Alors que « Jupiter » s’emmêle les pieds
dans le tapis
En croyant intelligent de faire savoir qu’il prépare
un référendum le 26 mai prochain à l’occasion du « scrutin européen de
liste », l’Union fédérale des consommateurs – Que choisir, fédération de
154 associations locales regroupant plus de 150.000 adhérents et assurant 350
points d’accueil répartis sur l’ensemble du territoire, reconnue comme l’une
des dix-huit associations de consommateurs pour être représentatives auprès des
pouvoirs publics en « Gauloisie », reprend la balle au bond pour
fédérer habituellement les attentes et besoins des consommateurs afin de faire
pression sur les différents acteurs (industriels, grande distribution, fournisseurs
de service, etc.)de façon générale.
J’attends avec impatience les initiatives des autres
(60 millions de consommateurs par exemple) en marge du mouvement des
« Gilets-jaunes » et lire également leurs propositions…
Car ce n’est pas nécessairement idiot.
Premier point de ce post : « Jupiter »
et un référendum !
Il a vraiment de la semoule dans la tête en ce moment
(nous y reviendrons) !
Il perd un temps phénoménal à « faire
campagne » et battre … la campagne, tel qu’on a vraiment l’impression
qu’il ne sert à rien que de vendre de la « poudre à laver plu blanc
que blanc » là où il est posté : Il a loupé sa vocation de VRP pour
quelques marques vedettes…
Passons.
Parce que je ne sais pas s’il sait qu’un référendum,
c’est toujours le « contre » qui l’emporte depuis 1969 !
Pour contourner « ce problème », il va nous
inventer un référendum à choix multiple sur plusieurs questions : Il va
falloir des semaines pour dépouiller les résultats.
À moins que le « Gauloisien-démocratique »
renonce à remplir les petites cases où ne se déplace même pas !
L’exact contraire du résultat espéré !
Et encore, je ne vous raconte pas les
« colères » à venir sur les thèmes abordés et ceux laissés de
côté : Il va y avoir de la « manif’-pour-tout-le-monde » (et
peut-être même « pour tous ») jusqu’au mois de mai, présume-je !
Tout pour mettre de l’huile sur les feux pas encore
éteints.
Complètement cinglés, les « autistes-trisomiques »
qui l’entourent…
On aura l’occasion d’y revenir.
Deuxième point, j’ai appris également la
« contribution des consommateurs » d’UFC-Que Choisir au « Grand
débat national » pour répondre à
une crise durable du pouvoir d’achat chiffré à plus de 9 milliards
d’euros, soit plus de 320 € par ménage. « 12 mesures concrètes, sans surcoût pour les finances publiques, porte
en outre l’ambition d’une société de consommation responsable, protectrice de
la santé et de l’environnement, et permettant à tous, sur tout le territoire,
d’accéder aux biens et services essentiels. »
Je me méfie un peu de prime abord : La dernière
fois que « la fédé » avait réuni près de 12.000 plaintes contre les
ententes dans la téléphonie mobile, si le 29 novembre 2005, le Conseil de la
concurrence avait condamné les trois opérateurs de téléphonie mobile du moment (SFR,
Orange et Bouygues Telecom) à une amende record de 534 millions d’euros, ayant
constaté une entente, entre 2000 et 2002, visant à garantir des parts de marché
aux trois sociétés, dont la conséquence avait été, logiquement le maintien des
tarifs des forfaits à des niveaux anormalement élevés pendant cette période, aucune
indemnisation n’avait été attribuée aux consommateurs lésés par l’entente. En
revanche, comme il a fallu payer les amendes, tout le monde les a retrouvées
dans le prix des abonnements !
Et ça continue depuis, malgré l’arrivée de Free…
Une affaire « rentable ».
« La
première réponse du gouvernement aux légitimes attentes des Français en termes de
pouvoir d’achat aura été un plan de 10 milliards d’euros de hausse des revenus
et de baisses de taxes. Mais l’UFC-Que Choisir tient à rappeler que le pouvoir
d’achat doit être abordé dans ses deux aspects conjointement : le niveau des
revenus mais aussi celui des prix. C’est pourquoi l’association a établi une
liste de douze mesures concrètes, à même de faire diminuer les prix en
s’attaquant à divers rentes ou dysfonctionnements de marché ».
