l’Église catholique et les Églises chrétiennes (de chez les
« huguenots-hérétiques » et autre « orthodoxes-véritables »)
détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte : 878 sur les 978
actes recensés.
Soit une moyenne de deux par jour cette année-là.
Et toujours en progression sans que ça n’alarme jamais personne !
Mais c’est quand même « le cœur
lourd » que le monde politique déplore la recrudescence des seuls actes
antisémites…
Le « cœur lourd » et « la rage au ventre » en dira « Ed. Fil-Lip »
évoqué devant certains de ses sinistres – « Francky-Rauille-stère »
(culture), « Marre-laine-Chia-pas » (égalité entre les femmes et les
hommes), « Gaby-Atatal » (jeunesse) – et un parterre de
personnalités, parmi lesquelles le grand rabbin de Gauloisie, et l’avocat Pierre-François
Veil, fils de notre « Momone-Nationale », pour remettre le prix Ilan
de l’année.
Mais pas un mot pour tous les croyants (quelle que soit leur culte
préféré) agressés dans leur quotidien religieux.
Mais seulement ce chiffre révélé lundi dernier par le ministère de
l’intérieur : + 74 %, sur un an, du nombre de faits à caractère antisémite
enregistrés en 2018.
Les autres ? Passés par « pertes & profits »…
« Nous ne sommes pas K.-O. et nous
n’avons pas le genou à terre, mais nous avons pris des coups », souligne
d’un ton grave le « premier-sinistre », qui appelle à se « battre résolument » dans ce « combat d’endurance » mené contre la
haine et en faveur du « souvenir »,
de la « formation », de « l’éducation ». Un plan contre le racisme
et l’antisémitisme a d’ailleurs été lancé par son gouvernement en mars 2018,
rappelle-t-il.
Avec quel succès que l’on sait !
Vous savez quoi, Ruth Halimi, elle a enterré son fils en Israël de peur
que sa tombe ne soit profanée et espère encore que « des décisions adéquates vont être prises ».
Lesquelles ?
Emilie Frêche réclame l’instauration d’un « état d’urgence de l’antisémitisme ». Dans le public, Haim Korsia
analyse ce regain de haine au regard de la crise des « Gilets Jaunes » : «
Quand vous laissez ouvertes les portes de
la violence, vous avez par nature des gens qui s’y engouffrent »,
relève-t-il en parlant de ces « personnes
qui utilisent ce chaos créé tous les samedis pour sortir ».
Hein quand on vous disait « pas d’amalgame » à l’occasion des
attentats de 2015…
Bé ça marche bien jusque sur les lieux de mémoire, semble-t-il !
La question a aussi animé le débat public ces derniers jours. L’ensemble
du monde politique a condamné vivement cette montée des actes antisémites. Le
chef de file de La France insoumise (LFI) « Mes-Luches », par
exemple, a dénoncé des « tags antisémites
(qui) expriment la stupidité meurtrière
sans fin des préjugés racistes ».
Le parti les « Républicains-démocrates » (LRD), de son côté, a fustigé des actes « inacceptables » et réclamé davantage de
condamnations pénales, quand la présidente du « Air-Haine » s’en
prenait pour sa part aux « salopards
» qui « refusent de laisser en paix »
Ruth Halimi.
Les « salopards », elle doit savoir de qui il s’agit, ce n’est
pas possible autrement !
« La nausée que nous inspire la
résurgence de l’antisémitisme, tout comme les récentes profanations d’églises,
renforcent notre détermination à ne jamais rien céder quand l’essentiel est en
jeu », a rappelé de son côté le président du Sénat.
« C’est souvent en marge de ces cortèges
(de “gilets jaunes”) qu’on retrouve ces
inscriptions antisémites absolument inacceptables », a ainsi estimé le
porte-la-parole du gouvernement, « Ben-Jamin-Blaise-Gris-veaux »,
pour qui « il y a une libération de la
parole manifestement (…) en tout cas
sur l’antisémitisme » dans le cadre du mouvement.
Il aurait la vue si courte qu’il soit devenu borgne et presse-bite ?
« Instrumentalisation », lui a
rétorqué le député (LFI) de Seine-Saint-Denis l’appelant à ne pas « raconter n’importe quoi : le mouvement des
“gilets jaunes” n’est pas un mouvement antisémite ».
Pour avoir souligné que ces actes témoignent en tout cas de « la résurgence d’une extrême droite
identitaire, violente, virulente sur les réseaux sociaux, mais aussi dans la
rue », le délégué interministériel à la lutte contre le racisme,
l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, s’est quant à lui attiré les foudres du
maire (RN) d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) : « Pas un mot sur les racines du mal : l’islamisme. Ces gens portent une
lourde responsabilité morale avec ces propos mensongers et manipulateurs »,
a-t-il estimé.
Et je ne sais plus si, devant la teneur de ces débats, il faut garder
espoir ou bien pleurer (de honte ou de dépit).
J’en dis qu’il faut apprendre le respect et la tolérance dès le plus jeune
âge : Après tout, nous respirons tous le même air, on fait tous pipi
debout (à s’en mettre plein les pompes), sauf les filles qui font assise et
personne n’a jamais demandé à naître ici où là en cette époque, et tous, filles
et garçons finiront tôt ou tard en poussière et pourriture nauséabonde.
Alors qu’un simple sourire éclaire la vie (si courte) de n’importe qui
bien plus que tous les soleils perdus dans le cosmos…
Tout le reste, ce ne sont que des mots et des « récupérations »
d’actes débiles commis par quelques « abjectes » qui ont été
mal-éduqués.
La preuve : J’en reviens à la « christianophobie » systématiquement
passée sous le silence des maladies honteuses !
Bonjour-bonjour à toutes et tous !
RépondreSupprimerComme pour confirmer mon propos...
Rajoutons que quand Alain Finkielkraut se prend quelques insultes antisémites dans la tronche parfaitement inutiles et totalement "hors sujet", tout "immortel" qu'il soit, un seul konnard, un seul... qui s'an prend à un seul, un seul, bé ... il y en a partout sur la toile et dans les médias !
Comme si c'était vraiment la chose la plus importante de l'actualité de la vie humaine...
A la recherche "Gogol" "finkielkraut insulté", ce matin, il n'y avait pas moins 159.000 "résultats", environ !
https://www.google.fr/search?ei=RU1qXPzJC8iOlwS3-7WIDA&q=finkielkraut+insult%C3%A9&oq=finkielkraut+insult%C3%A9&gs_l=psy-ab.12..0i131.20254.22087..25125...0.0..0.285.900.5j2j1......0....1..gws-wiz.......0i131i67j0i3j0j0i131i22i30j0i22i30.rRiVazY_jso
Alors qu'il y a eu (je ne mets pas non plus sur le même plan les uns et les autres), 18 "méfaits" anti-chrétiens sur le sol de "Gauloisie-religieuse" au seul mois de janvier 2019 (en augmentation de 20 % par rapport à l'année dernière) et personne n'en fait un scandale : https://www.christianophobie.fr/carte/christianophobie-en-france-18-nouveaux-mefaits-en-janvier-2019
Et seulement moins d'une dizaine de médias (régionaux ou méconnus) rapporte cette information !
Comme quoi, la crétinerie n'a pas le même poids, n'a décidément pas la même audience dans ce pays de laïcité qui est le mien ...
Bonne journée à toutes et à tous quand même !
I-Cube