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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 3 février 2019

Bluffé par « mon gardien » !

Pour tout vous dire, il m’épate…
 
Enfin quoi : C’est lui qui prend l’initiative d’une « cagnotte » pour me « pousser au kul » à publier « mes romans » !
Ces « romans »… un boulot de dingue sans intérêt, finalement, en tout cas pour moi.
Et la cagnotte, une demi-réussite, pas mieux : Ça lui paiera peut-être ses frais de timbres…
 
Mais du coup, en remerciement, je me suis senti obligé de trouver un premier éditeur pour « Opération Juliette-Siéra », qu’on ait quand même quelque chose à proposer aux « généreux donateurs ».
Lui, avec ces fonds (plus les nôtres), il est partisan de monter une boîte d’édition « pro domo » : Une idée stupide !
Nous aurions un demi-siècle d’âge à nous deux, à la limite, on en a fait d’autres, chacun dans son coin et tous les deux ensemble depuis des décennies.
Sauf que là, on va bientôt en cumuler trois fois plus (avec ma quote-part de demain…).
Ce qui change un peu les perspectives : Dans dix ans, on sera tous les deux « à la ramasse » (si on survit jusque-là) et je ne me vois pas avec des quintaux de papier à manipuler devant une imprimante laser, un pot de colle et un massicot à la main à faire le guignol dans un bureau de poste pour fournir mes lecteurs…
En plus, ni lui ni moi ne sommes éternels : Après nous, quid du « projet » dans la durée ?
Faut être raisonnable, parfois !
 
Résultat, je me retourne, un peu par hasard il faut bien le dire, vers un éditeur « à la demande ».
Le concept est à mon sens valable puisque ça fait une partie de la fortune de Jeff Bezos (dont on rappelle qu’il est partie d’une petite librairie en ligne pour éditer les bouquins de son épouse).
Depuis, il vise les étoiles et ce n’est pas un hasard si sa « boutique » s’appelle Amazon : Aussi grande que la forêt amazonienne !
Sauf que je suis tombé sur « Pourrito ».
1 – Je l’ai déjà dit : Tu t’obliges à lui céder tes droits d’auteur pour 5 ans…
2 – Il te rémunère avec un élastique (paiement le 31 du mois de mars de l’année n + 1)…
3 – Il ne fait pas le moindre effort pour promouvoir ton bouquin : C’est toi qui paye et le « retour sur investissement » doit atteindre le seuil des 2.000 ventes pour rentrer dans tes fonds !
Pari impossible…
4 – Il se vante d’un réseau étendu de libraires (3.000 sur quelques 45.000 points de ventes en « Gauloisie-littéraire »). Or, en comptant bien, ça devrait faire 3.000 « présences » en rayon, or, pas un seul n’a le bouquin en présentoir !
5 – Et puis le bonhomme est assez doué pour te faire un premier prix, puis de l’augmenter de 3 euros à l’impression…
Ce gars-là ne sait même pas compter !
 
Certes, la vente en ligne reste théoriquement possible… mais au prix sans ristourne et probablement frais de port en sus !
En théorie, parce que, un, l’auteur paye pour ça ; deux, c’est de la théorie.
Essayez donc le site de la « Fnac » (la seule qui te fasse le 5 % de ristourne à condition d’aller le chercher en magasin), « Amazon » qui te facture 1 centime la livraison, (pas « Le Furet de Lille » : Il n’est même plus référencé…) ou quelques autres comme « La Procure », le bouquin est bien présent au panel, mais au prix fort et on ne sait rien des délais d’expédition : J’en ai passé commande comme ça sur plusieurs sites et j’attends toujours depuis le mois de novembre…
 
Le seul avantage de « Pourrito », c’est qu’il te fait une remise quand c’est l’auteur qui achète lui-même une flopée d’exemplaire : Pas de problème pour lui, il te retient les droits d’auteur mais te fait payer la livraison…
Bref tout bénéfice, et on en revient à de « l’édition à compte d’auteur » : Même en cas de réexpédition au lecteur, ça ne paye pas les timbres (et encore moins le boulot qu’il y a derrière)…
Une arnaque bien huilée : Il n’y a aucun invendu, aucun risque d’éditeur.
 