Bien sûr !
Et de rajouter en préliminaire que : « ces réformes concernent prioritairement les
dépenses contraintes des consommateurs, comme l’alimentation, la santé,
l’énergie ou encore la banque (…). Un
plan qui doublerait l’ampleur des annonces présidentielles, sans peser sur les
finances publiques. »
« Ce plan
contient des propositions structurantes à même d’orienter les comportements de
tous les acteurs vers une consommation plus vertueuse. Celle-ci se doit en
effet d’être respectueuse de la santé et de l’environnement, et garantir à
tous, où qu’ils se trouvent sur le territoire et quels que soient leurs
revenus, l’accès aux biens et services essentiels. »
Et d’appeler les « Gauloisiens-sans-dents »
à voter en masse pour la Contribution des consommateurs, et demande aux
pouvoirs publics la mise en œuvre dès cette année des mesures de ce plan.
1. Répercuter
les baisses des cours des matières premières agricoles sur les prix en rayon
(340 millions d’euros libérés).
« Trop
souvent, certains industriels ou distributeurs profitent des baisses des cours
agricoles pour gonfler leurs marges. Ainsi, le cours du lait a baissé de près
de 30 % entre 2014 et 2017 mais le prix de la bouteille de lait demi-écrémé a
bondi de 5 % ! Un mécanisme empêchant les prix des denrées de rester élevés
alors que leurs coûts de production chutent existe déjà pour les fruits et
légumes.
Le
généraliser aux produits alimentaires peu ou pas transformés (viande, lait…)
vous ferait gagner au moins 340 millions d'euros/an de pouvoir d'achat. »
Je crois que c’est aussi le cas pour la gazoline de
votre « tas-de-boue-à-roulettes » et par ricochet le prix du Kwh, du
mètre-cube de gaz et des tarifs… des péages !
2. Annuler le
relèvement du seuil de revente à perte, qui gonfle les marges de la grande
distribution (800 millions d’euros libérés).
« Entrée en
vigueur le 1er février 2019, dans le cadre de la loi Alimentation,
la « réforme du seuil de revente à perte » relève de 10 % le prix minimal auquel
les distributeurs peuvent vendre une denrée alimentaire. Ainsi, plus question
d’étiqueter un produit moins de 1,10 € s’ils l’ont acheté 1 € au producteur.
Résultat, la facture des consommateurs grimpe et la marge des commerçants est
accrue ! Quant aux agriculteurs, que cette mesure est censée aider à être mieux
rétribués, rien n’oblige distributeurs et fabricants à leur reverser le surplus
prélevé sur le dos des consommateurs ! Alors supprimons cette réforme inutile. »
Kon, ça, une « réforme » majeure voulue par
« Jupiter » et ses autistes…
3. Supprimer les
commissions d’intervention en cas d’incident bancaire (2,8 milliards d'euros
libérés)
« Ces «
frais sanction » vous sont appliqués automatiquement alors qu’ils n’ont pas de
légitimité économique. Dans les faits, ils ne rémunèrent pas la banque pour
l’analyse de votre solvabilité ! D’autres frais (lettre d’information, par
exemple) suffisent déjà à compenser les coûts de gestion des incidents. »
Ces commissions sont générées par les ordinateurs des
banquiers, parfois même quand elles ne sont pas dues (les « jours de
valeur »), le compte étant parfaitement solvable !
Et alors, pour en obtenir l’annulation, je vous
garantis que c’est « galère »…
Des méthodes de voleurs !
4. Simplifier le
changement de banque avec la portabilité du numéro de compte bancaire (1,2
milliard d’euros libéré)
« Les frais
bancaires vous coûtent cher : 215 € en moyenne ! Normal, les Français changent
trois fois moins souvent de banque que les autres Européens. S’ils pouvaient
conserver leur numéro de compte (portabilité), ce serait plus facile. Et en
choisissant les établissements les moins chers, ils économiseraient 1,2
milliard. »
Moi, j’ouvre un compte « ailleurs », je
résilie tous mes prélèvements et je ferme le compte trop cher.
Mais là aussi, c’est galère…
5. Faire varier
les aides à la rénovation énergétique en fonction du niveau de performance et
non des équipements (450 millions d’euros libérés).
Je croyais que c’était déjà le cas…
« Le
logement représente 30 % de notre consommation d’énergie. La rénovation
énergétique peut faire baisser ce poste de dépense. Le problème, c’est que les
aides aux particuliers (crédit d’impôt, TVA réduite…) sont mal conçues. Au lieu
de cibler les travaux les plus efficaces, comme une isolation performante,
elles sont versées en fonction des équipements installés. Ainsi, le changement
de fenêtres, qui a bénéficié d’une grande partie des aides, pèse peu dans la
baisse des consommations. »
Il est surtout exact que les « marchands de
bonheur » se servent de façon éhontée de « ces aides ».
Pratiquement tout le temps, quand vous engagez la
dépense, elle coûte et il vous faudra un bon quart voir un tiers de siècle pour
l’amortir !
Ça ne devrait exister que pour une acquisition
« durable » d’au moins une génération.
Il n’y a vraiment que le double-vitrage qui apporte un
confort… phonique bien venu !
« Passer à
un dispositif unique et progressif soutenant les travaux les plus performants
soulagerait financièrement les ménages et inciterait les professionnels à
proposer des solutions mieux adaptées. »
Probablement…
6. Appliquer
strictement le principe « préleveur-pollueur-payeur » pour l’eau potable (1,04
milliard d’euros libéré)
« Les
consommateurs sont loin d’être les premiers préleveurs ou pollueurs de la
ressource aquatique. »
Ouf, j’ai eu peur de devoir retenir mes étrons et mes
urines…
« Pourtant,
ils paient l’essentiel des taxes sur la consommation et la pollution via leur
facture d'eau ! Ce surcoût représente pour eux un milliard d’euros par an. Appliquer
le principe préleveur-pollueur-payeur encouragerait des pratiques agricoles
plus vertueuses, bénéfiques pour nos finances, notre santé et notre
environnement. »
Sauf que si on engage une réforme sur la tête de celui
qui vous produit de quoi bouffer, ça va encore se retrouver dans « votre
gamelle »…
À manipuler avec précaution…
7. Allonger la
durée de garantie légale en fonction de la durée de vie des produits.
« La durée
légale de garantie de deux ans est insuffisante. Passé ce délai, trop de
consommateurs sont contraints de racheter un équipement neuf en cas de panne.
L’allongement de la garantie légale en fonction de la durée de vie
contrecarrerait l’obsolescence organisée et inciterait les industriels à
produire des biens durables. Dans l’esprit de l’économie circulaire, c’est
aussi bon pour le pouvoir d’achat que pour l’environnement. »
Sauf que là encore, ça va renchérir le coût des
produits manufacturés mis sur le marché.
KIA garantit ses bagnoles 7 ans, mais c’est plus cher.
En revanche j’ai toujours ma calculette
« scientifique » achetée pour mon bac (alors que les épreuves de
maths avaient été supprimées pour mon « bac-poubelle » : Je
crois que je n’ai toujours pas changé la pile…)
Mais « ma nichée » change d’Aï-phone tous
les ans pour les casser là où j’ai gardé le mien une bonne décennie, tombé en
panne la faute au chargeur qui a rendu l’âme… et qu’il ne se faisait
plus !
Curieusement, UFC-Que Choisir ne nous dit rien des
produits périssables. Dans le temps on avait plusieurs dates sur les
étiquettes : Date de fabrication, date limite de vente, date limite de
consommation. Parce que les « Gauloisiens-des-villes » ne savent pas
lire, il n’y en a plus qu’une seule, la limite de vente ayant absorbé la limite
de consommation… par simplification.
Excusez-moi, mais on perd globalement huit jours sur
une viande hachée emballée sous azote alors qu’on repère à la noirceur (et à
l’odeur) ce qui est mangeable ou non…
Et puis à quoi sert-il d’avoir une date sur une brique
de lait UHT alors que c’est un produit mort, sans aucune bactérie ?
8. Encadrer les
loyers dans toutes les zones tendues.