Conclusions de nos intenses discussions : Le concept d’impression à la demande, c’est très valable. Mais se tamponner les tâches d’impression, de mise en forme et d’expédition, c’est quasiment insurmontable.
Rien que d’imprimer soi-même, ça te bouffe un tiers du prix d’un livre abordable.
Trois euros pour le papier et l’encre, 3 euros de marge pour l’éditeur (le « temps-machine »), de 3 à 6 euros pour l’expédition, 4 à 5 euros pour le libraire, le reste c’est de la TVA : Ce qui donne un prix « commercial » débile de 21 euros.
Or, il faudrait pouvoir faire un prix « correct » : 19,99 €, 9,99 € par exemple.
Il ne sait pas faire (ça doit l’enquiquiner de faire des « centimes »).
Là, nous sommes d’accord tous les deux : C’est un métier à part.
Avec ses propres contraintes.
Pas trop pour nous au seuil du grand-saut vers l’éteignoir.
 
Résultat, « mon Gardien » a repris sa règle à calcul et s’est fait faire un devis par les équipes de Bezos (soi-même).
Un bouquin de 370 pages (avec la table des matières), c’est 5,04 € : 1,36 centime/page.
Là, c’est imbattable : Le moindre imprimeur t’en demandera le double…
Nous-mêmes, au mieux on arrive à 1,6 centime/page.
Au mieux du mieux (et sans les « chutes »)…
Chez Amazon.com, il faut toutefois rajouter la marge de l’éditeur (pour payer la couverture, le brochage, tout le reste et surtout les frais d’expédition) : 8,40 €.
On est donc à 13,44 € prix minimum minimorum.
En réalité, le calcul fourni indique que ce prix minimum, en incluant la « redevance » de réseau due à Amazon, est de 12,60 €.
Le reste, les 8,40 €, ça rémunère les « intermédiaires », transporteur, auteur (et TVA) compris… La différence, ce sont les droits d’auteur que tu ne peux même pas réduire.
Et là, Amazon devient imbattable, il faut bien le reconnaître.
(Les « cagades » en moins).
« Bé écoute mon kamarade, t’as qu’à faire, tu verras bien ! »
 
Ça, c’était en décembre.
Et il m’a pris au mot, le barjo !
Je lui ai donc refilé un fichier des « Histoires d’en rire » (environ 2.800 pages sous Word : Énorme !), histoire qu’il bosse un peu, et il en a extrait les « Macagna », l’humour Corse…
Je l’ai validé (relu, corrigé), il a repiqué une de ses photos prises depuis Notre-Dame-de-la-Serra et il a mis le tout en ligne sur Amazon…
 
 
Et on va bien voir ce que ça donne !
 
Évidemment, si ça fonctionne à 8,96 € avec une option en version électronique à 4,00 €, on persistera.
Ça m’épargnera de charrier du papier par quintaux sur mes vieux jours !
Et pour lui donner un coup de pouce, depuis mercredi, j’ai rajouté le lien dans la colonne de gôche du blog.
Me restera plus qu’à lui faire son propre blog « perso » (et à l’animer).
Si ça échoue, de toute façon, l’ensemble de mes « créations » restent en ligne.
Mais lui y croit : Il prépare déjà une revisite de « Aux plaisirs du Palais » et une autre autour des « Blagues intergalactiques Ummos ».
Dommage que notre « Ami-Râle » ne soit plus de ce monde : Il aurait adoré ces « gags cosmiques » (puisqu’il les reprenait tous sur son site…) !
 
Voilà les « news » du moment – dans ce monde impitoyable de brutes – pour mieux vous distraire en cette fin de week-end !
 
Bonne journée à toutes et à tous !
 
I3

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