Je croyais que c’est déjà fait… (pour la liste des
« zones-tendues », se
reporter à ce vieux post)
« La loi
Élan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) de novembre 2018
rend facultative l’expérimentation de l’encadrement des loyers pour les
collectivités où le marché immobilier est tendu ».
C’est donc déjà fait…
« Pourtant,
ce dispositif a fait ses preuves à Paris et Lille. Pour contenir les hausses de
loyers, il faut le rendre obligatoire dans toutes les zones tendues. »
Notez qu’entre ça et l’IFI, c’est le meilleur moyen
d’éviter de bâtir des logements neufs (comme le montre les statistiques de
mises en chantier) et d’avoir à remettre à niveau les logements anciens (comme
récemment à Marseille où on les laisse véritablement tomber en ruine)…
9. Faciliter la
comparaison et le changement d’assurance santé (1,2 milliard d’euros libéré)
« Offres
illisibles et incomparables, résiliation difficile : le marché des
complémentaires santé ne joue pas le jeu de la concurrence au service des
consommateurs. Résultat, depuis 2006, les cotisations ont augmenté de plus de
50 %. Avec une présentation plus lisible et harmonisée des offres, la
publication du taux de redistribution par organisme (part des cotisations
reversée aux assurés) et la possibilité de résilier à tout moment, les
consommateurs changeraient d’assurance santé plus facilement. Les frais de
gestion devraient donc baisser. Et s’ils revenaient simplement à leur niveau d’il
y a 5 ans, l’économie serait de 1,2 milliard. »
Il faut aussi compter avec les taxes supplémentaires
qui s’envole (catastrophe naturelle et plus récemment la « taxe
attentat » qui flambe)
On y reviendra peut-être : J’avais préparé un
post sur le sujet…
10. Limiter les
dépassements d’honoraires médicaux (650 millions d'euros libérés)
« Majoritairement
non remboursés par les complémentaires santé, les dépassements d’honoraires
(2,7 milliards d’euros en 2017) ont plus que doublé en 15 ans. L’Option de
pratique tarifaire maîtrisée (Optam), censée limiter ce reste à charge sur le
principe modération des dépassements contre aides publiques, est un échec. En
effet, elle repose sur le volontariat des professionnels de santé. Rendre l’Optam
obligatoire améliorerait l’accès aux soins et ferait économiser 650 millions d’euros
par an aux patients. »
Un doux rêve…
11. Réformer l’apprentissage
de la conduite pour baisser le prix du permis (365 millions d’euros libérés)
« Le permis
de conduire coûte 1.800 € en moyenne. En favorisant l’émergence d’auto-écoles
en ligne, moins chères grâce au numérique, en modifiant les règles
d’attribution des places à l’examen pratique, actuellement trop favorables aux
acteurs historiques, et en permettant à des enseignants indépendants de
proposer des heures de conduite au-delà d’un socle obligatoire en auto-école,
on ferait baisser le prix du permis sans nuire à la sécurité. »
Pas certain…
12. Libéraliser
la vente de pièces de carrosserie automobiles (415 millions d'euros libérés)
« En
France, les constructeurs automobiles décident seuls qui a le droit de
fabriquer et de vendre les pièces détachées de carrosserie (pare-chocs, phare,
rétroviseur, etc.). Conséquence : le prix de ces pièces, et donc de la
réparation auto, est bien plus élevé chez nous qu’ailleurs en Europe. Et cela
se répercute sur les primes d’assurance auto. Si on supprimait ce monopole, les
Français économiseraient 415 millions d’euros par an. »
Par malchance, ils ont exigé des
« garanties-qualités » que seuls les constructeurs peuvent fournir
(et aussi des contrôles techniques récurrents et toujours plus chers et plus
difficiles).
Maintenant, rien n’empêche de bricoler dans son jardin
avec des pièces de récupération dans « les casses »…
Voilà pour ce panel (largement incomplet) qui a au
moins le mérite d’exister.
« Jupiter » et sa clique
« d’autistes-trisomiques » pourraient effectivement s’en inspirer
également… « largement » au lieu de discourir à en perdre
haleine partout au pays !
C’est dire leur niveau atteint de
« fatuité » inutile.
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